Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/
Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre commentateur, qui signait « Georges Fedorov », était en fait Maurice G. Dantec, romancier (surtout de la science-fiction) et essayiste (dans la mouvance conservatrice — il « défend ouvertement le rétablissement de la peine de mort au Canada »). Mais à la base, pourquoi avoir endossé cette burqa anonymisante au lieu de commenter courageusement et ouvertement?
Autre bavasserie de l’utile humain : l’écrivain a pondu, suite à son séjour en mes terres (hé hé!), une galette (objet de forme ronde et plate) où il vise mon blogue et/ou moi et/ou les gens qui nous regroupons ici pour discuter. Et la répétition des « et/ou » n’est pas une tentative stylistique, tout ça me fait encore barboter en pleine confusion…
Lisez plutôt :
Le premier mensonge que la société québécoise post-modernisée est en train d’élaborer, c’est qu’elle n’est absolument pour rien dans cette « mort volontaire » (c’est en effet le mot juste), et surtout qu’il s’agit là de la « mort d’un être humain », entendez : comme tous les autres.
Un « être humain » comme vouzémoâ, avec ces pulsions maladives, ces problèmes personnels et professionnels, relationnels et intimes, bref, ce mensonge a pour but d’ôter toute singularité à ce qui fore le mystère du suicide d’un écrivain. Car c’est en tant qu’écrivain (sic) que Nelly Arcan a été « suicidée » ; comme le dit fort justement, et dans une perfection lapidaire, une certaine CalamitySandrine sur un blog québécois (1) où j’ai vainement tenter de discuter, « on l’a tuée de sa propre main ». Mais comment cette société, qui a produit les conditions suffisantes et nécessaires à l’émergence puis à la disparition d’un tel écrivain (sic), aurait-elle le cran de se regarder bien en face, dans le miroir de ses constantes trahisons ?
Le blog en question est à ce titre tout à fait représentatif de cette tendance, j’oserais dire cette force d’attraction collective vers la pop-psychanalyse, l’humanisme new-age, l’égomanie consensuelle et le syncrétisme post-moderniste, on est ici pour verser quelques larmes, en précisant parfois que l’on n’a rien lu d’elle (quel intérêt, en effet, s’agissant d’un écrivain) et s’offusquer dès lors que l’on ose remettre en question le « modèle québécois », qui est précisément le seul et unique responsable de cette mise à mort dont il s’agit de supprimer toute la singularité en la mixant aussi vite que possible dans le « moule démocratique ». Cet appendicule de la sphère internet aura forgé sans le savoir la nécessité d’écrire ce texte, tout autant qu’il aura servi de test « en temps réel » des formes diverses et variées qu’a prises le néo-conformisme démocratique. Pour un blog se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque.
Et, en fin de texte :
1- Il se reconnaîtra assez vite sans que j’ai besoin de le citer.
Et là, je viens de relire ses commentaires à la suite de mon billet et je crois comprendre que l’homme n’est pas loin d’être un analphabète du web 2.0 (une preuve de plus, il publie ses billets sur un site statique) :
Je pouvais bien ne pas comprendre : pour lui, il semble que mon blogue est une entité fermée, un système, pas un espace de diffusion de mes productions et surtout, d’interaction libre. En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier. Il n’a pas compris que la blogosphère, dont je fais partie, mais pas lui (et c’est bien son droit), est un ensemble de paniers percés (dans le sens que tout est mis en place pour que l’information circule), et surtout, sans agendas.
Et j’en arrive à cette conclusion parce que je n’ai pas théorisé au sujet de ce suicide dans mon billet, non plus en commentaire. Je me suis repris un peu dans mon deuxième billet, mais je ne crois pas qu’il l’ait lu, puisque j’ai bien mis l’emphase sur le fait que je crois (comme lui — enfin, en partie) que ce suicide est singulier (surtout au niveau de ses répercussions dans la société). Alors, comment peut-il pointer le « cas » de mon blogue si le principal intéressé (moi) n’a, pratiquement, que lancé le sujet? Parce que Renart L’éveillé n’a été seulement qu’une petite crotte dans son calcul. En conséquence de quoi, je me sens nullement insulté, juste intrigué, comme devant un grand puzzle dont je n’aurais pu voir le résultat final dans sa totalité afin de me guider (et le pire, c’est que ces casse-têtes existent, j’en ai déjà donné un à Douce).
Aussi, comment dois-je comprendre sa notice de fin de texte où il m’annonce que je vais me reconnaître « assez vite »? Pensait-il avec une assurance disproportionnée que je suis un de ses lecteurs assidus? Désolé, mais ce n’est pas le cas. Si ce n’avait été du porte-panier qui est venu m’annoncer la grande nouvelle, il aurait écrit quelque peu dans le vide… (Tout cela m’a quand même fait penser d’ajouter « carnet résistant » à mes alertes Google, je l’en remercie). Et, pendant que j’y pense, justement, qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par « se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque. »? (Si je puis l’expliquer rapidement, en choisissant « carnet résistant » je voulais jouer avec la dichotomie entre l’image — humoristique — de la solidité matérielle et la résistance abstraite, plus explicitement au simple fait de ne pas céder au silence confortable — donc, objectivement, M. Dantec aurait pu nommer son propre site de cette manière et cela aurait été très logique, puisque, même s’il ne se réclame pas de la même pensée que la mienne, nous avons en commun quelque chose comme un désir de sortir la tête de l’eau pour voir où le courant va — ce que j’ai l’impression de partager avec la majorité de la communauté virtuelle, enfin, celle que je côtoie le plus…)
Encore plus, j’aimerais comprendre d’où il tient que mon blogue est représentatif de la « pop-psychanalyse », de « l’humanisme new-age », de « l’égomanie consensuelle », du « syncrétisme post-moderniste » et du « néo-conformisme démocratique ». Serait-ce moi qu’il vise, ou l’ensemble de l’oeuvre, incluant les contributions des autres blogueurs et simples commentateurs? J’opte toujours pour le deuxième choix, et ça me semble complètement surréaliste, comme je le soulève dans mon titre. Le dinosaure arrive avec ses gros sabots, cependant myope comme une taupe.
