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Bilan libéral

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Jean Charest car surfing

Le mouvement de Marois

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Dans le confort du statu quo, quelle graine de changement peut bien germer? C’est ce que je me demande à la suite de la sortie de Jacques Parizeau, qui dit :

C’est bien embêtant. Il y a des crises qui apparaissent de temps à autre, mais ce n’est pas toujours au bon moment pour nous. En fait, il faudrait susciter la crise.

(Source : Le Devoir)

Bien qu’on veuille retourner la question dans tous les sens, à la base, le mouvement souverainiste trouve sa raison d’être dans l’insatisfaction. Les fédéralistes auront beau le pointer comme étant une tare, c’est la dynamique : on veut ou on ne veut pas bouger.

Aussi, ce plan Marois a au moins la qualité de placer l’électorat, déjà, devant un choix un peu plus clair pour le futur, contrairement aux dernières élections — et je ne pointe pas seulement 2007 — où le PQ semblait seulement l’alternative au PLQ, avec en façade les couleurs du mouvement souverainiste, sans la fougue qui devrait venir avec. À mon humble avis…

Après l’écriture de ce dernier paragraphe, je suis tombé via Patrick Lagacé sur le dernier commentaire de Joseph Facal à ce sujet. Morceaux choisis :

la stratégie de madame Marois est que le Québec s’affirme au maximum dans le cadre politique actuel. […] Au moins, les souverainistes sortent de leur longue négation du réel et recommencent à bouger. […] Évidemment, les fédéralistes québécois, eux, ont leur solution toute trouvée: faire croire qu’il n’y a pas de vrai problème, et laisser le Québec devenir rapidement une grosse Acadie.

Peut-être que le mouvement souverainiste ne fera que ralentir le mouvement, mais au moins il y aura eu un peu d’action. Et encore plus, le Québec sera comme l’hospice où parquer majoritairement ce qu’il reste de l’esprit francophone en Amérique, jusqu’à ce que tout ça meurt d’avoir trop mal vieillit.

(Image trouvée via La Terre va trembler – Le plan Marois selon The Gazette)

Au sujet d’Yves Bolduc

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Je suis du côté de Fabien Major encore aujourd’hui. Court billet en réaction à la sortie du Ministre de la Santé Yves Bolduc qui se réjouit de voir que le Québec est champion ès ingurgitation de pilules…

Jean charrie!

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

jean-charest-escargotweb

J’avais bien l’intention de rester au Québec pour discuter élection en pianotant sur mon clavier pour vous, mais même ici c’est la crise fédérale qui prime, bien évidemment. Ainsi, allons-nous voter au final pour le parti qui a le mieux réagi à cette crise? Et ce n’est presque pas une blague!

Alors, il est bien amusant de voir Jean Charest tenter de calmer le jeu au sujet de la montée du « Quebec bashing » dans le ROC à cause de la crise à Ottawa. Et c’est bien normal, car cela déroge de son agenda qui répète inlassablement « économie », « économie »…

Pourtant, le fait que les regards sont tournés vers là-bas lui permettrait de faire son petit bonhomme de chemin sans trop se faire remarquer en direction du 8 décembre. Alors, pourquoi s’égosille-t-il? Par excès de logique, parce qu’il le faut bien? Parce qu’il a peur que tout cela dérape en crise constitutionnelle, ce dont il a peur comme un chat a peur de l’eau! Doutons quand même qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Notre Patapouf n’est surtout pas un contrepoison en soi!

À mon avis, il est même coupable de tenir un double discours :

Selon lui, l’unité canadienne n’est pas en cause dans la crise à Ottawa. «L’instabilité» n’est pas au Canada mais au gouvernement fédéral, a-t-il précisé.

Ce qu’on entend, c’est que le « Quebec bashing » est généralisé, c’est-à-dire, pas seulement au niveau du milieu politique. Même au Québec, bien des citoyens fédéralistes en beurrent pas mal épais sur le dos de Gilles Duceppe qui avoue simplement préférer faire affaire avec les Libéraux et le NPD, rien de plus. Le Bloc n’est pas qu’un parti souverainiste, s’il faut le répéter!

