Posts Tagged 'blogosphère'

Tellement facile…

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Pierre Foglia à propos du web, des blogues :

Un courriel sur trois me réfère à un blogue. Je n’y vais jamais, sauf l’autre jour, je ne sais pas pourquoi, une dame m’a demandé de jeter un coup d’oeil à celui de sa fille, étudiante en médecine. Je suis tombé sur un texte très beau. J’ai répondu à la mère que j’avais trouvé indécent que ce texte intimiste se retrouve sur un support exhibitionniste.

Les blogueurs sont des effeuilleurs la plupart bénévoles. (Le choix du masculin n’est pas fortuit, transformez au féminin dans le doute.)

Moi, je ne suis pas contre. Je ne suis pas pour. C’est pire : je ne suis pas là. Je viens de la galaxie Gutenberg. Un monde ou les mots n’étaient pas rétro-éclairés. Un monde où l’on écrit en silence.

Je sais que je ne suis pas plus original que les autres, mais mon blogue, c’est mon La Presse à moi.

Qui sont donc ces gens qui parlent tout le temps de tout?

La parole est le moteur principal de l’évolution de l’humanité, non?

Ajout :

Point de vue connexe : http://canisminoris.wordpress.com/2009/12/12/le-sublime-de-foglia-et-le-sublime-au-quotidien/

Combien la blogosphère a de vies déjà?

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Selon certains, la blogosphère serait dans une lente agonie depuis assez longtemps. Par exemple, l’utilisatrice @swanpr me parle en ce moment même sur Twitter de « mort naturelle » pour la décrire. Ce à quoi je réponds que je trouve que le terme « mort » à toujours été trop fort à mon goût. Et que même les forums ne sont pas « mort »

Donc, serait-ce que ce qu’on qualifie de « mort » est du domaine de l’effet de mode, de ce que mon interlocutrice qualifie par « pass[er] le stade du phénomène »? Pour ma part, c’est ce que je crois. C’est simplement que le « talk of the town », c’est Twitter, beaucoup encore aussi Facebook. Mais, du côté de Pierre Fraser (auteur de Flux / Écriture Virale), c’est autrement. Pour dire vrai, c’est son billet « Blogue : chronique d’une mort annoncée » qui est le point d’ancrage de ma réflexion.

Si je peux condenser son propos le plus simplement possible, il dit que l’internaute, totalement libre de consommer et de diffuser de l’information de la manière qui lui chante (egocasting), choisira de plus en plus « les actes de conversation » que magnifient les outils comme Twitter et Facebook. Pour ce qui est des blogues, il considère que la majorité des billets sont d’humeur (assez péjorativement je crois), que la blogosphère a échoué dans son rêve de démocratiser l’expression, que « personne ne s’intéresse aux blogueurs, mis à part quelques cas exceptionnels. » (En passant, il va jusqu’à ne pas vouloir fournir de fil RSS pour son site — le bouton pour se faire se rend jusqu’à Twitter — et n’y permet pas les commentaires…) Une chance qu’il écrit :

Ne vous en faites pas, le blogue ne disparaîtra pas.

Et c’est ce que je pense aussi. Par contre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet antagonisme qu’il construit, car cela m’apparaît trop extrême :

La rédaction d’un billet sur un blogue est un acte d’isolement

L’acte de conversation est un acte d’ouverture

Quand on pense en terme de communauté, ça me semble être le contraire. Parce que le lieu du blogue condense les conversations (parce qu’il y en a, encore…), les rends à la base plus visibles en raison de l’importance du sujet (les billets qui agissent comme rassembleurs, à la manière des topiques dans les forums), tandis que, par exemple, les conversations sur Twitter sont plus furtives, officieuses, sujettes au hasard du moment où les utilisateurs y sont, a contrario du caractère plus « officiel » des blogues. Aussi, quand on est amplement impliqué sur le web, il est plus facile de suivre un grand nombre de blogues sans rien manquer (par la magie des fils et des agrégateurs) que de suivre un grand nombre de comptes Twitter. Ce qui revient à l’image du ruisseau que Michelle Blanc utilise pour décrire le flux de ce service.

Et même, si je me réfère à l’introduction de ce billet, où je décris une conversation, l’impact du blogue sur les événements conversationnels est accru. Combien de gens ont dû suivre cette conversation directement sur Twitter avant que je la relève ici? Pas bien plus que deux : moi et elle. Pourtant, j’ai trouvé qu’elle était assez intéressante pour m’en servir afin d’introduire mon sujet.

Si je peux concocter une image simple, Twitter c’est jaser à la sauvette dans la rue ou dans un bar, un blogue c’est s’installer dans un salon avec un verre de vin… Et dans l’optique où tout est filmé (inscrit quelque part sur le web), le fouillis de Twitter rend les recherches ardues, repose beaucoup sur l’impondérable, tandis que la blogosphère est, si je puis m’exprimer ainsi, un modèle de classification. La force de Twitter est l’instantanéité (le Flux), celle de la blogosphère repose plus sur la longévité et la référence, je dirais. Ce sont visiblement des compléments.

J’en ai eu la preuve après-coup. Je suis tombé sur un billet d’un dénommé Bruno Walter qui décrit l’expérience intense du deuxième accouchement de sa compagne (avec complications), qu’il a vécue positivement grâce à Twitter. Il raconte que le fait de publier sur son compte ses états d’âme et de recevoir des réactions des autres utilisateurs a rendu son expérience beaucoup plus humaine :

Dans ces moments-là, twitter cristallise le meilleur de l’humanité. Simplement parce que derrière des followers se cachent des humanités. Qui quand elles se mettent en marche vous portent, au sens littéral du terme.

C’est une très belle histoire, et qui pour moi en plus concrétise l’importance du blogue, encore aujourd’hui. Impossible de traduire émotionnellement ce moment à coups de 140 caractères. Et si cet homme n’avait pas eu de blogue pour s’épancher, qu’aurait-il fait, vous croyez? Twitter n’est même pas le meilleur outil pour parler de lui-même, de ses bons coups…

Mais je ne prône pas naïvement un retour en arrière. Comme Le Modérateur, je constate que les commentaires sur les blogues sont généralement en baisse et que nous « n’assistons pas, bien sûr, à la disparition de la blogosphère, mais à une mutation des échanges et des communautés. » (Trouvé via @visionwebnet.)

Et pour terminer en beauté, je laisserai la parole à Philippe Martin, une citation de son billet « Et on reparle encore de la mort des blogs » :

Les détracteurs vous diront mais à quoi ça sert de tenir un blog alors que des plateformes comme Twitter et Facebook sont là. J’aurai tendance à dire que de vouloir uniquement être présent sur les médias sociaux sans point d’ancrage, sans contrôle sur vos données et à la merci de start-up millionnaires est quelque peu inconscient. C’est la solution de facilité, le raccourci mais que sont ces plateformes sans le contenu qui y est diffusé. Dans un billet de l’an passé, je reprenais cette citation de  Pierre Chappaz « Abandonner son blog pour s’exprimer uniquement sur Facebook ou Twitter, ce serait comme choisir de ne plus partir en voyage que dans les circuits organisés…»

(Photo : frogmuseum2)

Climategate : on ne pourra pas dire que je n’en ai pas parlé…

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Je remarque que le poil se dresse sur les bras de bons nombres de blogueurs de droite au sujet du « climategate » (comme quoi entre autres les médias d’ici n’en parlent pas). Ça m’a rappelé un billet — qui m’avait fait sourire — de Pascal Lapointe publié le 23 novembre dernier sur Agence Science Presse : « Le pétard mouillé de l’année ». Mise en situation :

L’histoire tourne autour d’un fichier de 160 megs de courriels allant de 1996 à 2009, qui a été dérobé du serveur de l’Unité de recherche sur le climat de l’Université East Anglia, en Angleterre. La blogosphère conservatrice en fait ses choux gras depuis jeudi (sous l’étiquette « climategate »), parce qu’elle affirme y avoir trouvé des preuves de malversations, de données dissimulées et même —l’horreur— des scientifiques qui osent laisser poindre leur irritation face à des blogueurs qu’ils jugent intellectuellement malhonnêtes. Conclusion virale dans la blogosphère conservatrice : le réchauffement climatique est un canular. Ou mieux encore, ces courriels annoncent « la mort de la science »!