Et comme la vie est souvent faite de beaux hasards, je suis tombé plus tôt via Twitter sur un très bon billet de Thierry Crouzet où il arrive à la conclusion que les critiques assassines du web que fait le philosophe Alain Finkielkraut sont finalement basée sur sa non-maîtrise de l’outil :
Finkielkraut finit par avouer qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance. Il aurait pas pu commencer comme ça notre philosophe. « J’ai la trouille, j’y comprends rien, j’ai l’impression que le monde que j’aime fout le camp. » Au lieu justement de nous parler de lui, de ses tripes, de ce qui à la limite n’est pas information, il tente de construire un discours vide car il n’a pas l’expérience de ce dont il parle. Il évoque l’ascèse, l’étude. Mais sait-il vraiment ce qu’est l’ascèse, sait-il ce qu’est une véritable expérience philosophique ?
Je ne dis pas que Maurice G. Dantec est ce genre de dinosaure là, ce serait trop simpliste. Et même insultant pour lui, étant donné le gouffre idéologique qui les sépare. Finkielkraut manque de référents pour appuyer sa critique, Dantec devrait s’exercer à référer et à référencer…
Un marteau ne peut pas fracasser un crâne de lui-même, il lui faut une intention et surtout un corps mouvant pour l’arracher à la gravité.
Ajout :
Citation de Noam Chomsky (gracieuseté de Lutopium) :
Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités
Cette enflure a, dans le cas du suicide de Nelly Arcan, projeté sa propre mésadaptation, ses propres fantasmes, tout son narcissisme nabotique sur les causes de cette mort. Faites l’exercice intéressant de remplacer « Nelly Arcan » par « Dantec » dans son texticule, vous serez frappés de voir que ce ballon aurait aimé être Nelly Arcan. Malheureusement, il n’est qu’un petit auteur méconnu dont le suicide ne laisserait aucune béance dans la société, contrairement à Nelly Arcan. Qui plus est, les grands narcissiques de la sorte ne se suicident à peu près jamais : ils croient qu’ils seraient une trop grande perte pour l’humanité et pleurent en imaginant le monde sans eux…
Qu’il ne maîtrise pas le web 2.0, personnellement je m’en bats les reins (je réserve mes couilles pour d’autres). Bien qu’il connaisse tous les mots du dictionnaire comme Victor Lévy-Beaulieu et qu’il s’en croit investi d’une parcelle divine, il ne maîtrise pas encore la réflexion nuancée et concrète.
(pis c’est quoi cette lassante manie de mettre des mots en MAJUSCULES dans les commentaires qu’ont tous les polémistes et les complotistes du web…)
Le modèle québécois serait responsable de cette ‘mise à mort’. Ça me fait penser à Jan Wong qui disait que c’était la loi 101 qui avait inciter les tueries de Dawson et de la polytechnique. Ces gens utilisent la mort pour faire passer leur message de droite, c’est plutôt immoral si tu veux mon avis, surtout qu’on ne sait pas si les victimes de ces meurtres/suicides auraient appuyé ce genre de propos.
Pour ce qui est des dinosaures, pas surprenant que ce genre de réactions viennent de Finkielkraut et de Dantec, ces gars ont eu énormément d’attention médiatique dans les médias traditionnels dans le passé. Maintenant que la démocratie participative s’installe et qu’ils deviennent des blogueurs / commentateurs comme les autres, ils se sentent délaissés et ils ne sont plus autant sous les projecteurs. Welcome to the jungle, l’intérêt que vous génèrerez sur le web sera proportionnel à l’intelligence de votre réflexion.
@Vincent
Utiliser des majuscules dans un texte signifie que l’auteur a une ÉRECTION en lisant ses propres phrases 😉
Sérieusement, je réitère mes réflexions sur l’individu : ce n’est pas parce que vous avez plus de 2000 mots de vocabulaire que vous êtes nobélisables. Le texte de Dantec était long, prétentieux et terriblement ennuyant. Une littérature d’abord destinée à l’écrivain lui-même, qui doit retirer un plaisir immense à se relire.
Je préfère pour ma part une écriture directe et sans détour, capable d’exprimer des idées nettes, sans artifice langagier. C’est souvent beaucoup plus difficile à réaliser que d’enrober du vide sous une épaisse couche de verbiage.
Certes qu’un écrivain mondialement reconnu s’exprime sur un blog inconnu cela peut surprendre …Dantec étant hors -normes par essence je ne suis pas surprise par cette démarche .Au contraire il fait son boulot d’écrivain :il observe « le monde « :internet est un outil comme un autre ni plus ni moins .
Grace a cette démarche il nous livre un texte magnifique sur quelque chose de rare :la description de la transmutation d’ une personne en un véritable écrivain .
« Notre nature exacte ,notre essence est faite de verre « dit un des personnages de » Mesure pour Mesure » de Shakespeare.
Les écrivains le sont encore plus .
« Utiliser des majuscules dans un texte signifie que l’auteur a une ÉRECTION en lisant ses propres phrases »
« Sérieusement…. » C’est vrais!
De l’usage des tinettes du Web.
C’est avec un plaisir soutenu que je lis votre pathétique billet polémique et introductoire cherchant probablement à justifier votre existence à vos propres yeux.
Je vous informe au passage que l’anonymat de publication est une tradition internet qui remonte au moment où vous usiez d’une console Nintendo pour détendre vos neurones naissants. D’ailleurs la plupart de vos « bloggeurs » usent eux aussi de cette technique, il est vrai qu’un peu de discrimination positive n’a jamais fait de mal à personne.
Votre blog, je ne l’attaque pas, il n’en mérite pas la peine, je me contente de constater l’évidence, qu’il s’agisse de vous même ou de vos collaborateurs au cortex surpuissant et à la culture politique impressionnante.
En ce qui me concerne, vous ne valez guère mieux que des rats de laboratoire sur lesquels procéder à des expériences in vivo.
Un certain nombre de vos cobayes ont eu le don de beaucoup me faire rire, avec leurs prétentions « intellectuelles » et leur « culture » apprise dans les universités gauchistes.
Ouvrez un vrai livre avant de desserer les lèvres, et je reste poli.
Merci pour votre collaboration, le mot est juste.
Nelly Arcan méritait mieux que vos poncifs libéraux-humanitaires, on ne pouvait décemment laisser la situation en l’état, avec ces pauvres écrivaillons qui, sur Wikipédia, lancent un vibrant « SALUT NELLY » comme à une copine de classe (niveaau secondaire 1) qui arrive à l’école.
bonne route vers le néant.
– au fait, pour le bouffon nommé « Cybèle Yves » : on ne dit pas « ennuyant » en langue française, mais « ennuyeux », je n’écris pas pour toi et les pièces de mobilier de ton espèce, replonge dans Ici-Montréal , c’est de ton niveau.
