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Pierre Côté, l’interaction globale, les trolls, la monétisation, etc.

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Hier soir, j’ai vécu une expérience intéressante. Avec Pierre Côté et quelques internautes, dont le sympathique blogueur Minic (Ste-Croix) et deux espèces d’ados attardés en guise de trolls (ça, c’était la partie moins intéressante…).

Je ne crois pas que Pierre Côté sera fâché que je dise de lui qu’il est un drôle de personnage. Pour ma part, je me suis cogné le nez quelques fois avant de pouvoir embarquer dans son univers… Mais, avant de continuer, ça demande des explications.

Son projet, c’est Realtime Réalité (« un show transmedia immersif interactif  en direct »). Il utilise les outils que sont Twitter, Twitpic, Ustream, Blogger, Qik, YouTube et Facebook pour informer, divertir, provoquer, toucher, partager, enseigner et réfléchir (dixit son site web). Il compte sur la générosité des internautes pour le payer (il demande : « Quelle est la valeur de mes services? » et suggère : « C’est à vous de décider. ») et affiche son taux horaire (facultatif) selon les donations (je lui ai donné 5$ hier). « Son objectif: créer son propre emploi et en vivre. »

(Source de la citation précédente et de la suivante : un article d’Anne-Caroline Desplanques sur bénéfice.net.)

Il se décrit lui-même comme étant un, entre guillemets, journaliste nouveau genre, « puisqu’il se déplace avec son iPhone pour filmer discours, conférences de presse et autres évènements en tout genre en fonction de ses intérêts. » Mais en ce qui me concerne, je vais plutôt me concentrer sur ce qu’il a fait hier via Ustream. On pense à une ligne ouverte à la radio, mais magnifiée par les possibilités d’interaction qu’offre le web. Donc il est là, en direct, filmé par une webcam, il y a une section chat à côté, et il commente de vive voix ce qui s’y passe. Et il demande aux gens d’appeler, ce que j’ai fait.

Le thème de base étant « on parle de nos frustrations », j’ai un peu parlé de mon billet d’hier, de mon blues automnal, et ç’a bifurqué sur la situation médiatique, celle du web versus la traditionnelle, de la monétisation, etc. J’y reviendrai. Et plus tard il a demandé si quelqu’un pouvait l’appeler via Skype, et le dénommé Minic a répondu à l’appel : il s’est retrouvé coanimateur avec son image à côté de celle de Pierre.

Aussi, il a passé quelques vidéos de musique que les internautes ont suggérés (ce qui à mon avis ne devrait pas trop faire partie de la formule) et les deux trolls ont monopolisé une bonne partie du temps qu’a duré l’« émission », puisque Pierre leur donnait beaucoup de jeu. Et il a fallu que quelques internautes, dont moi, insistent, pour qu’un des deux soit banni… Donc, si je peux lui donner un conseil, et surtout répéter une évidence : s’il veut que son projet d’interaction « live » fonctionne bien et qu’il ait du succès, il faudra qu’il soit vigilant avec les trolls, ces plaies…

Sinon, à l’instar du copain Le TViste et a contrario de Patrick Lagacé, je trouve sa démarche digne d’intérêt. Je ne dis pas que c’est parfait, et le principal intéressé non plus d’ailleurs, mais je peux au moins lui donner qu’il pave la voie, enfin une. Et je suis prêt à l’aider humblement ici.

Mais, avant de terminer, j’aimerais revenir sur le sujet de la monétisation du contenu web. Pour certains, je le sais, les cheveux se dresseront sur la tête. Donc, voilà, je trouve absolument courageux la dynamique qu’installe Pierre Côté à ce sujet. Parce que c’est clair que son projet repose essentiellement monétairement sur les épaules des internautes, et dans le contexte où nous sommes habitués de ne rien payer pour le contenu et où la pub est un mal nécessaire, mais visiblement insuffisant pour beaucoup. Le château de cartes tient en quelque sorte par la solidarité.

Et la question reste à savoir s’il va réussir à poursuivre son aventure en citoyen indépendant (enfin presque, il a déjà une commandite de Black Label) avec les contributions volontaires, s’il va être intégré à un autre média, ou carrément laisser tomber devant l’évidence de son frigidaire vide…

Et tout cela trouve grandement écho de mon côté, vous devez bien vous douter pourquoi.

Chatouiller l’oeil, entre autres…

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J’ai vu ça hier soir et j’avais simplement le goût de le partager avec vous, qui que vous soyez, amateurs ou non d’art, juste pour savoir si ça vous chatouillait l’oeil autant qu’à moi. Je voulais arrêter le commentaire simplement là, mais jusqu’à ce que je me décide à écrire/éditer/publier, le hamster s’est dégourdi un peu dans la roue.

Je pense à la récupération dans toute sa splendeur, cependant, pas la plus positive. Regardez bien le concept de cette oeuvre, vous pouvez être certain qu’elle sera récupérée quelque part ailleurs que dans le monde de l’art contemporain prochainement. Que l’artiste soit même cité est facultatif. Alors, on ne parle même pas d’argent!

Ça me fait penser à un commentaire lu chez Nicolas Racine, d’un spécimen qui venait polluer ici jusqu’à ce que je lui ferme le clapet pour de bon. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas partager avec vous une de ses dernières « oeuvres » :

Je n’ai qu’une réponse si quelqu’un fait du fric avec vos oeuvres publiés sur internet, le fric lui revient. Sinon c’était à vous de [vous]démerder pour faire du fric avec vous (sic) oeuvres.

Il faut bien avoir un cerveau trop mou pour étayer autant de bêtises en deux phrases aussi mal foutues. Être artiste et ne pas avoir la bosse des affaires serait une assez bonne raison pour se faire voler maintenant! Selles de boeufs!

Et je repense aussi à une discussion assez enflammée que j’ai eue avec Yan Barcelo, un des collaborateurs des 7 du Québec, à la suite d’un de ses billets en plusieurs parties, qu’il intitule : « SIDA de civilisation ». Et je citerai la quatrième partie, même si j’ai commenté la troisième :

En renversant simplement tous les termes-clés qui définissaient les arts traditionnels, on obtient l’essentiel de l’esthétique de l’art contemporain. Ainsi, aux termes de beauté, d’harmonie, de joie, de courage, d’allégresse, il suffit de substituer les termes d’illusion de la beauté, de dissonance, de désespoir, de cynisme.

L’oeuvre de Jerzy Goliszewski qui chapeaute ce billet est bien pour moi la preuve que le travail de généralisation de mon confrère est voué à l’échec. Et parce que les goûts sont dans la nature, et parce que l’appréciation de l’art est beaucoup une question de subjectivité. Cette oeuvre est bien une oeuvre d’art contemporain et pourtant je sais pertinemment que beaucoup de gens, dont moi, la trouvent et la trouveront belle, harmonieuse, joyeuse, courageuse, remplie « d’allégresse ». Il est même possible que cet artiste ait produit ou produise plus tard une oeuvre qui joue sur l’« illusion de la beauté », la « dissonance », le « désespoir », le « cynisme » : est-ce que cette oeuvre sera alors moins appréciable?

Je soupçonne les plus virulents contradicteurs de l’art contemporain d’ériger leurs goûts traditionalistes en dogme quasi religieux et de se complaire dans une idéalisation de l’art qui évacue l’originalité totale, l’imagination qui ne se laisse pas enfermer dans aucun cadre. Aussi, il y a une similarité idéologique avec le conservatisme politique qui ne me plaît guère.

Et je terminerai avec une citation d’un de mes commentaires dans cette « discussion assez enflammée » qui est, je crois, une belle image à l’attention des gens peu à l’aise avec l’art contemporain, soit la majorité de la population :

Pour aimer l’art contemporain, il faut commencer par comprendre que l’artiste est un obsédé qui ne veut que matérialiser ses fantasmes. Il faut donc plus être voyeur que spectateur.

(Photos : Jerzy Goliszewski – Kai, via Whitezine.)

La forme et le fond

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La forme et le fondBillet intéressant aujourd’hui chez Chronique d’un gars. Il discute de son désir d’améliorer la forme de ses billets. Dans ses justifications pour expliquer pourquoi il écrit brouillon et qu’il omet les accents, il parle de l’importance du fond, de paresse et d’anticonformisme, entre autres. Je trouve le thème important, alors je tenais à le partager ici.

Ce que je lui ai répondu à l’instant :

Pendant que tu en parles…

Ce que je peux te dire, c’est que le plus important, c’est la lisibilité. Il y a un travail de déchiffrement à faire quand il y a des fautes (de toutes sortes) et des accents qui manquent. C’est donc pour atteindre le fond que je me donne la peine de faire cet effort. Mais si tu le fais pour moi, je serai encore plus content de te lire.

Alors, pour l’histoire de ne pas se conformer, tu pourrais aussi écrire des trucs comme « Ti okjensidafiv poku nijaci joneheb mucadhass ob gefogec » pour aller au bout de l’idée.

Pour ma part, je ne crois pas que je suis plus conformiste parce que j’essaye d’écrire le mieux possible.

La forme magnifie le fond.

Twitter pour les nuls – Màj : aRT

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Quelqu’un m’a demandé par courriel de lui donner un petit cours au sujet de Twitter. Je ne suis vraiment pas un expert, mais j’ai bien compris quelques trucs, alors je peux bien les partager avec lui, et avec vous par la même occasion.

Court le message, court l’hyperlien

À la base des bases, chaque message (twit; et en français on tente de faire entrer dans l’usage le terme « gazou », diminutif de « gazouillis », qui est parfois utilisé) doit se faire à l’intérieur de 140 caractères. Donc, il faut l’optimiser pour entrer dans ce cadre. Pour hyperlier (des sites, des pages, des blogues), il existe plusieurs sites où rapetisser les URL (adresses web) puisque certaines adresses peuvent bien gruger la presque totalité des caractères disponibles, sinon tous. Les sites que je rencontre le plus souvent pour ce faire : http://bit.ly/, http://tr.im/, http://tinyurl.com, http://cli.gs/, http://ow.ly/, etc.

@

Pour pointer un autre utilisateur Twitter, il suffit de faire précéder le signe « @ », bien collé au nom d’utilisateur. Donc, par exemple, si quelqu’un veut attirer mon attention, me citer ou répondre à un de mes messages, il inscrit : @renartleveille . Remarquez que j’ai ajouté un espace entre « @renartleveille » et le point dans la phrase précédente : si un quelconque signe vient modifier le nom d’utilisateur, comme une parenthèse ou un guillemet, Twitter ne le considérera pas comme il se doit.

RT

Il est possible, et souhaitable, de reprendre un message d’un autre utilisateur et de le republier sur son profil pour le faire connaître à son réseau, et ainsi de suite. Il suffit donc de copier et de coller le message de quelqu’un (avec le nom de l’utilisateur) sur son propre profil et d’ajouter RT (ReTwitting) pour l’indiquer. Ne pas oublier d’ajouter « @ » devant le nom de la source (l’utilisateur, l’auteur du twit) et de s’assurer qu’il est bien dégagé, comme je l’indique dans la partie précédente. Pour ma part, à chaque fois que je copie-colle, le nom de l’utilisateur se colle sur le début du gazouillis… Pour les visuels, un exemple : RT @renartleveille Twitter pour les nuls http://ow.ly/9z7Z

#

Ce dernier élément, je pense le comprendre moins. Par contre, je sais que « # » est synonyme de « sujet », si je ne m’abuse. Donc, si vous parlez de météo dans un gazou et que vous voulez être accessible facilement pour quelqu’un s’intéressant à ce sujet, vous inscrivez « #météo » dedans.

Toute information pertinente sur le fonctionnement de Twitter serait appréciée en commentaire. Merci!

Màj :

J’ai eu une idée, et ça ne semble pas déjà exister. Si on veut republier un de ses propres messages, on indique aRT devant!


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