Posts Tagged 'politique'

Le train de vie de Jean Charest

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Je m’excuse, mais quand tu es chef d’État, et qu’une partie de ta population est en mode survie, ou mieux, a de la difficulté à joindre les deux bouts, tu te creuses les méninges pour trouver une autre entourloupette politique que « C’est ce que le Parti libéral du Québec et moi avons convenu pour que je puisse avoir ce qu’il me faut pour vivre. C’est tout ».

« ce qu’il me faut pour vivre »

Ça ressemble réellement à une blague de mauvais goût. Qui ne sait pas ici que pour vivre, donc rester en vie, ça ne prend pas un salaire de 258 000$ par année? Des gens y arrivent avec seulement 8 000, et encore moins, pour certains.

Ce que j’aurais aimé entendre : c’est la loi de l’offre et de la demande, le Parti Libéral  du Québec gagne beaucoup à m’avoir à sa tête, etc. Sinon, c’est carrément insultant.

Et je ne dis pas non plus qu’il n’a pas le droit de recevoir ces subsides. Par contre, nous avons tout à fait le droit de le juger par rapport à ce qu’il nous en dit. Et, par ricochet, ça nous donne une sacré bonne indication de son schème de pensée quant à la justice sociale et la valeur de ses concitoyens.

J’espère que cela pave la voie, avec le reste, vers sa prochaine défaite électorale.

(Photo : dimitridf)

L’ADQ a un nouveau chef!

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En fric et vrac

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En vrac, quelques trucs intéressants.

Ça ne fera pas plaisir à nos amis éconocentrophiles, mais un sondage mondial soulève qu’une minorité de gens sont d’accord avec ce choix de réponse :

Le capitalisme fonctionne bien et toute augmentation de la réglementation va le rendre beaucoup moins efficace

Le plus grand pointage pour cette réponse provient des États-Uniens avec 25%. Pas surprenant et en même temps oui, vu qu’on aurait pensé à un chiffre beaucoup plus gros.

*

Michel Monette nous donne une claque en pleine face en dévoilant ce qui va suivre :

Chaque personne itinérante gruge entre 30 000$ et 40 000$ en services de toutes sortes et on en compte 30 000. Faites le calcul.

Ça coûte cher le laisser-faire…

*

Jimmy St-Gelais propose sur Politicoblogue un texte lumineux nommé : « Pour une démocratie plus participative ». Et je ne peux pas m’empêcher de faire un lien avec une nouvelle que j’ai pêchée sur le blogue imtl.com, comme quoi il y a un « nouveau mouvement politique au Québec » se nommant : Les Nouveaux Démocrates du Québec (NDQC).

Bien probant le texte qui se retrouve dans la section « Engagements » de leur site :

Les Nouveaux démocrates du Québec voient les choses du même bout de la lorgnette que les citoyens.

Ce serait dommage de mettre sur pied une autre organisation qui dessert les puissants lobbys d’intérêts privés […].

Nos engagements reflètent notre volonté d’amener la politique à tous nos concitoyens, quitte à la simplifier au point où elle finit par avoir du sens pour tout le monde.

La poussière n’est vraiment pas retombée à la suite des élections municipales…

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Au sujet des dernières élections municipales, ce qui me scie le plus en deux, c’est que l’aura de corruptibilité qui s’est tissée autour de Gérald Tremblay n’a pas été un moteur assez fort pour faire se lever la quasi-totalité des électeurs de Montréal, encore moins pour gruger plus radicalement dans ses appuis du côté de ceux qui se sont levés debout.

Et quand je constate que dans mon coin la controversée mairesse de Boisbriand ne s’est pas fait battre à plate couture, je me dis que nous sommes très loin du cynisme tant relaté ou, au contraire, dans un point de non-retour : les gens semblent s’être fait greffer des bouchons antipolitiques. Ou encore pire, visiblement, une grande partie des gens qui ont coché sur des bulletins de vote étaient atteints d’Alzheimer (au propre et au figuré).

Toutes ces histoires ont été relatées aux heures de grande écoute à la télé, pas seulement sur d’obscurs blogues comme le mien. Et le monde entier se rit de nous avec des comparaisons comme celle de Palerme. Qu’est-ce que ça va prendre pour que le monde se réveille?

Est-ce que le problème de la démocratie va seulement se régler quand la technologie réussira à nous faire voter directement par la pensée?

(Image : elecnix)

Ajout :

Josée Legault : L’art de voter contre ses propres intérêts

Le greffon anglais

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Depuis la parution de mon billet nommé « Elvis « Masbourian » Gratton », j’accumule des billets que j’ai lu portant sur le sujet de la situation du français.

Coyote Inquiet (portant très bien son pseudonyme) qui remarque en se promenant dans le quartier Plateau-Mont-Royal que 80% des gens dans la rue se parlent anglais. Phénomène que je remarque aussi parce que j’y travaille. Au-delà de l’irritation (et d’une certaine incompréhension) que je partage avec lui, j’ai trouvé quelque chose comme une réponse dans la section Opinion de Cyberpresse.

C’est un texte de Patrick Poisson, un « professeur de français langue seconde auprès des immigrants et étudiant à la maîtrise en éthique appliquée à l’Université de Sherbrooke » titré : « Les francophones laissent Montréal s’angliciser ». Il pointe les « lois linguistiques déclarées inconstitutionnelles, la culture américaine en super concentré, la mollesse du Canada à défendre sa minorité linguistique, la migration des francophones vers les banlieues, etc. »

Parlons-en du pouvoir, et encore plus du législatif, de la Cour Suprême du Canada : les Santa Claus qui ont fait arriver Chrismas un peu trop en avance cette année. On voit bien combien est vraie la formule : si tu ne t’occupes pas de politique, c’est la politique qui va s’occuper de toi… Mais là, c’est encore pire, puisque même une forte majorité de québécois en désaccord avec eux n’aurait pas pu influer sur cette mise à mort de la loi 104. Il y a bien du laisser-faire et de la peur qui nous ont menés jusqu’à aujourd’hui, encore des sujets de Sa Majesté, même si elle est bien le contraire de l’omniprésence dans nos vies.

Je n’arrive pas à comprendre cette traditionnelle guérilla en règle contre la loi 101, et encore plus aujourd’hui, puisque l’anglais est tout simplement un greffon à toutes les langues : qui n’a pas remarqué que le réflexe de traduction semble de moins en moins nécessaire quand il s’agit de la « langue des affaires ». Je pense à un détail dans ma lecture du moment, un roman fort intéressant de Jean-Simon DesRochers : La canicule des pauvres, aux éditions Les Herbes rouges.