Je l’ai relu et même une bonne partie des nombreux commentaires. C’est admirable comment le journaliste scientifique pare et escrime!

Pour ma part, je le répète, je n’en ai rien à faire du climat comme centre du débat, c’est la pollution globale le problème. Et je sais que dans le fond les envirosceptiques se braquent pour des raisons liées à la peur d’une baisse économique (pourtant, ils n’y a pas besoin de ça, la spéculation en est bien capable…). Les plus extrémistes s’accrochent en plus à une perte de liberté proportionnelle au pouvoir étatique. De l’enculage de mouches à mon avis quand ce qui se retrouve dans ce qu’on respire, mange, boit, et même les répercussions du trop-plein de ce qu’on entend et voire voit est relégué aux faits divers.

Quand on ne peut plus en pleurer, il est de bon ton d’en rire.

(Photo du photographe chinois Lu Guang, trouvée sur le blogue de Jean-François Lisée.)

Ajout :

Parlant de M. Lisée, je viens de voir cette bande-annonce d’un film d’horreur à l’attention de la droite :

Un creux parmi tant d’autres

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À l’heure où la blogosphère semble devenir un simple appendice de son microcousin Twitter, l’annonce de la possible mort du très populaire blogue personnel « La belle et la bête » me donne un coup dur. Malgré mon optimisme avoué, j’ai (entre les lignes) depuis quelque temps un pessimisme collé à la tête, pressant mes tempes de son bourdonnement suceur d’énergie. Tellement que j’ai fait avorter bon nombre de billets, ce qui m’arrivait assez rarement jusqu’à voilà deux semaines. Et même sans me compter, j’ai remarqué un creux quasi généralisé.

Pour revenir à moi, on dirait que l’étincelle est trop paresseuse, en plus d’être petite. Pourtant, ça ne devrait rien changer au fait qu’elle puisse être capable de provoquer une explosion. Mauvais exemple, peut-être. Une étincelle dans le vide, ça reste quand même loin de toute possibilité.

J’ai mes positions, je constate qu’il y en a d’autres, mais au lieu de titiller ma combativité, ça contente mon sens de la mesure. Et c’est loin de m’indiquer que c’est un bon point de départ pour quelque chose d’intéressant. Du moins pour le lecteur. (Et ce personnage-là, je suis trop loin de m’en foutre!)

Et j’ai toujours en tête que le corps a le gros bout du bâton d’intelligence que le cerveau n’a pas. Donc, je ne m’avouerai pas vaincu aujourd’hui. Par contre, j’accepte maintenant de voir toute la procrastination que peut contenir l’activité d’écrire dans ce moule que j’ai moi-même fabriqué, même si l’écriture en soi reste toujours un véhicule défendable, au moins par-devers soi. Au danger de se mentir à soi-même.

Et je n’en suis même pas à l’abri.

Qui peut bien se targuer de l’être?

Ce doit être ce qu’on appelle le doute.

(Photo : Lodonnext)

Un dinosaure dans la blogosphère

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Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre commentateur, qui signait « Georges Fedorov », était en fait Maurice G. Dantec, romancier (surtout de la science-fiction) et essayiste (dans la mouvance conservatrice — il « défend ouvertement le rétablissement de la peine de mort au Canada »). Mais à la base, pourquoi avoir endossé cette burqa anonymisante au lieu de commenter courageusement et ouvertement?

Autre bavasserie de l’utile humain : l’écrivain a pondu, suite à son séjour en mes terres (hé hé!), une galette (objet de forme ronde et plate) où il vise mon blogue et/ou moi et/ou les gens qui nous regroupons ici pour discuter. Et la répétition des « et/ou » n’est pas une tentative stylistique, tout ça me fait encore barboter en pleine confusion…

Lisez plutôt :

Le premier mensonge que la société québécoise post-modernisée est en train d’élaborer, c’est qu’elle n’est absolument pour rien dans cette « mort volontaire » (c’est en effet le mot juste), et surtout qu’il s’agit là de la « mort d’un être humain », entendez : comme tous les autres.

Un « être humain » comme vouzémoâ, avec ces pulsions maladives, ces problèmes personnels et professionnels, relationnels et intimes, bref, ce mensonge a pour but d’ôter toute singularité à ce qui fore le mystère du suicide d’un écrivain. Car c’est en tant qu’écrivain (sic) que Nelly Arcan a été « suicidée » ; comme le dit fort justement, et dans une perfection lapidaire, une certaine CalamitySandrine sur un blog québécois (1)  où j’ai vainement tenter de discuter, « on l’a tuée de sa propre main ». Mais comment cette société, qui a produit les conditions suffisantes et nécessaires à l’émergence puis à la disparition d’un tel écrivain (sic), aurait-elle le cran de se regarder bien en face, dans le miroir de ses constantes trahisons ?

Le blog en question est à ce titre tout à fait représentatif de cette tendance, j’oserais dire cette force d’attraction collective vers la pop-psychanalyse, l’humanisme new-age, l’égomanie consensuelle et le syncrétisme post-moderniste, on est ici pour verser quelques larmes, en précisant parfois que l’on n’a rien lu d’elle (quel intérêt, en effet, s’agissant d’un écrivain) et s’offusquer dès lors que l’on ose remettre en question le « modèle québécois », qui est précisément le seul et unique responsable de cette mise à mort dont il s’agit de supprimer toute la singularité en la mixant aussi vite que possible dans le « moule démocratique ». Cet appendicule de la sphère internet aura forgé sans le savoir la nécessité d’écrire ce texte, tout autant qu’il aura servi de test « en temps réel » des formes diverses et variées qu’a prises le néo-conformisme démocratique. Pour un blog se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque.

Et, en fin de texte :

1- Il se reconnaîtra assez vite sans que j’ai besoin de le citer.

Et là, je viens de relire ses commentaires à la suite de mon billet et je crois comprendre que l’homme n’est pas loin d’être un analphabète du web 2.0 (une preuve de plus, il publie ses billets sur un site statique) :

Vous n’êtes pas le seul blog dans ce cas

Je pouvais bien ne pas comprendre : pour lui, il semble que mon blogue est une entité fermée, un système, pas un espace de diffusion de mes productions et surtout, d’interaction libre. En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier. Il n’a pas compris que la blogosphère, dont je fais partie, mais pas lui (et c’est bien son droit), est un ensemble de paniers percés (dans le sens que tout est mis en place pour que l’information circule), et surtout, sans agendas.

Et j’en arrive à cette conclusion parce que je n’ai pas théorisé au sujet de ce suicide dans mon billet, non plus en commentaire. Je me suis repris un peu dans mon deuxième billet, mais je ne crois pas qu’il l’ait lu, puisque j’ai bien mis l’emphase sur le fait que je crois (comme lui — enfin, en partie) que ce suicide est singulier (surtout au niveau de ses répercussions dans la société). Alors, comment peut-il pointer le « cas » de mon blogue si le principal intéressé (moi) n’a, pratiquement, que lancé le sujet? Parce que Renart L’éveillé n’a été seulement qu’une petite crotte dans son calcul. En conséquence de quoi, je me sens nullement insulté, juste intrigué, comme devant un grand puzzle dont je n’aurais pu voir le résultat final dans sa totalité afin de me guider (et le pire, c’est que ces casse-têtes existent, j’en ai déjà donné un à Douce).