Et Johnny brandit l’unité canadienne comme si c’était un des éléments basiques de l’univers! L’instabilité est au gouvernement ET visiblement dans les réactions. Ce n’est pas une partie de hockey, un divertissement qu’on regarde en se gavant de croustilles. Est-ce que le chef du PLQ serait en train de dénigrer l’importance de la politique dans la vie des gens? Le pas est en tout cas facile à faire.

C’est pas grave, laissez-faire, je m’occupe de tout!

Le cynisme en politique a maintenant un nom.

Michelle et Pauline

Bonne émission de TLMEP ce soir, surtout grâce à la présence de Michelle Blanc. J’en parle plus amplement sur Blogosphère, mais j’aimerais répondre ici à un questionnement de Vincent, atélévisuel, qui se demande si elle a parlé des blogues (ou si plutôt l’entrevue était au sujet des blogues?). Pas vraiment, beaucoup sur sa condition de transsexuelle (et la condition en général, et comment ça se passe pour ces gens ici au Québec), un peu sur la présence médiocre des partis politiques québécois sur le web (par ricochet, l’absence de dialogue, donc de blogue). Mais le fait qu’elle est blogueuse est hyper important, à la base. Ça nous met un peu sur la carte, quand même!

Aussi, j’ai été très surpris par la présence de Pauline Marois. Je crois qu’elle a gagné des points… sur tous les points! Elle essayait de faire transparaître une image d’elle plus accessible et ça n’avait pas l’air joué, si ce l’était! Ses arguments contre Charest ont frappé fort, quand elle a mis en perspective historiquement les politiques des libéraux et des péquistes, par exemple, au niveau de la santé. Je ne dis pas, comme Patate, que je vais nécessairement voter pour sa formation, mais je vais sourire un peu plus quand je vais la voir aux nouvelles…

Première pancarte électorale provinciale

Image trouvée chez Steven Painchaud. Est-ce qu’on peut encore dire que c’est officieux?

Après la victoire obamesque, est-ce que Johnny Charest va se payer quelques séances de bronzage?

Ajout :

Elle est partie!

Piquer le PLQ

Le billet qui suit est ma première contribution au blogue « Les 7 du Québec ». Pour laisser un commentaire ou suivre la discussion, vous devrez vous rendre là-bas, puisque je ferme les commentaires ici.

Concernant le refus du Ministre de la Santé Yves Bolduc de permettre l’ouverture de piqueries supervisées, il est clair que c’est du calcul politique, électoraliste. Il ne faut pas se laisser berner, l’« ambiance » conservatrice dans laquelle baigne le Québec depuis quelque temps, au su et au vu des derniers sondages qui placent Stephen Harper et sa bande de réactionnaires dans une position assez confortable, n’en est pas étranger. Pas du tout.

C’est un bon indicateur de la position de l’électorat, et la preuve que le populisme est une manière comme une autre de mener les affaires gouvernementales. Même s’il est manifeste que l’instauration de ces centres serait un plus pour les toxicomanes, et la société, il semble d’autant plus payant de courtiser la fibre puritaine d’une partie de l’électorat pour investir dans le futur. Et ce futur ne concerne, s’il faut le répéter, que le Parti Libéral du Québec.

Serait-ce de la mimésis, étant donné que les conservateurs se battent pour faire fermer le seul centre canadien du genre, qui se trouve présentement à Vancouver? (Justement, mon collègue Pierre R. Chantelois discute de cette dérive conservatrice dans son billet d’hier.)

Alors, le PLQ est parfois, et surtout dans ce cas-ci, très loin de ce que son « L » présuppose, soit bien sûr l’adjectif « libéral », synonyme de tolérance, d’ouverture, et encore moins de la libéralité : « Acte par lequel une personne procure un avantage à une autre sans aucune contrepartie. » Les toxicomanes ne pourraient être comptés pour un groupe assez important d’électeurs…

Donc, ce qui est dit, entre les lignes, c’est que la seule place pour les toxicomanes est la prison, ou encore, s’ils peuvent croupir l’écume aux lèvres loin des regards dans un appartement crade à cet effet, et que la société n’a pas à se tremper dans cette lie, puisque s’ils sont dans cette détresse, c’est bien leur très grande faute, ils n’avaient qu’à ne pas faire ce choix.

