Posts Tagged 'Qualité'

V : la bataille finale?

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

v07.jpgComment rester de glace devant l’extraterrestre V, cette nouvelle station au logo jaune, ce jaune qui fait penser aux yeux des lézards de la série culte, du même nom, monoconsonantique, des années quatre-vingt. La coïncidence est assez drôle, d’autant plus qu’il y a un long-métrage et une autre série en préparation.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de Christian Vanasse que je remplace pour ce qui reste du mois d’août.)

Sur le slogan de JF Plante : « liberté, choix, famille »

Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/

Un billet sur Buffet complet relate que la candidature de Jean-François Plante pour la chefferie de l’ADQ battrait de l’aile puisqu’il « peine à réunir les signatures de membres du parti nécessaires ».  Donnons-lui le bénéfice du doute, mais quand même, je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter à ce billet une ancienne caricature de lui qui, s’il n’arrive pas à ses fins, sera assez représentative, avouons-le.

Le blogueur Lou Skannen soulève aussi le choix du slogan « liberté, choix, famille » que le principal intéressé, M. Plante, admet lui-même sur son site-blogue qu’il est dérangeant pour plusieurs. Je ne sais pas pour les autres, mais pour ma part c’est le terme « famille » qui me dérange le plus là-dedans. Pourquoi? En tout cas, pas parce que je trouve que la famille n’est pas importante, au contraire : comme vous le savez, je suis nouveau père et je me suis rapproché géographiquement de ma famille biologique (j’ajoute « biologique » puisque je veux faire ressortir que le terme « famille » peu se décliner en plusieurs variables, au choix…). Et je sais pertinemment que ce qui est bon pour moi ne l’est peut-être pas pour d’autres.

Prendre la peine de pointer la valeur familiale donne une impression de conservatisme qui ne me plaît pas, surtout quand elle est précédée par les valeurs de liberté et de choix. Ce n’est pas clair : est-ce que la liberté handicape ou magnifie le concept de famille? Si elle doit le magnifier, pourquoi prendre la peine de l’indiquer, puisque par cela la valeur familiale devient ainsi commune à tous? Mais je ne doute pas que « famille » soit, dans ce slogan, un instrument pour faire ressortir son sens traditionnel. Ça me surprendrait fortement qu’il ait pensé aux couples homosexuels en concoctant son slogan…

Alors, avec cette finale conservatrice, on en vient à penser que les valeurs de liberté et de choix en sont fortement entachées. À la base, je ne crois pas en l’instrumentalisation du concept de liberté pour vanter une option politique, puisque sa définition est trop sujette à interprétation. Je ne me considère pas moins libre parce que ma conception de la liberté ne cadre pas avec celle d’autres personnes avec lesquelles j’ai des opinions divergentes, à différents degrés. C’est pour moi un vol métaphorique que de se peinturer ainsi de la liberté.

Pour ce qui est du choix, c’est un terme qui de toute façon se retrouve dans la définition de la liberté. Est-ce qu’il a ajouté ce terme pour sa définition ouverte, ou pour celle qui implique la qualité (« Ensemble de choses choisies, sélectionnées en fonction de leur qualité. »)? Parce que si c’est le deuxième choix, on comprend alors où il veut en venir en y accolant le terme « famille »…

Quoi qu’il en soit, j’aimerais bien que Jean-François Plante vienne s’expliquer ici. Avec la magie du Web 2.0, ce n’est surtout pas impossible.

Le mouvement de Marois

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Dans le confort du statu quo, quelle graine de changement peut bien germer? C’est ce que je me demande à la suite de la sortie de Jacques Parizeau, qui dit :

C’est bien embêtant. Il y a des crises qui apparaissent de temps à autre, mais ce n’est pas toujours au bon moment pour nous. En fait, il faudrait susciter la crise.

(Source : Le Devoir)

Bien qu’on veuille retourner la question dans tous les sens, à la base, le mouvement souverainiste trouve sa raison d’être dans l’insatisfaction. Les fédéralistes auront beau le pointer comme étant une tare, c’est la dynamique : on veut ou on ne veut pas bouger.

Aussi, ce plan Marois a au moins la qualité de placer l’électorat, déjà, devant un choix un peu plus clair pour le futur, contrairement aux dernières élections — et je ne pointe pas seulement 2007 — où le PQ semblait seulement l’alternative au PLQ, avec en façade les couleurs du mouvement souverainiste, sans la fougue qui devrait venir avec. À mon humble avis…

Après l’écriture de ce dernier paragraphe, je suis tombé via Patrick Lagacé sur le dernier commentaire de Joseph Facal à ce sujet. Morceaux choisis :

la stratégie de madame Marois est que le Québec s’affirme au maximum dans le cadre politique actuel. […] Au moins, les souverainistes sortent de leur longue négation du réel et recommencent à bouger. […] Évidemment, les fédéralistes québécois, eux, ont leur solution toute trouvée: faire croire qu’il n’y a pas de vrai problème, et laisser le Québec devenir rapidement une grosse Acadie.