Aussi, comment dois-je comprendre sa notice de fin de texte où il m’annonce que je vais me reconnaître « assez vite »? Pensait-il avec une assurance disproportionnée que je suis un de ses lecteurs assidus? Désolé, mais ce n’est pas le cas. Si ce n’avait été du porte-panier qui est venu m’annoncer la grande nouvelle, il aurait écrit quelque peu dans le vide… (Tout cela m’a quand même fait penser d’ajouter « carnet résistant  » à mes alertes Google, je l’en remercie). Et, pendant que j’y pense, justement, qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par « se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque. »? (Si je puis l’expliquer rapidement, en choisissant « carnet résistant » je voulais jouer avec la dichotomie entre l’image — humoristique — de la solidité matérielle et la résistance abstraite, plus explicitement au simple fait de ne pas céder au silence confortable — donc, objectivement, M. Dantec aurait pu nommer son propre site de cette manière et cela aurait été très logique, puisque, même s’il ne se réclame pas de la même pensée que la mienne, nous avons en commun quelque chose comme un désir de sortir la tête de l’eau pour voir où le courant va — ce que j’ai l’impression de partager avec la majorité de la communauté virtuelle, enfin, celle que je côtoie le plus…)

Encore plus, j’aimerais comprendre d’où il tient que mon blogue est représentatif de la « pop-psychanalyse », de « l’humanisme new-age », de « l’égomanie consensuelle », du « syncrétisme post-moderniste » et du « néo-conformisme démocratique ». Serait-ce moi qu’il vise, ou l’ensemble de l’oeuvre, incluant les contributions des autres blogueurs et simples commentateurs? J’opte toujours pour le deuxième choix, et ça me semble complètement surréaliste, comme je le soulève dans mon titre. Le dinosaure arrive avec ses gros sabots, cependant myope comme une taupe.

Et comme la vie est souvent faite de beaux hasards, je suis tombé plus tôt via Twitter sur un très bon billet de Thierry Crouzet où il arrive à la conclusion que les critiques assassines du web que fait le philosophe Alain Finkielkraut sont finalement basée sur sa non-maîtrise de l’outil :

Finkielkraut finit par avouer qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance. Il aurait pas pu commencer comme ça notre philosophe. « J’ai la trouille, j’y comprends rien, j’ai l’impression que le monde que j’aime fout le camp. » Au lieu justement de nous parler de lui, de ses tripes, de ce qui à la limite n’est pas information, il tente de construire un discours vide car il n’a pas l’expérience de ce dont il parle. Il évoque l’ascèse, l’étude. Mais sait-il vraiment ce qu’est l’ascèse, sait-il ce qu’est une véritable expérience philosophique ?

Je ne dis pas que Maurice G. Dantec est ce genre de dinosaure là, ce serait trop simpliste. Et même insultant pour lui, étant donné le gouffre idéologique qui les sépare. Finkielkraut manque de référents pour appuyer sa critique, Dantec devrait s’exercer à référer et à référencer…

Un marteau ne peut pas fracasser un crâne de lui-même, il lui faut une intention et surtout un corps mouvant pour l’arracher à la gravité.

Ajout :

Citation de Noam Chomsky (gracieuseté de Lutopium) :

Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités

L’homme de la situation

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J’ai reçu plus tôt via Facebook un message d’une journaliste pour l’émission Dumont 360. Je lui ai parlé au téléphone et elle me demandait si je voulais défendre ce soir dans un débat l’idée du changement de nom de la rue Amherst pour Pierre-Falardeau. J’ai refusé et lui ai conseillé de rejoindre Louis Préfontaine, le créateur du groupe sur FB, même si personnellement ça ne va pas du tout entre nous deux.

Voilà ce que j’ai rétorqué hier à Tym Machine qui me proposait « d’enterrer la hache de guerre et de la fumer après » puisque nous nous rejoignions sur ce point :

on a déjà enterré la hache de guerre une fois, mais pendant que j’avais le dos tourné il l’a déterrée pour m’en sacrer un coup dans le dos, ce qui a fait en sorte que ce qui me restait de ma poignée de valise est tombé…

Et pourtant, je n’ai pas hésité une seconde à promouvoir Louis auprès de la dame. Et pourtant, une apparition à la télé aurait eu plus de chance d’être une bonne chose pour moi qu’une mauvaise, on en convient. Même si en plus mon ancien ami virtuel m’a déjà crucifié sur la place publique en inscrivant sur l’écriteau que tout ce que je fais dans la blogosphère n’est que manigances pour acquérir de la visibilité…

En vérité, bien que j’aurais pu me débrouiller pour bien faire valoir mon point de vue, je sentais que Louis serait plus à sa place que moi avec ce sujet, d’autant plus qu’il a déjà croisé quelques fois dernièrement les médias télés et radios, à ce que j’ai su. Pour ma part, c’est assez minime comme expérience.

Bien que j’expose tout cela ici, mon but n’est certainement pas de me racheter à ses yeux. Peut-être plus les vôtres, s’il y a beaucoup de regards froncés qui parcourent mon espace… Je me dis que ma décision était complètement désintéressée par rapport à Louis, très intéressée pour ce qui est de la cause, et que je pouvais en même temps en profiter pour démontrer ici qu’il est possible de laisser de côté ses rancoeurs et sa petite personne quand on sent qu’il le faut.

Pas la peine de me remercier Louis, il n’y a rien qui change entre nous deux, et je n’espère vraiment pas que tu me rendes la pareille un jour.

Summum de la copie

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no copyright

J’ai publié plus tôt un lien sur Twitter vers un petit billet de Raymond Viger. Rapidement, quelques personnes l’ont relayé et je vais le pointer ici aussi, étant donné que je sais que Twitter ne vous a pas tous gagnés.

Le magazine Summum a copié un texte trouvé sur un blogue qui date de deux ans :

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/09/12/magazine-summum-du-copier-coller-d-un-blogue-vieux-de-2-ans/

C’est assez incroyable, quand même! C’est en plus un texte de Folliculaire, un blogueur que j’ai rencontré au début de mon aventure dans la blogosphère, un gars très généreux en plus…

Je ne sais pas s’il vient faire son petit tour ici de temps en temps, mais je l’espère!

CINAR : 5,2 millions pour Claude Robinson

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Claude-Robinson-2.jpgClaude Robinson peut enfin profiter de la vue en haut de la montagne qu’il a longuement gravie. Celui qui depuis 14 ans s’est battu contre CINAR et Ronald Weinberg devient le David qui a terrassé Goliath, pour beaucoup. Plus que ses 5,2 millions de dollars, l’auteur de Robinson Curiosité, devenu à son insu Robinson Sucroë, met l’emphase sur le fait d’avoir obtenu la reconnaissance de sa paternité, de ses droits d’auteur.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Pas de changement pour la rue Amherst

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J’ai publié tantôt sur « L’événement sur le web » un article au sujet du mouvement pour un changement de nom de la rue Amherst, parce que ce personnage historique serait selon plusieurs un génocidaire, du moins dans son désir d’« éradiquer cette race répugnante », en parlant des Amérindiens.

Comme je le spécifie plus doucement dans mon paragraphe d’introduction, c’est assez questionnant de voir que la Commission de la toponymie semble avoir une position dictatoriale dans ce dossier, malgré le fait que c’est une demande qui doit passer au vote aujourd’hui. Pourquoi un système offre la possibilité aux conseillers d’influer par des demandes en bonne et due forme si au final la décision relève d’une autorité externe?

Il serait alors mieux, pour le conseiller Nicolas Montmorency, celui qui a parti le bal, d’aller infiltrer avec ses amis la Commission de la toponymie, s’il veut un jour arriver à ses fins… puisqu’en plus son autre fin c’est de faire changer tous les noms de rues anglophones pour des noms de rues francophones.

À ce sujet, je suis partiellement en accord. Je ne crois pas que la totalité des personnages historiques anglophones qui ornent les panneaux de nos rues soit toute négative, comme ce Lord Durham qui souhaitait notre extermination. Ça serait du cas par cas, mais oublions ça puisqu’à la base il y a une Commission que je surnommerai Bâton-dans-les-roues, pour le bien de la cause!

J’ai lu à la suite du billet de Blogosphère à ce sujet un commentaire d’un dénommé C. Beauchemin, qui m’a beaucoup parlé :

On nous dit que nous nous devons conserver le nom de la rue Wolf, ce militaire anglais criminel. On nous dit que cela fait partie de notre histoire. Au nom de qui ou de quoi on nous dit qu’il s’agit de «notre» histoire ? C’est l’histoire des impérialistes de la couronne anglaise. D’avoir donné et de conserver le nom de ce criminel est totalement inacceptable et honteux. Le Québec est le seul endroit au monde où nos tortionnaires et des personnages qui n’ont rien fait dans l’avancement du Québec, sont honorés par des statues ou des noms de rues. À ce que je sache, il n’y a pas de nom de rue Adolf Hitler à Tel Aviv , à Londres ou à Paris, et pourtant, il fait partie de leur histoire. Il n’y a pas non plus de rue Joseph Staline à Berlin. Pourquoi, n’ont-ils pas leur nom à une rue ? Il me semble que la réponse est évidente.

Et, pour terminer, j’aimerais porter votre attention sur un passage vers la fin de mon article, une citation d’André Pratte :

au début du XIXe siècle, [si] on a choisi d’honorer la mémoire d’Amherst, c’est parce qu’il était un héros aux yeux des Anglo-Montréalais de l’époque.

Donc, je me demande : est-ce qu’il est un héros à leurs yeux encore aujourd’hui?

S’il ne l’est pas, ni pour eux, ni pour nous, pourquoi le refus de la Ville et de la Commission ressemble à une décision fortement politique?

Ça donne l’impression que la consonance anglophone du nom Amherst est plus importante que sa réalité historique.

Qu’êtes-vous donc devenus?

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À partir de demain (demain étant réellement tout de suite, mais personnellement à jour après un dodo), et pour une semaine, je vais remplacer Cécile Gladel et sa chronique « L’Événement sur le web ». Comme chaque fois, je fais le tour de mon agrégateur pour sentir le pouls, voir un peu quels sont les sujets les plus chauds. Je viens de terminer et c’est loin d’être même tiède…

Je vais aller voir un peu mon compte Twitter et je reviens faire un compte rendu.

Finalement, j’ai trouvé mon sujet via un gazou qui pointait un article de Canoë, sujet qui était déjà dans ma mire, dans le domaine du possible, puisque je me trouvais devant mon téléviseur qui diffusait le Téléjournal entre 18 et 19 heures.

Donc, constatation, la blogosphère est partiellement en hibernation malgré la chaleur ambiante.

(Photo : AmiBe)

P.S. Y’a Safwan qui reprend du service!

V : la bataille finale?

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v07.jpgComment rester de glace devant l’extraterrestre V, cette nouvelle station au logo jaune, ce jaune qui fait penser aux yeux des lézards de la série culte, du même nom, monoconsonantique, des années quatre-vingt. La coïncidence est assez drôle, d’autant plus qu’il y a un long-métrage et une autre série en préparation.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de Christian Vanasse que je remplace pour ce qui reste du mois d’août.)

Réponse à Patrick Lagacé

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(Ce qui suit est une réponse à ce billet de Patrick Lagacé me concernant : « Mais je suis pas journaliste ! »)

Patrick,

il faut que je l’admette d’abord, je suis impatient, impulsif parfois, j’aime battre le fer quand il est chaud et ma vie blogale, j’aime bien la vivre au grand jour — manière de parler… C’est pourquoi ce message se retrouvera sur mon blogue en plus du tien, s’il n’est pas bloqué par la modération. Justement, parlant modération, si mon commentaire l’avait passé, je ne serais pas en train de t’écrire en ce moment, tu aurais répondu sur ton blogue en commentaire, ou non, ça serait beaucoup plus « propre ». Pourtant, absolument rien de ce qui était écrit dedans justifiait la censure, mon commentaire respectait la nétiquette. Qui ne se serait pas dit alors que c’est son propos qui était embarrassant?

J’avoue aussi que j’ai joué sur la fine ligne qu’il ne faut pas dépasser, et je continue de croire que je ne l’ai pas dépassée. Ce qui était une question frondeuse et drôle — « Tu ne ferais pas une petite expérience blogosphérique Pat? » — est devenu un « gros doute ». C’est là où se trouve un peu du fondement que j’avais, et je ne peux que m’excuser d’avoir appuyé sur « publier » pour toutes les raisons que je donne au début. Pour dire vrai, mon hypothèse, c’est que le gars t’as demandé de l’aider à se faire connaître pour son « expérience » et que tu as dit : oui, entre « collègues », on peut bien s’aider!

Mais il ne faut pas oublier que le but de tout ça c’était de faire ressortir que Pascal-Pierre Fradette est une fiction, malgré le fait qu’il essayait de nous faire croire le contraire, pas de te pointer. Le seul lien que tu as avec lui, dans les faits, c’est que tu l’as inscrit dans ta blogoliste alors qu’il débutait, et le fait que tu le relatais quelquefois. Dans l’optique où j’« enquêtais » sur lui, ça me questionnait. Et ça tombe que je te lis souvent, je sais tout ça. Et maintenant, en plus, je sais que tu te « fiche bien de savoir qui il est » après avoir écrit qu’il était un « collègue qui […] couvre de honte la profession »… Oublie-pas que je me prends pour Sherlock Holmes!

Et je ne suis pas d’accord avec ton exemple concernant le type sur Twitter. C’est vraiment trop différent pour tricoter un lien. Est-ce que j’ai embarrassé ton entourage comme lui avec ma question? Je ne crois pas. Ça ne fait que faire s’agiter « la petite blogosphère québécoise », on s’amuse comme on peut! Et, comme l’écrivent quelques personnes sur ton blogue, les gens sont assez intelligents pour faire la part des choses, et encore plus entre une hypothèse et quelque chose qui se propose comme vrai. Tu as reçu beaucoup de questions au sujet de PP Fradette? Surtout, penses-tu vraiment que mon questionnement te fait préjudice?

J’ai lu que je me suis « fait blaster solidement ». De mon côté, ça ressemble plus à : je me suis fait « blaster » surtout par deux personnes, deux rigoristes chacun à leur façon. Un premier qui de toute façon pratique la chasse à courre depuis assez longtemps, ce n’est qu’une occasion de plus… Et un deuxième qui s’est donné la mission de te défendre parce qu’il croit que je te « mords » « régulièrement ». Sans blague Patrick, il a beau t’avoir donné du jus pour ton billet, il est dans les patates, je n’écris même pas « régulièrement » à ton sujet, encore moins contre toi! J’ai soulevé quelques petites questions sur toi dans ma chronique Blogosphère chez Branchez-vous! il y a environ un an, hooooooouuuu…

Et je remarque que tu utilises le terme « allégation ». Je ne crois pas que ce soit synonyme avec « hypothèse », — reprends-moi si ce n’est pas vrai! —, ce qui est vraiment un terme bien choisi pour ma situation, s’il faut le répéter. Et je vais répéter encore aussi que mon but n’était pas de te faire du mal, mais bien de discuter de ça avec toi sur ton blogue. J’ai quand même eu ce que je voulais au bout du compte : dans ce cas, personne ne se fera passer un sapin (il y en avait quand même des agréables!) comme avec Ton Papa me fourre, Élodie Gagnon-Martin, etc. Rendu-là, savoir qui c’est exactement est secondaire, et on ne sera pas surpris si un jour un reportage s’annonce comme étant un voyage au coeur de la blogosphère…

J’aimerais terminer avec ton ajout concernant le garçon cancéreux. C’est un faux blogue? Inventé par Fradette pour pouvoir « basher » sans remords sur une cible qu’absolument tout le monde va prendre en pitié? C’est drôle quand même, c’était l’élément le plus discutable de la jeune carrière blogosphérique du « journaliste-pigiste ». Si un jour il se dévoile, tout le monde va pouvoir l’applaudir, finalement.

