Posts Tagged 'Guerre'

Insupportons nos troupes

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Depuis quelque temps, en me promenant en voiture, et même à pied dans mon voisinage, je remarque beaucoup de rubans « Supportons nos troupes » sur le cul des voitures… Pourtant, d’après un article récent du journal Le Devoir, « 54 % des Canadiens s’opposent à la mission, contre 34 % qui l’appuient. Environ 12 % sont ambivalents. » Et, sans « surprise, c’est au Québec que l’appui à la mission en Afghanistan est le plus faible (15 %), alors que 73 % des répondants s’y opposent. »

C’est une drôle de coïncidence, quand même. Il faut dire qu’il n’existe pas de rubans contre la mission, enfin, pas des autocollants prêts à l’emploi, si je ne m’abuse. S’il en existait un, je ne l’achèterais pas. Je préfère net-tement exposer mon opinion ici. C’est un univers « intellectuel » : voir un ruban « Supportons nos troupes » sur un blogue me titille le cerveau, le voir sur un char me donne envie au minimum de l’arracher…

Entre autres, sur les blogues, ce ruban, je le vois sur celui de quelqu’un qui se targue d’être libertarien (donc extrêmement contre l’État : est-ce qu’il y a quelque chose de plus étatique que l’armée?) et sur celui d’un minarchiste (une variante du libertarianisme : une « théorie politique appelant de ses vœux un […] État minimal […], réduit dans de strictes limites de légitimité »). Dans le cas du deuxième, son appui minimal à l’idée d’État réussit à légitimer sa position, mais pour le premier c’est pour le moins mystérieux.

Je sais que pour les tenants de cette mission, tout tient dans la lutte contre le terrorisme, mais il faut pour cela accepter que cette lutte passe par l’agression et c’est ce avec quoi je ne suis pas d’accord. J’ai beau avoir peur de l’islamofascisme en particulier et de la religion comme désir d’imposition d’un dogme social en général, je pense que les États ciblés par ces cinglés devraient privilégier la défense (dans son vrai sens, pas comme dans défense = attaque…). Aussi, je n’ai surtout rien contre l’espionnage, même qu’il me semble qu’une approche plus axée sur l’infiltration et les actions ciblées donnerait de meilleurs résultats. Cette guerre n’est pas une guerre ouverte, alors elle devrait être pensée dans ce sens.

En conséquence, devant ce fait, il est tout à fait normal que certains pensent que ce déploiement est entre autres une belle raison de dilapider les fonds publics dans l’industrie de l’armement.

Màj :

David Gagnon, du blogue L’antagoniste, que je pointe dans ce billet n’est pas un libertarien, mais bien un minarchiste, comme il est venu me le spécifier.

Màj :

J’ai induit tout le monde en erreur en écrivant « Supportons nos troupes » alors que le verbe « supporter » dans le sens d’encourager est un anglicisme. Et en plus, sur le ruban, c’est bien écrit « Appuyons nos troupes ». Mea culpa. Merci au commentateur dénommé Darwin de m’avoir pointé la faute.

Un peu d’aide

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J’aurais besoin de votre aide. Je veux participer au Grand prix du journalisme indépendant, dans la catégorie « caricature » et la date de tombée est dans 3 jours. Voilà mes 5 préférées, votez pour la vôtre!

Merci d’avance!

1- Croco-Harper

2- Harper, vendeur de char

3- Harper au salon de bronzage

4- Sarko et De Gaulle

5- Obama et l’espoir

Croco-Harper

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croco-harper

Julie Couillard en détails

C’est tellement drôle tout ce qui tourne autour de Julie Couillard. La sortie prochaine de son autobiographie rend et rendra l’actualité encore plus rigolarde, je le sens.

Je viens de lire chez Patrick Lagacé un extrait de la chose et ça ne vole pas vraiment plus haut que tous les magazines à potins, enfin, ce qui en ressort pour l’instant. J’aime bien ce bout-là :

Maxime Bernier, […] n’arrêtait pas de parler contre son chef. […] il était gros, il avait une bedaine, il n’était pas en forme, il passait son temps à boire du Pepsi» […] «dans tous ses meetings il est toujours là avec ses grosses bouteilles de Pepsi. Il mange mal, il n’est même pas foutu de prendre soin de lui. Il pourrait au moins boire de l’eau»

En tout cas, au moins on sait qui a gagné de ce côté-là dans la guerre Coke-Pepsi

P.S. Pour les chercheurs de photo (nue) de Julie, désolé…

Autour de la mort de Freddy Alberto Villanueva

Sur mon nuage trifluvien, j’ai eu écho de l’histoire autour de la mort du jeune Freddy Alberto Villanueva que ce lundi matin, en feuilletant le JdM, disponible gratuitement à la salle de buffet de l’hôtel où nous étions. Dégueulasse. Le meurtre… et la bouffe.

Ce que j’en ai pensé? Une grosse erreur de jugement, de court et de long terme. De la paranoïa des deux côtés, tant du côté policier que du côté des jeunes, une dynamique de guerre alors que ça devrait en être une de coopération.

Exit l’image du policier véreux et vicieux, très très très possible agresseur de ton meilleur ami, de ton frère, de ta soeur, ton père, ta mère. Exit l’image du jeune immigrant obligatoirement vendeur de crack et de pondeuse, qui comble l’espace disponible de ses pantalons avec des armes de toutes sortes.

Victimes des circonstances, et je me remémore sans cesse comme une toupie le film La Haine, qui devrait se faire voir par le plus grand nombre. Il y a là-dedans des leçons à tirer, et c’est le cas de le dire… qui n’ont pas fait le bout de chemin qu’elles auraient dû faire.

Pour avoir fait le tour de ce qui s’est écrit à ce sujet dans ma blogosphère, je vais lancer rapidement quelques hyperliens et quelques répliques, au besoin :

L’Anarcho-pragmatiste fait une bonne mise au point comme quoi l’anarchie n’égale pas le chaos, même s’ils sont officiellement des synonymes dans la langue française. Ça doit être pour ça…

Farruco, de Voix de faits, diabolise la police à satiété, mais il semble oublier un peu que derrière la personne déguisée en police il y a aussi un être humain, parfois malhabile et avec un gros manque de subtilité… sans compter le reste, plus haut dans la hiérarchie!

Cécile Gladel dresse un portrait assez complet et appuie fort sur le problème de la pauvreté, cet essentiel problème.

Mario Asselin fait un parallèle avec les émeutes de Clichy-sous-Bois en France, et sermonne un tantinet un blogueur bien connu dont je vous entretiendrai plus bas.

L’ancien blogueur, ou plutôt le demi-blogueur Antipollution, je vais être gentil (qui nous fait un dialogue de sourds, puisqu’il a fermé ses commentaires et qu’il se constitue une blogoliste avec seulement ses lecteurs assidus…), se fait prendre la main dans le sac du racisme — latent ou assumé? — par le blogueur du Petit Émerillon. Un doute est si vite installé…

Christian Rioux et Moonlady prennent le pari de baser leur opinion sur le fait que si la victime avait été blanche, cela n’aurait pas fait tout ce tapage médiatique. Je trouve ça tordu à la base, voilà tout, même si je suis d’accord avec certains de leurs points d’analyse, comme la question qu’apporte le blogueur en conclusion, « Quand un policier procède à une arrestation, qui est assez stupide pour attaquer le policier? », et le fait que oui, le racisme est bidirectionnel, ce qu’apporte la blogueuse. Mais à cette dernière, j’aimerais spécifier que la victime n’était pas de race noire…

Et tchendoh se pose de bonnes questions tout haut.

Mais la palme revient à Belz qui a pondu un billet assez ambigu, où il beurre épais de noir par-ci et de noir par-là (donc, l’exemple du billet-cocktail-Molotov!), ce qui nous donne un gros total (pour l’instant) de 334 commentaires, et c’est la première fois que j’en vois autant dans ma blogosphère! Et, encore plus, autant de commentaires illisibles, écris au son, en majuscules : un vrai foutoir! Le blogueur doit avoir très mal à la tête à essayer de suivre tout ça…

Et je vous laisse sur un témoignage vidéo, trouvé via Mike Ward. Si vous n’avez pas de frissons, posez-vous des questions…

P.S. Désolé pour la longueur.

(Photo : -Antoine-)

Faire parler les robots…

J’avais le projet d’écrire un billet sur l’apparition du soldat Mailloux à TLMEP mais la lecture du dernier texte de Christian Vanasse à ce sujet est venu me couper l’herbe sous les pieds, tellement il vise juste où je voulais viser, à quelques détails près. Vous pouvez le lire ici.

Bon, c’est fait?

Voilà, je vais quand même continuer en affinant ma pensée sur ce moment assez désagréable de télé. Aussi, hier soir, j’en discutais avec Christian Mistral, et je lui faisais part de ma déception par rapport au discours du tigre (il ne mérite pas de majuscule celui-là…) qui pourtant m’avait semblé un peu plus sensé que je pensais, en regard de sa propre entrevue (j’ai ce préjugé que l’obsession du hockey rend souvent le cerveau opaque comme des bandes de patinoire…) : c’est vraiment quand on utilise le côté humain pour promouvoir le côté politique que ça me fait le plus suer.

Si quelqu’un tue et qu’il demande de faire témoigner son gun, on va le croire un peu zinzin. Eh! bien, c’est ça qui se passe ici : la seule chose qu’on veut savoir du soldat Mailloux, puisqu’il n’est qu’un instrument (vivant), c’est pourquoi il a décidé d’adhérer à l’armée et pourquoi il aime la culture militaire. Pour la paye? Il semble bien que oui, il l’a assez répété… (Et je sens qu’il va se faire taper sur les doigts pour ça, car il faut bien, pour que la propagande ait l’air d’un beau message, qu’on pense que le soldat se bat premièrement pour sa patrie, et non majoritairement pour se remplir les poches : ça rejoins plus le mercenariat dans ce cas.)

Alors, on devrait laisser tranquilles les soldats, et leurs familles, dans ce débat. Les tenants de la guerre se servent bien ouvertement des instruments, les humains métaphoriquement robotisés, comme armes persuasives pour faire naître l’empathie chez le public, comme les tenants du libre marché se servent de l’instrument monétaire, et l’hystérie de la possession d’argent, pour détourner le regard des questions importantes. Et le parallèle est assez probant, comme l’a déclaré Michel Fugain, et je le paraphrase : les guerres sont toujours (ou plutôt majoritairement) économiques. Et tout porte à croire que c’est le cas en Afghanistan, sinon nos soldats seraient ailleurs, où on a encore plus besoin d’eux.

(Photo : -U!)

Camouflage états-unien

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Renart L’<p>éveillé / Camouflage états-unien

J’avais fait ce montage photographique pour l’ajouter à mon texte « États-Unis : une nouvelle guerre avant la fin des présidentielles? », mais du projet à l’écriture il s’est passé un bon moment, alors j’ai complètement oublié…

Comme on dit : une image vaut mille mots!

La vérité sort de la… bouche des enfants!

L’accord tacite #7

Pour plus d’information quant au sujet de cette publication, consultez L’accord tacite #1.

7) J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale,

Il y a plusieurs questionnements qui me viennent à la lecture de ce point. Le premier concerne la prévention, et non pas dans le sens de guerre préventive. Je pense plutôt à la prévention dans le sens où il faut prévoir ou non une force militaire « au cas où ». Ceci est assez propice à la discussion, car même tout pacifiste peut voir l’utilité pour la société d’avoir en sa possession une telle force.