Il y a des choses bien intéressante dans ce qu’écrit Dantec de plus Renart, il réfère à votre blog, ce qui devrait vous faire plaisir, non?
J’ai particulièrement aimé le terme égomanie consensuelle qui traduit bien ce que j’observe dans la blogosphère.
Il suffit de regarder les réponses précédentes à celle-ci pour constater l’appui que l’on vous offre.
Le flatter dans le sens du poil est coutume dans la blogosphère, les lieux de débat, eux, plutôt rares.
Les forces consensuelles sont très fortes et s’expriment souvent par des…si tu n’es pas content vas ailleurs.
La blessure est là, ainsi le propos n’est pas entendu et il est même disqualifié à tour de bras, et bien sur, ainsi le débat est absent.
Ce que j’observe ici et ailleurs s’inscrit tout à fait dans le sens de mon dernier billet dans lequel vu n’avez su que répondre miroir (un genre de con toi-même).
@ Un gars
Bof, bof et triple bof.
S’il y a un consensus présentement, c’est que Dantec l’égomane n’a pas de leçon à donner aux lecteurs et commentateurs de ce blogue. Nous ne sommes pas toujours d’accord entre nous, ni avec Renart, nous nous entendons seulement sur certaines règles de savoir-vivre. Si être poli, c’est de flatter dans le sens du poil pour vous, je peux vous dire que je ne suis pas du tout intéressé à discuter avec des individus qui pensent comme ça.
Mais Dantec vient écrire ici des énormités, nous exprimons notre désaccord, môssieur va pleurnicher sur son site que nous faisons dans la pensée unique (entendre : pas SA pensée unique à lui). Il n’a même pas été capable d’argumenter, il s’est contenté de chercher à discréditer ses interlocuteurs, ce qu’il a encore fait dans son dernier torch… euh billet.
À cet égard, il est de bonne guerre que Renart lui réponde comme il l’a fait.
Je sais je sais, ça fait consensus de « yes men », mais que veux-tu, parfois, quand tout le monde est d’accord sur une chose, il arrive que c’est parce qu’ils ont raison, bizarre, hein?
@un gars :
Vous et moi nous n’obtiendrons pas un consensus sur nos opinions.
Parmi les réponses ci-haut et celles faites directement à Fedorov, il y a les miennes, et elles ne flattent nullement Renart ou son blogue dans le sens du poil. Même que j’ai tendance à flatter Renart dans le sens contraire du poil, il pourrait être consensuel avec moi là-dessus.
Quant à Monsieur Fedorov (ou Dantec), personne ne l’a mis à la porte, il me semble. Après un déluge d’insultes pigées au dictionnaire, il s’est probablement senti blessé dans son narcissisme parce qu’il avait peu d’appuis à sa thèse et a fui l’assemblée des commentateurs en les rabaissant pour aller brailler un texte ailleurs.
Bien le bonjour, messieurs les nécrophiles, je passe un instant comme l’ange fugace de la mort survolant le lieu d’une bataille sur le point d’éclater avant de venir y faire sa collecte d’âmes fraiches, je passe pour m’assurer que de frêles carcasses sont bien sur le point de s’étriper à la loyale, c’est à dire sur un terrain qui aurait la neutralité bienveillante de supporter toutes les charges, même les plus monstrueuses, sans pour autant faire appelle au misérabilisme d’une censure aussi frustre que lâche. Si on me laisse le droit d’exhiber, ici, bientôt, mes terribles vanités, alors messieurs, pour vous je serais à la fois l’instrument de la mort, son principal agent et la mort elle-même. So get ready !
@Enkidu..
Pas très gentil ce triple bof, mais bon.
Je vois que vous vous faite porte-parole du Nous , mais qui est ce nous? Et vous me situez dans le camp du Vous en prenant le temps de me dire que vous n’êtes pas intéressé à discuter avec des individus qui pensent comme moi. Hé ben!
Effectivement le Nous mène de bonnes guerres dans un blog (dans les forums aussi), j’ai remarqué ce phénomène et c’est pour ça que le terme égomanie consensuelle me semble intéressant pour décrire ce que j’observais sans pouvoir réussir à le nommer aussi bien.
Je sais bien que je suis un Vous, ici, comme ailleurs et ça explique pourquoi j’écris peu. Ce Vous et ce Tout Le Monde et ces Consensus que vous utilisez, vraiment c’est impressionnant.
@Vincent
Vous inférez des intentions qui disqualifient cet autre sans même vous arrêter au contenu pour le traiter à son mérite. C’est une pratique qu’on observe bien souvent. Il ne s’agit là que d’une mécanique d’exclusion très courante, il suffit de disqualifier la personne.
Enfin pour le débat? Ben, il est plutôt absent dans un blog, ou disons bien cadré, bien normalisé.
@ Un gars
Je récidive avec un quadruple bof.
Premièrement, je ne suis le porte-parole de personne, j’utilise le « je » constamment, sauf lorsque je dois utiliser le « nous » pour désigner les commentateurs de ce blogue que vous accusez de constituer un « nous » exclusif contre le « vous » formé de vous-mêmes (je vouvoie par politesse, tant pis pour vous si ça vous échappe), de Dantec et d’autres de ses admirateurs.
Comme vous le diraient d’autres commentateurs de ce blogue, je n’hésite pas à argumenter avec des gens qui pensent différemment de moi, lorsque le temps me le permet. Ce que je n’apprécie pas, c’est les individus qui utilisent l’attaque personnelle et les insultes. Vous êtes incapable de comprendre ça? Quintuple bof! Une discussion musclée n’est pas une joute oratoire où on se lance des insultes, mais plutôt des arguments, si possible appuyés par des faits.
Pour ce qui est de la réponse de Vincent, je vois mal comment vous pouvez l’accuser de disqualifier l’interlocuteur alors que c’est la technique « d’argumentation » préférée de votre Dantec. On n’est pas d’accord avec les élucubrations de cet écrivain, que diantre, on doit être les suppôts d’un consensus irréfléchi que seul le grand Georges peut déceler comme étant une illusion! C’est tellement juvénile comme perception des choses que c’en est pitoyable.
Essayez donc d’être cohérent avec vous-mêmes, ça améliorerait votre « crédibilité ».
Je crois comprendre que ce monsieur Dantec n’apprécie pas les petites conversations de salon. C’est ce que j’apprécie de l’atmosphère que nous offre Renart depuis… quoi, trois ans? Je l’ai déjà dit ici, on se sent bien. Pas nécessaire d’être d’accord. Pas nécessaire de chercher le consensus. Des gens bien ordinaires (pour la plupart) qui discutent de choses et d’autres sans prétendre détenir la vérité. Du moins, pour la plupart des visiteurs que j’ai eu l’opportunité de croiser ici depuis… quoi, trois ans?