Peut-être que le mouvement souverainiste ne fera que ralentir le mouvement, mais au moins il y aura eu un peu d’action. Et encore plus, le Québec sera comme l’hospice où parquer majoritairement ce qu’il reste de l’esprit francophone en Amérique, jusqu’à ce que tout ça meurt d’avoir trop mal vieillit.

(Image trouvée via La Terre va trembler – Le plan Marois selon The Gazette)

Home : impressions

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

Je viens de terminer le visionnement du film « Home », de Yann Arthus-Bertrand. Seulement pour la grande qualité des images, époustouflantes, ça vaut la peine d’être vu. Comment montrer des tristes réalités et en même temps titiller l’oeil.

Je retiens un passage qui présentait l’érosion du sol, comme une plaie à vif, rouge sang. Je retiens un troupeau qui courait, comme pour fuir un danger plus grand que son nombre. Je retiens les arabesques de l’exploitation du sable bitumineux.

J’ai pris avec un grain de sel le lien de causalité entre le réchauffement climatique et les activités de l’homme parce que je crois que c’est un argument trop simpliste. Les activités de l’homme sont en soi un argument assez effilé, et impossible à contredire, contrairement à la causalité.

C’est finalement un beau portrait, utile, mais qui, pour certains, sera trop moraliste. Mais comment ne pas l’être quand le but de l’exercice est de proposer le changement?

Màj :

Un point de vue sur Luc Besson et le copyright.

Le luxe du temps

Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/

le-temps-cest-de-largent

Bon, voilà, j’ai publié aujourd’hui mon dernier billet sur Blogosphère. Cette collaboration me grugeait du temps comme c’est pas possible! Je pouvais passer trois heures par jour à scruter mon agrégateur pour suivre ce qui se passait dans la blogosphère; et trois heures, c’est conservateur comme chiffre… Et on rajoute à ça le temps de rédiger, de publier, et de traficoter une petite image pour accompagner le billet, question de personnaliser un peu la section à ma façon (mais ça, je ne peux que blâmer mon moi-même!).

Même si on dit que le temps c’est de l’argent, j’ai plus besoin de temps en ce moment. À la base, la paternité est là maintenant pour en saisir, et de qualité : des moments de bonheur, ça vaut de l’or! Aussi, j’en ai besoin pour me plonger dans la littérature, puisqu’un éditeur sympathique m’y en encourage fortement. Moi qui en plus ai eu un petit moment de découragement voilà pas si longtemps. (Pour ce qui est de l’éditeur en question, je n’en soufflerai pas mot, question de ne pas vendre la peau de l’ours…) Et puis, dessiner des caricatures (et même parfois esthétiser librement sur Photoshop…), ça en prend aussi du temps!

Et je mentirais en écrivant que notre dernière discussion en lien avec ma collaboration sur Blogosphère ne m’a pas beaucoup influencé…

Oh! le beau cadre!

Du côté des conservadéquistes (ou, plus imagé, les adéquistes en conserves), devant l’éruption du volcan artistique, il y avait une carte à sortir de leur manche et je vous la donne en mille : les mesdames qui font des tableaux en macaroni! Mais oui, j’exagère. Regarder le tableau qui orne ce billet, c’est évidemment plus de ce côté que vont les « artistes » à contre-courant qui soutiennent le Parti Conservateur, plus précisément le candidat Luc Harvey, celui-là qui a parrainé le symposium Plaines Couleurs.

Et cette carte repose bien sûr sur la tenue de cet événement supposément sans subventions. À voir sur le site, soit les bannières du site touristique du gouvernement du Québec, de Patrimoine Canadien, du Gouvernement du CanadaCommission des champs de bataille nationaux — et du candidat conservateur Luc Harvey, c’est assez difficile à croire que « Le symposium […] n’a bénéficié d’aucune subvention, assure Mme Beaudoin, ni des gouvernements, ni d’un budget discrétionnaire de député. » Au moins, on voit que la dame connaît l’expression « budget discrétionnaire de député »…

Mais en même temps, ce n’est pas si important, puisque les peintres qui font dans le classique (paysages, portraits, scènes de village, etc. — et même de plus en plus les tableaux abstraits décoratifs) n’en ont pas besoin, pour la plupart, de subventions, car il y a un marché, ça vend, c’est du travail presque à la chaîne, il n’y a pas de recherche et développement à faire (pour les premiers, ça été fait aux alentours de la fin du 19ième siècle avec l’avènement des impressionnistes, les derniers, pendant tout le 20ième siècle…). Donc, si on parle des artistes actuels qui font de l’exploration et qui ont donc besoin d’un peu d’aide, ils travaillent pour le futur, si vous me suivez.