L’auteur, qui se réclame du réelisme, dépeint quelques personnages anglophones et se sert donc de l’anglais dans les dialogues et dans la transcription de leurs pensées. Où j’en suis rendu dans ma lecture, il fait la même chose avec des personnages qui s’expriment en espagnol, mais dans ce dernier cas, on a droit à une traduction en fin de page.

Si j’étais un parfait unilingue francophone, une partie de l’oeuvre m’aurait été inaccessible. C’est un fait, pas une critique, enfin, pas personnelle, puisque je n’ai pas été brimé dans ma compréhension. Et je ne crois pas que ce choix éditorial est politique. S’il l’est, ça me surprendrait beaucoup. C’est un choix pratique. Pourquoi considérer une oeuvre francophone dans un contexte de lecture seulement francophone quand c’est (pratiquement) inutile d’aller au bout de la logique?

Alors, pour revenir à nos zélateurs anglophones, je le répète : pourquoi agir comme si l’anglais était en voie de disparition alors que cette langue est maintenant le greffon de toutes les autres? Les francophones n’ont pas besoin de s’ouvrir à l’anglais, car le forceps est bien ouvert et surtout, greffé. Qu’on soit d’accord ou pas n’est même pas secondaire tellement c’est hiérarchiquement bas. C’est comme ça.

Pour le reste, il y a notre espace linguistique à renforcer comme du béton armé. Ce qui donne pour certains, comme Caroline Moreno, le goût de suggérer des choses comme « Revenir aux graffitis (101) », « Bloquer un pont et réclamer le départ d’Ottawa du Québec » et « Prendre d’assaut l’Assemblée nationale du Québec et déclarer l’indépendance du Québec ».

Ce ne sont que des suggestions, mais une chose est sûre, c’est que le je-m’en-foutisme des uns encourage certainement l’extrémisme des autres.

*

Lire aussi :

Gérald Larose : La disparition sociopolitique du français en terre d’Amérique fait partie de l’ADN du Canada

Josée Legault : La lâcheté érigée en système

Ajout :

Le français avant l’anglais pour les immigrants

SynChronique

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Je ne sais pas si ça vous arrive parfois de jeter un oeil dans ma colonne de droite. Je passe beaucoup de temps à fouiner sur le web pour dénicher des trucs intéressants. Pour ce qui est plus sérieux, c’est dans ma section « Billets choisis de mon agrégateur », et dans ma section « Babillages (Twitter) » c’est plus varié.

Tout ça pour dire qu’il m’arrive aussi de pointer plus particulièrement sur mon blogue certaines choses, comme les billets que je vous proposerai à l’instant. Le premier provient du blogue « La Terre va trembler » de celui ou celle qui se (pseudo) nomme Mac, ayant pour titre : « Soulèvement ». Il « soulève » le fait que la corruption semble être un problème politique global, au-delà des exemples récents au niveau municipal. Et bien d’autres constats bien justes, et bien d’autres idées inspirantes, dont celle « d’annuler les élections municipales prévues le 1er novembre. » Et son titre n’est pas une image…

Et j’ai surtout l’impression que ce genre d’écoeurantïte aiguë s’attrapera comme le populaire virus, enfin, selon l’hypothétique des prédictions. À moins que nous soyons vraiment trop pris dans notre « bonheur illusoire de consommateurs abusés », comme l’écrit bien le Mouton Marron dans le deuxième billet que je vous propose, nommé : « L’état de nos rues. » Il a été publié à moins de 20 minutes d’intervalle du premier, et on sent une certaine fratrie thématique. Il aurait même pu aussi titrer son billet « Soulèvement », comme en fait foi sa finale :

Les bouttes d’asphalte décollés du pavé voleraient. En veux-tu du nid-de-poule en vlà.

Le web social comme détonateur d’indignation, j’achète!

(Photo : fwsalmon)

Ajout:

Coudon, la révolution est dans l’air! : http://manumayer.wordpress.com/2009/10/21/citoyen-de-la-terre/

Une case d’abstention pour les bulletins de vote?

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DGE siteL’ami L’Équilibriste nous a pas mal abandonnés (pour plutôt pondre des chroniques vidéos chez les repères de Languirand), mais il nous revient en pleine forme avec un coup de gueule au sujet des dernières publicités du DGE, en lien avec son idée de revendiquer une case pour les abstentionnistes sur les bulletins de vote. À lire et à voir.

*

Mais je vais quand même ajouter « mon grain » de sel… Quand mon ami monte sur ses grands chevaux parce qu’on a soi-disant copié Mongrain, je décroche du harnais. Depuis quand ne peut-on plus parodier quelqu’un, quel que soit le but?

1 sous à la fois!

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Je viens de m’inscrire comme ambassadeurs pour l’édition 2009-2010 du projet « 1¢ à la fois! », qui consiste à ramasser de la petite monnaie pour le donner cette fois à l’organisme « Le Club des petits déjeuners du Québec ». C’est la quatrième édition.

Je suis bien content de pouvoir contribuer ici à faire connaître cet événement, avec mon humble trafic (et bien sûr, aussi d’y contribuer de mes fonds de poches!). Alors, pour ceux qui ont des blogues, si vous pouviez propager la nouvelle, ça donnerait un bon coup de main!

Sinon, pour dire vrai, ça me décourage un peu de voir qu’on en est encore réduit à mettre de l’énergie pour améliorer le sort de nos enfants à coups d’une cenne dans un pays riche (même en récession…). Et puis, si c’est à coup d’aussi petites coupures, c’est que les grosses sont visiblement trop balourdes pour se rendre…

Encore, ça me fait penser à la position de mon ami L’équilibriste (position qui a peut-être changé?) qui consistait en un dénigrement assez logique du Club des petits déjeuners justement. Vite comme ça : plus des organismes vont se charger d’aider les gens en difficulté, plus le gouvernement va se désister. Je ne trouvais pas ça fou du tout, mais seulement en théorie : il y a tous les matins des enfants qui arrivent à l’école le ventre vide et notre système politique n’encourage que le cynisme, pas l’action.

Le cynisme, ça ne fait pas des enfants forts.

