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Pour en finir avec Le Voyou du Bayou

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(Désolé pour ceux qui sont tannés d’entendre parler des histoires de blogosphère, revenez plus tard : comme toujours, ça va bien finir par passer…)

Patate essaye de relativiser la vacherie du Voyou du Bayou à l’égard de Noisette Sociale en la comparant aux blagues méchantes envers les personnalités publiques, et il termine en pointant l’humour méchant de Rock et Belles Oreilles, entre autres. Je ne trouve pas que ce sont de bonnes comparaisons. Je lui ai écrit :

Si t’avais mis des vacheries que les adolescents se disent dans les cours d’école, ça se tiendrait. Mais ça n’aurait pas vraiment servi ton propos.

Ensuite, j’ai poursuivi en expliquant plus amplement la différence entre Noisette Sociale et les personnalités publiques, différence qui tient beaucoup dans le 2.0, l’interaction :

Admettons que quand la majorité des Québécois te connaît au moins de nom, les divers dividendes sont quand même souvent là pour amortir le coup, et la distance, et l’égo gonflé de gloire rendent les méchancetés pas mal moins acides… Qu’est-ce qu’elle gagnait Noisette à bloguer? Une vie sociale enrichie, un exutoire, une audience et du respect. Pas trop les moyens de s’en foutre quand la gratification tient du rapport aux autres, et pas filtré par la scène, la télé, la radio, etc.

Quand je dis 2.0, c’est pas pour rien. Il y a une proximité qui rend tout ça plus réel, plus tangible. On se parle en pensant qu’on est loin, comme si on avait besoin de mégaphones, mais on se chuchote dans le creux de l’oreille. Je pense aussi à l’expression : les murs ont des oreilles… Cependant, il y a justement le choix de prêter oreille ou non, la curiosité qui entre en ligne de compte. Alors, quand on appuie sur « publier », il faut s’attendre à faire face à la musique parce qu’hypothétiquement le message se rend.

Et là je n’ai pas le choix d’inscrire la vacherie en propre, ici, avec hyperlien à l’appui, pour faire ça dans les règles de l’art :

Mettons que Noisette Sociale m’aimait et que je l’aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu’un jour j’écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l’attention et de l’intérêt de tant de gens après avoir écrit sur son blog qu’elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu’elle avait les dents croches comme le criss, qu’elle était, jusqu’à récemment, dopée à tous les jours, etc. J’aurais jamais pensé qu’un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu’un pourrait avoir le goût d’énumérer ses tares à ce point là.

Cela servant d’introduction à la suite de mon commentaire :

Si on décortique le commentaire coupable de la crise, c’est évident qu’il y a eu soit une recherche, soit un intérêt (marqué? maladif?) pour la vie de Noisette. Pour faire mouche à ce point en une phrase aussi assassine, qui en plus fait une énumération chirurgicale des points moins reluisants de sa vie (ses « tares », comme il l’écrit), il faut connaître son dossier… Même moi qui l’ait rencontré à plusieurs reprises et qui la lisait toujours, je n’aurais pas pu faire mieux. Quand on dit que c’est l’intention qui compte… écrit ici ça donne un tout autre sens!

Comment savoir, mais j’ai l’impression que le Voyou est un personnage ou lui-même seulement quand ça lui sert. Par contre, ce que je suis certain, c’est qu’il ne fait pas partie d’un groupe humoristique.

Comment faire passer des pommes pour des oranges…

Le pire dans tout ça, c’est que je n’essaye nullement de démoniser le Voyou. Il s’explique assez bien dans son billet intitulé « Autopsie d’un scandale » que j’ai lu voilà un moment et je le crois sincère. Par contre, je ne crois pas qu’il soit si dupe de l’influence qu’il a, donc de l’impact qu’il a lorsqu’il appuie sur « publier », personnage ou pas. C’est parce que je le sais intelligent que je ne peux pas gober ce déni de responsabilité.

Celui-là, je l’ai en grippe depuis longtemps parce que les seuls échos que j’en avais concernaient sa haine envers mes écrits. Je ne l’ai jamais lu pour cette raison. (Je suis comme ça, contrairement à Noisette qui prenait un malin plaisir à le suivre malgré son antipathie à son endroit. J’ai pris mes distances, pas elle, et je lui ai fait remarquer. Ça me sert bien puisque je n’ai pas accès à toutes les niaiseries sur mon compte : quand je vois qu’on pointe vers chez moi et que c’est un ennemi, je ne vais tout simplement pas lire. Idem pour le cas où on rapporte. C’est utile pour l’équilibre mental. Je sais déjà que je ne fais pas l’unanimité. Pas de problème.) Et voilà quelque temps, j’ai pris la peine d’aller lire une dizaine de ses derniers billets.

J’ai été assez surpris de voir que je n’étais pas si souvent que ça en désaccord avec lui (mais bon, peut-être qu’il était seulement dans une bonne passe…). J’ai trouvé ça intéressant, assez bien écrit, même que je me suis dit que c’était dommage que nos rapports, à la base, ne se soient pas bâtis au moins au neutre. Comme avec Patate, j’aurais bien pu y trouver quelque chose de digne d’intérêt malgré tout. C’est la vie.

Désolé pour la longueur du billet, mais je tenais à partager ça.