Par conséquent, dans ce débat, la question à savoir si cette aide se fera par le mécénat ou les subventions participe à la confusion. Et c’est voulu comme ça. Dans cette vague du « tout de suite dans ma poche », c’est certain que le slogan « pas avec mes taxes! » soulève les passions et surtout, réduit la pensée. Je n’ose imaginer la place du Canada dans des symposiums d’art contemporain avec des petits tableaux manichéens qui montrent des églises… C’est bien sûr une blague puisque ça n’arrivera pas. Il se trouvera toujours quelqu’un d’assez courageux pour se sacrifier à son art contre vents et marées (j’ai pensé en être, plus jeune), même sans subvention ou mécène. À moins que Stephen Harper fasse lui-même le choix des artistes pour représenter le Canada…

Sur ce, je ne vois pas de différence entre les sportifs olympiques et les artistes en art contemporain, mis à part le fait que la population s’intéresse beaucoup plus aux sports. Ce qu’ils ont en commun : le dépassement et le progrès. Pour les sportifs, c’est un progrès plus technique, pour les artistes c’est un progrès qui se classerait plus du côté de l’originalité. Ce genre d’originalité qui jurerait trop pour la majorité, dans son salon.

(Peinture : Yvon Lemieux – P.S. Même si ça n’est pas trop dans mes goûts, je suis capable de voir la qualité de ce genre d’oeuvre, là n’est pas du tout mon point. Et j’ai bien hâte de voir si on va m’enlever l’autorisation d’afficher cette photo de peinture ici, comme ça m’est déjà arrivé…)

Ajout :

Sujet connexe, j’ai publié aujourd’hui sur BRANCHEZ-VOUS! (en remplacement de Fabien Major) un billet en lien avec le retrait par Stephen Harper de « la disposition du décrié projet de loi C-10 qui proposait un contrôle moral sur l’admissibilité au crédit d’impôt pour les films et les vidéos. »

Ajout (bis) :

Une photo d’une oeuvre d’art contemporain que je viens de trouver via CreaNova, comme ça, en passant :

La peur d’Anne Dorval

Je viens d’écouter TLMEP et j’aimerais réagir ici à la sortie d’Anne Dorval, et en même temps au commentaire du Grand Maître des Anonymes à son sujet, laissé ici à la suite du billet précédent, qui va comme suit :

Quand j’ai entendu Anne Dorval dire que sans subvention, il n’y aurait plus d’artistes et d’arts autres qu’américains au Québec, j’ai senti une profonde insulte pour tous les artistes et pour les amateurs d’arts. Quelle horreur comme commentaire.

C’est enlever tout esprit d’initiative aux artistes, toute volonté créatrice que de les traiter ainsi de téteux des mamelles de l’État allant disparaître sans ces subventions. Comme si l’art dépendait de ces subventions. Profonde insulte. Et je sais que la foule est ignorante, mais au travers il y a de vrais amateurs d’arts et des mécènes.

Elle vient de renforcer le cliché, d’enfoncer le clou aux artistes.

Je crois qu’il faut séparer le discours politique du discours artistique. Et faire un plus grand rapprochement entre le financement et la poursuite d’une démarche artistique, quelle qu’elle soit. Bien qu’il ne soit pas parfait, notre système sociétal se base sur de l’imposition fiscale, et une redistribution selon le bon vouloir des gouvernements. En coupant dans des programmes liés à la culture, le gouvernement Harper n’a pas décidé de couper l’idée même de subventionner, loin de là.

Pourquoi cette petite pointe de tarte qui revenait à ces artistes-là serait-elle moins importante et pourquoi l’idée même de recevoir des subventions serait-elle néfaste, insultante, en elle-même? Et comme réponse, je m’autocite :

Si un jour l’impôt est aboli, ça sera autrement, mais jusque-là, je suis fier de payer pour encourager les arts, et même si je suis un artiste qui n’en profite aucunement, et par choix en plus!