Le problème, c’est que le choix n’existe pas dans leur cas, il n’y a que des circonstances, de la grande tristesse, des tendances et beaucoup d’inconsciences. Et pour la société, il n’y a que le choix entre la répression, au nom de principes éculés, et le soutien, avec toutes les possibilités que cela provoque. Mais quel est le démarreur de la rébellion déjà?

Entre celui d’un propriétaire d’une piquerie illégale, d’un gardien de prison ou d’un intervenant bienveillant, quel regard risque le plus d’allumer une étincelle positive dans les yeux du toxicomane?

(Photo : nikoumouke)

Des sourires et des grincements de dent

Au sujet des jeunes libéraux :

Au fait, pourquoi on appelle ça Libéral ?… C’est Conservateur ou Front national des abrutis que ça devrait s’appeler, ce parti !!

……………….

Ça lance n’importe quoi et ça se prend la totale couverture média-tique, ces jeunes veules du cerveau. Contrechoc, ça pop-corn dans la blogoboule qui roule, qui roule et mousse. Aussi, un autre s’assimile pour la cause, il cause speak white pour l’utile de l’image, de la chose.

Je reçois tout ça comme de l’humour absurde, du genre qui ne fait pas rire, surtout pas les enfants en nous.

Je sais dans quelle langue j’écris, où je l’ai appris, et à qui je m’adresse.

Et le pécuniaire, dans le cul!

Je vais rêver éveillé si ça me chante, parce que ça ajoute quand même mon poids dans la balance et j’espère que ça peut faire des petits.

(Photo : nicouze)

Panorama instable

Le Parti Libéral du Québec qui sort de la douche après s’être fait traîner dans la boue remarque l’importance de l’eau, enfin! On remarque aussi la ressemblance de cette position avec celle du Parti Québécois, mais il ne faut pas le dire trop fort… ne frappons pas sur le messager!

Et l’Action Démocratique du Québec — Équipe Mario Dumont qui s’essuie l’entre fessier avec le papier brun de l’achat local, c’est une volte-face à applaudir en choeur!

Et Québec Solidaire qui se positionne contre l’ambiguë loi C-484, finalement, six mois plus tard : petit train va loin… même qu’on pourrait se dire que le wagon de queue s’est décroché et qu’on le pousse à bout de bras!

Et le Parti Vert? Si la marijuana était essentielle, comme l’environnement l’est, le Bloc Pot aurait d’aussi bons résultats dans les sondages… Passons.

En grand néophyte que je suis, ou plutôt serais, je crois quand même que nous sommes en présence d’un drôle de mélange des genres, que je qualifierais de « monde à l’envers », preuve que nous sommes plus proche des prochaines élections que du début du règne minoritaire du PLQ. Je serai même optimiste en écrivant que c’est la grogne citoyenne qui provoque tous ces retournements de chemise (cette image étant une manière pas très subtile de pointer la mouvance des priorités selon un schème assez populiste).

Justement, en parlant de populisme, quelle est la ligne qui sépare le populisme, voire la démagogie, de l’influence citoyenne? Parce qu’il y a vraiment moyen de lire les événements récents au travers de ces deux loupes. J’aurais tendance à croire que le populisme ne se marie jamais au bien commun, et s’il y a bien quelque chose qui représente le mieux le bien commun, c’est bien l’environnement!

Alors, conséquemment, le mini succès dans les sondages du PV, qui surfe comme un monomaniaque sur la vague verte en mode pilote automatique, semble faire beaucoup de vagues auprès des trois partis présents en chambre, ce qui est somme toute utile. Après un début pas mal axé sur l’économique, voilà que ce sont les thèmes plus traditionnellement gauchistes qui prennent le haut du podium. C’est remarquable, même si ça semble encore très poussé par l’électoralisme et la partisanerie… ces plaies!

Mais bon, je ne vais pas trop m’en plaindre…

Laissons venir!

Un couteau, un gala, une boussole et l’homophobie

Cette photo, chipée sur le blogue Kaotique, me semble vraiment intéressante, et sujette à diverses interprétations. Elle me fait entre autres penser à l’image en deux temps où premièrement on voit de face deux personnes souriantes, côte à côte, partiellement enlacés, mais qui, quand on les voit d’en arrière, s’enfoncent des couteaux dans le dos…

Aussi, j’ai orné de cette photo mon dernier billet sur Branchez-vous!, en remplacement de Pascal Henrard, billet qui discute de la sortie prochaine d’un livre d’Alain Dubuc qui a pour titre : « À mes amis souverainistes »…

Et je vous invite bien sûr à venir le lire et le commenter!