*

Parlant du Voyou, y’a un nouveau, La Chèvre qui bitch, qui s’est donné comme projet de faire comme celui qui notait les blogues, dans le temps. Devinez qui est sa première victime?

Le mouvement de Marois

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Dans le confort du statu quo, quelle graine de changement peut bien germer? C’est ce que je me demande à la suite de la sortie de Jacques Parizeau, qui dit :

C’est bien embêtant. Il y a des crises qui apparaissent de temps à autre, mais ce n’est pas toujours au bon moment pour nous. En fait, il faudrait susciter la crise.

(Source : Le Devoir)

Bien qu’on veuille retourner la question dans tous les sens, à la base, le mouvement souverainiste trouve sa raison d’être dans l’insatisfaction. Les fédéralistes auront beau le pointer comme étant une tare, c’est la dynamique : on veut ou on ne veut pas bouger.

Aussi, ce plan Marois a au moins la qualité de placer l’électorat, déjà, devant un choix un peu plus clair pour le futur, contrairement aux dernières élections — et je ne pointe pas seulement 2007 — où le PQ semblait seulement l’alternative au PLQ, avec en façade les couleurs du mouvement souverainiste, sans la fougue qui devrait venir avec. À mon humble avis…

Après l’écriture de ce dernier paragraphe, je suis tombé via Patrick Lagacé sur le dernier commentaire de Joseph Facal à ce sujet. Morceaux choisis :

la stratégie de madame Marois est que le Québec s’affirme au maximum dans le cadre politique actuel. […] Au moins, les souverainistes sortent de leur longue négation du réel et recommencent à bouger. […] Évidemment, les fédéralistes québécois, eux, ont leur solution toute trouvée: faire croire qu’il n’y a pas de vrai problème, et laisser le Québec devenir rapidement une grosse Acadie.

Peut-être que le mouvement souverainiste ne fera que ralentir le mouvement, mais au moins il y aura eu un peu d’action. Et encore plus, le Québec sera comme l’hospice où parquer majoritairement ce qu’il reste de l’esprit francophone en Amérique, jusqu’à ce que tout ça meurt d’avoir trop mal vieillit.

(Image trouvée via La Terre va trembler – Le plan Marois selon The Gazette)

Patch contre l’électrosmog

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C’est un sujet dont on ne parle pas vraiment dans les médias, la pollution électromagnétique. Pourtant, une entreprise française vient de lancer au Canada, sous le nom de D’Faz, « un patch protecteur à coller au dos de son téléphone portable. » Ce bidule « neutralise en déphasant les ondes à haute fréquence qui nous agressent ».

Le deuxième paragraphe du communiqué de CNW est assez éloquent :

À l’heure où les grandes villes du monde envisagent de devenir wi-fi, de plus en plus de scientifiques sonnent l’alarme sur les risques sanitaires à long terme de l’électrosmog : troubles du sommeil, céphalées, pertes de mémoire mais aussi leucémie infantile et différents types de cancer… Le diagnostic fait froid dans le dos. « Les ondes électromagnétiques émises par les technologies sans fil pourraient devenir le scandale du tabac du 21e siècle », pouvait-on même lire dans l’International Herald Tribune en septembre 2007.

J’irais dans le même sens que mon billet nommé « 243 entorses à la liberté » :

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement [changer ici pour « électromagnétiquement »] hostile[…]?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Personnellement, j’aime bien les progrès technologiques. Mais j’ai un problème éthique à devoir payer pour me protéger de quelque chose qui m’est offert à prix fort, puisqu’il n’est pas que matériel, mais bien plus culturel.

La moindre des choses serait que ces nouveaux produits incorporent à leur frais ce genre de technologie de protection. En cette époque de crise économique, ça livrerait un beau message pour redonner confiance aux consommateurs…

Est-ce que j’ai besoin de spécifier que je ne propose même pas une loi?

FUCK LA CRISE!

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Suivre l’actualité de nos jours est risqué. Les mauvaises nouvelles économiques peuvent rabaisser le caquet de n’importe quel optimiste!

C’est pourquoi il faut dire et se dire :

Entre le rabâchage médiatique et le yoyo des cours de la bourse, on ne sait plus sur quel pied danser, ni meme si on a encore l’envie et le droit de le faire ! Nous, on a préféré lui dire Fuck avec www.fucklacrise.com ! Fuck La Crise, c’est un état d’esprit!

Ça pourrait paraître facilement comme du je-m’en-foutisme, mais je le vois plutôt comme un antidote à la morosité. Oui, on peut être solidaire et concerné du sort des gens VRAIMENT touchés par la crise, mais pourquoi avoir le teint blême quand on a un emploi, un toit et l’estomac rempli régulièrement?

Et puis, question de donner de l’importance à la dynamique des humeurs des uns qui influe sur celle des autres, être heureux malgré la crise, c’est rendre heureux!

Jean charrie!

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

jean-charest-escargotweb

J’avais bien l’intention de rester au Québec pour discuter élection en pianotant sur mon clavier pour vous, mais même ici c’est la crise fédérale qui prime, bien évidemment. Ainsi, allons-nous voter au final pour le parti qui a le mieux réagi à cette crise? Et ce n’est presque pas une blague!