Une brèche dans les finances de Power Corp. nommée Yves Michaud

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Ça m’était complètement sorti de la tête, alors cette nouvelle m’a frappé encore plus fort :

Power Corporation devra divulguer les résultats financiers de sa filiale Gesca, propriétaire de plusieurs quotidiens, dont La Presse. La Cour d’appel donne ainsi raison au Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) et à son fondateur, Yves Michaud, qui tentent d’obtenir ces chiffres depuis plus de quatre ans. (Source : Radio-Canada)

C’était comme attendre la fin d’une très longue série à suspense, avec de très longues pauses. Quoique, en ce moment, ce n’est que l’aguiche (le « teaser »). Donc, voilà, beaucoup, et surtout, de curiosité pour ma part. Mais aussi, le fait qu’ils sont vraisemblablement coincés : s’ils financent à perte leurs médias, ça donnera raison du côté politique à Yves Michaud, et s’ils roulent sur l’or, ça énervera pas mal les employés de La Presse-Cyberpresse… Il reste donc l’étirage de sauce juridique ou bien des finances réellement en phase avec la conjoncture. Cependant, la deuxième option s’amincira plus la sauce sera étirée! Le plus logique, c’est qu’on n’investit pas dans la cachette pour le simple plaisir.

Alors, s’il s’avère que Gesca est seulement un support pour promouvoir le fédéralisme, cela nous plongera, pour plusieurs comme moi, dans un sentiment étrange où ce qui nous semblait réel n’était en fait que de la fiction, finalement. Justement, un sentiment digne de la fin d’un film au retournement inattendu, sauf pour quelques personnes qui l’avaient vu venir, comme Yves Michaud.

Parce que sérieusement, ça me semble trop gros pour être vrai! Et si ça s’avère exact, je garantis un bond énorme du côté de l’intérêt pour les théories conspirationnistes…

Questions nationales : le film

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Questions nationales affiche

Comme vous l’avez sûrement remarqué, j’ai ajouté à droite une publicité pour le film, « Questions nationales », qui passera au FFM. J’ai acheté mon billet en fin de semaine et j’irai donc le voir ce soir au cinéma Quartier Latin. Et je compte bien vous en reparler.

Je vous laisse avec le texte que j’ai reçu par courriel en guise d’invitation :

Québec, Écosse, Catalogne, trois nations « sans pays » tiraillées par leur rêve d’indépendance, se rejoignent sur l’écran dans Questions nationales, un documentaire indépendant et non partisan réalisé par Roger Boire et Jean-Pierre Roy. La première mondiale du film aura lieu dans le cadre du Festival des films du monde, le 31 août à 19 heures, en présence de l’ex-Premier Ministre du Québec, M. Bernard Landry.

Tourné en français, anglais et catalan en 2007 et 2008, particulièrement lors des campagnes électorales québécoise et écossaise, le film s’ouvre, sur la scène politique locale, aux arguments de Bernard Landry, Gilles Duceppe, Jonathan Valois, Louis Bernard, Stéphane Dion ainsi qu’aux réflexions de Louis Balthazar, Guy Laforest, Jocelyn Letourneau, pour ne nommer que ceux-là. Les réalisateurs ont aussi recueilli les propos de nombreux intervenants majeurs dans le débat sur la question nationale en Ecosse et en Catalogne.

Désireux d’apporter une bouffée d’air frais et redonner un nouveau souffle au débat sur la souveraineté du Québec, Questions nationales s’interroge sur les raisons qui ont empêché jusqu’ici le Québec de devenir indépendant. Pourquoi le Québec hésite-t-il tant à faire la souveraineté ? Depuis l’arrivée du mouvement souverainiste au Québec, il y a plus de 40 ans, plusieurs pays, partout sur la planète, ont choisi l’indépendance. Pourquoi pas le Québec ? Qu’est-ce qui freine tant ce rêve ? Est-il inaccessible, fuyant ou simplement latent ? Et ce lien Canada-Québec, ce « moi en toi et toi en moi » ? Sommes-nous prêts à « nous quitter nous-mêmes » ? Notre confort sème-t-il l’indifférence ? N’avons-nous pas encore trouvé de bonnes raisons de nous séparer ?

Et comment les autres nations se débrouillent-elles avec un tel dilemme : celui de partir ou rester, celui de briser un pays pour en créer un autre ? Les Écossais, au Royaume-Uni, jonglent avec ce même destin : union ou séparation. Quitter, oui, mais à quel prix ? Comment imaginer une telle transition politique, économique et juridique avec l’Empire britannique ? De leur côté, en Espagne, les Catalans ont-ils la liberté de penser à s’affranchir ? Leur langue et leur culture pourront-elles survivre encore longtemps dans une Espagne fermée aux nationalismes en son sein ? Comment la réalité de ces deux autres peuples nous permet-elle d’y voir plus clair, ici ?

Questions nationales est d’une durée de 92 minutes. Après sa sortie du FFM, le film prendra l’affiche du Cinéma de l’ONF du 17 au 22 septembre prochain.

Mario Dumont et ses larmes de crocodile

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extraitcrocodiliensfossiles.jpgJ’ai versé une larme à la lecture d’un article du Journal de MontréalMario Dumont se vide le coeur… C’est tellement poignant que j’ai eu besoin d’aller me faire un deuxième café pour pouvoir terminer ma lecture!

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Christian Vanasse que je remplace pour une dernière fois avant son retour.)

Québec89, une nouvelle loto?

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Dès le début octobre, le « pendant québécois du célèbre média participatif Rue89 sera implanté » sous le vocable Québec89.

Je sens d’ici le tremblement provenant de Cent Papiers

J’ai quand même hâte de voir ça.

Jacques Demers (et) le Sénat à terre…

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jacquesdemers_199959.jpgC’est pas mêlant, pratiquement tout le monde s’entend pour dire (un consensus!) que la nomination de Jacques Demers comme sénateur est so so… Dans mes résultats de recherche à ce sujet, il n’y avait que Le blogue de l’édito sur Cyberpresse pour y aller d’optimisme… En tout cas, ça c’est sûr, avec un salaire de plus dans ses poches qui avoisine les 120 000$ par année, l’ancien entraîneur-chef du Canadien de Montréal doit être très content!

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Pour que l’anarchie soit un plat digeste

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Ne fais pas à autrui ce que tu estimes déraisonnable qu’un autre te fasse.

Thomas Hobbes 1588-1679

(J’introduis mon texte avec cette phrase en gonflant le sens du verbe « faire » jusqu’au verbe « penser ».)

Parlons politique et philosophie, tien!

Mon expérience blogosphérique fait évoluer ma pensée dans quelques sens, et l’anarchisme est un de ceux-là. Si je suis anarchiste, j’invente ce sobriquet pour me décrire : anarcho-futuriste. C’est que je considère l’anarchisme au-delà de l’utopie, puisque le futur semble déjà plus gravé dans le réel que l’utopie. Mais l’humanité a des devoirs à faire, très longs et même pénibles, c’est tout ce que je peux concéder.