Autre sujet, il ne vous reste que jusqu’à demain pour voter pour vos blogues favoris dans le cadre du prochain Gala Blogu’Or, gracieuseté de La Fêlée et de l’Ex-Ivrogne, qui sont déjà pour moi les grands gagnants ex aequo!

Et puis tient, avant de fermer la shop, une citation de Décembre, commentateur ou commentatrice de la blogosphère, à la suite d’un billet du blogue Politique d’ici et d’ailleurs, en lien avec Mario Dumont :

une girouette qui a tenté de nous faire accroire qu’il était une boussole

Hé hé hé!

Ajout:

Il ne vous reste que deux jours pour participer à la journée Internationale contre l’homophobie, le 17 mai prochain. Plus d’infos ici.

Quelques craintes et baumes souverainistes

(Le billet qui va suivre est une première collaboration, à paraitre, sur le site Amériquébec.)

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Dans son dernier billet, le blogueur et journaliste Michel Hébert fait une prédiction et je lui en suis reconnaissant puisqu’il prend sur lui toute responsabilité en cas de fausseté… Cela concerne la visite prochaine de Nicolas Sarkozy en terre de Québec dans le cadre du Sommet de la francophonie.

En fait, Michel Hébert prévoit que cette visite sera une catastrophe pour le mouvement souverainiste puisque le président français, « très proche du financier Paul Desmarais » (Power Corporation, Gesca, etc., et la convergence médiatique contractuelle avec Radio-Canada), devrait actualiser le discours du « ni l’un ni l’autre » pour celui du statu quo : d’un « Canada tel qu’il est, intouché d’un océan à l’autre. Il dira non à l’indépendance du Québec. Ce sera enrobé, évidemment, mais ce sera clair. Paris sera enfin soulagé. »

Les uns tremblent tandis que les autres jubilent.

Du côté des sondages, quebecpolitique.com publie quelques résultats du dernier sondage CROP/La Presse qui indique, depuis le dernier sondage en février, une perte de 2 % d’intention de vote pour le PQ (perte de 1 % pour le PLQ), un gain de 1 % pour l’ADQ, QS et pour les autres (le Parti Vert demeurant stable). Donc, sur papier, le principal parti souverainiste est le grand perdant.

Aussi, pour ce qui est de la souveraineté à proprement parler, 35 % pour, 65 % contre, le résultat est assez apeurant pour un convaincu comme moi. Mais avant de tomber dans la déprime, j’ai fait quelques recherches et, depuis 1995, selon une étude de François Yale (du département de sociologie de l’Université de Montréal) les résultats de l’appui à l’option sécessionniste fluctuent grandement (entre environ 27 % et 58 %), selon les trois termes (ou concepts) employés dans les sondages : souveraineté, indépendance et séparation. Après un pic d’environ 58 % en 1995, il y en a quand même eu un de 56 % en 2006, ce qui est assez positif, selon le cliché largement répandu que l’option serait moribonde depuis le dernier référendum. (Voir le tableau à la page 96 de l’étude.)

Cela illustre bien le caractère non statique de la question constitutionnelle auprès des électeurs. Malgré le manque à gagner des souverainistes en général, puisqu’il faudrait bien sûr que l’appui fluctue majoritairement au-dessus de 50 % pour asseoir l’option, il ne semble pas y avoir signe de sa disparition à court terme, ni à moyen terme d’ailleurs.

Et encore plus, ces soubresauts prouvent bien que cette question en est une de coeur, comme ses battements en nos corps suivent la vie, trépidante.

En espérant que cette dynamique tendra toujours vers un projet de plus en plus positif, tant au niveau des résultats que de sa perception générale. Vivement un pays pour s’y inscrire tous, et pleinement, au-delà des différends.

257 717$ seulement pour Jean Charest…

Au sujet de la prime de 75 000$ que reçoit Jean Charest de la part de son parti, le PLQ, un article de la Presse Canadienne, paru entre autres sur le site de l’hebdo Le Messager Lachine Dorval (!!!), conclut comme suit :

Appelé à commenter, le président sortant du PLQ, Marc-André Blanchard, a pour sa part argué que le versement de tels montants constituent la meilleure façon de protéger le chef et de le mettre à l’abri de toute pression ou tentative de corruption.