Alors, il est bien amusant de voir Jean Charest tenter de calmer le jeu au sujet de la montée du « Quebec bashing » dans le ROC à cause de la crise à Ottawa. Et c’est bien normal, car cela déroge de son agenda qui répète inlassablement « économie », « économie »…

Pourtant, le fait que les regards sont tournés vers là-bas lui permettrait de faire son petit bonhomme de chemin sans trop se faire remarquer en direction du 8 décembre. Alors, pourquoi s’égosille-t-il? Par excès de logique, parce qu’il le faut bien? Parce qu’il a peur que tout cela dérape en crise constitutionnelle, ce dont il a peur comme un chat a peur de l’eau! Doutons quand même qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Notre Patapouf n’est surtout pas un contrepoison en soi!

À mon avis, il est même coupable de tenir un double discours :

Selon lui, l’unité canadienne n’est pas en cause dans la crise à Ottawa. «L’instabilité» n’est pas au Canada mais au gouvernement fédéral, a-t-il précisé.

Ce qu’on entend, c’est que le « Quebec bashing » est généralisé, c’est-à-dire, pas seulement au niveau du milieu politique. Même au Québec, bien des citoyens fédéralistes en beurrent pas mal épais sur le dos de Gilles Duceppe qui avoue simplement préférer faire affaire avec les Libéraux et le NPD, rien de plus. Le Bloc n’est pas qu’un parti souverainiste, s’il faut le répéter!

Et Johnny brandit l’unité canadienne comme si c’était un des éléments basiques de l’univers! L’instabilité est au gouvernement ET visiblement dans les réactions. Ce n’est pas une partie de hockey, un divertissement qu’on regarde en se gavant de croustilles. Est-ce que le chef du PLQ serait en train de dénigrer l’importance de la politique dans la vie des gens? Le pas est en tout cas facile à faire.

C’est pas grave, laissez-faire, je m’occupe de tout!

Le cynisme en politique a maintenant un nom.

Avoir du front

charest-front

Tantôt, Charest affirmait que, au sujet de la crise fédérale, il est irresponsable de ne pas s’occuper de la crise financière… Quand on lance le Québec en élection, on se la ferme le grand!

(Sinon, voilà pour vous ma première caricature depuis plus de 15 ans. Mis à part que je trouve qu’il y a encore trop de Gotlib en moi, je constate que je n’ai pas trop perdu la main…)

Tout Le Monde En Parle : c’é-ti-vident!

Bonne émission de TLMEP hier. Quand même.

Julie Couillard

J’étais vraiment suspicieux par rapport à cette entrevue. Les extraits qu’on voyait dans la pub la montrant sur le bord des larmes m’apparaissaient très « jouées ». Mais avec l’ensemble, ça m’est apparu pas mal plus plausible. Point très intéressant : quand elle a dit que Maxime Bernier croyait que la guerre en Afghanistan servait au contrôle de la culture du pavot. C’est sa parole contre celle de son ex, mais je penche plus de son côté à elle, peut-être bien naïvement… Louis, L’électron libre, le champion gauchiste de l’opinion tranchée… en parle plus amplement chez lui.

Pour y aller vraiment plus personnellement, il y avait quelque chose qui me dérangeait beaucoup dans son ton de voix, sa manière de toujours répéter « hein! », de dire « c’é-ti-vident »… Et puis son histoire de complot pour grossir ses seins dans les médias, ouin…

Janette Bertrand et Dominique Lajeunesse

Je les écoutais parler du cancer du sein et je ne pensais qu’au fait que le cancer, ça ne sort pas de nulle part…

Ça m’a fait comme un baume au coeur qu’une dame de 84 ans arrive à la conclusion qu’on devrait un jour penser à se faire un pays pour le bien de notre culture.

Stéphane Bureau

Toujours intéressant à écouter. En passant, sans aucun lien avec TLMEP, je suis tombé sur la fin de son émission La Joute, une fois. J’y ai vu mon nouvel ennemi juré : Jean-François Plante, un ancien candidat adéquiste, un beau mélange bien gras de démagogie et de paternalisme. Il déclasse haut la main Stéphane Gendron — qui fait à mon avis de plus en plus de bons coups.

Geneviève Borne

Une belle personne dans tous les sens du terme. Et je n’arrêtais pas de la comparer avec Julie Couillard…

René Vézina

Je n’ai rien appris de nouveau sur la crise financière, mais au moins il n’a pas dit que le plan de sauvetage était une panacée…

Philippe Falardeau et Antoine Vézina

Cute. Malheureusement, je n’ai pas retenu ce qu’il avait à dire sur la culture…

André Sauvé

J’ai pas mal le goût de m’acheter des billets pour son spectacle. Il est loin d’être commun. J’aime.

Che Bush

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J’ai eu cette idée à la suite du billet d’Alex « Georges W. Bush, un sale communiste », du blogue « Le Satellite Voyageur ». Il a reparlé de cette idée dans son billet « Séance d’autodestruction en direct », me titillant du coup, ce qui m’a donné le goût de la faire, même si j’ai vu, via le blogue du QL, que l’idée avait déjà été exploitée autrement :

Une crise économique digne d’un suspense

Le billet qui va suivre est une collaboration au blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires ici seront fermés. Pour suivre la discussion et/ou laisser un commentaire, c’est par là-bas que ça se passe.