C’est que depuis quelque temps, il me semble que je suis un aimant à anarchistes de tout acabit. Et même moi qui suis bien ouvert à leurs concepts, je ne réussis pas à m’y glisser, même seulement pour le plaisir! Ça bloque puisque mon air et le leur ne semblent pas avoir la même consistance. Je considère que la réalité est une matière qui ressemble à de la pâte à modeler, pour eux c’est un mur à casser et ils s’arment de théories-bulldozers.

C’est bien agréable de jouer aux petites autos et aux camions dans un carré de sable, mais il faudrait bien regarder ce qui se passe plus haut et plus large… Ce qui m’amène à des concepts comme le « parentage » (sorte de diabolisation du lien naturel entre l’enfant et ses parents), à des positions contre la procréation et à l’extinctionnisme (le terme est assez clair!), concepts que me fournit la lecture d’un blogue qui se qualifie d’anarcho-pragmatiste. Leur logique masque à peine l’odeur… À la base, tout ça me donne l’impression d’être les résultats angoissés de quelques individus mal dans leur peau, asociaux, tant au niveau amical qu’amoureux, qui justifient leur mal-être en échafaudant des théories abracadabrantes, et en prenant soin d’avoir toutes les réponses aux contre-arguments avec la tactique qui consiste à essayer de prouver à l’interlocuteur l’illusion absolue dans laquelle il est plongé. On pense obligatoirement à l’allégorie de la caverne de Platon…

Comment sérieusement considérer avoir à coeur le concept de liberté quand tu proposes des théories qui confrontent extrêmement la liberté de la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau du bonheur simple de désirer un enfant en connaissance de cause que de celui essentiel de simplement vivre? J’avoue qu’il y a quand même un émerveillement à observer ces conceptualisations, mais pour faire un parallèle avec une oeuvre d’art, c’est très très coûteux. Et ça ne me dérange pas qu’ils soient assez conséquents pour en payer individuellement le prix : qu’ils crèvent vieux et seuls ou même tout de suite si le poids de notre monde est si insoutenable!

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux sectes où les gourous réussissent à entraîner leurs disciples dans la mort à force de persuasion. La différence avec les anarchistes, c’est que pour eux la persuasion se trouve dans la titillation de l’intelligence. La pensée gravite dans des sphères bien plus agréables que les simples considérations domestiques, pour ne nommer que celles-là, et leur monde s’en trouve changé : le problème c’est que l’écart entre ce nouveau monde et celui effectif est énorme, d’où le déficit de liberté individuelle qu’on nous rabâche de toutes les manières.

Et c’est bien là où ma vision est différente de la leur : je crois que la liberté individuelle se doit d’être en équilibre avec la liberté collective; et si la liberté collective a encore besoin majoritairement de l’État, il faut individuellement le respecter (d’où l’idée de l’anarcho-futurisme). On a beau vouloir faire avancer la liberté individuelle, il y aura toujours la collective pour la freiner de quelques manières que ce soit. Et à tenter de faire entrer l’anarchie par la gorge en forçant, il y a de fortes chances qu’on la vomisse, ce que je suis pas mal en train de faire…

(Photo : gillespineault)

La cravate dans le tordeur

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cravate-originale.jpgLe gouvernement Charest s’est finalement réveillé et veut maintenant serrer beaucoup plus la cravate aux criminels qui en portent, comme Vincent Lacroix et Earl Jones. Quand on sait que le PQ et beaucoup de citoyens mettaient de la pression depuis quelque temps dans ce sens, on se demande bien où ils ont trouvé tout ce courage…

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Pas de changement pour la rue Amherst

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J’ai publié tantôt sur « L’événement sur le web » un article au sujet du mouvement pour un changement de nom de la rue Amherst, parce que ce personnage historique serait selon plusieurs un génocidaire, du moins dans son désir d’« éradiquer cette race répugnante », en parlant des Amérindiens.

Comme je le spécifie plus doucement dans mon paragraphe d’introduction, c’est assez questionnant de voir que la Commission de la toponymie semble avoir une position dictatoriale dans ce dossier, malgré le fait que c’est une demande qui doit passer au vote aujourd’hui. Pourquoi un système offre la possibilité aux conseillers d’influer par des demandes en bonne et due forme si au final la décision relève d’une autorité externe?

Il serait alors mieux, pour le conseiller Nicolas Montmorency, celui qui a parti le bal, d’aller infiltrer avec ses amis la Commission de la toponymie, s’il veut un jour arriver à ses fins… puisqu’en plus son autre fin c’est de faire changer tous les noms de rues anglophones pour des noms de rues francophones.

À ce sujet, je suis partiellement en accord. Je ne crois pas que la totalité des personnages historiques anglophones qui ornent les panneaux de nos rues soit toute négative, comme ce Lord Durham qui souhaitait notre extermination. Ça serait du cas par cas, mais oublions ça puisqu’à la base il y a une Commission que je surnommerai Bâton-dans-les-roues, pour le bien de la cause!

J’ai lu à la suite du billet de Blogosphère à ce sujet un commentaire d’un dénommé C. Beauchemin, qui m’a beaucoup parlé :

On nous dit que nous nous devons conserver le nom de la rue Wolf, ce militaire anglais criminel. On nous dit que cela fait partie de notre histoire. Au nom de qui ou de quoi on nous dit qu’il s’agit de «notre» histoire ? C’est l’histoire des impérialistes de la couronne anglaise. D’avoir donné et de conserver le nom de ce criminel est totalement inacceptable et honteux. Le Québec est le seul endroit au monde où nos tortionnaires et des personnages qui n’ont rien fait dans l’avancement du Québec, sont honorés par des statues ou des noms de rues. À ce que je sache, il n’y a pas de nom de rue Adolf Hitler à Tel Aviv , à Londres ou à Paris, et pourtant, il fait partie de leur histoire. Il n’y a pas non plus de rue Joseph Staline à Berlin. Pourquoi, n’ont-ils pas leur nom à une rue ? Il me semble que la réponse est évidente.

Et, pour terminer, j’aimerais porter votre attention sur un passage vers la fin de mon article, une citation d’André Pratte :

au début du XIXe siècle, [si] on a choisi d’honorer la mémoire d’Amherst, c’est parce qu’il était un héros aux yeux des Anglo-Montréalais de l’époque.

Donc, je me demande : est-ce qu’il est un héros à leurs yeux encore aujourd’hui?

S’il ne l’est pas, ni pour eux, ni pour nous, pourquoi le refus de la Ville et de la Commission ressemble à une décision fortement politique?

Ça donne l’impression que la consonance anglophone du nom Amherst est plus importante que sa réalité historique.