Pour en finir avec Le Voyou du Bayou

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(Désolé pour ceux qui sont tannés d’entendre parler des histoires de blogosphère, revenez plus tard : comme toujours, ça va bien finir par passer…)

Patate essaye de relativiser la vacherie du Voyou du Bayou à l’égard de Noisette Sociale en la comparant aux blagues méchantes envers les personnalités publiques, et il termine en pointant l’humour méchant de Rock et Belles Oreilles, entre autres. Je ne trouve pas que ce sont de bonnes comparaisons. Je lui ai écrit :

Si t’avais mis des vacheries que les adolescents se disent dans les cours d’école, ça se tiendrait. Mais ça n’aurait pas vraiment servi ton propos.

Ensuite, j’ai poursuivi en expliquant plus amplement la différence entre Noisette Sociale et les personnalités publiques, différence qui tient beaucoup dans le 2.0, l’interaction :

Admettons que quand la majorité des Québécois te connaît au moins de nom, les divers dividendes sont quand même souvent là pour amortir le coup, et la distance, et l’égo gonflé de gloire rendent les méchancetés pas mal moins acides… Qu’est-ce qu’elle gagnait Noisette à bloguer? Une vie sociale enrichie, un exutoire, une audience et du respect. Pas trop les moyens de s’en foutre quand la gratification tient du rapport aux autres, et pas filtré par la scène, la télé, la radio, etc.

Quand je dis 2.0, c’est pas pour rien. Il y a une proximité qui rend tout ça plus réel, plus tangible. On se parle en pensant qu’on est loin, comme si on avait besoin de mégaphones, mais on se chuchote dans le creux de l’oreille. Je pense aussi à l’expression : les murs ont des oreilles… Cependant, il y a justement le choix de prêter oreille ou non, la curiosité qui entre en ligne de compte. Alors, quand on appuie sur « publier », il faut s’attendre à faire face à la musique parce qu’hypothétiquement le message se rend.

Et là je n’ai pas le choix d’inscrire la vacherie en propre, ici, avec hyperlien à l’appui, pour faire ça dans les règles de l’art :

Mettons que Noisette Sociale m’aimait et que je l’aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu’un jour j’écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l’attention et de l’intérêt de tant de gens après avoir écrit sur son blog qu’elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu’elle avait les dents croches comme le criss, qu’elle était, jusqu’à récemment, dopée à tous les jours, etc. J’aurais jamais pensé qu’un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu’un pourrait avoir le goût d’énumérer ses tares à ce point là.

Cela servant d’introduction à la suite de mon commentaire :

Si on décortique le commentaire coupable de la crise, c’est évident qu’il y a eu soit une recherche, soit un intérêt (marqué? maladif?) pour la vie de Noisette. Pour faire mouche à ce point en une phrase aussi assassine, qui en plus fait une énumération chirurgicale des points moins reluisants de sa vie (ses « tares », comme il l’écrit), il faut connaître son dossier… Même moi qui l’ait rencontré à plusieurs reprises et qui la lisait toujours, je n’aurais pas pu faire mieux. Quand on dit que c’est l’intention qui compte… écrit ici ça donne un tout autre sens!

Comment savoir, mais j’ai l’impression que le Voyou est un personnage ou lui-même seulement quand ça lui sert. Par contre, ce que je suis certain, c’est qu’il ne fait pas partie d’un groupe humoristique.

Comment faire passer des pommes pour des oranges…

Le pire dans tout ça, c’est que je n’essaye nullement de démoniser le Voyou. Il s’explique assez bien dans son billet intitulé « Autopsie d’un scandale » que j’ai lu voilà un moment et je le crois sincère. Par contre, je ne crois pas qu’il soit si dupe de l’influence qu’il a, donc de l’impact qu’il a lorsqu’il appuie sur « publier », personnage ou pas. C’est parce que je le sais intelligent que je ne peux pas gober ce déni de responsabilité.

Celui-là, je l’ai en grippe depuis longtemps parce que les seuls échos que j’en avais concernaient sa haine envers mes écrits. Je ne l’ai jamais lu pour cette raison. (Je suis comme ça, contrairement à Noisette qui prenait un malin plaisir à le suivre malgré son antipathie à son endroit. J’ai pris mes distances, pas elle, et je lui ai fait remarquer. Ça me sert bien puisque je n’ai pas accès à toutes les niaiseries sur mon compte : quand je vois qu’on pointe vers chez moi et que c’est un ennemi, je ne vais tout simplement pas lire. Idem pour le cas où on rapporte. C’est utile pour l’équilibre mental. Je sais déjà que je ne fais pas l’unanimité. Pas de problème.) Et voilà quelque temps, j’ai pris la peine d’aller lire une dizaine de ses derniers billets.

J’ai été assez surpris de voir que je n’étais pas si souvent que ça en désaccord avec lui (mais bon, peut-être qu’il était seulement dans une bonne passe…). J’ai trouvé ça intéressant, assez bien écrit, même que je me suis dit que c’était dommage que nos rapports, à la base, ne se soient pas bâtis au moins au neutre. Comme avec Patate, j’aurais bien pu y trouver quelque chose de digne d’intérêt malgré tout. C’est la vie.

Désolé pour la longueur du billet, mais je tenais à partager ça.

*

Parlant du Voyou, y’a un nouveau, La Chèvre qui bitch, qui s’est donné comme projet de faire comme celui qui notait les blogues, dans le temps. Devinez qui est sa première victime?

C’est la fin pour Noisette Sociale et Lutopium

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Je m’en doutais bien, voilà c’est fait, Noisette Sociale nous quitte. Je la comprends tellement. Mis à part la question de l’identité numérique, quand un pan de ta vie, sur le web, ne t’apporte que des problèmes, c’est très tentant de tirer la plogue. Pour ma part, désolé, je ne vous donnerai pas ce plaisir…

Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’histoire, en gros : à la suite d’un billet la concernant sur un blogue ennemi, un âne-onyme a dévoilé sa véritable identité. Après quelques âpres discussions, le commentaire a été enlevé. Mais, trop tard, le mal était déjà fait. Et je ne peux pas m’empêcher de jongler avec l’idée que le blogueur en question aurait pu lui-même écrire ce commentaire en se faisant passer pour un anonyme, d’autant plus qu’il avoue lui-même savoir son identité depuis longtemps. Mais comment savoir? Je ne penche pas du tout vers cette hypothèse, mais avouez que ça serait assez machiavélique comme plan.

C’est très dommage. Et même si je me perds pas son amitié — nous nous côtoyons dans la réalitosphère depuis notre première rencontre au Yulblog —, ça fera un grand trou dans ma blogosphère, tellement elle avait le tour de susciter la discussion autour d’elle et de rallier autant de gens dans son espace. Le plus dommage, c’est que ça n’est pas venu de son propre chef, on l’a contraint, par méchanceté. C’était parfaitement calculé. Et c’est d’une tristesse. On a beau discutailler sur ce qu’implique les médias sociaux, là on l’a en pleine face! Il y a des conséquences à nos gestes, on peut blesser des gens plus profondément qu’on le croit.

En espérant que ça nous serve de leçon.

*

Aussi, il y a le copain Lutopium qui nous quitte, mais lui, de son plein gré. Je lui souhaite tout le mieux dans son nouveau chemin.

Questions d’éthique (Première partie)

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Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :

S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire.

Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…

J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.

En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…

Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.

Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).

Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…

Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.

C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…

(Photo : NY_Doll)

Pour en finir avec l’objectivité sur les blogues

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Nous ne sommes pas des journalistes, et s’il y en a pour leur ressembler, c’est par la nécessité d’attirer les foules et ainsi de recevoir les deniers de la pub — pour ne pas écrire « la pute ». Nous sommes des gens, tout ce qu’il y a de plus subjectifs. Nos choix de sujets le sont absolument. Il y a une raison pour aller commenter chez l’un et pas chez l’autre, nos attitudes négatives ou positives envers quiconque sont des choix sciemment raisonnés, ou nous sommes des bêtes sentimentales, ce qui revient pratiquement au même. Alors qu’on me lâche avec l’objectivité! Et il faut vraiment que ça me tanne pour que je parle de quelque chose qui va comme ça de soi pour moi!

On remet déjà en question celle des journalistes alors si un de ceux-là se met le gant blogal pour s’exprimer sur le web, permettez-moi de douter du but recherché. L’objectivité est un masque pour les pleutres qui ont la chienne de se faire pointer du doigt et pour ceux qui sont payés pour pomponner la nouvelle. Ces derniers sont au moins utiles. Ça rapporte. Dans tous les sens possibles.

Se targuer de l’objectivité en-soi dans la blogosphère, c’est insidieusement s’habiller de l’argument d’autorité, mais cet habit-là taillée de son propre égo qui en plus en beurre épais. Ça me les gonfle toutes, toutes les parties, du cheveu à l’ongle d’orteil!

Ça tue ce qui reste de l’honnêteté, même de l’humain. Le robot, l’ordinateur transmet l’information, n’y laisse rien de lui-même, nous oui.

Quiconque veut me faire suer à grosses gouttes continue de l’imiter. Tendre vers l’objectivité c’est se fondre dans l’outil.

J’aime mieux voir un humain même grossièrement tracé qu’un gros marteau en 3D.

*

(À part ça, je taquine l’Iggy en chaussant les souliers de Christian Vanasse chez BV!)

Chanceler

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« Comme d’autres l’ont dit, à la longue ça devient étrange de vivre sa vie avec un bout de conscience qui est constamment à l’affut de tout ce qui pourrait se transformer en »… quelque chose à publier!

La citation provient d’un billet de Pascal Colpron qui annonce un changement de cap pour son blogue-bd, qui deviendra quelque chose de plus mouvant.

Je trouve que cette citation représente bien le lien mental qui nous unit à notre présence web. Elle qui n’est pas toujours facile à assumer.

Le mystère Falardeau

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pierre-falardeau-fx

C’est drôle, je viens de tomber sur un billet d’un confrère Français qui est la preuve qu’on ne voit pas toujours les choses du même angle. Il parle de la sortie d’un nouveau livre de Pierre Falardeau (je viens de vérifier, et ça fait environ deux semaines qu’il est sorti), qu’il introduit par cette phrase :

C’est l’évènement au Québec actuellement.

Ah! bon…

Sans blague, je lui souhaite que la sortie de son livre brasse la cage, mais j’y étais étranger, tout comme mon cercle blogosphérique, qui compte pourtant quelques souverainistes.

En quelques clics, ça m’a donné l’occasion de découvrir aussi que le bonhomme a pignon sur web maintenant, presque malgré lui :

Je n’ai pas d’ordinateur. J’écris à la main, avec un crayon à mine ou une plume. […] Et me voilà maintenant sur Internet. Quelle contradiction ! Tout ça c’est la faute d’un jeune militant d’origine française, Christophe Waharte. Il aime mon travail, je crois et il m’a convaincu que ça valait la peine de rendre tout ça accessible. Pour lui, Internet est un outil de lutte, une façon de résister, une arme de combat. Alors, si ça peut servir…Allons-y !

Et dans la conclusion de ce billet, il y a une perle, d’un autre temps, mais qui est tellement actuelle, qu’on exprime ici et là de différentes manières dans la blogosphère, citation du cinéaste Gilles Groulx :

Si vous n’aimez pas ce que vous êtes en train de regarder, allez voir ailleurs

Autrement, je pense que cet homme-là, Falardeau, est un mystère sur patte, et l’extrait du livre qu’a choisi le blogueur Kamerun Scoop ne vient surtout pas l’éventer. En un paragraphe énonciatif, Pierre mitraille les uns et les autres, des gens de tous les horizons, entre autres : Jacques Hébert, Steven Guilbault, Hubert Reeves, Bernard Voyer, Les Cowboys Fringants, David Suzuki, Gesca, Paul Desmarais, Jacques Godbout, Boom Desjardins, Lysiane Gagnon, Patrick Lagacé, Léo-Paul Lauzon, Marie-France Bazzo, René-Homier Roy, Amir Kadhir et Françoise David. Au moins, les deux derniers sont raccords… Et le seul nom qu’il promeut positivement dans le lot, c’est Dieudonné, en le traitant d’ami. (Et c’est sans doute parce qu’il s’y trouve que le blogueur a choisi cet extrait : il est un spécialiste de Dieudonné, avec lequel je suis pas mal d’accord — c’est un artiste à mon avis, pas un simple xénophobe qui enrobe son trouble de rigoloteries…)

Parlant de spécialiste, je crois qu’il faut vraiment en être un de Falardeau pour trouver une logique là-dedans, ce que je ne suis pas, évidemment.

J’ai l’impression de me trouver devant pire qu’un diagramme touffu, vous savez les démonstrations conspirationnistes remplies de noms et de liens! Ou encore pire, un casse-tête de milles pièces, moi qui ne suis pas très porté là-dessus.

Mais le mystère, c’est une qualité ou un défaut?

Màj :

Un commentateur chez les 7 du Québec, où j’ai aussi publié ce billet, a pointé le fait que ledit paragraphe du livre de Falardeau n’en est pas un de lui. C’est un paragraphe d’une critique de Didier Fessou du journal Le Soleil où il tente de synthétiser les cibles de Falardeau.

Décidément, je devrai à l’avenir y regarder à deux fois avant de me fier à ce blogueur Français…

Ajout :

À lire :

Essais québécois – Pierre Falardeau : la liberté et rien d’autre

Dialogues

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De prime abord, je vous préviens, ça semble contradictoire. Tandis que Seth Godin « conseille de ne pas tenir compte de l’avis des critiques, […] en ce qui concerne l’écriture de votre blogue », il conseille aussi « d’ignorer les commentaires des fans, car ils vous aiment pour ce que vous êtes ou ce que vous faites, et sont donc opposés à tout changement. » (source : InfoPresse)

Ça donne l’impression de prôner un enfermement sur soi, mais non, c’est plutôt d’en sortir qu’il s’agit, de sortir du regard des autres pour mieux évoluer.

Je crois que sa réflexion vient du fait de la multiplication du dialogue qu’apporte l’interaction accrue de la blogosphère. Par exemple, auparavant, un écrivain était en contact avec un minime retour critique et admiratif, parce que la communication était beaucoup moins élaborée qu’elle l’est aujourd’hui. Donc, c’est bien de l’équilibre mental du créateur dont il est question (et non, le terme « créateur » n’est pas trop fort! : extérioriser, c’est créer).

Il est tellement facile de se perdre de vue dans l’expectative et de créer un pantin nommé « lectorat » qui tient plus de la fabulation que de la réalité — s’il est possible de bien identifier cette réalité.

*

En parlant de dialogue, je vous invite à lire un article concocté par  l’ami Satellite Voyageur (qui va fêter sa première année dans la blogosphère), paru sur le S@ns P@pier, le « journal de toute la communauté universitaire ». C’est une discussion entre quelques blogueurs sur des thèmes chers à la pratique bloguale.

Aussi, c’est au tour de Noisette Sociale de se faire interviewer par Celui qui blogue.

Scotché de force au 2.0?

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Trouvez l’erreur (mis à part l’« e » manquant à « commentaire » et le « t » en majuscule sur « terre »…) :

Si je me fie à tous les commentairs que j’ai reçus en regard de mon dernier blogue sur la chasse aux phoques, je crois que l’espèce qui doit disparaître de la surface de la terre, c’est l’espèce humaine.

C’est pour ça que je demande par mon titre si ce journaliste, Julien Cabana, participe à la blogosphère corporative du Journal de Québec de son plein gré. Il me semble que si tu t’intéresses un minimum au phénomène, puisque tu y participes, tu prends au moins le temps de lire la définition du terme « blogue » sur Wikipédia ou ailleurs pour comprendre que le blogue c’est le récipient global, le site, la page, et non un synonyme d’« article » qu’on utilise du côté web…

J’ai sauté là-dessus après avoir seulement lu la première phrase, mais la lecture du reste du billet (c’est ça le bon terme Julien!) est une belle démonstration du comment on comprend le style « blogue » du côté des journalistes; sûrement pas tous, mais plusieurs. Un style à la va-vite, plat, comme griffonné sur le coin d’une table, une argumentation vague — et vaguement accrocheuse —, surtout, un ton qui se veut près de la confidence — mais qu’on sent trop obligé dans le cas qui nous concerne. En fait, c’est carrément le squelette, le canevas d’un article étoffé qui pourrait être intéressant, mais présenté comme ça, c’est comme un coït interrompu.

J’entends presque un dialogue :

— Tu vas participer au blogue du journal mon Julien!
— Ah! bon…
— Ben oui, c’est ben simple, t’as juste à écrire ce qui te passe par la tête sans trop te forcer. Même pas besoin de te relire, tes fautes, ça va faire authentique!
— OK… ça prend combien de mots un blogue?

Le luxe du temps

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le-temps-cest-de-largent

Bon, voilà, j’ai publié aujourd’hui mon dernier billet sur Blogosphère. Cette collaboration me grugeait du temps comme c’est pas possible! Je pouvais passer trois heures par jour à scruter mon agrégateur pour suivre ce qui se passait dans la blogosphère; et trois heures, c’est conservateur comme chiffre… Et on rajoute à ça le temps de rédiger, de publier, et de traficoter une petite image pour accompagner le billet, question de personnaliser un peu la section à ma façon (mais ça, je ne peux que blâmer mon moi-même!).

Même si on dit que le temps c’est de l’argent, j’ai plus besoin de temps en ce moment. À la base, la paternité est là maintenant pour en saisir, et de qualité : des moments de bonheur, ça vaut de l’or! Aussi, j’en ai besoin pour me plonger dans la littérature, puisqu’un éditeur sympathique m’y en encourage fortement. Moi qui en plus ai eu un petit moment de découragement voilà pas si longtemps. (Pour ce qui est de l’éditeur en question, je n’en soufflerai pas mot, question de ne pas vendre la peau de l’ours…) Et puis, dessiner des caricatures (et même parfois esthétiser librement sur Photoshop…), ça en prend aussi du temps!

Et je mentirais en écrivant que notre dernière discussion en lien avec ma collaboration sur Blogosphère ne m’a pas beaucoup influencé…

C’est Ma Toune!

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J’en ai parlé dans ma chronique Blogosphère du jour, mais je tiens quand même à le rapporter ici, parce que c’est très intéressant comme projet. Donc, voilà, Il Blogue a démarré un projet de musique en collaboration, Ma Toune, question de bâtir une chanson avec l’aide des internautes.

Personnellement, j’aimerais bien m’investir dans le projet, mais c’est l’élément temps qui me fait le plus défaut… Mais je serais bien prêt à être l’interprète de La Toune avec ma voix d’or si on veut bien de moi! Hé hé!

En tout cas, passez le mot!

Pourquoi pas là-bas?

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Il y a une question qui me chicote. J’ai souvenir que depuis que je blogue, mes billets en lien avec la blogosphère ont pratiquement toujours suscité la discussion, et souvent beaucoup. Et depuis que je publie chez BRANCHEZ-VOUS!, je réserve ces genres de billets pour là-bas, ça va de soi.

Si je ne m’abuse, beaucoup de gens qui me lisent ici me suivent là-bas aussi. Alors, je me demande pourquoi la discussion démarre ici et pas là-bas, alors que c’est la même personne qui écrit. Je pense que mon record de commentaire sur Blogosphère c’est environ 8, tandis que 8, c’est souvent un minimum ici…

Selon un sondage interne que j’ai fait, sur 93 votes, 68% disaient tenir un blogue tandis que 32% n’en avait pas. Alors, je me dis qu’une forte majorité de mon lectorat s’intéresse à la blogosphère comme sujet général, mais la discussion ne lève qu’ici.

Je me demande vraiment pourquoi et j’aimerais bien qu’on m’éclaire. Merci!

Un prix pour moi… et pour vous!

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Il y a, une fois de temps en temps, des trucs qui arrivent à mon oeil dans ma blogosphère. Et j’écris « trucs » parce que d’écrire « prix », sans explications au préalable, ça frise l’absurde. Ce sont donc des chaînes de prix qui se propagent, les uns félicitant les autres et ainsi de suite…

J’ai été nommé par Léonard Langlois pour un « Superior Scribbler Award », offert « aux gens qui donnent leur contribution à la blogosphère sur divers sujets », et je dois le perpétuer afin de le mériter. En le remerciant grandement!

Les règles du Superior Scribbler Award (que je traduis librement) :

Écrivez un billet où vous nommerez 5 blogues qui recevront le prix.

Faites un hyperlien vers la personne qui vous a donné le prix.

Affichez tout cela sur votre blogue avec un hyperlien vers l’explication du prix, soit le texte original du créateur de ce prix.

Cliquez sur le lien susnommé et ajoutez votre nom à la suite des autres récipiendaires de ce prix.

Publiez votre billet.

Ma liste :

Il blogue

Le chialeux de salon

Le Sofa

Hispong Elbayne

David Corleone

Pour le choix, j’ai décidé de laisser de côté les blogues que je connais de longue date pour me concentrer sur les plus récents (donc des gens que j’ai moins plogué). Aussi, j’ai décidé de choisir les blogues qui publient le plus, donc que j’ai repérés dans mon agrégateur en premier (à part David Corleone que je voulais absolument ploguer ici — mais je regarde après-coup, et ça ressemble pas mal à ce que je voulais de toute façon).

Perpétuez mes amis, perpétuez!

Sur la route

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Eh! bien oui, je m’embarque encore dans un autre projet! Ça fait un moment que je songe à ça, et je me lance aujourd’hui (lire mon billet du jour sur Blogosphère).

Donc, je pars à la découverte des recoins qui me sont inconnus de la blogosphère et vous pourrez me suivre les lundis, mercredis et vendredis là-bas. Et, vu que je vais seulement consacrer quelques lignes à cette aventure en fin de billet, en plus de mon sujet principal, je vais sûrement en parler plus librement ici.

J’adore les possibilités que nous offre le web.

Les célébrités du web chez Christiane Charette

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J’ai écouté ce matin l’émission de Christiane Charette, la section où Dominic Arpin, Michelle Blanc et Bruno Guglielminetti y étaient pour dévoiler le top 10 des personnalités québécoises du web, concocté à partir des tops 25 des trois participants.

Au moment où j’écris, (même si je n’ai pas sous les yeux celui de Dominic Arpin), je constate — oui, je prêche pour ma paroisse! — que la blogosphère qui se concentre sur l’actualité, la politique, les sujets de société, donc l’opinion, est sous-représentée, pour ne pas dire inexistante… Le seul nom que je peux clairement y raccrocher en ce moment, c’est celui de Michel Dumais.

Le but n’est vraiment pas de « tirer des tomates » (petit clin d’oeil à Michelle!) : ces choix vont de soi, puisque Michelle et Bruno se shootent sûrement surtout à la techno pour le travail, et assurément à des trucs plus perso pour le divertissement. Pour être optimiste, à regarder la blogoliste de Dominic Arpin, il se pourrait qu’on en retrouve quelques-uns dans la sienne.

Même à ça, pour la jouer un peu personnel, je ne peux pas m’empêcher de ressentir un certain défaitisme face au si faible rayonnement médiatique de cette blogosphère qui est, je crois, une belle réponse à ce qui se passe dans notre monde, nonobstant de ce qui se passe dans la virtualité. Surtout que je sais pertinemment que les blogueurs qui oeuvrent de ce côté espèrent majoritairement se faire entendre par le plus grand nombre, pour que la dynamique du dialogue fasse son oeuvre — de changement? d’influence? C’est parce qu’il me semble que c’est toujours comme ça!

Pourtant — si on peut seulement parler en terme de visites —, en faisant par exemple à l’instant le tour du palmarès général de Tout Le Monde En Blogue (dans la région du Québec), il y a quand même du trafic de ce côté : on trouve Antagoniste.net en 13e position, Les Nouvelles Internationales en 20e, AmériQuébec en 28e, Le Journal de la rue en 32e, moi-même en 34e et Le Blogue du Québécois Libre en 47e, juste dans le top 50. Ce qui n’est pas rien, même si je sais bien que tous les blogues québécois n’y sont pas inscrits et que le trafic généré par les moteurs de recherche compte…

Je continuerai peut-être après avoir vu la liste de Dominic Arpin.

Loin du silence…

sursaut

Après tant d’émotion, retour au travail ce matin (j’ai pas chômé non plus en fin de semaine avec mon emploi de DJ…) avec une autre semaine de remplacement chez BRANCHEZ-VOUS! Le sujet du jour : l’aide de 4 milliards du gouvernement Harper pour l’industrie automobile, où je plogue les billets de Patrick Dion et de Alain B., billets avec lesquels je suis assez d’accords.

Pourquoi le dessin qui chapeaute ces mots? C’est celui qui accompagne mon billet sur Blogosphère. C’est le genre de sursaut que j’ai fait quand j’ai su que Le Satellite Voyageur s’est fait bannir son blogue sur WordPress. J’aimerais avoir des nouvelles de toi Alex!

Sinon, mon sommeil de la nuit dernière a été entrecoupé de beaucoup de pleurs. Ce n’est pas comme de la musique, mais ça marque le changement de ton que prend notre vie. Le petit grincement dans sa voix me fait sourire alors… Et puis nous avons de l’aide des parents de Douce. C’est bien d’adon.

Parlant musique, autre sursaut, un billet récent de Normand Baillargeon sur le sujet de la CIA qui utilise de la musique pour torturer :

« Vous leur faites jouer de la musique pendant 24 heures : le cerveau et le corps deviennent alors dysfonctionnels, la pensée ralentit, la volonté se brise. C’est à ce moment là qu’on arrive et qu’on leur parle ».

Quel manque de respect! Sauf que les musiciens utilisés ne réagissent pas tous de la même manière…

Allez Franco, réponds! (Màj)

Que de suspense. Simon TPMF qui serait, avec un gros peut-être, Franco Fiori (détails ici). Le pire, c’est que j’ai parlé à Franco voilà pas si longtemps, je lui ai envoyé un courriel hier soir, et toujours pas de réponse… Si ce n’est pas lui, il va sûrement me le dire, je peux pas croire!

Parce que là Patrick Lagacé doute dans un ajout, Éric de Scotch et sloche aussi (dans la partie commentaire), ajoute que nous aurions la face aplatie dans le panneau… Un blogueur, Yaya, écrit sur le blogue de Dominic Arpin qu’il a rencontré l’auteur de TPMF et que ce n’est pas Franco.

Je pense que j’étais en manque d’une histoire un peu croustillante dans la blogosphère… (Non, j’exagère. Du croustillant, il en pleut, mais pas de ce genre-là…)

Si c’est une couche de tromperie de plus, je vais être très déçu, parce que j’ai toujours trouvé FF très fort, ce qui ne ferait que le faire reluire un peu plus.

Le sinon se verbalisera bien assez vite…

Ajout :

Simon Poulin s’explique longuement chez Scotch et sloche. Troisième commentaire.

Blogue-bâillon

J’aimerais vous pointer ma chronique du jour sur Blogosphère. Cela concerne plus amplement les blogueurs, mais je crois que tout citoyen devrait se sentir concerné par l’ordonnance de non-publication qui muselle le blogue d’Alain Dubois : blogue ouvert dans le but de suivre le procès (ouvert au public) qui met face à face Loto-Québec et un recours collectif mené par Jean Brochu.

Comme vous le verrez, le citoyen qui s’arme du porte-voix qu’offre la blogosphère est trop dangereux…

Révérences et nouveaux départs

Ça s’est tramé en catimini depuis quelque temps et voilà, c’est officiel : Patrick Dion quitte Blogosphère pour se consacrer à Vlog et à WebTVHebdo (un peu aussi à son chez lui virtuel) et me laisse les clés. (Pat, ton travail était excellent et je vais bien sûr m’en influencer pour la suite.) Et même si je l’ai remplacé voilà pas si longtemps, ça me fait légèrement trembler les phalanges de l’actualiser devant vous ici. Alors, je vais continuer de scruter ce qui se passe sur notre blogosphère pour vous donner le plus possible l’heure juste et parfois même vous en faire découvrir quelques recoins inédits. J’espère que vous aller me suivre!

Aussi, autre révérence, celle de l’ami ExIvrogne qui la tire par un « Au revoir » touchant, rempli d’entre les lignes comme il sait si bien les faire. Je n’écrirai pas que je vais m’en ennuyer puisqu’il semble que ça aboutira à une résurrection virtuelle, que cela est simplement la fin et le début d’un cycle phénixien. Par contre, de quelque manière qu’il revienne, je suis absolument certain qu’il ne nous fera pas le coup hautement désagréable d’un Leloup qui se met à mort et qui revient pour nous faire regretter de l’avoir pleuré…

En passant et en parlant de ce Jean, question nouveau départ manqué, l’écoute de l’entrevue que l’homme (est un loup pour l’homme) a donnée à Christiane Charette en jette toute la mesure (pour ne pas écrire « la démesure »). Comment déféquer autour de soi à partir de son piédestal d’estime et réussir à en rajouter une autre couche tout en lui gardant sa propriété de support… Je ne peux pas ne pas l’écrire : je le trouve insupportable! (Question support, il se trouve encore des gens pour l’aduler : voir les commentaires à la suite du billet sur le site de Radio-Canada au sujet de cette entrevue…)

Dire que cet enculeur à tous les vents était mon idole de jeunesse (non ce n’est pas gratuit, il l’a dit, il nous encule tous, tous autant que nous sommes!). La vieillesse lui va très mal, ce n’est visiblement pas tout le monde qui en attrape la supposée sagesse qui vient avec! Il a besoin de nous pondre un album béton comme « Le Dôme » pour se racheter au moins artistiquement, ce qui me surprendrait…

Ajout : pendant que je suis dans les nouveaux départs, l’anthropologue Claudia est de retour, allez la saluer si vous la connaissez, sinon, allez la découvrir!

Campagne électorale : petite réflexion blogosphérique

Je me questionne beaucoup sur le pouvoir réel des blogues en ce début de campagne électorale. J’aimerais tellement que le débat global se déplace à notre niveau, enfin un peu plus, pour commencer, au lieu de rester majoritairement au niveau médiatique, traditionnellement corporatif. Ne sommes-nous pas les premiers concernés? Mais il ne faut pas s’en cacher, la blogosphère citoyenne est encore à la remorque des agendas des autres et il faut faire avec.

Il faut donc écrire, publier, et espérer que l’intérêt des internautes les fera se rendre jusqu’à nous en grand nombre, par le plus grand bien du hasard. Avoir en tête un peu le concept de vulgarisation, de concision, ne ferait pas de tort non plus.

(Image : Elia Diodati)


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