
Suite à mon billet concernant la montée de lait de Martin Masse, où j’ai traficoté le terme « éconocentrophile », mon collègue Alain B. l’a repris chez lui, malgré son « coté pervers (et volontairement péjoratif) ». Donc, je ne crois pas avoir besoin d’être plus explicite à ce sujet. Ça m’a beaucoup encouragé dans mon délire métaphorique, et je me disais que j’allais bien le continuer un jour ou l’autre.
Le comble, c’est que sur le Blogue du Québécois libre, créature de Monseigneur Masse, du matériel pornographique pour éconocentrophile m’est apparu comme sur un plateau d’argent, coeur sensible, s’abstenir…
C’est presque aussi discutable qu’une autre image que j’ai trouvée chez MC Gilles : cliquez (à vos risques) là!
En espérant que je ne recevrai pas, à très très moindre mesure, des taloches de toute la communauté, comme Mike Ward en a reçu suite à sa blague qui avait pour personnage Cédrika Provencher…
(Photo : badspeller)
Ajout :
Martin Masse à pondu une réplique à mon endroit, vous pouvez la lire par-là et vous rendre compte comment la philosophie politique (dans ce cas-ci, bien sûr, le libertarianisme) peut se perdre dans les dédales de la logique abstraite et faire fi du monde dans lequel on vit, historiquement, socialement, voire même bestialement, tout en se réclamant de l’histoire et du social… C’est réellement une cassure qu’ils veulent, et je ne suis vraiment pas certain que la population est rendue là!
Ma réplique :
Je vais commencer par vous remercier pour cette pub, c’est la moindre des choses, et cette générosité, même si elle n’est qu’utilitaire.
Ce qui ressort de tout ça, c’est l’éternelle relativité de toute opinion : pour vous je suis le pire des étatistes et pour d’autres je suis trop anarchiste… C’est tout à fait hilarant!
Pourtant, je voudrais comme vous tous une société responsable, mais pas au prix de l’enfoncer dans la gorge de la population comme vous le proposez, mais bien par le long chemin de l’éducation, et j’ajoute citoyenne, juste pour vous faire dresser les cheveux sur la tête…
Si je croyais qu’une société libertarienne était pour dans un avenir rapproché, parce que la population a fait ses devoirs et a assez évolué, je serais de votre côté à 100 milles à l’heure. Mais non, je ne crois pas, alors j’aime mieux vivre sans sentir tout le temps une blessure à l’âme parce que je me fais voler et violer à longueur d’année… Comment être heureux dans un constant rôle de victime?
Si je pèse la confiance que j’ai en les individus et en l’État, je penche malheureusement encore un peu trop du côté de l’État. Ça fonctionne tout croche, j’en conviens, mais au moins ça fonctionne!
Pour ce qui est de l’histoire autour des tavernes, c’est simple, j’y vois un rapprochement entre les hommes et les femmes, ce qui a mené à un peu plus d’égalité (et ce mouvement est hautement dû au féminisme), et vous tous, vous y voyez un complot étatiste : voilà bien la preuve que tout est relatif, dans le sens subjectif.
Mais qui tranche au bout du compte?
Je vous souhaite sincèrement bonne chance, sans sarcasme, mais vous devriez changer de « méthode de vente ».
Avant de terminer, en parlant de sarcasme, pour ce qui est de ma blague, si vous ne comprenez pas (et je ne vous demande surtout pas d’en rire, l’autodérision ne semble surtout pas votre fort!) après avoir lu le copié-collé d’un de mes commentaires qui va suivre, c’est que vous êtes plus de mauvaise foi que je le pensais :
« explication de la blague : je trouve que les libertariens sont obsédés par leur philosophie qui met l’économie au centre de tout, d’où le terme « éconocentrisme ». Et si j’exagère tout cela, ça donne « éconocentrophilie », terme qui fait un peu pervers, avouons-le. Et je pousse la note en proposant que des photos de Martin Masse, le gourou libertarien, soient comme de la pornographie (intellectuelle) pour les tenants de cette philosophie. »
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