Sur le slogan de JF Plante : « liberté, choix, famille »

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Un billet sur Buffet complet relate que la candidature de Jean-François Plante pour la chefferie de l’ADQ battrait de l’aile puisqu’il « peine à réunir les signatures de membres du parti nécessaires ».  Donnons-lui le bénéfice du doute, mais quand même, je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter à ce billet une ancienne caricature de lui qui, s’il n’arrive pas à ses fins, sera assez représentative, avouons-le.

Le blogueur Lou Skannen soulève aussi le choix du slogan « liberté, choix, famille » que le principal intéressé, M. Plante, admet lui-même sur son site-blogue qu’il est dérangeant pour plusieurs. Je ne sais pas pour les autres, mais pour ma part c’est le terme « famille » qui me dérange le plus là-dedans. Pourquoi? En tout cas, pas parce que je trouve que la famille n’est pas importante, au contraire : comme vous le savez, je suis nouveau père et je me suis rapproché géographiquement de ma famille biologique (j’ajoute « biologique » puisque je veux faire ressortir que le terme « famille » peu se décliner en plusieurs variables, au choix…). Et je sais pertinemment que ce qui est bon pour moi ne l’est peut-être pas pour d’autres.

Prendre la peine de pointer la valeur familiale donne une impression de conservatisme qui ne me plaît pas, surtout quand elle est précédée par les valeurs de liberté et de choix. Ce n’est pas clair : est-ce que la liberté handicape ou magnifie le concept de famille? Si elle doit le magnifier, pourquoi prendre la peine de l’indiquer, puisque par cela la valeur familiale devient ainsi commune à tous? Mais je ne doute pas que « famille » soit, dans ce slogan, un instrument pour faire ressortir son sens traditionnel. Ça me surprendrait fortement qu’il ait pensé aux couples homosexuels en concoctant son slogan…

Alors, avec cette finale conservatrice, on en vient à penser que les valeurs de liberté et de choix en sont fortement entachées. À la base, je ne crois pas en l’instrumentalisation du concept de liberté pour vanter une option politique, puisque sa définition est trop sujette à interprétation. Je ne me considère pas moins libre parce que ma conception de la liberté ne cadre pas avec celle d’autres personnes avec lesquelles j’ai des opinions divergentes, à différents degrés. C’est pour moi un vol métaphorique que de se peinturer ainsi de la liberté.

Pour ce qui est du choix, c’est un terme qui de toute façon se retrouve dans la définition de la liberté. Est-ce qu’il a ajouté ce terme pour sa définition ouverte, ou pour celle qui implique la qualité (« Ensemble de choses choisies, sélectionnées en fonction de leur qualité. »)? Parce que si c’est le deuxième choix, on comprend alors où il veut en venir en y accolant le terme « famille »…

Quoi qu’il en soit, j’aimerais bien que Jean-François Plante vienne s’expliquer ici. Avec la magie du Web 2.0, ce n’est surtout pas impossible.

Insupportons nos troupes

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Depuis quelque temps, en me promenant en voiture, et même à pied dans mon voisinage, je remarque beaucoup de rubans « Supportons nos troupes » sur le cul des voitures… Pourtant, d’après un article récent du journal Le Devoir, « 54 % des Canadiens s’opposent à la mission, contre 34 % qui l’appuient. Environ 12 % sont ambivalents. » Et, sans « surprise, c’est au Québec que l’appui à la mission en Afghanistan est le plus faible (15 %), alors que 73 % des répondants s’y opposent. »

C’est une drôle de coïncidence, quand même. Il faut dire qu’il n’existe pas de rubans contre la mission, enfin, pas des autocollants prêts à l’emploi, si je ne m’abuse. S’il en existait un, je ne l’achèterais pas. Je préfère net-tement exposer mon opinion ici. C’est un univers « intellectuel » : voir un ruban « Supportons nos troupes » sur un blogue me titille le cerveau, le voir sur un char me donne envie au minimum de l’arracher…

Entre autres, sur les blogues, ce ruban, je le vois sur celui de quelqu’un qui se targue d’être libertarien (donc extrêmement contre l’État : est-ce qu’il y a quelque chose de plus étatique que l’armée?) et sur celui d’un minarchiste (une variante du libertarianisme : une « théorie politique appelant de ses vœux un […] État minimal […], réduit dans de strictes limites de légitimité »). Dans le cas du deuxième, son appui minimal à l’idée d’État réussit à légitimer sa position, mais pour le premier c’est pour le moins mystérieux.

Je sais que pour les tenants de cette mission, tout tient dans la lutte contre le terrorisme, mais il faut pour cela accepter que cette lutte passe par l’agression et c’est ce avec quoi je ne suis pas d’accord. J’ai beau avoir peur de l’islamofascisme en particulier et de la religion comme désir d’imposition d’un dogme social en général, je pense que les États ciblés par ces cinglés devraient privilégier la défense (dans son vrai sens, pas comme dans défense = attaque…). Aussi, je n’ai surtout rien contre l’espionnage, même qu’il me semble qu’une approche plus axée sur l’infiltration et les actions ciblées donnerait de meilleurs résultats. Cette guerre n’est pas une guerre ouverte, alors elle devrait être pensée dans ce sens.

En conséquence, devant ce fait, il est tout à fait normal que certains pensent que ce déploiement est entre autres une belle raison de dilapider les fonds publics dans l’industrie de l’armement.

Màj :

David Gagnon, du blogue L’antagoniste, que je pointe dans ce billet n’est pas un libertarien, mais bien un minarchiste, comme il est venu me le spécifier.

Màj :

J’ai induit tout le monde en erreur en écrivant « Supportons nos troupes » alors que le verbe « supporter » dans le sens d’encourager est un anglicisme. Et en plus, sur le ruban, c’est bien écrit « Appuyons nos troupes ». Mea culpa. Merci au commentateur dénommé Darwin de m’avoir pointé la faute.

Chatouiller l’oeil, entre autres…

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J’ai vu ça hier soir et j’avais simplement le goût de le partager avec vous, qui que vous soyez, amateurs ou non d’art, juste pour savoir si ça vous chatouillait l’oeil autant qu’à moi. Je voulais arrêter le commentaire simplement là, mais jusqu’à ce que je me décide à écrire/éditer/publier, le hamster s’est dégourdi un peu dans la roue.

Je pense à la récupération dans toute sa splendeur, cependant, pas la plus positive. Regardez bien le concept de cette oeuvre, vous pouvez être certain qu’elle sera récupérée quelque part ailleurs que dans le monde de l’art contemporain prochainement. Que l’artiste soit même cité est facultatif. Alors, on ne parle même pas d’argent!

Ça me fait penser à un commentaire lu chez Nicolas Racine, d’un spécimen qui venait polluer ici jusqu’à ce que je lui ferme le clapet pour de bon. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas partager avec vous une de ses dernières « oeuvres » :

Je n’ai qu’une réponse si quelqu’un fait du fric avec vos oeuvres publiés sur internet, le fric lui revient. Sinon c’était à vous de [vous]démerder pour faire du fric avec vous (sic) oeuvres.

Il faut bien avoir un cerveau trop mou pour étayer autant de bêtises en deux phrases aussi mal foutues. Être artiste et ne pas avoir la bosse des affaires serait une assez bonne raison pour se faire voler maintenant! Selles de boeufs!

Et je repense aussi à une discussion assez enflammée que j’ai eue avec Yan Barcelo, un des collaborateurs des 7 du Québec, à la suite d’un de ses billets en plusieurs parties, qu’il intitule : « SIDA de civilisation ». Et je citerai la quatrième partie, même si j’ai commenté la troisième :

En renversant simplement tous les termes-clés qui définissaient les arts traditionnels, on obtient l’essentiel de l’esthétique de l’art contemporain. Ainsi, aux termes de beauté, d’harmonie, de joie, de courage, d’allégresse, il suffit de substituer les termes d’illusion de la beauté, de dissonance, de désespoir, de cynisme.

L’oeuvre de Jerzy Goliszewski qui chapeaute ce billet est bien pour moi la preuve que le travail de généralisation de mon confrère est voué à l’échec. Et parce que les goûts sont dans la nature, et parce que l’appréciation de l’art est beaucoup une question de subjectivité. Cette oeuvre est bien une oeuvre d’art contemporain et pourtant je sais pertinemment que beaucoup de gens, dont moi, la trouvent et la trouveront belle, harmonieuse, joyeuse, courageuse, remplie « d’allégresse ». Il est même possible que cet artiste ait produit ou produise plus tard une oeuvre qui joue sur l’« illusion de la beauté », la « dissonance », le « désespoir », le « cynisme » : est-ce que cette oeuvre sera alors moins appréciable?

Je soupçonne les plus virulents contradicteurs de l’art contemporain d’ériger leurs goûts traditionalistes en dogme quasi religieux et de se complaire dans une idéalisation de l’art qui évacue l’originalité totale, l’imagination qui ne se laisse pas enfermer dans aucun cadre. Aussi, il y a une similarité idéologique avec le conservatisme politique qui ne me plaît guère.

Et je terminerai avec une citation d’un de mes commentaires dans cette « discussion assez enflammée » qui est, je crois, une belle image à l’attention des gens peu à l’aise avec l’art contemporain, soit la majorité de la population :

Pour aimer l’art contemporain, il faut commencer par comprendre que l’artiste est un obsédé qui ne veut que matérialiser ses fantasmes. Il faut donc plus être voyeur que spectateur.

(Photos : Jerzy Goliszewski – Kai, via Whitezine.)

L’hostie d’Harper

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L'hostie d'Harper

Màj :

Je viens de publier mon dernier billet en remplacement de Cécile Gladel et c’est à propos de cette histoire!

Vincent Lacroix à l’air libre

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lacroix1.jpgNous commencions tout juste à oublier Vincent Lacroix dans son « cachot » qu’il revient se montrer la binette. Un certain Bernard Madoff doit fantasmer grave sur le Québec en ce moment… Ce qui est certain, c’est que cette histoire est comme du lubrifiant pour l’indignation!

(Pour lire la suite, ça se passe chez BV!)

Le mouvement de Marois

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Dans le confort du statu quo, quelle graine de changement peut bien germer? C’est ce que je me demande à la suite de la sortie de Jacques Parizeau, qui dit :

C’est bien embêtant. Il y a des crises qui apparaissent de temps à autre, mais ce n’est pas toujours au bon moment pour nous. En fait, il faudrait susciter la crise.

(Source : Le Devoir)

Bien qu’on veuille retourner la question dans tous les sens, à la base, le mouvement souverainiste trouve sa raison d’être dans l’insatisfaction. Les fédéralistes auront beau le pointer comme étant une tare, c’est la dynamique : on veut ou on ne veut pas bouger.

Aussi, ce plan Marois a au moins la qualité de placer l’électorat, déjà, devant un choix un peu plus clair pour le futur, contrairement aux dernières élections — et je ne pointe pas seulement 2007 — où le PQ semblait seulement l’alternative au PLQ, avec en façade les couleurs du mouvement souverainiste, sans la fougue qui devrait venir avec. À mon humble avis…

Après l’écriture de ce dernier paragraphe, je suis tombé via Patrick Lagacé sur le dernier commentaire de Joseph Facal à ce sujet. Morceaux choisis :

la stratégie de madame Marois est que le Québec s’affirme au maximum dans le cadre politique actuel. […] Au moins, les souverainistes sortent de leur longue négation du réel et recommencent à bouger. […] Évidemment, les fédéralistes québécois, eux, ont leur solution toute trouvée: faire croire qu’il n’y a pas de vrai problème, et laisser le Québec devenir rapidement une grosse Acadie.

Peut-être que le mouvement souverainiste ne fera que ralentir le mouvement, mais au moins il y aura eu un peu d’action. Et encore plus, le Québec sera comme l’hospice où parquer majoritairement ce qu’il reste de l’esprit francophone en Amérique, jusqu’à ce que tout ça meurt d’avoir trop mal vieillit.

(Image trouvée via La Terre va trembler – Le plan Marois selon The Gazette)

L’ADQ manque de mordant!

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Dans le dossier constitutionnel, savez-vous c’est quoi le problème avec l’ADQ? C’est qu’ils n’ont pas le pantin nommé « souveraineté » pour faire peur et obtenir des gains pour le Québec. Si le PQ utilise des idées adéquistes, ils ont alors plus de poids, juste pour cette raison. Pourquoi Ottawa donnerait-il quoi que ce soit aux autonomistes quand c’est clair qu’ils veulent rester à tout prix dans le Canada?

Alors, Gilles Taillon devrait vraiment lâcher le morceau s’il veut prouver que le Québec lui tient plus à coeur que l’ADQ. J’en doute fortement, puisque la partisanerie est une infection transmissible politiquement, et que la totalité de la classe politique semble en être atteinte…

(Photo : Diyann)

GM, Harper, Démocratie 2.0 et privatisation de Radio-Canada

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Le dernier billet de mon blogue, qui était à la base seulement un montage graphique transformant « GM » en « GouverneMaman » commenté minimalement de ma part, a été, par la discussion qui a suivi, le laboratoire de celui qui va suivre. Et je me réjouis de l’interaction entre les citoyens que permettent les blogues, et je remercie ceux qui, chez moi, ici ou ailleurs, participent à cette aventure.

Au départ, je crois depuis longtemps à l’avènement d’une Démocratie 2.0, et l’histoire autour de GM, même seulement au Canada, est un bon exemple pour illustrer son non-avènement. On a entendu du côté des conservateurs que l’idée derrière tout ça est de conserver des emplois, mais on se rend compte, même si le calcul est difficile à faire, que la note par emploi conservé est très salée, s’approchant du million de dollars. Alors, j’en viens à penser qu’on aide plus un symbole à perdurer que des gens à garder leurs emplois.

Le monde change et GM est dans cette situation parce qu’elle n’a pas su se mettre au devant. Sérieusement, je doute fort que les citoyens canadiens aient donné l’aval à Stephen Harper pour ce sauvetage, puisque justement ce sont eux qui dictent, par l’évolution des mentalités, ces changements. Je qualifiais de « grosse balourde » la compagnie GM et je fais donc de même pour le système politique actuel. Tant d’argent public ne devrait pas se jouer aussi facilement, surtout quand les conséquences sont si importantes. Il serait donc temps qu’un vrai dialogue s’amorce entre les citoyens et les décideurs. Le seul suffrage électoral plus ou moins aux quatre ans est devenu insuffisant dans un monde où la rapidité et l’efficacité sont si présentes.

Mais pour pointer les agissements du gouvernement actuel, il y a une absurdité à constater qu’un d’un côté on met tant d’argent pour sauver GM et de l’autre on veut vendre des sociétés d’État comme Radio-Canada. Est-ce qu’après avoir fâché la droite économique les conservateurs tentent de se racheter en jouant le jeu idéologique de la privatisation? Ça en a tout l’air. Est-ce que le symbole de GM, lié à l’économique, est plus important que celui de Radio-Canada, lié à la culture?

Bon, il semble que Radio-Canada ne soit pas vraiment en danger, mais, quand même, trouvez l’erreur : « le diffuseur public faisait face à un manque à gagner de 171 millions de dollars » tandis que « Les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont confirmé lundi le versement d’une aide de 10,6 milliards de dollars (9,5 milliards de dollars américains) à General Motors afin de procéder à sa restructuration. » (« Le gouvernement fédéral débourse 7,1 milliards de dollars et le gouvernement ontarien 3,5 milliards. »)

Qui peut croire que le gouvernement actuel est pragmatique?

Pierre Arcand est un saint!

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Pierre Arcand, ex-président de Corrus, qui n’a sûrement pas délaissé tous ses investissements dans ce média pour se lancer en politique, qui influe sur les règles d’éthique du gouvernement… Et le bénéfice du doute?

Mais pourquoi Monsieur Arcand s’est-il lancé en politique au juste? Pour défendre la veuve et l’orphelin?

Comme on sait que pour les gros bonnets des affaires comme lui un salaire de ministre c’est équivalent à un chèque de B.S. (à son niveau à lui), qu’est-ce qui peut bien pousser à tant d’abnégation? Je le répète, cet homme est un saint!

En rafales du 15 avril

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Deuxième collaboration chez BV! en remplacement de Fabien Major, au sujet de la mort de la militaire québécoise Karine Blais : Quelle Karine est morte?

Découvert par hasard en furetant dans mon tableau de bord WordPress, un billet au sujet d’un nouveau terme, bien d’adon, avec la montée fulgurante de Twitter et de l’importance que prennent les statuts dans Facebook : L’émergence de la “Statusphere” (note à moi-même : suis-je un dinosaure comme l’ami Satellite Voyageur à ne pas avoir un compte Twitter?)

Dans le rayon des dégueulasseries, j’ai rarement vu quelque chose d’aussi épouvantable! Bon, j’en mets un peu trop, mais y’a des vraies gens qui salivent devant ça et qui se départissent de leurs sous chèrement gagné pour bouffer ça : Pourquoi les gens sont obèses?

Dans mon billet précédent, je parlais de la découverte du site de Pierre Falardeau. Là je fais contrepoids en pointant celui de Françoise David, qui est un blogue par-dessus le marché! Ça rachète la blague d’un blogue de Québec Solidaire qui, naguère, ne permettait pas de laisser de commentaires… (Mais je vois en cherchant qu’il y en a un en bonne et due forme. Le parti s’était déjà racheté blogualement dans mon dos!)

Et je termine en saluant chaleureusement Safwan, la Journaliste d’estrade, qui ferme boutique. J’aurais bien aimé lui laisser un petit commentaire plus senti sur son dernier billet, mais, bizarrement, on doit s’inscrire pour en laisser, et comment s’inscrire n’est pas évident à trouver. En tout cas, bonne vie ma chère!

(Photo : Daniel)

Ajout :

C’est le premier anniversaire du blogue d’Alex, Le Satellite Voyageur, alors je lui ai concocté un cadeau graphique :

bonne-fete-satellite

Comme il va le remarquer, je l’ai emballé avec du papier journal, c’est plus écologique! 😉

Bonne fête!

Pas si fou…

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Je me réjouis toujours de voir des membres de la blogosphère à TLMEP. Hier, c’était au tour de Caroline Allard, Mère indigne (que je félicite ici pour sa belle présence qui a ensoleillé cette émission un peu drabe à mon goût…). Alors, on se surprend à espérer un blogueur politique invité à cette émission, question de promouvoir cet outil démocratique qui peut servir la communauté autant que les individus.

C’est un souhait que mon confrère Alexis St-Gelais fait dans son dernier billet, nommé « Idée folle ». En gros, il lance l’idée de trouver un ou une blogueuse pouvant représenter la blogosphère politique québécoise afin que cette personne se fasse inviter chez Guy A. Pas si fou…

Par contre, le premier commentaire de ce billet, de Mario Asselin, qui ne fait en gros que dénoter les blogueurs qui font « dans la diffamation et l’attaque personnelle », a de quoi déprimer n’importe quel idéaliste comme moi…

Et je lui réponds :

Mario,

je vais réagir à ton commentaire comme si je faisais partie des gens peu dignes d’intérêt, parce que oui, entre autres, j’ai déjà été dur envers des blogueurs, parce que leurs idées ne me plaisaient pas… (Aussi, je me suis déjà servi de mon blogue pour régler des comptes…) Mais où se situe la ligne de démarcation entre les deux?

À la base, nous ne devons pas avoir le même regard envers la politique (dans la blogosphère) ni, donc, la même définition de la politique. Pour preuve :

« Parlez-en aux partis politiques… Demandez aux cabinets, aux warroom ou aux gens de com, s’ils peuvent nommer (en dehors de quelques journalistes qui bloguent) trois ou quatre politico-blogueurs incontournables dont il faudrait influencer l’opinion pour faire avancer une idée. »

Oui, c’est vrai que selon un point de vue utilitariste il n’y a pas vraiment de blogue assez puissant, mis à part quelques blogueurs corpo. Je me demande donc si c’est le format informel, qui permet parfois des accrocs à tout le sérieux que demande le politique (!), qui rend la blogosphère indigne d’intérêt pour le grand public selon toi.

Et puis, d’un autre côté, se proclamer « blogueur-politique » est plus le résultat d’une tendance, d’une démarche personnelle que d’un style à adopter, d’une manière de faire, comme quand on pense à ce qu’est un journaliste, par exemple. Alors, peut-être à tort, je vois dans ta vision une manière de purger le côté humain, donc parfois impulsif, de la pratique du blogue. Il y a des blogueurs qui bloguent politique à la manière d’un blogueur perso, des blogueurs perso qui bloguent parfois politique, etc., et c’est ce que je trouve intéressant, personnellement. Même s’il y en a trop qui épicent leurs billets de « gaugauche » par-ci et de « *votre insulte préférée contre la droite* » par-là… C’est la preuve qu’il n’y a rien de parfait, et je vais même jusqu’à croire que cela intéresserait les auditeurs de TLMEP.

C’est le phénomène global qui retient mon attention, toi, c’est des cas d’exception qui, à mon avis, ne confirment pas la règle… c’est ça qui me peine de ton commentaire. Donc, si on pouvait trouver un ou une représentante de la blogosphère politique québécoise, ce serait seulement et simplement pour annoncer haut et fort que le sujet de la politique est important et qu’il y a possibilité de reprendre sur le web le dialogue qu’on a délaissé dans les chaumières, point à la ligne.

Sur ce, je retourne à mes niaiseries! 😉

Un sosie d’Obama

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Tiens, mon ami Eric Bondo, L’Équilibriste, fait parler de lui aujourd’hui. C’est que depuis quelque temps le fait de sa grande ressemblance avec Barack Obama ne cesse de lui revenir en pleine face, au point où ce matin il est passé à l’émission de Christiane Charette pour raconter son histoire en tant que « sosie » d’Obama. Tant qu’à moi, il y a un tout petit peu d’exagération au niveau de l’adjectif…

Mais, pour le connaître beaucoup, j’admets que le parallèle est quand même juste, même au-delà du physique. Plus intéressant encore, c’est son billet où il renoue avec Obama, lui qui a été très critique envers le trop plein d’espoir que suscite son accession à la présidence états-unienne.

En gros, Eric a délaissé la politique et avec toute cette histoire il semble avoir retrouvé l’envie de s’y retremper.

Pour m’avancer un peu trop, il a déjà mon vote!

Je laisse tomber…

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Ça fait quelque temps que je songe à abandonner ma collaboration avec Les 7 du Québec. Trop peu de temps (la petite Charlie n’y est surtout pas étrangère!), trop de sujets en dehors de la politique qui m’intéressent, et surtout, un désir de me consacrer le plus possible au dessin (je leur offre bien sûr mes caricatures!).

C’est fait, et je suis bien content de laisser ma place à l’excellent blogueur politique Lutopium.

La volte-face Jérôme-Forget

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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

J’ai presque honte d’en parler, tellement c’est de la petite politique… Sauf qu’en même temps, ça touche quelque chose de tellement important.

C’était écrit dans le ciel que Monique Jérôme-Forget bluffait quand elle annonçait avec son grand sourire qu’il n’y aurait pas de déficit dans le présent exercice. Ainsi va la politique partisane quand les résultats d’une élection sont en jeu.

C’est à se demander si cela n’a pas beaucoup participé au cynisme et au résultat si faible du taux de votation qu’on connaît. On a beau vivre sur l’espoir, mais il était irrationnel de croire que le Québec était dans une bulle presque étanche devant les explosions économiques aux alentours. Si oui, c’était une maison de verre pas trempé!

Ce n’est pas dans mes habitudes (ça tombe bien, les habitudes sont à casser le plus possible!), mais je commence à croire, comme les amants du libre marché, que ce n’est pas une bonne idée de s’endetter collectivement pour la simple espérance de voir cela régler les problèmes, au lieu de se serrer la ceinture, comme tout bon citoyen le fait à un moment dans sa vie, suite à un laisser-aller au niveau du crédit.

Appui d’Ignatieff : bonne ou mauvaise chose?

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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

En y regardant bien, c’est une bonne chose que Michael Ignatieff appuie le budget. Ce budget que renie la droite économique et qui obtient un accueil mitigé du côté opposé. Si on regarde tout ça en calculant, ça ressemble à un budget assez au centre, quand même. Bon bon, OK, beaucoup à gauche pour ceux qui croient que l’interventionnisme rime obligatoirement avec la gauche…

Parlant de droite économique, justement, Martin Masse de Le Blogue du Québécois Libre titre un de ses billets « Le Parti conservateur n’a plus de raison d’être » et commence ainsi :

Bon, c’est maintenant officiel: il n’y a plus que des partis socialistes, corporatistes, dirigistes (utilisez votre terme favori) au Canada, c’est-à-dire des partis qui considèrent que l’État doit planifier le développement économique et contrôler les décisions économiques des individus et des entreprises.

Je suis d’accord, mais d’un autre côté « conservateur » ne veut pas dire non plus « libertarien »… Si l’idéologie politique conservatrice penche beaucoup, comme je ne suis pas le seul à le croire, vers l’interventionnisme moral, le pas vers une attitude semblable du côté économique n’est pas si surprenant. Donc, l’appui des libertarien pour le PC ne s’appuyait que sur du pur fantasme… L’image de Stephen Harper le bon papa omniprésent cadre très bien avec le budget qu’a présenté son gouvernement, somme toute. Passons là-dessus.

Mais dans un monde idéal, je n’aurais pas commencé mon billet en écrivant que c’est une bonne chose que Michael Ignatieff appuie le budget. C’est que je constate aussi surtout que c’est l’argent qui a mené le plus la danse dans cette prise de décision. Explication par des questions imagées : imaginez un système électoral qui demande peu de frais? Imaginez une vie politique et partisane qui ne s’appuie pas sur des fonds laissés à l’aléatoire des donations?

Si l’économie canadienne roulait sur l’or, si des élections ne venaient pas faire des trous dans le trésor et si le PLC avait ses coffres pleins, nous serions pour sûr en préparation pour aller aux urnes.

Qui a dit que l’argent ne mène pas le monde?


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