Personnellement, je visite régulièrement les blogueurs du « Vous »… Ou bien ne répondent-ils jamais aux commentaires (les adéquistes), ou bien on s’y fait planter en se faisant traiter d’ignorant (les libertariens) ou encore se fait-on dire que tous les sujets sont inutiles sauf ceux qui pointent vers l’indépendance du Québec (les ultra-nationaleux).
J’aime bien l’espace Renart. Et quand je n’ai rien à dire, je me la ferme et j’attend au lendemain.
@Hérétik: elle est SUPER bonne!
@Un gars:
Je pratique la masturbation (d’ailleurs, se flatter doucement le ventre au moment de l’orgasme augmente la sensation), mais mis à part cela…
Critiquer une argumentation (ou l’absence de celle-ci) ou l’attitude d’une personne n’est pas selon moi disqualifier une personne. Enfin, oui en un sens, si l’autre ne réplique que des pets de cerveau et se dissipe en même temps que son odeur.
Dans le cas de Fedorov, j’ai au contraire critiqué le contenu de son commentaire ainsi que l’attitude du commentateur. Je ne l’ai pas disqualifié. S’il l’a été, il l’a fait lui-même.
Les fous et les mal-aimé-e-s de la France se ramassent souvent en exil ici, et je commence à craindre que Jean-Marie LePen, à l’instar de Dantec et Raël, vienne passer sa retraite à Brossard ou à Lévis.
***
En outre Dantec pense que tout le monde est nazi, sauf les hommes blancs d’extrême-droite.
@ fedor djordjev
Ce n’est pas Cybèle qui a écrit ça, mais moi.
Quant à tes propos, ils éclairent un peu plus le personnage. En effet, tu n’écris pas pour des gens comme moi. La seule personne capable d’apprécier ta petite haine du vulgus, elle te regarde dans le miroir, bien malgré elle.
Les êtres méprisants comme toi, on en rencontre parfois, au détour d’une vie. On les repère vite, puis on les oublie. Ce sont de petites rafales qui effleurent mais ne blessent pas. Ils aiment se mettre en évidence, hurler leur supériorité du haut de leur montagne d’orgueil. Bof.
Retourne donc dans ton trou, pour y médire et y cracher ton venin. Ça te réconfortera dans tes illusions et ça nous épargnera d’avoir à te subir.
@ Mouton
hahaha. Misère, imagine si Le Pen et Dieudonné achetaient ensemble un duplex à Ste-Foy !
Pourquoi pas au fond ? Nous sommes tellement accueillants…
C’est très drôle. Je crois que notre ami Maurice et/ou ses sbires ont appelé des renforts! Je constate dans mes statistiques des adresses de référence par ici qui sont assez inhabituelles :
13 fois celle-là : webmail1d.orange.fr/webmail/fr_FR/rea…
7 fois celle-là : fr.mg40.mail.yahoo.com/dc/launch?.gx=…
3 fois celle-là : zimbra.free.fr/zimbra/mail
2 fois celle-là : bl146w.blu146.mail.live.com/mail/Inbo…
2 fois celle-là : webmail22.orange.fr/webmail/fr_FR/rea…
et 2 fois celle-là : webmail1d.orange.fr/webmail/fr_FR/rea…
Et il a fallu que je donne mon aval et envoie à la poubelle plusieurs nouveaux commentateurs (je modère toute première incursion ici), tous de France sauf un.
Habituellement, j’ai beaucoup de Français ici quand un billet « buzze », comme celui sur la mort de Michael Jackson. Ce billet-ci n’est pas de cette veine.
Et, il faut que je vous avoue, je reviens de pleurer sous la douche, recroquevillé comme un foetus, après avoir lu les miiiichants commentaires de certains… snif! J’ai encore le coeur gros!
Un gars (sexiste, homophobe, et j’en passe…),
ça ne me surprend pas du tout cet appui. Et je te laisse t’épivarder ici parce tu as plus tendance à te perdre dans tes idées qu’à me faire des doigts d’honneur en bonne et due forme.
Tu m’intéressais quand je t’ai connu, maintenant tu m’amuses (encore)…
Je répète pour ceux qui ne savent pas lire :
« il a fallu que je donne mon aval et envoie à la poubelle plusieurs nouveaux commentateurs (je modère toute première incursion ici), »
@ Renart
Si je comprends bien, la horde des yes men de l’É-Dantec s’acharnent encore sur ton blogue.
Va falloir que tu reprennes une douche! 😉
Je vous suggère la lecture de cette entrevue :
http://www.lelitteraire.com/article1066.html
Le passage sur notre nouvel ami est savoureux…
Une réflexion de Chomsky me revient à l’esprit:
“Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités“.
Enkidu,
ça s’est calmé parce que là ils doivent dormir…
Ce soir, ça devrait reprendre. Ça va bien tomber, je passe une journée à faire de la peinture dans la maison, je vais être sale!
Hérétik,
savoureux en effet…
J’ai voulu copier le passage pour le coller, mais impossible… C’est la première fois que je vois ça.
Lutopium,
je te jure, j’ai lu ça dernièrement, et je n’arrivais à me rappeler ni ou ni qui. Je voulais l’intégrer dans mon billet.
Merci de lire dans mes pensées!
***
Bon, je retourne à mes pinceaux!
@ Lutopium
Ouch! Très juste la réflexion de Chomsky (et douloureuse pour l’anthropologue que je suis, qui a dû se taper bien des textes bourrés de jargon inutile…)
@ Renart
Bonne peinture… Ah la joie du découpage!
@ Renart
Sur le site Le littéraire, si tu désactives le javascript dans ton fureteur, et que tu recharges la page, tu peux sélectionner et copier ce que tu veux…
Renart,
Que pouvait-il y avoir de si dérangeant chez les six commentateurs que tu as gentiment éliminé d’une simple pression de l’index avant qu’ils aient la possibilité de faire entendre leur argumentation ?
J’avais cru comprendre que ton blog n’était pas un « monolithe idéologique » et que « des gens avec des avis très divergents » pouvaient venir y « croiser le fer ». Il semblerait que ton fleuret se soit quelque peu amoli, non ? Quel bel esprit loyal de laisser la parole à un pauvre mouton égaré du troupeau de Fallardeau insulter Dantec avec un à-propos qui rappelle d’autres heures… et de censurer allègrement ceux qui tentent d’aller dans son sens ?