Et sur la question de la compétitivité entre la culture d’ici et celle d’ailleurs (pour ne pas seulement nommer l’états-unienne…), je crois que nous en voyons déjà le profond abîme. Même avec des subventions, nous voyons rarement une oeuvre artistique (dans son sens le plus large possible) briller ici autant qu’une oeuvre venant de l’extérieur. Si, par exemple, on pense au cinéma et aux séries-télés, les gros moyens sont essentiels pour au moins offrir une qualité capable d’attirer le public habitué à une certaine facture visuelle qu’offrent les autres. Cet argent se voit et sans lui, c’est tout le système qu’il faudrait changer rapidement, et je ne crois pas que cela pourrait se faire sans heurts. D’autant plus que je sens qu’un large pan de la population est complètement insensible à la culture québécoise, et que la mise en danger de cette culture (la peur qu’Anne Dorval a voulu faire ressortir) est le cadet de ses soucis…

Et je termine sur une autre citation de moi-même, qui fait bien ressortir mon opinion sur l’importance d’aider les arts moins populaires, plus pointus :

je considère que les arts moins populaires, c’est comme les domaines des sciences. Le commun des mortels n’a pas besoin de savoir ce qui s’y passe, mais ce sont des domaines qui aident à l’évolution de la société. Le bouillonnement des arts finit par ressortir d’une façon ou d’une autre par le jeu des influences.

Et je vous laisse sur une grande question : si la société avait une âme, est-ce qu’elle se personnifierait mieux pour vous du côté des artistes, des politiciens, ou même, des religieux?

Péter la baloune…

Je n’ai pas le choix de me rétracter; on vient de péter la bulle de l’éducation-du-français-qui-serait-en-danger-parce-que-nos-jeunes-ont-de-mauvais-résultats. C’est que dans mon texte « Trop de raccourcis », je me sers de cette problématique comme exemple pour illustrer mon propos, mais il semble que ce soit encore une enflure médiatique.

Premièrement, un texte de Jean-Benoît Nadeau et Julie Barlow, les auteurs de « La Grande aventure de la langue française (Québec Amérique) », paru sur cyberpresse hier remet les pendules à l’heure.

Et je les cite :

Par exemple, après avoir déterré des archives un examen de français donné à 3000 élèves d’un beau quartier parisien en 1850, des linguistes français l’ont fait passer 150 ans plus tard dans le même quartier à 3000 élèves appartenant au même groupe socio-économique. Surprise: ils ont constaté très peu d’écart dans la maîtrise générale de l’écrit entre maintenant et «le bon vieux temps». Les linguistes québécois qui ont étudié de près cette question en se fondant sur des documents plutôt que leurs souvenirs arrivent habituellement aux mêmes conclusions.

Deuxièmement, j’ai lu, sur le blogue « Geek curious » un billet très intéressant sur cette question. Ce paragraphe est éloquent :

C’est très drôle ces histoires sur la mauvaise orthographe de nos élèves, car elles reviennent en moyenne à chaque 10 ans dans les journaux francophones. Ça fait 200 ans qu’on reproche aux jeunes générations que leur français est bâclé. En effet, si on fouille dans les archives de journaux, on voit la même « crise » se répéter à chaque dizaine d’années environs, et à chaque fois on dit que c’est pire que précédemment.

Comme quoi il est de plus en plus clair pour moi que la blogosphère est très très utile!

Ajout (14h50) :

Justement, je viens de lire un très bon texte de ND sur cette question, c’est ici.

Aidez l’ALAP


Je viens de faire un don de 50$ pour l’Association pour LAir Pur (ALAP), dont 15$ ira à mon adhésion. Ils sont en pleine campagne de sollicitation pour recruter 50 nouveaux membres d’ici deux semaines, afin d’accéder au titre d’organisme national reconnu par le gouvernement du Québec.

L’Association vise à contrer les effets indésirables et néfastes que la pollution de l’air provoque sur la santé humaine et l’environnement. Que ce soit en matière de qualité de l’air intérieur ou extérieur, la réduction de la pollution causée par les gaz et les particules fines est au centre des préoccupations de l’Association. Actuellement, cette dernière se concentre sur les dossiers suivants : l’utilisation de plus en plus répandue du chauffage au bois et des feux à ciel ouvert, le diésel, les moteurs à deux temps et la prolifération des parfums dans les lieux publics.

Alors si ça vous tente de leur donner un coup de pouce, suivez le guide!

Transformation

Plus ça va, plus je me transforme. L’exaspération est mon amie maintenant. Ce n’est pas que tout me glissait dessus, mais je saignais trop. J’étais galeux. Alors, la callosité me recouvre graduellement, enrobe mon jugement. L’éveillé que je deviens sort d’une grande hibernation dans les limbes de tous les jours.

D’un goupil, Renart est né dans le passé, mais s’idéalise en moi comme un maquillage de guerre. Au futur, je veux conjuguer les qualités du renard même s’il est mon antonyme caractériel : je suis né loin de la ruse. Alors comment joindre ce personnage à ma vague à l’âme?

Je le fais un peu ici.


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits