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Loin de moi le désir de me mêler des affaires de l’ADQ, mais, quand même, ce court billet de David Chrétien qui pointe un groupe Facebook se nommant « De l’anglais lors des débats à la chefferie de l’ADQ! » m’a fait un peu cligner de l’oeil.
Il s’agit de vanter l’idée de faire un 15 à 20 minutes d’échanges en anglais lors du débat de la course à la chefferie le 18 octobre 2009. C’est du clientélisme parfaitement assumé, soit. Mais je ne peux pas m’empêcher d’y voir quelque chose de symbolique.
Pour ce qui est de la tranche d’électeurs anglophones, d’après ce qu’on entend, ils sont censés comprendre le français — à part quelques trop nombreuses exceptions —, alors leur donner un petit bonbon sera possiblement payant, je n’ai rien à redire. Mais c’est plutôt cette partie du texte d’explication du groupe FB qui me chicote :
En outre, il ne faut pas oublier les gens issus de l’immigration qui ont, pour certains, encore du mal à comprendre le français, mais qui souvent se débrouillent en anglais.
Le problème que je vois avec ça, c’est que, à petite échelle, cela ajoutera au message global déjà bien installé que les nouveaux arrivants n’ont pas besoin d’apprendre la langue d’usage des gens qui habitent cette province, puisque tout le monde, enfin presque, les accommodera dans la langue du fédérateur canadien, dans la langue de la mondialisation.
On sait que l’ADQ est un parti qui regroupe des gens qui penchent soit plus vers le souverainisme-nationalisme, soit plus vers le fédéralisme, même s’ils se targuent d’être autonomistes. Ce n’est pas bien difficile de comprendre de quel côté cette idée provient.
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