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Charest dans l’eau chaude (jusqu’à ce qu’elle refroidisse?)

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Ça ne va pas super pour notre premier ministre québécois.

Un gentil lecteur m’a fait part d’une anecdote concernant Jean (John James) Charest que j’ai retrouvé, et sur Wikipédia, et sur L’Encyclopédie Canadienne :

Pendant qu’il se trouve en Nouvelle-Zélande lors des Jeux du Commonwealth en janvier 1990, il démissionne du Cabinet pour être intervenu dans une cause juridique et avoir malencontreusement communiqué avec un juge dans une affaire concernant l’Association canadienne d’athlétisme.

Il suggère, en lien avec son refus d’une enquête publique, qu’il « n’aime pas trop les juges, qu’il a peur de la justice ou qu’un juge se corrompt mal ». Ha ha! C’est une bonne piste!

Personnellement, je me réjouis surtout de voir que la question de l’enquête publique n’arrive pas à fuir l’actualité. Que la pression publique et médiatique le martèle, hé hé!

Autre chose qui ne doit pas trop lui faire plaisir, et ce qui semble être à première vue un autre contrecoup de son entêtement : « Sondage Léger Marketing-Le Devoir – Le Parti québécois passe en tête ».

Et le supplément de salaire qu’il reçoit de son parti qui « revient de façon occasionnelle dans les médias »…

C’est bien excitant pour quelqu’un comme moi qui y suis allergique, mais, de toute manière, beaucoup d’eau a le temps de passer sous les ponts jusqu’à la prochaine élection provinciale.

Reste à voir quand l’amnésie collective va engourdir. Est-ce que dehors la neige devrait donner un indice?

Ajout :

Pour envoyer un courriel demandant la tenue d’une commission d’enquête aux politiciens : ici.

Climategate : on ne pourra pas dire que je n’en ai pas parlé…

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Je remarque que le poil se dresse sur les bras de bons nombres de blogueurs de droite au sujet du « climategate » (comme quoi entre autres les médias d’ici n’en parlent pas). Ça m’a rappelé un billet — qui m’avait fait sourire — de Pascal Lapointe publié le 23 novembre dernier sur Agence Science Presse : « Le pétard mouillé de l’année ». Mise en situation :

L’histoire tourne autour d’un fichier de 160 megs de courriels allant de 1996 à 2009, qui a été dérobé du serveur de l’Unité de recherche sur le climat de l’Université East Anglia, en Angleterre. La blogosphère conservatrice en fait ses choux gras depuis jeudi (sous l’étiquette « climategate »), parce qu’elle affirme y avoir trouvé des preuves de malversations, de données dissimulées et même —l’horreur— des scientifiques qui osent laisser poindre leur irritation face à des blogueurs qu’ils jugent intellectuellement malhonnêtes. Conclusion virale dans la blogosphère conservatrice : le réchauffement climatique est un canular. Ou mieux encore, ces courriels annoncent « la mort de la science »!

Je l’ai relu et même une bonne partie des nombreux commentaires. C’est admirable comment le journaliste scientifique pare et escrime!

Pour ma part, je le répète, je n’en ai rien à faire du climat comme centre du débat, c’est la pollution globale le problème. Et je sais que dans le fond les envirosceptiques se braquent pour des raisons liées à la peur d’une baisse économique (pourtant, ils n’y a pas besoin de ça, la spéculation en est bien capable…). Les plus extrémistes s’accrochent en plus à une perte de liberté proportionnelle au pouvoir étatique. De l’enculage de mouches à mon avis quand ce qui se retrouve dans ce qu’on respire, mange, boit, et même les répercussions du trop-plein de ce qu’on entend et voire voit est relégué aux faits divers.

Quand on ne peut plus en pleurer, il est de bon ton d’en rire.

(Photo du photographe chinois Lu Guang, trouvée sur le blogue de Jean-François Lisée.)

Ajout :

Parlant de M. Lisée, je viens de voir cette bande-annonce d’un film d’horreur à l’attention de la droite :

Pierre Côté, l’interaction globale, les trolls, la monétisation, etc.

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Hier soir, j’ai vécu une expérience intéressante. Avec Pierre Côté et quelques internautes, dont le sympathique blogueur Minic (Ste-Croix) et deux espèces d’ados attardés en guise de trolls (ça, c’était la partie moins intéressante…).

Je ne crois pas que Pierre Côté sera fâché que je dise de lui qu’il est un drôle de personnage. Pour ma part, je me suis cogné le nez quelques fois avant de pouvoir embarquer dans son univers… Mais, avant de continuer, ça demande des explications.

Son projet, c’est Realtime Réalité (« un show transmedia immersif interactif  en direct »). Il utilise les outils que sont Twitter, Twitpic, Ustream, Blogger, Qik, YouTube et Facebook pour informer, divertir, provoquer, toucher, partager, enseigner et réfléchir (dixit son site web). Il compte sur la générosité des internautes pour le payer (il demande : « Quelle est la valeur de mes services? » et suggère : « C’est à vous de décider. ») et affiche son taux horaire (facultatif) selon les donations (je lui ai donné 5$ hier). « Son objectif: créer son propre emploi et en vivre. »

(Source de la citation précédente et de la suivante : un article d’Anne-Caroline Desplanques sur bénéfice.net.)

Il se décrit lui-même comme étant un, entre guillemets, journaliste nouveau genre, « puisqu’il se déplace avec son iPhone pour filmer discours, conférences de presse et autres évènements en tout genre en fonction de ses intérêts. » Mais en ce qui me concerne, je vais plutôt me concentrer sur ce qu’il a fait hier via Ustream. On pense à une ligne ouverte à la radio, mais magnifiée par les possibilités d’interaction qu’offre le web. Donc il est là, en direct, filmé par une webcam, il y a une section chat à côté, et il commente de vive voix ce qui s’y passe. Et il demande aux gens d’appeler, ce que j’ai fait.

Le thème de base étant « on parle de nos frustrations », j’ai un peu parlé de mon billet d’hier, de mon blues automnal, et ç’a bifurqué sur la situation médiatique, celle du web versus la traditionnelle, de la monétisation, etc. J’y reviendrai. Et plus tard il a demandé si quelqu’un pouvait l’appeler via Skype, et le dénommé Minic a répondu à l’appel : il s’est retrouvé coanimateur avec son image à côté de celle de Pierre.

Aussi, il a passé quelques vidéos de musique que les internautes ont suggérés (ce qui à mon avis ne devrait pas trop faire partie de la formule) et les deux trolls ont monopolisé une bonne partie du temps qu’a duré l’« émission », puisque Pierre leur donnait beaucoup de jeu. Et il a fallu que quelques internautes, dont moi, insistent, pour qu’un des deux soit banni… Donc, si je peux lui donner un conseil, et surtout répéter une évidence : s’il veut que son projet d’interaction « live » fonctionne bien et qu’il ait du succès, il faudra qu’il soit vigilant avec les trolls, ces plaies…

Sinon, à l’instar du copain Le TViste et a contrario de Patrick Lagacé, je trouve sa démarche digne d’intérêt. Je ne dis pas que c’est parfait, et le principal intéressé non plus d’ailleurs, mais je peux au moins lui donner qu’il pave la voie, enfin une. Et je suis prêt à l’aider humblement ici.

Mais, avant de terminer, j’aimerais revenir sur le sujet de la monétisation du contenu web. Pour certains, je le sais, les cheveux se dresseront sur la tête. Donc, voilà, je trouve absolument courageux la dynamique qu’installe Pierre Côté à ce sujet. Parce que c’est clair que son projet repose essentiellement monétairement sur les épaules des internautes, et dans le contexte où nous sommes habitués de ne rien payer pour le contenu et où la pub est un mal nécessaire, mais visiblement insuffisant pour beaucoup. Le château de cartes tient en quelque sorte par la solidarité.

Et la question reste à savoir s’il va réussir à poursuivre son aventure en citoyen indépendant (enfin presque, il a déjà une commandite de Black Label) avec les contributions volontaires, s’il va être intégré à un autre média, ou carrément laisser tomber devant l’évidence de son frigidaire vide…

Et tout cela trouve grandement écho de mon côté, vous devez bien vous douter pourquoi.

L’homme de la situation

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J’ai reçu plus tôt via Facebook un message d’une journaliste pour l’émission Dumont 360. Je lui ai parlé au téléphone et elle me demandait si je voulais défendre ce soir dans un débat l’idée du changement de nom de la rue Amherst pour Pierre-Falardeau. J’ai refusé et lui ai conseillé de rejoindre Louis Préfontaine, le créateur du groupe sur FB, même si personnellement ça ne va pas du tout entre nous deux.

Voilà ce que j’ai rétorqué hier à Tym Machine qui me proposait « d’enterrer la hache de guerre et de la fumer après » puisque nous nous rejoignions sur ce point :

on a déjà enterré la hache de guerre une fois, mais pendant que j’avais le dos tourné il l’a déterrée pour m’en sacrer un coup dans le dos, ce qui a fait en sorte que ce qui me restait de ma poignée de valise est tombé…

Et pourtant, je n’ai pas hésité une seconde à promouvoir Louis auprès de la dame. Et pourtant, une apparition à la télé aurait eu plus de chance d’être une bonne chose pour moi qu’une mauvaise, on en convient. Même si en plus mon ancien ami virtuel m’a déjà crucifié sur la place publique en inscrivant sur l’écriteau que tout ce que je fais dans la blogosphère n’est que manigances pour acquérir de la visibilité…

En vérité, bien que j’aurais pu me débrouiller pour bien faire valoir mon point de vue, je sentais que Louis serait plus à sa place que moi avec ce sujet, d’autant plus qu’il a déjà croisé quelques fois dernièrement les médias télés et radios, à ce que j’ai su. Pour ma part, c’est assez minime comme expérience.

Bien que j’expose tout cela ici, mon but n’est certainement pas de me racheter à ses yeux. Peut-être plus les vôtres, s’il y a beaucoup de regards froncés qui parcourent mon espace… Je me dis que ma décision était complètement désintéressée par rapport à Louis, très intéressée pour ce qui est de la cause, et que je pouvais en même temps en profiter pour démontrer ici qu’il est possible de laisser de côté ses rancoeurs et sa petite personne quand on sent qu’il le faut.

Pas la peine de me remercier Louis, il n’y a rien qui change entre nous deux, et je n’espère vraiment pas que tu me rendes la pareille un jour.

Summum de la copie

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no copyright

J’ai publié plus tôt un lien sur Twitter vers un petit billet de Raymond Viger. Rapidement, quelques personnes l’ont relayé et je vais le pointer ici aussi, étant donné que je sais que Twitter ne vous a pas tous gagnés.

Le magazine Summum a copié un texte trouvé sur un blogue qui date de deux ans :

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/09/12/magazine-summum-du-copier-coller-d-un-blogue-vieux-de-2-ans/

C’est assez incroyable, quand même! C’est en plus un texte de Folliculaire, un blogueur que j’ai rencontré au début de mon aventure dans la blogosphère, un gars très généreux en plus…

Je ne sais pas s’il vient faire son petit tour ici de temps en temps, mais je l’espère!

Une brèche dans les finances de Power Corp. nommée Yves Michaud

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Ça m’était complètement sorti de la tête, alors cette nouvelle m’a frappé encore plus fort :

Power Corporation devra divulguer les résultats financiers de sa filiale Gesca, propriétaire de plusieurs quotidiens, dont La Presse. La Cour d’appel donne ainsi raison au Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) et à son fondateur, Yves Michaud, qui tentent d’obtenir ces chiffres depuis plus de quatre ans. (Source : Radio-Canada)

C’était comme attendre la fin d’une très longue série à suspense, avec de très longues pauses. Quoique, en ce moment, ce n’est que l’aguiche (le « teaser »). Donc, voilà, beaucoup, et surtout, de curiosité pour ma part. Mais aussi, le fait qu’ils sont vraisemblablement coincés : s’ils financent à perte leurs médias, ça donnera raison du côté politique à Yves Michaud, et s’ils roulent sur l’or, ça énervera pas mal les employés de La Presse-Cyberpresse… Il reste donc l’étirage de sauce juridique ou bien des finances réellement en phase avec la conjoncture. Cependant, la deuxième option s’amincira plus la sauce sera étirée! Le plus logique, c’est qu’on n’investit pas dans la cachette pour le simple plaisir.

Alors, s’il s’avère que Gesca est seulement un support pour promouvoir le fédéralisme, cela nous plongera, pour plusieurs comme moi, dans un sentiment étrange où ce qui nous semblait réel n’était en fait que de la fiction, finalement. Justement, un sentiment digne de la fin d’un film au retournement inattendu, sauf pour quelques personnes qui l’avaient vu venir, comme Yves Michaud.

Parce que sérieusement, ça me semble trop gros pour être vrai! Et si ça s’avère exact, je garantis un bond énorme du côté de l’intérêt pour les théories conspirationnistes…

Questions nationales : impressions et réactions

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J’aimerais revenir sur ma soirée d’hier au cinéma Quartier Latin où j’ai assisté au visionnement du film « Questions nationales », en compagnie du blogueur Lutopium. De visu, j’ai pu remarquer la présence de Pauline Marois, Gilles Duceppe, Pierre Curzi, Françoise David, Pierre Dubuc, Michel David, Bernard Drainville, Pierre Karl Péladeau et Julie Snyder. Mais avant de poursuivre, j’aimerais faire une parenthèse au sujet de M. Péladeau.

Moi qui ai fait beaucoup de recherche ce matin pour mon billet chez BV! au sujet de ce film, j’ai remarqué que la couverture est quasi inexistante chez Canoë : le site qui regroupe la diffusion web des médias de Quebecor. Pourtant, la très fédéraliste La Presse-Cyberpresse en a parlé abondamment (ce qui est plus ou moins dans son intérêt…), Radio-Canada aussi et bien sûr Le Devoir. Je sais bien qu’il y a l’homme, et son entreprise, et qu’ils ne sont surtout pas indivisibles, mais ça reste pour moi questionnant, d’autant plus que sa présence était « remarquable ». Soit.

Donc, comme je le titrais ce matin, ce film est utile. Qu’on y arrive ou non à cette souveraineté du Québec, cet exercice a au moins le mérite de marquer l’Histoire, de faire comme un arrêt sur l’image. Ce qui ressort aussi beaucoup, c’est le réalisme, là où les uns voudraient gommer l’opinion des autres, et je vais paraphraser mon ami Lutopium qui disait : « alors que nous étions trop près de l’arbre, nous voyons maintenant clairement la forêt ».

On y débloque en quelque sorte fictivement le dialogue, qui est toujours bloqué entre les deux camps. Pourtant, la réalité, c’est que finalement, comme l’indique dans le film l’historien Jocelyn Létourneau : « Ni Trudeau, ni Lévesque n’ont gagné leur pari de québéciser les Québécois ou de canadianiser les Québécois. » L’enjeu est le même, c’est la réalité qui a changé.

Là où l’argument économique est moins important, puisque le Québec s’est grandement développé, celui linguistique et culturel prend maintenant la relève comme le soulève Gilles Duceppe en pointant la mondialisation à la sauce anglophone, argument que j’ai moi-même utilisé ici et ailleurs. Mais le plus grand problème de cet argument, c’est qu’il est beaucoup moins quantifiable, pour ne pas dire moins fiable… C’est beaucoup moins drôle de dire « nous crevons de faim » que « notre culture et notre langue se meurent » alors que c’est encore dit en français!

À ce sujet, un des moments forts du film a été pour moi quand le politicien catalan Jordi Pujol annonce qu’il doit partir, mais revient pour spécifier que résister à l’espagnol est difficile, mais que ce n’est rien par rapport à la résistance face à l’anglais. Et en plus, c’est un homme tout à fait attachant, il faut voir le film ne serait-ce pour l’écouter expliquer la situation de la Catalogne.

Aussi, j’ai été surpris de remarquer que la situation écossaise me semblait plus proche de la nôtre, malgré le fait que les Écossais parlent l’anglais comme les Britanniques. Peut-être parce que justement notre système politique est aussi britannique. Mais bon, il ne faut surtout pas oublier que les Écossais actuels sont le résultat d’une assimilation réussie. Je trouve que c’est une bonne réponse à André Pratte qui ce matin annonçait un peu trop sérieusement l’impossibilité de notre assimilation, en réaction aux propos de Gilles Duceppe dans le film.

Autres propos qui m’ont fait réagir, ce sont ceux d’un adéquiste qui répétait constamment, lors de son entrevue : « référendum » et « répétitif »… Il faudrait peut-être lui rappeler que l’utilisation de l’adjectif « répétitif » est absurde quand il s’agit de qualifier deux référendums qui ont eu lieu à 15 ans d’intervalle!

Je pourrais continuer longtemps comme ça, mais, en gros, j’ai espoir que la sortie de ce film débloquera le tabou actuel qui enveloppe depuis trop longtemps la question de la souveraineté du Québec. Les réalisateurs ont beau proclamer le film de « non-partisan », néanmoins, il aidera peut-être à pousser l’Histoire dans un sens ou dans l’autre, comme quoi la culture est un de ses moteurs importants, et surtout, non négligeables.

Mario Dumont et ses larmes de crocodile

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extraitcrocodiliensfossiles.jpgJ’ai versé une larme à la lecture d’un article du Journal de MontréalMario Dumont se vide le coeur… C’est tellement poignant que j’ai eu besoin d’aller me faire un deuxième café pour pouvoir terminer ma lecture!

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Christian Vanasse que je remplace pour une dernière fois avant son retour.)

Une bonne blague sur les cols bleus…

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FS5Zombie3.jpgAlors que je m’apprêtais tout juste à chercher pour mon sujet du jour, je suis tombé sur cette blague de Stéphane Laporte qui trônait sur la page principale de Cyberpresse : « Un col bleu sur trois fait la grève aujourd’hui à Montréal, les deux autres le regardent. »

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Québec89, une nouvelle loto?

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Dès le début octobre, le « pendant québécois du célèbre média participatif Rue89 sera implanté » sous le vocable Québec89.

Je sens d’ici le tremblement provenant de Cent Papiers

J’ai quand même hâte de voir ça.

Marketing Web Bixi : bien ou mal orchestré?

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Je viens de faire paraître un billet sur « L’événement sur le web » au sujet de la polémique autour du faux-blogue et du service Bixi. Et je vais ajouter ici mon petit grain de sel d’opinion.

Je ne sais pas trop de quel côté pencher quant à la question de l’éthique. Nous portons tous une sorte de masque sur le web, et le doute et la confiance sont les deux extrêmes d’une corde qu’on a le choix de se mettre ou non au cou, comme collier ou comme laisse… Autrement dit, ne pas trop cultiver le doute pour que pousse la confiance. Conséquemment, il est certain que cette traîtrise donne du poids au doute. Mais le web n’est pas intégré aux moeurs comme la télé et la radio, alors ça minimise la portée.

Pour ma part, je n’ai pas été un lecteur floué par cette fiction qui proposait de la réalité. Donc, il n’y a rien de viscéral dans mon analyse. Ce que je constate premièrement, c’est qu’il y avait quelque chose de mal orchestré. On parle de trois protagonistes, mais combien y avait-il de personnes dans l’équipe qui a monté le coup? Sûrement au moins un qui s’occupait de la rédaction! Pourquoi ne pas simplement lui avoir demandé de signer ses textes? L’authenticité du web peut bien se passer d’une variation à trois sur un même thème…

Mais bon, pragmatiquement, cette controverse va de toute façon donner les fruits escomptés, comme toute bonne pub doit le faire… Et puis, qu’est-ce qui nous dit qu’au contraire tout ça n’est pas simplement orchestré de main de maître? Qu’on s’est arrangé pour semer un chemin de caillou fluorescent pour que Patrick Lagacé finisse par sortir l’histoire, tant qu’à y être! En fait, quel timing, vous trouvez pas? Juste un tout petit peu avant le lancement. Ça laisse songeur.

Je serais curieux d’avoir plus de détails sur l’enquête…

Màj :

On m’a aiguillé sur un billet qui va dans le même sens que ma conclusion. Surtout, les commentaires sont assez éloquents.

Pierre Arcand est un saint!

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Pierre Arcand, ex-président de Corrus, qui n’a sûrement pas délaissé tous ses investissements dans ce média pour se lancer en politique, qui influe sur les règles d’éthique du gouvernement… Et le bénéfice du doute?

Mais pourquoi Monsieur Arcand s’est-il lancé en politique au juste? Pour défendre la veuve et l’orphelin?

Comme on sait que pour les gros bonnets des affaires comme lui un salaire de ministre c’est équivalent à un chèque de B.S. (à son niveau à lui), qu’est-ce qui peut bien pousser à tant d’abnégation? Je le répète, cet homme est un saint!

Les célébrités du web chez Christiane Charette

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J’ai écouté ce matin l’émission de Christiane Charette, la section où Dominic Arpin, Michelle Blanc et Bruno Guglielminetti y étaient pour dévoiler le top 10 des personnalités québécoises du web, concocté à partir des tops 25 des trois participants.

Au moment où j’écris, (même si je n’ai pas sous les yeux celui de Dominic Arpin), je constate — oui, je prêche pour ma paroisse! — que la blogosphère qui se concentre sur l’actualité, la politique, les sujets de société, donc l’opinion, est sous-représentée, pour ne pas dire inexistante… Le seul nom que je peux clairement y raccrocher en ce moment, c’est celui de Michel Dumais.

Le but n’est vraiment pas de « tirer des tomates » (petit clin d’oeil à Michelle!) : ces choix vont de soi, puisque Michelle et Bruno se shootent sûrement surtout à la techno pour le travail, et assurément à des trucs plus perso pour le divertissement. Pour être optimiste, à regarder la blogoliste de Dominic Arpin, il se pourrait qu’on en retrouve quelques-uns dans la sienne.

Même à ça, pour la jouer un peu personnel, je ne peux pas m’empêcher de ressentir un certain défaitisme face au si faible rayonnement médiatique de cette blogosphère qui est, je crois, une belle réponse à ce qui se passe dans notre monde, nonobstant de ce qui se passe dans la virtualité. Surtout que je sais pertinemment que les blogueurs qui oeuvrent de ce côté espèrent majoritairement se faire entendre par le plus grand nombre, pour que la dynamique du dialogue fasse son oeuvre — de changement? d’influence? C’est parce qu’il me semble que c’est toujours comme ça!

Pourtant — si on peut seulement parler en terme de visites —, en faisant par exemple à l’instant le tour du palmarès général de Tout Le Monde En Blogue (dans la région du Québec), il y a quand même du trafic de ce côté : on trouve Antagoniste.net en 13e position, Les Nouvelles Internationales en 20e, AmériQuébec en 28e, Le Journal de la rue en 32e, moi-même en 34e et Le Blogue du Québécois Libre en 47e, juste dans le top 50. Ce qui n’est pas rien, même si je sais bien que tous les blogues québécois n’y sont pas inscrits et que le trafic généré par les moteurs de recherche compte…

Je continuerai peut-être après avoir vu la liste de Dominic Arpin.

243 entorses à la liberté

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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Trouvé via l’Agence Science Presse, publié sur le site de l’Université Montréal, l’article nommé « Docteur, j’ai 243 produits chimiques dans mon sang… » pointe le sujet important de la toxicologie humaine. « Phtalates présents dans les jouets, solvants causant l’infertilité chez l’homme, bactéries dans l’eau potable, exposition des enfants de garderie aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, lien entre organochlorés et cancer du sein… Les problèmes associés aux produits toxiques font la manchette et l’objet de diverses publications. »

Je suis seulement en partie d’accord avec la dernière phrase, puisque je trouve que ce sujet n’est pas assez abordé dans les médias. Voilà aussi pourquoi je l’ai choisi : une brique de plus au bâtiment ne fera pas de tort… Et le sujet n’étant pas assez abordé dans les médias, l’outrance de la population s’en trouve au minimum. Pourtant, il y a là tous les ingrédients pour nous atteindre fondamentalement : biologiquement et philosophiquement.

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement hostile, nous inoculant de multiples et hypothétiques bombes à retardement?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Nous en sommes venus à considérer ce monde contaminé comme étant seulement une fatalité que le confort « à l’occidentale » vient apaiser, mais c’est toute notre liberté qui est remise en cause. Comment se prémunir contre cette agression tout en conservant sa liberté de mouvement? Car oui, il serait possible de se terrer chez soi et de contrôler au maximum son environnement, de sortir de la maison avec un masque à gaz…

Pour illustrer plus amplement ma pensée, j’aimerais utiliser l’exemple de la cigarette. On a beau dire que les jeunes (et même les adultes) ont le choix (donc la liberté) de fumer ou non, mais il va sans dire qu’il y a une pression énorme, publicitaire et culturelle, pour qu’ils « essayent », avec les conséquences qui s’en suivent. Alors, il est bien évident qu’il n’y a pas que l’individu pour choisir de s’embarquer dans cette mésaventure, qui peut paraître comme une belle aventure pour certains, j’en conviens, mais là n’est pas le point. Un fumeur a la liberté de s’enivrer de son activité, mais ce que je dis, c’est qu’il a perdu une autre liberté a priori, puisque le phénomène du tabac est hautement circonstanciel. Si l’accident de l’inhalation de la fumée de la feuille de tabac et sa mise en marché n’avait pas eu lieu dans l’histoire, gageons que le même individu aujourd’hui fumeur heureux vomirait toutes ses tripes après avoir fait cette découverte…

Donc, c’est notre addiction à la société de consommation qui nous fait prendre à la légère ces entorses à la liberté. Comme des fumeurs heureux, nous considérons l’air toxique autour de nous comme de la fumée aromatique. L’effet calmant de l’achat compulsif est comme la première bouffée après l’attente.

Je ne pense pas qu’il faille tout freiner, mais bien de réparer les dommages en fournissant un succédané, une sorte de méthadone, pour nourrir notre dépendance au bonheur matériel — notre auguromanie — en éliminant de la chaîne les éléments pathogènes.

À l’écriture de ce billet, c’est bien l’égoïsme qui me meut, néanmoins je ne me sens pas du tout coupable…

Le contraire de vert se nomme Harper

Le billet qui suit a été publié sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires ici sont fermés, alors si vous désirez les lire ou en laisser un, c’est par là-bas.

Dans cette campagne, le sujet environnemental semble important, mais quand on sait que Stephen Harper a refusé, selon une dépêche de Radio-Canada, de se joindre aux autres chefs de parti en payant « afin de compenser pour [ses] émissions carbone », il y a un signal contradictoire, et malheureusement, en même temps très clair.