Devant la crise économique états-unienne qui nous tient en haleine, et en plus en crescendo, il y a bien sûr deux solutions diamétralement opposées, soit plus de réglementation pour encadrer le monde de la finance, soit un abandon total de la mainmise étatique sur l’économie. Je peux vous avouer ici que le dilemme est pour moi puissant. Deux lectures récentes m’ont influencé dernièrement sans que je puisse vraiment pencher d’un côté ou de l’autre. Il s’agit du billet « La fin d’un modèle », du Hou-Hou Blog, et de « Le château de cartes financier s’effondre » de Martin Masse pour le Blogue du Québécois Libre. J’espère pouvoir trancher à la fin de ce billet, mais je ne suis pas très optimiste.

Le premier, Houssein, prend pour preuve la restructuration des banques d’investissements indépendantes Morgan Stanley et Goldman Sach en société financière de portefeuille (Bank Holding Company — beaucoup plus sujette aux réglementations étatiques) pour affirmer que le « système financier hors de tout contrôle » est en faillite, et que c’est « un aveu des géants de la finance, un aveu d’échec : nous avons gaffé, nous n’y arriverons pas tous seuls, nous avons besoin de l’aide de l’État, et de garde-fous qui nous empêcheraient de faire des conneries dans le futur. »

Le deuxième, le libertarien, explique que le gros du problème concerne directement l’intervention de l’État, et pas seulement la réglementation : « on se prépare déjà à d’autres faillites en chaîne, le système financier étant construit sur une gigantesque fraude pyramidale, dont la base est constituée par la monnaie papier ne valant rien que nos banques centrales impriment en quantité industrielle depuis des années, et dont elles inondent les marchés par des politiques de taux d’intérêt maintenus artificiellement bas et d’autres techniques d’intervention encore plus directes. »

Voilà pour la mise en situation. Nous sommes en face de deux réalismes bien distincts qui prennent chacun le pouls de la situation selon leurs paradigmes bien impossibles à concilier, au premier abord. Tandis que le premier culpabilise les financiers quasi à outrance, le deuxième refuse totalement d’admettre leurs torts. Mais Martin Masse a beau écrire que la « cause première n’est pas la “cupidité des marchés” », il faut bien admettre que les requins de la finance nagent dans l’eau du système en place et qu’ils se sont servis où ils pouvaient se servir. Un changement vers « moins de réglementation et plus de liberté dans les marchés financiers » ne les rendra pas moins voraces et plus soucieux des répercussions sociales et environnementales de leurs activités. Ça, je n’y crois pas. L’hommerie ne disparaîtra pas par magie en coupant les tentacules de la bête nommée État.

Tant que le système économique n’aura pas été remanié en profondeur, j’aurai tendance à me ranger du côté d’Houssein, tout en prônant un retour à une économie basée sur autre chose que de l’air… ce qui sied très bien à la pensée de Martin Masse. En espérant que cela ressemblera à faire de la haute voltige sans filet de sécurité.

J’aimerais terminer avec un commentaire trouvé sur le carnet de Gérald Filllion, qui cite les mots, éclairants, du professeur d’économie Bernard Élie, de l’UQAM, ce qui me semble faire le pont entre les deux :

Toute crise économique est toujours due à un surinvestissement, qui a pour but d’atteindre une croissance de plus en plus élevée. La crise qu’on connaît aujourd’hui a été provoquée par cette recherche d’avoir toujours des rendements maximums en ce qui a à trait aux bénéfices des sociétés financières, peu importe les conséquences. La spéculation et toutes ces aventures de crédit sont complètement déconnectées de la réalité « vraie ». Actuellement, une des principales caractéristiques de notre capitalisme, c’est l’hyperconsommation et l’endettement au détriment de l’épargne. C’est, en quelque sorte, une fuite en avant en faveur de la consommation. La maximisation des rendements et des profits, toutes les crises économiques commencent comme ça…

Ma plus grande frayeur

Ce billet sera hautement personnel ou ne sera pas. Voilà une méthode comme une autre pour avertir…

Ce que je vais vous raconter s’est passé la nuit dernière. Mais avant de commencer, il faut que je spécifie que Douce a un chat, nommé bien justement Caliméro, qui a une déficience mentale et un problème de motricité. La plupart du temps, il n’y a pas trop de problème avec lui, sauf une chose : certaines nuits, il se met à crier/cracher parce qu’il voit au travers du moustiquaire un chat étranger sur le balcon. La dernière fois que c’est arrivé, il a poussé la rage jusqu’à s’attaquer à Bobino, l’autre chat de la maisonnée, qui s’était trop approché de lui. Laissez-moi vous dire que c’est quand même assez effrayant de l’entendre et ensuite de lui voir l’air affolé, quand on tente de calmer le jeu.

Alors, vous aurez deviné, il s’est encore commis. Mais la différence, c’est que moi aussi je dormais, contrairement aux autres fois où seulement Douce était assoupie. Ce qui est arrivé exactement est passablement flou pour moi dans la suite des événements, puisque je n’étais pas tout à fait réveillé, encore un peu dans l’ambiance floue de mon rêve — dont je n’arrive nullement à me souvenir —, et que ça s’est passé en moins de 2 secondes.