Je rappelle que Georges Fedorov ne s’est pas présenté ici en parlant de lui ou en cherchant à diffuser ses idées, mais en voulant engager le débat sur le fond de ce que pouvait signifier la mort de Nelly Arcan dans son parcours d’écrivain. Il est regrettable que personne n’ai cherché un tant soit peu à réfléchir à la chose. Il ne s’agit pas d’être « d’accord » ou « pas d’accord » avec Dantec ou ses idées, là n’est pas la question. Le problème est plutôt que les technologies web 2.0. si friantes de gadgets communicationnels en tout genre que tu adules ne permettent en réalité aucun débat réel mais simplement des émissions gazières débordant d’égos en mal de reconnaissance cybernétique.
Maintenant, comme tu supplies instamment de ne pas être mis dans le même panier que tes ouaïlles, pourrais-tu Renart tenter de ne plus parler de « toi » de « tes émotions » de « ton ressenti », ni de ce que tu « ressens » de commun ou pas avec Dantec, mais accepter de te poser la question sur ce qu’est l’écriture, et quel est le lien entre l’écriture et la mort ? Entre la mort et la recherche de la vérité ? Entre la conquête de la vérité et l’impossibilité de vivre dans une société qui a fait du mensonge son industrie ?
Tu ne le pourras pas. Et pour une raison bête comme chou, comme on dit ici dans notre province française, tu ne le pourras parce que c’est ton blog.
@ Dogann
Dantec n’a jamais cherché à lancer un débat. Il nous a asséné son opinion, et quand plusieurs d’entre nous avons osé exprimer des opinions différentes, s’est mis à nous insulter d’avoir osé penser différemment de Sa Majesté.
Personne ici, à ce que je saches, n’est contre des réflexions pertinentes sur notre société. Mais des récupérations bidon sur un événement particulier qui touche une souffrance individuelle, désolé, mais moi, j’achète pas. Entre autres, dire que notre société a « fait du mensonge son industrie », c’est une grosse généralisation qui serait rejetée comme une bêtise juvénile par tout expert en sciences sociales.
« poser la question sur ce qu’est l’écriture, et quel est le lien entre l’écriture et la mort ? Entre la mort et la recherche de la vérité ? Entre la conquête de la vérité et l’impossibilité de vivre dans une société qui a fait du mensonge son industrie ? »
Ah! la vérité. Ah! ces vieux philosophes.
Le lien entre l’écriture et la mort est aussi variable que le nombre de personnes qui écrivent. Même Nietzsche, un autre grand narcissique qui aimait bien recommander le suicide et dont Fedorov emprunte les idées, ne s’est pas suicidé. Nelly Arcan n’était pas narcissique, elle ne s’aimait pas. Vous devriez plutôt parler du lien entre le narcissisme (ou son contraire) et la mort.
« La société ».
Des suicidés, on en compte depuis l’antiquité. Des mensonges aussi. Ce n’est pas la société qui ment (elle n’est que concept), c’est l’humain. Même les écrivains mentent. La vérité, c’est que le mensonge est humain.
Ces hordes de trolls, et parmi elles, au moins un officier, sont-elles la rançon de la célébrité ? 😉
Enkidu,
merci du tuyau!
Dogann,
j’ai écrit « plusieurs nouveaux commentateurs » parce que je ne me souvenais plus si c’était un ou deux…
Pourquoi laisserais-je passer des commentaires qui ne contiennent aucun argument, seulement des injures?
« Le problème est plutôt que les technologies web 2.0. si friantes de gadgets communicationnels en tout genre que tu adules ne permettent en réalité aucun débat réel mais simplement des émissions gazières débordant d’égos en mal de reconnaissance cybernétique. »
Au-delà de la technologie, il y a des mots, des discussions, donc il y a débat. Pour moi, c’est une belle phrase pour dire finalement que ta vision du débat et des idées qui en découlent est la seule admissible. Donc, je ne comprends pas pourquoi M. Dantec a daigné se mêler à la lie que nous sommes, et à y réagir dans son espace, et toi à gaspiller de l’énergie par ici.
« mais accepter de te poser la question sur ce qu’est l’écriture, et quel est le lien entre l’écriture et la mort ? Entre la mort et la recherche de la vérité ? Entre la conquête de la vérité et l’impossibilité de vivre dans une société qui a fait du mensonge son industrie ? »
T’es qui pour tenter de me suggérer un agenda? Je ne dis pas que ce sont de mauvaises questions, mais personne ne va me les rentrer de force dans la gorge. Occupe-toi de ta petite affaire, je vais continuer de faire de même.
Mais la question reste. Dantec a visé sur moi et mon blogue comme un amateur et on jase de qui pisse le plus loin, c’est spirituel en…
Darwin,
😉
Renart, vous tombez rapidement dans les attaques personnelles.
Dites moi, dans la portion de texte que vous avez citée dans ce billet, il n’y a rien d’intéressant?
Et d’y trouver quelque chose d’utile est une hérésie et d’en faire part, une erreur?
Dommage que je ne sois qu’un amusement pour vous, amusez-vous de moi mon ami.
@ Un gars
Et nous traiter d’égomanes consensuels, ce n’est pas faire dans l’attaque personnelle? Certains d’entre nous expriment un désaccord avec les idées de votre Dantec, et hop! on a droit aux insultes. Et maintenant, avec vous, au procès d’intention, vous nous taxez d’être en train de flatter le poil du blogueur en exprimant nos désaccords avec les éructations pseudo-savantes de votre auteur chéri.
Il serait peut-être temps que vous vous regardiez dans le miroir : la turpitude que vous nous reprochez, il me semble que vous en êtes pas mal coupable.
Et vous nous faites perdre notre temps, avec vos sempiternelles jérémiades au sujet d’une prétendue censure qui prévaudrait ici. Si c’était le cas, aucun de vos commentaires n’aurait été publié.
@Renart,
« En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier »
C’est ce que j’essaie d’appliquer sur mon blogue mais force est d’admettre (est-ce pas complaisance ou par paresse) qu’il est plus facile d’aller vers les opinions convergentes que celles divergentes.
Alors ce serait peut-être plus qui se ressemble s’assemble que les contraires s’attirent.
«Je vous suggère la lecture de cette entrevue :
http://www.lelitteraire.com/article1066.html
Le passage sur notre nouvel ami est savoureux…»
Le bout où il dit qu’il a un avis sur tout et n’importe quoi et qu’il finit par dire tout et son contraire, me rappelle instantanément Martineau.
Comme il a été mentionné plus haut, le passage où il dit que le suicide de Nelly Arcan fût causé par le modèle québécois, est louche, voir nauséabond. Ça pue la récupération à plein nez. Rien ne me laisse croire que Nelly Arcan était de droite ou qu’elle en voulait à mort au modèle québécois (qu’on a déjà pas mal déchiquetté, en passant). Et dire que si on avait privatisé Hydro Québec et l’UQÀM, Nelly serait toujours parmi nous! C’est franchement pathétique. Je trouvais le paralèle entre le suicide de Dédé et la défaite du Oui en 1995 tirez par les cheveux, mais là il bat des records. À tout le moins, Dédé était indépendantiste et la cause lui tenait à coeur, bien que ce n’est pas la raison de son suicide (elles sont multiples, mais je doute que quelqu’un s’enlève la vie, uniquement parce que son option politique a été mise au rancart pour quelquetemps.C’est terriblement réducteur quand on parle de suicide et encore plus quand on parle d’André Fortin). Dans ces cas là, mieux vaut faire comme Renart et ne pas chercher à comprendre le comment et le pourquoi, si c’est pour avancez des sottises et des monstruosités.
Sinon, très bon parallèle entre le jargon repoussant de Dantec et la critique amené par Chomsky. C’est à croire s’il participait à un concours pour pluguer le plus de mots savants possible. Et en effet, ce flots de mots savants, comme nous le dit Chomsky, sert souvent à camoufler des âneries. Et son «analyse» (c’est un grand mot ici!) du suicide de Nelly Arcan en une abysalle.
Renart
J’ai souvenir de Drew qui se disait intéressé à venir quêter avec moi, une fois invité, il s’est désisté, je crois qu’il voulait me pousser dans un retranchement pour vérifier si j’étais qu’un personne.
Je vous invite à prendre un café, je crois que vous êtes de montréal, je n’ai pas d’imprimante, imprimez ma première réponse à ce billet et on en discutera autour d’un café et vous vous rirez de moi, devant moi, si c’est vraiment ce que vous voulez. Moi je suis dispo, même disposé à vous le payer.
Je crois que votre de perception de moi est faussée et j’aimerais bien pouvoir avoir l’opportunité d’apporter les correctifs.
qu’un personnage…
@ Un gars
Ce n’est pas parce qu’on est pas d’accord avec toi qu’on veut rire de toi. Je ne suis pas mesquin.
Mais pour le café, passons… Merci de l’invitation, mais je n’irai pas compromettre mon anonymat.
Salutations
Un gars,
« Dites moi, dans la portion de texte que vous avez citée dans ce billet, il n’y a rien d’intéressant? »
si tu avais bien lu mon billet, tu ne me poserais pas cette question. J’ai ajouté cette citation de M. Dantec pour la simple raison qu’il vise mon blogue, moi et les commentateurs.
Et là j’aimerais que tu ne sois pas le seul à lire ce qui va suivre : n’as-tu pas remarqué comment il nomme précisément « une certaine CalamitySandrine » parce qu’il trouve son commentaire « juste » et d’une « perfection lapidaire » alors qu’il est fuligineux (hé hé!) pour ce qui est de pointer qui que ce soit précisément dans sa critique?
Cela représente très bien pourquoi j’ai écrit ce billet. Voilà le sujet principal. Que tu sautes partout après avoir découvert le suçon nommé « l’égomanie consensuelle » ne fait que me faire rire et confirmer ce que je pense.
Et Enkidu a trop bien écrit ce que je pense de ça.
C’est quand même drôle, j’ai eu des désaccords avec pratiquement tous les habitués ici, il n’y a que toi que je trouve désagréable…
Alors, pour ce qui est de l’invitation, je te remercie, mais je ne crois pas que cela serait un match parfait.
Tym Machine,
c’est normal que des communautés d’intérêts communs se forment. Mais si on enlève l’insulte, y’a des chances de dialogue. Nous en sommes la preuve. 😉
Bakouchaïev,
ha ha! Martineau!
« Comme il a été mentionné plus haut, le passage où il dit que le suicide de Nelly Arcan fût causé par le modèle québécois, est louche, voir nauséabond. Ça pue la récupération à plein nez. »
Moi j’appellerais ça du monoïdéisme (hé hé!). On est convaincu que tous les problèmes du monde proviennent de quelque chose et on travaille intellectuellement à le servir à toutes les sauces comme cause!
« Dans ces cas là, mieux vaut faire comme Renart et ne pas chercher à comprendre le comment et le pourquoi,»
Si tu as lu mon deuxième billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, j’ai bien tenté un travail de compréhension et d’analyse. Par contre, je crois ne pas avoir démontré que mon avis était la science infuse…
« C’est à croire s’il participait à un concours pour pluguer le plus de mots savants possible. »
Ça me fait penser à un copain au cégep qui écrivait des poèmes, puis changeait tous les mots pour les synonymes les plus abstrus (hé hé!). Et le pire, c’est que je me souviens qu’il avait du succès avec ça, auprès de certaines personnes…
C’est une belle fable je trouve.
Renart la vie n’est pas fait de match parfait. Mais bon puisque qu’il y a que moi de désagréable ici, je n’ai pas besoin de bouncer, je sors, comme j’ai sorti du blog de Drew, mais un café avec moi n’est pas sans intérêt même si vous ne le voyez pas.
Alors je vous laisse avec le sentiment que c’est dommage.
Moi j’aurais aimé.
Les dérapages sur ces glaces noires dont je n’ai rien à voir aurait pu se dire mais bon.
Moi une personne qui m’invite à prendre un café, j’ai tendance à dire oui plutôt que non et même à dire merci.
Et vous savez quoi, pas besoin m’infantiliser autant monsieur, je ne suis pas un concept, je suis une personne, que vous ne voulez pas rencontrer, mais quand même, me parler de sucon lorsque vous déclinez mon invitation, ça manque de raffinement et de couilles, mais bon. Et pour en finir, je vous ai dit clairement que j’étais misanthrope alors votre étiquette de sexiste, d’homophobe et de plus encore, c’est n’importe quoi.
Bonne continuité Renart, je sors donc d’un autre blog.
Je me demande combien de mes 12 membres vont quitter pour ce terme hégémonie consensuelle, non, égomanie consensuelle.
Au plaisir Renart moi je reste dispo pour un café avec vous n’importe quand, selon convenance.
Un gars,
c’est toi qui décide.
Pour les autres, voilà la citation, pigée sur http://www.lelitteraire.com/article1066.html , concernant notre nouvel ami :
Je m’installe chez moi, confo, devant mon ordinateur, je passe sur mon blog préféré pour voir qu’Hérétik nous sert une caricature savoureuse. Je fais un petit tour chez Renart, et là, paf! je constate que c’est lui qui gagne: lui, il héberge une caricature!
Excellent!
Merde ! Et moi qui pensait que j’étais la caricature de la Kaverne… zut. Va falloir que je redouble d’efforts.
@ le TViste
Dantec passe dans quasiment toutes les émissions littéraires des grandes chaines françaises lorsqu’il sort un nouveau livre (sans compter divers passage TV dans d’autres émissions non-littéraires). Je ne crois pas que Dantec se sente spécialement « délaissé » par le monde médiatique.
Ayoye!
Je pensais me lever et découvrir une tonne de commentaires haineux de quelques Français et non, rien…
Le grand défi n’est pas de conquérir la planète Mars avec un équipage humain, mais bien de trouver sur le net une seule entrée où il est question de Dantec sans que ça déborde!
C’est un truc rare, presque inédit! Parler de Dantec c’est comme jouer à la roulette russe avec un gun loadé… C’est dommage, car ses livres sont tous superbement composés et offrent l’un des mondes les plus impitoyables et transgressifs de la littérature actuelle.
Dans cette entrevue, il vous semblera plus « sympathique »
Je le trouve rudement abordable moi, Dantec, pour un type cintré et égomaniaque.
Tu as vu juste Jean Vitchier, ces débats polluent un peu les très bonnes choses que l’on pourrait dire sur sa littérature. Enfin, est-ce important d’en parler ? A mon avis les chiffres de vente de ses livres en France, au Canada et aux États-Unis parlent d’eux-même.
A lire ce qu’on dit sur lui, on a l’impression que 99% des gens détestent Dantec. Pourtant ses livres continuent très bien à se vendre. M’est d’avis que ceux qui aiment la ferment parce qu’ils en ont marre des crachats et des insultes virtuelles.
C’est comme McDo, ça se vend partout dans le monde et de plus en plus.
Ça doit être parce que cette nourriture est une très bonne chose.
De toutes façons, theterraformer, on ne discutait pas du tout du talent de Dantec pour l’écriture de roman, mais bien de sa propension à cracher des théories délirantes dans les médias (dont les médias sociaux) et ses réactions plutôt infantiles lorsque soumis justement à une critique de ses « idées ».
Bon romancier, peut-être, comme sociologue, vraiment, on se situe au niveau des théories de l’adolescent boutonneux (qui mange du Mcdo!).
Comme d’autres auteurs, il devrait s’en tenir à la fiction…
@ theterraformer
«A lire ce qu’on dit sur lui, on a l’impression que 99% des gens détestent Dantec. Pourtant ses livres continuent très bien à se vendre.»
Je ne connais pas ses chiffres de vente, mais un bestseller est un livre acheté par moins de 1 % de la population (ça fait 3 millions de ventes aux États-Unis). Et ce n’est pas parce qu’on aime un livre qu’on aime l’auteur ou tout ce qu’il dit.
Alors, votre commentaire ne soulève pas vraiment une contradiction.
Pourquoi des commentaires haineux de français??
Je vais simplement remercier Fedorov alias Dantec d’avoir éclairé ma lanterne lobotomisée de française…Bonjour de France, l’étincelle a eu le temps d’allumer quelques mèches avant d’être noyée par les extincteurs…
Je pense souvent à cette scène de la Source vive, d’Ayn Rand ou le héros va chercher un sculpteur pour lui confier un travail.
Ce passage, unique : « Il se demanda pourquoi il éprouvait un sentiment d’attente. L’attente d’une explosion au-dessus de leurs têtes. Cela lui parut d’abord stupide, puis il comprit. C’est exactement ce que doit ressentir, se dit-il, un homme terré dans un trou d’obus. Cette chambre n’est pas simplement un témoignage d’extrême pauvreté, elle est l’aboutissement d’une guerre, dont les dévastations sont plus terribles encore que celles que peuvent causer les armes de tous les arsenaux du monde. C’est une guerre contre un ennemi qui n’a ni nom ni visage. Et ce gosse [le jeune sculpteur]était un frère d’armes blessé dans la lutte. Roark, penché au dessus de lui, éprouva le désir, absolument nouveau pour lui, de le prendre dans ses bras et de l’emmener loin du danger. »
Nelly Arcan a effectivement été broyée par un ennemi sans nom et sans visage : Dantec, dans son article dit : « ce « on » amorphe et venimeux du collectif anonyme social »
Elle s’est approchée trop près du danger : Dantec : « Ainsi Nelly Arcan devint chroniqueuse socio-culturelle pour une vulgaire machinerie du nihilisme soft alors même que les cieux littéraires s’étaient enfin ouverts « ,
reniant sa nature propre d’écrivain comme le jeune sculpteur dans La source vive renie son art alors qu’il est le meilleur.
Dans la fiction d’Ayn Rand, Mallory le sculpteur est sauvé in extremis par le héros : « Je suis venu pour une raison toute simple et parfaitement égoïste, la raison qui fait choisir à un homme la nourriture la plus saine qu’il peut trouver. Je suis venu chercher ce qu’il me fallait. Et je n’ai pas pensé à vous mais à moi. »
Nelly Arcan n’a pas eu la chance d’être sauvée. Elle s’est suicidée. Mais peut-être a t-elle échappée ainsi, Dantec, à cette nouvelle prison, pire que toutes les précédentes.Elle n’a trouvé que le suicide, c’est terrible, mais elle a réussi à rester libre.
Excusez la longueur de mon post.
Bien à vous.
deuxième essai pour ce post qui ne me semble pas particulièrement désagréable? La modération est-elle toujours aussi longue de par chez vous? Je ne m’y connais guère en pose de commentaires.Je change un peu la fin de mon post du coup.
Voici ce que j’ai écrit dans un premier post qui ne « passe » pas :
Pourquoi des commentaires haineux de français??
Je vais simplement remercier Fedorov alias Dantec d’avoir éclairé ma lanterne lobotomisée de française…Bonjour de France, l’étincelle a eu le temps d’allumer quelques mèches avant d’être noyée par les extincteurs…
Je pense souvent à cette scène de la Source vive, d’Ayn Rand ou le héros va chercher un sculpteur pour lui confier un travail.