Celui qui voudrait que son parti se fasse réélire majoritaire sait très bien que cette position je-m’en-foutiste ne lui fera pas de tort auprès de son électorat déjà gagné, et on se doute qu’il pense que cela sera bon aussi pour ses candidats du côté des indécis, enfin ceux qui penchent plus de son côté idéologique. Surtout, nous le savons assez calculateur pour avoir bien réfléchi au désaveu que représenterait son adhésion à un système de crédit carbone, le désaveu étant bien entendu en lien avec sa position sur Kyoto. Est-ce que je froisserais quelqu’un si j’écrivais que rien n’est quand même impossible avec un politicien?

Mais encore plus, ce qui pourrait faire changer la donne, et rendre caduque mon analyse précédente, c’est qu’on apprend aussi, via Cyberpresse, qu’en plus d’enquêter sur la légalité du groupe Facebook «Anti-Harper Vote Swap Canada» («Echange de votes anti-Harper»), que Élections Canada enquête « sur les achats par les partis de crédits d’émissions de gaz à effet de serre. [… ] M. Mayrand a indiqué que les crédits de carbone pourraient être enregistrés comme dépenses de campagne et entrer dans l’équation des dépenses limites d’environ 20 millions $ par parti. »

Quelle ironie du sort si ces partis étaient obligés de déduire ces dépenses comme étant électorales! Ça ferait cher pour appuyer une importance marquée envers l’environnement… Si je puis me permettre, si j’avais à juger de cette problématique, je la rangerais plus du côté technique, dans le sens où ça devrait être « normal » de compenser pour la pollution qu’une campagne provoque dans un si grand pays comme le Canada. (Petite pensée parallèle : juste pour cette raison, un Québec souverain serait électoralement beaucoup moins polluant…)

Alors, en somme, est-ce que cela serait trop prétendre d’écrire ici, au-delà du choix idéologique, que le Parti Conservateur était peut-être au courant du risque que représentaient ces dépenses « vertes »? Nous le verrons bien, dans le cas où ces dépenses ne sont finalement pas handicapantes pour les autres, si effectivement le chef du PC s’y inscrit sur le tard. Calcul, calcul et encore calcul!

Aussi, pour terminer, encore au sujet de l’environnement, je vous suggère grandement de consulter le nouveau site Materre.ca que j’ai découvert récemment et qui regroupe des nouvelles environnementales de différents médias (c’est là-bas que j’ai trouvé la première dépêche relatée plus haut), un blogue, des opinions et des initiatives.

Des sourires et des grincements de dent

Au sujet des jeunes libéraux :

Au fait, pourquoi on appelle ça Libéral ?… C’est Conservateur ou Front national des abrutis que ça devrait s’appeler, ce parti !!

……………….

Ça lance n’importe quoi et ça se prend la totale couverture média-tique, ces jeunes veules du cerveau. Contrechoc, ça pop-corn dans la blogoboule qui roule, qui roule et mousse. Aussi, un autre s’assimile pour la cause, il cause speak white pour l’utile de l’image, de la chose.

Je reçois tout ça comme de l’humour absurde, du genre qui ne fait pas rire, surtout pas les enfants en nous.

Je sais dans quelle langue j’écris, où je l’ai appris, et à qui je m’adresse.

Et le pécuniaire, dans le cul!

Je vais rêver éveillé si ça me chante, parce que ça ajoute quand même mon poids dans la balance et j’espère que ça peut faire des petits.

(Photo : nicouze)

Fear of a blog planet

Le terme « blogue » a été entendu, dixit la bouche de François Avard, par environ 2 millions de personnes à Tout Le Monde En Parle dimanche dernier. De quoi se réjouir? Pas vraiment, surtout que grand-papa Bougon faisait seulement allusion à la fausse catégorie « blogue » (donc pas du tout à nous), celle qu’il connaît par coeur, pour y avoir été impliqué avec Ici-Canoë-Quebecor (sûrement un peu à contrecoeur), celle des chroniqueurs professionnels enrubannés de force au Web 2.0.

Quand on te demande de créer l’illusion de dialoguer et d’interagir, et que tu te satisfais amplement du lien de confiance qui te permet de payer ton loyer, il y a un risque nauséeux.