Donc, j’ouvre les yeux avec le rugissement aigu du chat, je sens que Douce se lève, court vers la cuisine (où se trouve la fenêtre qui donne sur le balcon) et, l’adrénaline dans le tapis, je me lève aussi à la course. J’entends alors des bruits disparates : Douce qui accroche quelque chose qui tombe, un chat qui court vers nous, la voix de Douce en grande panique. Et aussitôt je la vois par terre, je pense au bébé dans son ventre et en la regardant droit dans les yeux je crie comme un cinglé : c’était la seule façon disponible pour moi à ce moment-là pour lui demander si tout allait bien en elle, et lui signifier ma peur, mon inquiétude, tout cela mêlé à l’angoisse qui avait grandi exponentiellement en moi du seul fait des événements et de la situation. Je m’approchai d’elle assez rapidement les yeux écarquillés et elle m’a agrippé, me serrant contre elle, me disant que je n’avais pas à m’inquiéter, qu’il ne se passait rien de grave.

Et j’ai remarqué les deux chats tout près de nous. Tout ce branle-bas de combat avait calmé Caliméro à la seconde. Nous nous sommes recouchés après avoir fait le tour de l’appartement. Douce s’est seulement éraflé le genou et la cheville (et s’est fait finalement un bleu sur l’autre jambe) et nous avons ressassé l’événement en boucle, comme il faut.

Nous avons eu beaucoup de difficulté à nous calmer, donc à nous rendormir, moi d’autant plus — j’avais un point de douleur au sternum —, et j’ai décidé qu’il me fallait me changer les idées en ouvrant la télé. Le water-polo, le canot-kayak et le canot tout court ont fini par avoir raison de mon angoisse résiduelle.

Voilà pour l’anecdote. Et je viens à peine de réussir à en rire, en compagnie de Douce qui désinfectait sa plaie. J’ai eu mal à l’âme et au coeur tout l’après-midi, même si j’écrivais — en urgence — un billet sur les blogues d’humoristes…

Je ne peux m’empêcher de faire un lien énorme avec les sentiments qui m’ont habité quand j’ai eu des crises de panique, naguère. Mais la différence, c’est qu’hier j’avais des raisons réelles de paniquer, même si elles se sont avérées exagérément amplifiées, alors que dans le temps c’était des réactions qui prenaient leurs sources nulle part, enfin, quelque part de trop bien caché pour le pointer, encore aujourd’hui.

Je n’avais pas besoin de cette preuve, mais au moins je sais encore plus que ma Douce et ma Charlie sont ce qui compte le plus pour moi. C’est bien beau les théories, mais le corps parle toujours bien mieux, en fin de compte.

(Photo : Esther_G)

La faim justifie tout

La crise alimentaire mondiale du moment, chez les pays pauvres, est la pire nouvelle depuis longtemps, à mon avis. Elle rend même la situation tibétaine assez secondaire… (Je continue quand même de souhaiter secrètement que le CIO annule le relai international du flambeau, puisqu’il est certain que le gouvernement chinois ne pourra pas cacher ça à sa population…) Et la question des phoques, n’en parlons pas!

Donc, nous verrons bien comment les instances internationales réagiront à cette crise, et à quelle vitesse. Il y a un choix clair à faire : la survie d’une grande partie de l’humanité ou le maintien d’un marché spéculatif alimentaire qui permet d’enrichir certains individus et personnes morales… mon oeil! Même Gérald Fillion, économiste pour Radio-Canada, est de cet avis, puisqu’il conclut sa dernière chronique à ce sujet comme suit :

Pour une fois, l’éclatement d’une bulle, celle des prix alimentaires, est à souhaiter…

Aussi, Cécile Gladel fait un beau tour d’horizon de la question, c’est par . J’ai bien hâte de voir comment les zélateurs éconocentristes vont réagir, je prépare mes mouchoirs…

Mais il y a une autre question qui me vient, cruelle : est-ce que cette situation n’a pas simplement été créée par un laisser-aller à demi calculé alors que le point de mire se trouvait seulement sur le nouveau Klondike de la maïsiculture? Il me semble que le concept de la mondialisation est assez élastique pour inclure le contexte de la pauvreté et que de l’oublier relève de la mauvaise foi et de l’omission. Foncer droit devant sans regarder derrière est un sport très prisé auprès de nos élites…

Quand même, ça ne prend même pas un génie pour comprendre qu’une céréale qui sert à nourrir des êtres vivants ne pourra plus les nourrir si au lieu de ça elle nourrit de la mécanique. Et des génies, il doit bien en avoir sur Terre, quelque part. Pas aux bons endroits, visiblement.

Les idiots que nous sommes aimeraient bien comprendre.

Et au-delà de ça, pour ce qui est du poids démographique, qu’est-ce qu’on en pense? C’est tellement tabou que je n’ose même pas m’y avancer…

Aussitôt que je pense être sur la bonne voie, une contradiction m’assaille. Pour m’évader je pense aux massaï, il faut bien une première fois à tout.

La Bourse ou la vie

La crise financière mondiale actuelle qui se dessine est une belle allégorie de la répartition des pouvoirs dans notre société. J’admets que l’utilisation du terme « allégorie » est un choix plus esthétique que pragmatique, puisqu’il s’agit plus amplement de la réalité… Alors, une question : pour ce qui est du phénomène de panique humaine qui occasionne les soubresauts économiques à court terme, qui en détient les leviers? Pas vous ni moi, sauf si vous travaillez dans un domaine qui touche à la spéculation.

Donc, notre seul levier est notre pouvoir d’achat — et minimalement nos votes (quelle bonne blague!) —, et il semble que seule la confiance au système permet de nous rendre, nous les consommateurs, plus chauds ou plus froids à la consommation. Au total, c’est la peur qui guide les gens de la Bourse, c’est la peur qui guide le peuple. Pour faire un constat analytique simple, c’est terrorisant. Le capitalisme, tel qu’il se pratique aujourd’hui, est effroyable.

Mais, il suffit de laver la pollution avec des statistiques de croissance économique bien ficelées pour que cela ne le soit plus… Après le blanchiment d’argent, l’économie est javellisante!

Il reste que le coût de notre confort est plus élevé qu’on le croit : La Presse canadienne fait état d’une étude qui « met en lumière les dommages écologiques que les pays pauvres supportent pour permettre indirectement aux pays prospères de maintenir leur niveau de vie ». Alors, la mondialisation ne serait pas que positive, puisqu’il y a un écart causal évident entre les pays riches et les pays pauvres qui, bien qu’ils « n’aient contribué qu’à raison de 1,3 pour cent aux gaz destructeurs de la couche d’ozone, […] payeront 15 pour cent de la facture en termes d’impact sur la santé. »

En gros, il y a de l’iniquité, de la pollution partout, qui aura assurément des répercussions globales et on devrait se fermer les yeux, laisser la science spéculative faire son travail, et foncer tout droit en scandant la croissance et le progrès à tout prix. Voilà le plan.

Les systèmes boursiers et leurs laquais sont comme un pistolet sur la tempe de l’humanité. Il faudra que le pouvoir d’achat se transforme en pouvoir d’acheter responsable, cette sangsue boursière mourra alors de sa belle mort, laissant la place à un système plus respectueux de la vie.

(Photo : dhammza)

La crise d’angoisse

J’ai relaté voilà quelque temps sur un blogue un problème que j’ai déjà eu, c’est-à-dire une crise de panique. Le thème de cette semaine, « La crise d’angoisse », sur le site littéraire « Les Impromptus Littéraires / Coitus impromptus V.3.0 » m’a donné l’idée de décrire mon expérience de manière poétique. Je l’ajoute ici pour vous :

Ceci ne sera pas de la fiction. Pas même un grossissement à la loupe. Pas celle du scientifique en tout cas.

L’obscurité qui m’a enveloppé est plus ténébreuse que de se fermer les yeux. Du noir, parfaitement sans lumière. La mort serait la plus parente comparaison.

Après coup, c’est comme un deuil de soi-même. La respiration courte comme un fil blanc, pour observer cette vie qui entre et sort en soi — un miracle incessant — pour recoudre le redressement, à coup de pioche sur l’optimisme : c’est une montagne bien dure à percer lorsque l’angoisse a malmené, comprimé comme une éponge son propre coeur.

Je le disais sans trop de pudeur, je l’ai vécu véritablement. La distance temporelle m’est serviable puisque je peux sourire pendant la description.

Cette panique est un mystère contemporain. Je ne pourrais pas être plus flou sur cette crise qui m’a laissé pantelant. Mais c’était une sorte de folie qui poussait comme un plan d’herbe à puce, chatouillait ma confiance en cavalcade. Précurseurs d’un drame, des mois de tiraillements m’annonçaient quelque chose, mais sans le pointer ni l’annoncer. Je me suis retrouvé par terre — black-out — alors que je me devais d’être plus vivant que d’ordinaire : mon pain et mon beurre me le demandaient.

Quand j’y repense, c’est presque drôle, dans la mesure où il n’y avait pas de monstre ni de fantôme pour m’apeurer. Quelque chose en moi a déglingué mes mécanismes de défense. La source du pourquoi a toujours été perdue et je ne saurai jamais comment la reconnaître. À la place, j’ai composé un nouvel être qui contient encore celui d’avant la chute. Ce n’est pas du tout original : personne n’est à l’abri des malheurs ni des bonheurs qui tissent cette épopée anecdotique qu’est la vie dans sa durée.

Sinon, je n’y pense plus, sinon rarement, c’est de l’histoire ancienne. J’ai délibérément évacué le plus possible la description réaliste pour mettre l’emphase sur les images, pour ne pas réactiver l’empreinte, cette clé que j’ai avalée. La peur que ça me reprenne est toujours tapie quelque part. Quand je sens l’odeur du vide, j’en ai des sueurs froides.


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Statistiques (depuis 01/01/2008)

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RSS Art

  • Incidence
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/
  • Barack Obama + Hillary Clinton = Scarlett Johansson!
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Oui, oui, je sais, quel drôle de titre… C’est que je suis tombé tantôt sur un billet de Benoit Descary qui pointe un nouveau service de recherche d’images similaires nommé GazoPa. Étant donné que je me suis déjà fait piquer une image, je me suis amusé à essayer les […]
  • Quelques images en passant…
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Pour avoir la tête dans le cul, je l’ai quand même un peu. Je suis encore légèrement enrhumé (la petite a ramenée ça de la garderie), pas grippé de l’ah! (contrairement au blogueur qui tient Le Gros BS). J’avais trouvé cette photo naguère sur le blogue de Mazzaroth et […]
  • Pour en finir avec le lipdub, entre autres…
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Un certain David Descôteaux (affilié à l’IEDM : un organisme de charité, soit dit en passant!), est venu me spécifier voilà quelque temps (à la suite d’un vieux billet, « La peur d’Anne Dorval ») qu’il a signé une chronique dans le journal Métro et que ça devrait m’intéresser. Si […] […]
  • Monsieur l’articide,
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ À la suite de mon billet précédent, on m’a pointé un texte d’un auteur qu’un certain Pierre Côté considère comme étant « Le plus grand auteur québécois de sa génération » (découvert via @patdion), soit Carl Bergeron. Chacun a droit à son opinion, mais de mon côté, je n’ai pas hésité […] […]

RSS Critiques

  • André Sauvé : un monde fou!
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Hier soir, je suis allé voir le spectacle d’André Sauvé avec, je vous avoue, un préjugé défavorable, bien qu’à la base j’aime beaucoup cet humoriste. C’est que j’ai pas mal vu de ses sketches sur le web, à la télé et ses « chroniques » à 3600 secondes d’extase, et j’avais […] […]
  • Autour de Nipi
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Tant qu’à être dans la poésie, continuons! De Claude Péloquin, je ne connais pratiquement rien, sauf bien sûr sa chanson ultra connue : Lindberg; et son célèbre « Vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves ? C’est assez. ». J’ai bien dû lire sans trop m’en rendre compte […] […]
  • Questions nationales : impressions et réactions
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ J’aimerais revenir sur ma soirée d’hier au cinéma Quartier Latin où j’ai assisté au visionnement du film « Questions nationales », en compagnie du blogueur Lutopium. De visu, j’ai pu remarquer la présence de Pauline Marois, Gilles Duceppe, Pierre Curzi, Françoise David, Pierre Dubuc, Michel David, […]
  • Questions nationales : un film utile
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Le projet, qui germe, meurt et regerme depuis les années 70, s’est concrétisé hier soir par une première au Festival des films du monde. Dans une salle comble, où se trouvaient entre autres les chefs des partis souverainistes, j’y étais, question de goûter à « Questions nationales », ce […] […]
  • Mauvais Oeil
    Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/ La poussière est retombée, on respire par le nez, je vais donc pouvoir revenir sur le cas Pascal-Pierre Fradette. Hier, mon sixième sens me disait qu’il fallait que je google son nom et je suis tombé sur son nouveau projet : Mauvais Oeil. Je me souvenais d’un de ses […]

RSS Culture

  • Sur la liberté de surconsommer et la culture qui la soutient
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Sans un changement culturel radical qui ferait de la surconsommation un interdit, voire un tabou, les politiques écologiques et les changements technologiques en cours mènent l’humanité tout droit à un cul-de-sac écologique et économique, estime le Worldwatch Institute de Washington, dans son «état […]
  • Sur l’endoctrinement, l’éthique, la culture et la religion
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Je me souviens avoir déjà pris la défense du cours d’éthique et de culture religieuse. Je le voyais comme une bonne manière de sortir la religion de l’école en l’incluant dans l’Histoire (globale), par la mise en contexte. Il semble que ce soit plutôt le contraire. La religion, avec […] […]
  • Pour en finir avec le lipdub, entre autres…
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Un certain David Descôteaux (affilié à l’IEDM : un organisme de charité, soit dit en passant!), est venu me spécifier voilà quelque temps (à la suite d’un vieux billet, « La peur d’Anne Dorval ») qu’il a signé une chronique dans le journal Métro et que ça devrait m’intéresser. Si […] […]
  • Questions nationales : impressions et réactions
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ J’aimerais revenir sur ma soirée d’hier au cinéma Quartier Latin où j’ai assisté au visionnement du film « Questions nationales », en compagnie du blogueur Lutopium. De visu, j’ai pu remarquer la présence de Pauline Marois, Gilles Duceppe, Pierre Curzi, Françoise David, Pierre Dubuc, Michel David, […]
  • Questions nationales : un film utile
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Le projet, qui germe, meurt et regerme depuis les années 70, s’est concrétisé hier soir par une première au Festival des films du monde. Dans une salle comble, où se trouvaient entre autres les chefs des partis souverainistes, j’y étais, question de goûter à « Questions nationales », ce […] […]

RSS Humanisme

  • Sur la liberté de surconsommer et la culture qui la soutient
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Sans un changement culturel radical qui ferait de la surconsommation un interdit, voire un tabou, les politiques écologiques et les changements technologiques en cours mènent l’humanité tout droit à un cul-de-sac écologique et économique, estime le Worldwatch Institute de Washington, dans son «état […]
  • Sur l’endoctrinement, l’éthique, la culture et la religion
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Je me souviens avoir déjà pris la défense du cours d’éthique et de culture religieuse. Je le voyais comme une bonne manière de sortir la religion de l’école en l’incluant dans l’Histoire (globale), par la mise en contexte. Il semble que ce soit plutôt le contraire. La religion, avec […] […]
  • Prix à la consommation : comme une odeur de prise d’otage
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ (Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.) Il y a de ces choses qu’on sait, mais quand on se les refait remettre en pleine face, elles puent. C’est ce qui m’est arrivé quand […]
  • Ce n’est pas la nature qu’il faut sauver, c’est nous!
    Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/ Après tout ce bleu, étourdissant pour certains, sombre pour d’autres, en attendant le rouge noyé sous la pizza et la bière des déménagements, il serait bon de retourner à la réalité. Une de celles-là, c’est que les contaminants qui nous entourent diminuent « l’écart de poids à la naissance […] […]
  • Né pour un grand pain (les osties, c’est pas assez…)
    Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/ Vous êtes sûrement au courant que l’athéisme sort dans la rue prochainement : « une dizaine d’autobus de la STM arboreront une publicité commandée par l’Association Humaniste du Québec ». Si vous ne l’êtes pas, le message qu’on y verra : Dieu n’existe probablement pas. Alors, cessez de vous inquiéter [… […]

RSS Littérature

  • Sur l’évolution et le changement
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Du changement. Fascinant à quel point le changement est devenu un phénomène positif… Avant, c’était risqué… aujourd’hui, c’est en certitude d’un changement pour le mieux. […] Le changement est devenu la nourrice de notre lassitude… c’est charmant comme évolution. Plus les changements sont possibles […]
  • Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Au figuré, je me mords les doigts presque au sang depuis mon petit billet d’humeur suite à la mort de Nelly Arcan. Attendre que la poussière retombe pour être certain de ne pas me précipiter stupidement dans le regret. Mais en même temps, comme le souligne bien justement Christian […]
  • Autour de Nipi
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Tant qu’à être dans la poésie, continuons! De Claude Péloquin, je ne connais pratiquement rien, sauf bien sûr sa chanson ultra connue : Lindberg; et son célèbre « Vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves ? C’est assez. ». J’ai bien dû lire sans trop m’en rendre compte […] […]
  • Un foutu beau débordement de singularité
    Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/ Ç’a été long, mais chose due, chose faite, je l’ai lu ton Vamp. Et je m’incline bien bas, mon cher Christian. Comme un chocolat pur cacao à 99%, je l’ai grignoté à petite dose ta brique, m’explosant les papilles, humant ton mistral a plein poumon, pour en épuiser ensuite […]
  • Le luxe du temps
    Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/ Bon, voilà, j’ai publié aujourd’hui mon dernier billet sur Blogosphère. Cette collaboration me grugeait du temps comme c’est pas possible! Je pouvais passer trois heures par jour à scruter mon agrégateur pour suivre ce qui se passait dans la blogosphère; et trois heures, c’est conservateur comme chiffre […]

RSS Musique

  • Pourquoi les gens sont gaga de la Lady?
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ À la fin de son billet « Le filon pop et les archétypes de certitude », Jean-Simon DesRochers pose une question qui attire une réponse de ma part : Et puisque je m’interroge sur la pop; quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi Lady Gaga fait un tel tabac? N’étant pas totalement idiot, […] […]
  • Blogue-notes
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Au menu, quelques notices qui pourront sûrement vous intéresser. Premièrement, question de réagir virtuellement à la corruption en cours depuis trop longtemps, il est possible de s’inscrire au groupe Facebook « http://www.nonalacorruption.com/ » et aussi de signer la pétition en ligne. Commentaire […]
  • Pour en finir avec le lipdub, entre autres…
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Un certain David Descôteaux (affilié à l’IEDM : un organisme de charité, soit dit en passant!), est venu me spécifier voilà quelque temps (à la suite d’un vieux billet, « La peur d’Anne Dorval ») qu’il a signé une chronique dans le journal Métro et que ça devrait m’intéresser. Si […] […]
  • Un pied dans le dubstep
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Même si je suis DJ, c’est très rare que je parle musique ici. C’est mon monde parallèle. Mais je vais déroger à cette habitude. C’est qu’hier je me suis rendu en compagnie d’un compagnon de travail au Piknik électronique pour entendre deux DJ d’Angleterre : Skream et Benga. Ils […] […]
  • Michael Jackson : le dernier repos? Pas de tout repos!
    Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/ Il va sans dire que l’hommage à Michael Jackson a été le « premier événement culturel multiplateforme d’importance ». D’un autre côté, les réactions à cet événement ont été nombreuses et variées sur le web. Permettez-moi de vous présenter quelques morceaux choisis, et ce, seulement pour la journée d’hie […]

RSS Philosophie

  • Sur la liberté de surconsommer et la culture qui la soutient
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Sans un changement culturel radical qui ferait de la surconsommation un interdit, voire un tabou, les politiques écologiques et les changements technologiques en cours mènent l’humanité tout droit à un cul-de-sac écologique et économique, estime le Worldwatch Institute de Washington, dans son «état […]
  • Sur l’évolution et le changement
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Du changement. Fascinant à quel point le changement est devenu un phénomène positif… Avant, c’était risqué… aujourd’hui, c’est en certitude d’un changement pour le mieux. […] Le changement est devenu la nourrice de notre lassitude… c’est charmant comme évolution. Plus les changements sont possibles […]
  • Un dinosaure dans la blogosphère
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre comment […]
  • Sur le nationalisme
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ Je regrette qu’il n’existe pas en français de mot pour désigner l’attachement que l’on peut ressentir pour le lieu où nous vivons notre enfance, entouré de gens qui nous aiment et qu’on aime — et pourvu que notre enfance ait été heureuse. Mais si vous retirez du nationalisme cet […] […]
  • Ne bouge surtout pas!
    Visitez mon nouveau blogue :  http://www.renartleveille.com/ (Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.) Je suis tombé sur cette photo la semaine dernière. Elle m’a troublé. Au-delà de la confiance aveugle, j’y vois une allégorie de notre condition sociétale. Les […]