Là où le bât blesse, c’est quand on se rend compte que c’est en fait le cloisonnement et la disparité des différents nationalismes, qui provoque cette nécessité. Étant moi-même très pacifiste, je ne vois pas comment on pourrait éliminer le militaire sans aussi éliminer le concept de pays, et même de regroupement de pays, car tout désarmement ne pourrait se faire que d’un commun accord, d’un point de vue mondial. En espérant que la collaboration qui se retrouve en majorité au niveau économique s’étendra un jour à tous les domaines…

Alors, on voit bien par cela que le militaire est aussi fort aujourd’hui parce qu’il est passéiste et relié à une vision conservatrice du monde, où la suprématie a encore un sens. Qui ne sent pas qu’il est branché sur un respirateur artificiel, nourri seulement par les nécessités économiques? Il est clair que l’humanité est virtuellement beaucoup plus haute et plus loin que ça, philosophiquement. Mais, parce que l’énergie intellectuelle principale se porte vers ses domaines, parce que toutes nos majeures avancées technologiques découlent d’elle, un changement de paradigme aussi extrême serait difficile. La guerre est le nerf de la guerre globale.

Il serait donc facile de me traiter d’utopiste même si la piste que je suis se déroule déjà, dans un monde possible où tout instrument qui risque de signer l’arrêt de mort de quiconque serait formellement et moralement interdit, et toute pensée dans ce sens taboue… Pour en arriver là, il n’y aurait que la population, dans toute sa force citoyenne, bien qu’encore inerte et improductive, pour concrétiser ce changement. Si la liberté est relative au bien-être de la collectivité, puisque nous ne sommes pas chacun sur des îles désertes, il faudra débarrasser la sécurité de la force brute des explosions, de sa plus petite jusqu’à sa plus grande échelle.Mais avant la fin du règne de George W. Bush, tout cela n’est que de l’hypothétique, assurément!

(L’image vient d’ici, via une plogue de Y-Man.)

(Pour continuer de lire la série : L’accord tacite #8)

Fait ce que je dis, pas ce que je fais!


Le blogue Leif Thande publiait cet après-midi un texte sur le nouveau classement mondial de Reporters Sans Frontières par rapport à la liberté de presse. Le Canada occupe le 18e rang tandis que les États-Unis se classent au dernier rang des pays occidentaux, au 48e rang.

Il est quand même assez intrigant que le pays qui se clame le plus de la démocratie, au point de dépenser des fortunes colossales en campagne guerrière de propagande pour la faire triompher, soit le dernier.

Je dis ça comme ça…

La photo vient d’ici.

Bouquiner


Étant un lecteur boulimique, surtout sur internet, une razzia hier dans une librairie me permettra de polir mes yeux sur du papier fin, d’approfondir quelques connaissances utiles au niveau de l’« amour de la sagesse »…

Christian Godin / La philosophie pour les nuls
Hervé Boillot / 25 mots clés de la philosophie

Et d’ajouter de l’impitoyabilité dans mes discussions, surtout les conflictuelles.

Sun Tzu / L’art de la guerre
Arthur Schopenhauer / L’art d’avoir toujours raison

Anguille sous roche?

Je viens de lire la lettre ouverte d’Alain Saulnier, Directeur général de l’information à Radio-Canada, sur le site du journal Le Devoir.

Je comprends très bien ses explications sur le travail de Radio-Canada, et l’effort d’objectivité par rapport à toute la mission canadienne en Afghanistan, mais, si je me fie aux deux dernières fois où j’ai écouté le Télé-Journal, j’ai ressenti un malaise hier soir alors que Céline Galipeau présentait son reportage sur le côté de la mission plus humanitaire et j’ai éteint la télé. Je m’explique : la dernière information, pertinente à mes yeux, que j’ai obtenue justement au Téléjournal voilà pas si longtemps concernait le fait que seulement un cinquième du budget allait à la partie humanitaire de la mission. Désolé, mais pour moi ça crevait les yeux que le choix de faire un reportage sur cette question dans les jours qui suivaient (ou le jour qui suivait, je ne me souviens plus) était dans le but d’amoindrir la nouvelle de ce faible pourcentage et de mettre un peu plus l’accent sur le côté soi-disant humaniste de cette guerre.

Je ne sais pas pour vous, mais moi je flaire un peu de manipulation là-dessous.

Un ruban qui dit non

Comme vous pouvez le voir, je suis contre la guerre à laquelle je participe malgré moi, parce que je suis légalement un Canadien, parce qu’il y a un peu de ma sueur qui a contribué à payer ces dépenses militaires.

J’affiche ce ruban parce que je n’ai pas honte de ma honte d’être mené par Stephen Harper, parce qu’une minorité de citoyens qui ont des valeurs contraires aux miennes ont voté pour lui; et j’espère qu’il payera cher pour cette trop grande latitude qu’il s’est permis de prendre sur notre dos, sur mon dos. Et je n’aurai jamais le dos assez large pour accepter la barbarie érigée en système économique.

Pour cela, le peu de fierté canadienne qu’il me restait est tombé comme tomberont prochainement les feuilles des érables, comme tomberont certains hommes qui n’ont fait que suivre des ordres en délaissant leur liberté au nom de la liberté.

Ma définition de la liberté est toute autre.

En arborant ce slogan simple et sans équivoque, je veux m’assurer de communiquer que je crois en un humanisme qui tend vers la totale non-violence, vers la collaboration qui, au contraire de l’agression, irrigue et nourri au lieu d’allumer des feux.

Parce que ce non est positif.

Un gros merci et bravo à Inkognitho pour le beau ruban! À partir d’une demande de Louis.

Zeitgeist

On vient de me diriger vers un documentaire très intéressant. J’en suis encore qu’au début, la première partie explique que la religion chrétienne n’est qu’une répétition de la religion égyptienne, comme pratiquement toutes les religions.

Par exemple :

Les histoires de Jésus et d’Horus sont très semblables, le mythe d’Horus ayant contribué de surcroît à la désignation de Jésus comme le Christ. Les légendes autour d’Horus sont vieilles de plusieurs milliers d’années, et il partage les traits suivants avec Jésus : Horus naquit d’une vierge un 25 décembre. Il eut 12 compagnons ou disciples. Il fut mis au tombeau et ressuscita. Il était désigné comme la voie, la vérité, la lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le bon berger, et troisième personne de la trinité divine (Osiris-Isis-Horus). Il faisait des miracles, et éleva un homme, El-Azar-us, d’entre les morts. L’épithète personnelle d’Horus était « Iusa », « le fils jamais procréé » de « Ptah, » le « père » – Churchward, op. cit., p. 365. Cf. aussi le livre Votre Église ne veut pas que vous lisiez, pp. 15-16.-. Horus était encore désigné comme « le KRST, » ou « Oint, » longtemps avant que les chrétiens n’en aient reproduit l’appellation – Churchward, ibid., p. 397. Cf. également : Le Livre égyptien des morts, par Massey, pp. 13 et 64. . Matériellement, à Rome dans les catacombes on peut encore contempler des images d’Horus-enfant porté par Isis, sa mère vierge, la « Madonne et l’enfant » originels – Churchward, ibid., p. 366. –

Étant athée, ça me conforte encore plus dans ma non-adhésion à un culte religieux. Je retourne à mon visionnement!

Ajout (18h14) :

J’allais oublier, l’intro est très longue, y’a que des images et du son, avancez à environ 4 minutes et des poussières…

Ajout (18h34) :

…the Christian religion is a parody on the worship of the Sun, in which they put a man whom they call Christ, in the place of the Sun, and pay him the same adoration which was originally paid to the Sun…

Thomas Paine (1737-1809)

Cela fait référence au fait que c’est la nature qui a influencé l’humanité à créer le culte, dont le premier a été obligatoirement le soleil, moteur de toute la vie sur la Terre.

Ajout (vendredi 6h03) :

Je viens de terminer le visionnement de la deuxième partie, en rapport aux événements du 9/11. Cela n’a fait que confirmer ma croyance en un complot interne. L’emploi du terme « croyance » est bien choisi puisque cela n’est que suspicion : les faits dirigent la raison vers une conclusion ou une autre selon les préjugés favorables ou défavorables vis-à-vis l’administration Bush.

Personnellement, je les crois capables de monter une telle mascarade. Le problème, c’est que cela soit vrai ou faux ne changera pas la donne pour ce qui est de la réalité de la guerre et de la lutte au terrorisme. L’industrie de l’armement aura fait ses choux gras quand même…

Donc, le temps est l’ennemi de la société, car la mémoire est sélective et l’histoire n’est plus exemplaire; elle n’est que divertissante, comme le reste.

Tout ce qu’ils peuvent cacher pour que le temps passe est une absurdité. Une société sans la transparence instantanée n’est pas une démocratie : il en manque les plus importants outils.

Ajout (vendredi 15h30) :

« I believe that banking institutions are more dangerous than standing armies… if the american people ever allow private banks to control the issue of currency… the banks and corporations that will grow up around them will deprive the people of their property until their children wake up homeless on the continent their fathers conquered. »

Thomas Jefferson
(1743-1826)

Là, j’en suis au début de la troisième partie, qui discute du système bancaire privé. Le sujet est tellement important que je me dois d’en faire un billet subséquemment. C’est bien la preuve qu’encore, au sujet de cette citation, l’histoire de sert plus à rien pour la majorité… Déplorable.

Ajout (vendredi 16h25) :

Ouf!

Simplement croire à la moitié de ce qui est dit dans ce documentaire revient à accepter que la réalité est loin de ce que nous présente partout.

La révolution est commencée depuis longtemps. Il n’en tient qu’à vous de tenter d’ouvrir les yeux des gens autour de vous, de prôner le désintéressement, de tenir mordicus à votre individualité et non à votre égoïsme. Penser est le premier pas.

Transformation

Plus ça va, plus je me transforme. L’exaspération est mon amie maintenant. Ce n’est pas que tout me glissait dessus, mais je saignais trop. J’étais galeux. Alors, la callosité me recouvre graduellement, enrobe mon jugement. L’éveillé que je deviens sort d’une grande hibernation dans les limbes de tous les jours.

D’un goupil, Renart est né dans le passé, mais s’idéalise en moi comme un maquillage de guerre. Au futur, je veux conjuguer les qualités du renard même s’il est mon antonyme caractériel : je suis né loin de la ruse. Alors comment joindre ce personnage à ma vague à l’âme?

Je le fais un peu ici.

Un regard neuf

Sous le choc, moi l’athée, j’avais cette phrase de la Bible en tête: « Mon Dieu, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Et mes lectures, et mes discussions ont fait baisser ma pression sanguine, mon découragement.

Alors là, j’ai le goût de voir ce qui va se passer. J’ai le goût de mettre mon cerveau à neuf, d’attendre du concret, de laisser le rêve de côté pour peut-être mieux le ressortir, au besoin.

Ce n’est pas en s’accrochant par la tête dans un trou que l’on va avancer. Il faut traîner ses rêves dans un paquet-cadeau: la surprise en sera d’autant plus grande si dans le futur ce rêve avait à revenir faire ses dents.

Laissons-nous bercer par cette énergie que l’on croyait pourtant maligne. Des humains se sont laissé porter par le goût de regarder par une autre lorgnette, jusqu’à ce que la preuve soit faite qu’ils ont eu tort ou bien raison, ou encore pire, qu’ils ont misés sur l’immobilisme. Soyons quand même ouverts d’esprit même si c’est la fermeture d’esprit que nous leur reprochions.

Dans le fond, c’est le meilleur scénario envisageable. Nous pourrons goûter pleinement à un choix plus éclairé alors que les divers éléments auront fait leurs preuves, les alliances seront désignées. Nous ressortirons notre arsenal si l’humain est dupé, si la trajectoire vers le gouffre se poursuit dans la continuité. À la guerre comme à la guerre!

Je me mens à moi-même car il restera toujours dans les confins de mon pays métaphorique une part de réalité. Même si on me fait avaler à coups de claques les consignes économiques et les concerts mondialistes, il y aura toujours en moi un coin de terre et d’air à façonner à ma manière d’irréductible descendant gaulois, désirant transmuer les héritages du passé en un futur renouvelé.

Une accalmie pour mieux rebondir.


Nethique.info

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