Je pense à Martineau qui, dès le départ dans son aventure « blogue », avouait se foutre totalement de l’avis de ses lecteurs (ça m’avait marqué, car quand j’ai lu ça je commençais à m’intéresser aux blogues — pas encore aux vrais par contre…). Je pense aussi à Pierre Foglia qui se plaignait que ça l’emmerdait royalement de recevoir des lettres de ses lecteurs, surtout ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui (il me semble que c’était même en plus un thème récurent voilà quelques années). Je pense qu’il y a un monde qui sépare le blogueur du chroniqueur, même si le premier emprunte beaucoup au deuxième…

Imaginez justement un Foglia interagir totalement avec un Martineau comme je discute littérairement, parfois assez solidement, avec mon ami Eric Bondo, l’homme derrière le blogue L’équilibriste. Et je ne fais surtout pas de mauvais jeu de mot (ou plutôt de nom), ni de comparaison boiteuse, ni de jugement de valeur, au contraire, peut-être qu’un choc des chroniqueurs de la sorte me donnerait le goût de me remettre à Martineau, le temps d’une réflexion ou deux.

Blogue est synonyme de, et rime avec, dialogue, c’est pas pour rien! Quand on enlève la dialogique du blogue, il ne reste qu’un outil sans vie, que des possibilités en déficit, qu’une exposition de textes annotés par le lectorat. Et j’ose espérer que nous allons un peu plus loin que ça!

En parlant de chroniqueur, je viens de me faire totalement surprendre (pas tant que ça dans le fond…) par le dernier billet de Steve Proulx qui, par son titre, pose la question : Trop de blogues? Il relate une étude qui arrive à quelques conclusions, dont celles que les « textes sont davantage lus sur Internet que dans les versions papier des journaux et ce, peu importe leur longueur » et que les gens « posaient peu les yeux sur les blogues ou le contenu multimédia. » Soit. Jusqu’ici tout va bien.

Et il répond à la question de son titre en s’appuyant sur l’opinion de la chercheuse Sara Quinn qui croit « qu’il y a trop de blogues ». Et la dernière phrase citée m’apparaît assez obscure : « On pense que les lecteurs veulent savoir à tout prix ce que les autres pensent. » Premièrement, qu’est-ce qu’il y a de mal là-dedans? Et, si les « lecteurs veulent savoir à tout prix ce que les autres pensent », pourquoi alors les lecteurs posent-ils « peu les yeux sur les blogues »? Encore une petite dernière : si on peut se demander s’il y a trop de blogues, on peut se demander également s’il y a trop de chroniqueurs, de journalistes, d’humoristes, de chanteurs et chanteuses, de bla-bla-bla, et surtout d’humains?

Mais ce qui est drôle, c’est que Steve Proulx faisait oeuvre d’anticipation dernièrement dans un billet où il tentait de projeter son regard jusqu’à l’année 2028, son port d’attache fictionnel, au niveau de l’évolution des médias, son champ de compétence principal au journal Voir. J’ai bien ri quand j’ai lu ceci :

C’est en 2012 que Le Devoir a laissé tomber le papier. Cette année-là, le Voir, un hebdo culturel dans lequel j’ai sévi au début de ma carrière, devenait une communauté de blogues citoyens.

Et dans son dernier billet, il ironise un bon coup :

Je prédis d’ailleurs un avenir pour les blogues: ils se regrouperont pour former des « super-blogues » alimentés quotidiennement par des « super-blogueurs » spécialisés dans plusieurs domaines : sport, culture, finances, politique, vins, mode.

Dans le temps, on appelait cela des « journaux ».

Quand on dit que les blagues ont toujours un fond de vérité…

Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve, de son côté et du côté des journalistes en général, que ça commence à tourner à l’obsession (en ajoutant toutes les allusions qu’il a pu faire là-dessus depuis que je le lis, et bien sûr aussi celles de tous les autres, sans oublier l’expression « journalisme citoyen » qui a passé à la guillotine virtuelle dernièrement…). Et en plus, ce qu’il prédit existe déjà et ça s’appelle Cent Papiers, genre… Et ça me surprendrait que ça supplante un jour le combo TVA-Radio-Canada-La Presse auprès des internautes québécois. Faut pas charrier!

Alors, est-ce que le contenu citoyen sur le web est si terrorisant? Est-ce que les internautes devraient seulement pouvoir lire les sources d’information corporatistes et avoir accès seulement à la culture via les entreprises culturelles établies?

De plus en plus il se dessine une tentative insidieuse de nous mettre le bâillon. Si on considère comme moi que le web est la nouvelle « place publique », il ne devrait pas y avoir d’« interdiction d’attroupement », même si c’est principalement par le dénigrement qu’elle se manifeste…

Votez pour ce billet sur Cent Papiers!

Ajout :

Patrick Dion continue la réflexion de son côté (et Steve Proulx est venu répondre à ce billet, à lire en commentaire plus bas.)


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