Ce passage, unique : “Il se demanda pourquoi il éprouvait un sentiment d’attente. L’attente d’une explosion au-dessus de leurs têtes. Cela lui parut d’abord stupide, puis il comprit. C’est exactement ce que doit ressentir, se dit-il, un homme terré dans un trou d’obus. Cette chambre n’est pas simplement un témoignage d’extrême pauvreté, elle est l’aboutissement d’une guerre, dont les dévastations sont plus terribles encore que celles que peuvent causer les armes de tous les arsenaux du monde. C’est une guerre contre un ennemi qui n’a ni nom ni visage. Et ce gosse [le jeune sculpteur]était un frère d’armes blessé dans la lutte. Roark, penché au dessus de lui, éprouva le désir, absolument nouveau pour lui, de le prendre dans ses bras et de l’emmener loin du danger.”
Nelly Arcan a effectivement été broyée par un ennemi sans nom et sans visage : Dantec, dans son article dit : “ce « on » amorphe et venimeux du collectif anonyme social”
Elle s’est approchée trop près du danger : Dantec : “Ainsi Nelly Arcan devint chroniqueuse socio-culturelle pour une vulgaire machinerie du nihilisme soft alors même que les cieux littéraires s’étaient enfin ouverts “,
reniant sa nature propre d’écrivain comme le jeune sculpteur dans La source vive renie son art alors qu’il est le meilleur.
Dans la fiction d’Ayn Rand, Mallory le sculpteur est sauvé in extremis par le héros : “Je suis venu pour une raison toute simple et parfaitement égoïste, la raison qui fait choisir à un homme la nourriture la plus saine qu’il peut trouver. Je suis venu chercher ce qu’il me fallait. Et je n’ai pas pensé à vous mais à moi.”
Nelly Arcan n’a pas eu la chance d’être sauvée. Elle s’est suicidée. Mais peut-être a t-elle échappée ainsi, Dantec, à cette nouvelle prison, pire que toutes les précédentes.Elle n’a trouvé que le suicide, c’est terrible, mais elle a réussi à rester libre, ou plutôt à ne pas compromettre sa liberté.
Excusez la longueur de mon post.
Bien à vous.
la crevette,
tout nouveau commentaire d’une nouvelle personne passe obligatoirement par la modération. Si vous ne le saviez pas, quand chez vous en France il fait jour, ici c’est la nuit…
Le jour? la nuit? mais c’est quoi ça?^^
« Le jour n’est pas le jour. A la nuit qui recouvre le monde, oppose ta nuit. Plus dense, plus riche, plus éclatante que toutes les lumières sociales. »
(Christophe van Rossom, Savoir de guerre)
Bon, me voilà, tas de petits écorchés de la bloguitude unanime, pauvres minerves anonymes perdus dans la succession infinie des lignes de code, comme autant d’encéphalogrammes plats répétant l’horizontalité de leur anéantissement prématuré.Alors, bien sûr que vous ne m’attendiez plus, bien sûr que je suis/n’étais, ne serais rien d’autres pour vous qu’un cancrelat numérique à l’égo démonté, renversé, facilement offensé, car, contrairement au blaireau qui semble tenir ce torchon de blog, j’ai suffisamment d’orgueil en moi pour me sentir insulté par le moindre insecte qui ose murmurer quelques lamentations de ma personne, car j’ai dépassé toutes les phases successives d’euthanasie égotique pour mieux vous apporter la lumière, aveugles, paisibles et insouciants mammifères, car c’est là le pire péché de l’homme : l’innocence, l’INFAILLIBILITE dont vous exhibez la jouissance comme des PORCS.
– Car vous n’avez pas su LIRE l’exceptionnel texte dans lequel Maurice G. Dantec vous fait l’honneur de vous pulvériser en deux phrases, comme, sans nul doute, vous ne saurez jamais LIRE Nelly Arcan, c’est à dire l’épouser, elle, totalement, dans sa chair, c’est à dire faire corps avec le monde qui l’a détruit, c’est à dire détruire le monde avec elle, pour mieux renaitre à cette brulante clarté dont vous vous efforcez encore de vous tenir éloignés.
Alors, quelle merde de cochonnerie de blog, si peu consensuel qu’ici, chacun peut parler, dire, vomir ce qu’il veut, sans risquer de se faire cracher dans la gueule, sans prendre la liberté de se faire punir comme il se doit lorsque le scandale s’impose, sans prendre la peine de se sacrifier à la Vérité, si exemplaire qu’ici, on peut marquer son désaccord avec toutes personnes, tant qu’on reste bien poli, bien à sa place, tant qu’on ne dérange pas la stase d’inertie conique du monde de la fosse. Si concentrique qu’ici, rien de NÉCESSAIRE n’aura été écrit sinon le parfait manuel de toutes les façons de tomber dans autant de pièges élémentaires placés par Dantec dans son brillant article dont le web devrait priver l’accès à des morveux dans votre genre.
Enfin, certes, frères, comme nous sommes beaux, comme nous sommes humanistes, comme nous sommes bien-pensants, le contenu de nos ébats électroniques ne pose, bien sûr, aucun problème, agrégea de fientes en poudre, puisque c’est du télescopage de la Vérité et du style, incontestablement, que nait le véritable logos performatif et j’en veux pour preuve, à présent : insultez ma faible carcasse virtuelle, crachez vos maigres poisons de suie sur mes yeux d’écran neutre et objectif, tentez donc de punir l’affront que je vous fais sans vous réfugier dans l’ironie facile d’un Voltaire de caniveau, tentez donc, une fois, d’être singulièrement touché, blessé, tentez donc de résister aux attraits froids de la machine numérique, faites donc revivre un instant vos chairs, frappez de front, rappelez vous ce que c’est que d’être homme, ou bien disparaissez, vous n’éteindrez pas ma haine.
@Jean-Baptiste :
Risperidone.
Non, moi, perso, je carbure à l’Amisulpride, mais sinon, et toi, raconte, ça donne quoi le Risperdone ?
« Les formes orales (comprimé, comprimé orodispersible, solution buvable) sont utilisées chez l’adulte pour le traitement des psychoses, en particulier des psychoses schizophréniques aiguës et chroniques, mais également dans le traitement à court terme des épisodes maniaques aigus modérés à sévères. »
HAHAHA. Touché. Est-ce que ça calme aussi les diarrhées verbales ?
Jean-Baptiste,
BOUH!
Mon humble avis: Maurice G. Dantec est un CRANK.
Il parle fort et sonne creux.
On s’en fout.