182 717$ (salaire de base de Premier ministre) plus 75 000$ ça donne quand même 257 717$. Alors, c’est dans ces eaux-là que la morale commencerait à prendre le dessus sur l’appât du gain! C’est bon à savoir.

J’espère que ce seuil ne concernera jamais l’entièreté de la population parce qu’avec un salaire moyen qui tourne au alentour de 35 000$ par année (7 fois moins que le PM), la tentation d’outrepasser la loi pour faire plus d’argent sera toujours justifiée…

Mais on oublie qu’au-dessus du salaire des politiciens, surtout des chefs de parti (Mario Dumont n’est surtout pas dans la rue avec ses 208 095$… et on ne parle même pas de Pauline Marois!), il y a entre autres les joueurs de hockey et les hommes (et les femmes) d’affaires qui les font se sentir pauvres, car c’est toujours plus facile de regarder en haut! Désir en haut, dédain en bas.

Je me souviens justement d’un sketch de Jacques Chevalier Longueuil, des Bleus Poudres, qui personnifiait un sondeur à perruque, et qui interviewait Jean Charest au sujet des salaires des joueurs de hockey : la jalousie lui sortait de chacune des pores de la peau!

En tout cas, l’expression « deux poids deux mesures » ne m’a jamais paru aussi claire. Mais elle me semble encore incomplète, je vais donc en composer une absolument en phase avec notre époque égoïste : à chacun ses perspectives.

(Photo : Maxime Rousseau)

Ajout :

À lire absolument, là-dessus, le billet de l’ami Antipollution.

Encore un ajout :

Pour un regard plus « explicite » de cette histoire, il y a un billet de l’ami L’équilibriste.

Votez pour ce texte sur Cent Papiers! 

Dernier sondage CROP sur les intentions de vote : l’expédition à Mario

Au chapitre des intentions de vote que le dernier sondage CROP fait apparaître clairement, avec 34% pour Mario Dumont, 30% pour le PQ et 24% pour le PLQ, c’est encore l’insatisfaction des électeurs par rapport aux libertés que le demi-chef Jean Charest a prises depuis son accession à ce nouveau trône tripartite. Pour ne retenir qu’un élément parmi tant d’autres, dernièrement, sa décision de laisser le premier partenariat public-privé d’importance au Québec se faire avec l’aboutissement de l’autoroute 25 est vraiment une décision presque mégalomane, dans un contexte de gouvernement minoritaire. Je ne crois pas qu’il avait ce mandat clair de la population et cela transparaît à mon avis dans les intentions de vote.

Aussi, il appert que ce sondage fait ressortir la réelle dissension entre les Québécois dans le contexte de la Commission Bouchard-Taylor, malgré un nationalisme ragaillardit par la force des choses (même si c’est malheureusement par la défensive), et l’impossibilité chronique du Parti Libéral d’être rassembleur sur cette question : laissant l’Action Démocratique – Équipe Mario Dumont prendre la première place du peloton.

Pour ce qui est des résultats du petit dernier aux dernières élections, malgré la charge négative qui auréolait Pauline Marois avant sa victoire dans Charlevoix, le Parti Québécois semble être porté par la seule publicité entourant la vie publique de sa reine, étant donné que le potinage est souvent très payant. D’autant plus que, comme l’ADQ – ÉMD, le fait de ne pas être assis sur le siège d’importance est toujours un plus… Et son positionnement un peu plus sur la fesse droite n’est pas étranger à tout ça!

En définitive, pour être le plus subjectif possible, je crois que ce sondage démontre surtout une chose, c’est que les gens ont un grand besoin de changement, même si je ne comprends pas trop vers où ce changement irait et si je peux être d’accord au point d’en être fier. Par contre, si j’accumule les intentions de vote selon les entités nationalistes et fédéralistes, il est limpide que mon option a le vent dans les voiles, étant donné que je crois dur comme fer que l’option autonomiste (et le sens de ce terme) est synonyme d’indépendantisme.

Il ne me reste qu’à attendre la déconfiture de l’ascension de la montagne constitutionnelle par l’expédition à Mario.


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