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Panacée pour une solitude grandissante (et autres considérations)

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Cette grosse larve blanche, c’est un robot. Un robot, nommé Funktionide, qui devrait procurer « un bien être émotionnel ». Il est encore au stade de projet. Dans une vidéo, on le voit se déplacer lentement, et quand il est collé sur la personne, il se contente d’imiter les mouvements de la respiration.

Ce visionnement m’a tiré quelques larmes. Pas parce qu’il y a une petite musique douce et triste (bien que ça aide), mais bien parce que cette chose est en remplacement d’un être vivant.

Vincent Abry pose la question qu’il faut poser :

Serions-nous inconsciemment en train d’apprendre à nous passer des êtres humains et à vivre seul sans contact extérieur ?

Cela nous projette dans un futur qui n’est peut-être pas si loin. Et dans la mesure où notre planète devenue hostile nous contraindrait à rester enfermés, ce gros oreiller ondoyant deviendrait très attirant pour les gens seuls. En ouvrant les vannes de l’anticipation encore plus — et même dans le cas où la planète nous permettrait de humer l’air extérieur —, pour tout le monde, dans le fond, quand les robots seront totalement imbriqués dans notre culture. Ce qui arrivera vraisemblablement.

Je vois bien que ma tristesse est nostalgique. Mais je ne m’y appuierai pas pour critiquer le changement. Je laisse ça aux autres…

Et la blancheur de cet objet est au moins libre, elle permet la projection.

*

Petites réflexions connexes et anecdotes. (Avertissement : ce qui va suivre peut vous choquer…)

Je repense à hier au travail. Il y avait une fille dans le bar pas très avantagé par la nature. Des malformations évidentes. C’est peut-être un préjugé, mais je ne doute pas qu’elle ait de la difficulté à trouver l’amour. Elle ne doit pas souhaiter quelqu’un comme elle. Alors, sa solitude doit peser lourd.

Je repense aussi à une vieille anecdote. J’avais rencontré une fille sur un site de rencontre. Intéressante, jolie et tout. On discute et elle me demande ce que j’aime physiquement chez une femme. Je lui réponds franchement que j’aime les femmes pulpeuses, avec des formes (pas dans le sens d’obèse ni proche de l’être, on s’entend…). Ça l’a contrarié et elle m’a envoyé une photo d’elle en bikini, puisque toutes les photos d’elle que j’ai vues, et même une vidéo, ne montraient seulement que son visage.

J’en suis tombé de ma chaise… C’était visiblement une naine, même si elle n’avait pas le visage typique des nains. Et en plus, moi qui aime les grandes femmes… Je me suis senti très mal, mais j’ai coupé court à la discussion. Elle m’a envoyé un message de bêtises. Je n’ai rien répliqué, par empathie, même si je trouvais stupide sont petit jeu qui lui fait perdre du temps, et aux autres, dans une optique de site de rencontre où on « magasine », justement.

Voilà pour les anecdotes.

Pour aller dans un sens plus général, si on fait entrer là-dedans l’aspect sexuel, ça se complique encore plus. Par exemple, je sais qu’il y a des gens pour désirer sexuellement, par perversion, des obèses très morbides (et même parfois ces personnes obèses se font sacrer là par leurs amants parce qu’elles ne sont pas assez grosses…). Ça doit bien exister aussi pour les exemples que je cite plus haut.

On a beau espérer pour ces personnes un amour vrai et pur, il n’en reste pas moins que les statistiques ne vont pas dans leur sens.

C’est hautement triste, mais c’est la réalité.

L’interdiction de fumer est payante pour la vie

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Via Jardin de soleil, je suis tombé sur un article de La Presse Canadienne qui relate que l’« interdiction de fumer dans les lieux publics a un impact rapide et significatif », selon deux études. Pour ceux qui, comme moi, ont vu d’un bon oeil cette interdiction — même si je fumais encore à ce moment-là —, la lecture de cet article n’est rien de moins que jouissive.

C’est qu’une réduction significative de l’incidence des crises cardiaques, « plus particulièrement chez les non-fumeurs », qui peut aller parfois jusqu’à 40%, ce n’est vraiment pas rien. Mais j’entends encore les ayatollahs de la liberté qui ne pouvaient voir dans cette interdiction que la violence de l’État qui saignait sa symbolique statue immaculée… À choisir, en parlant de sang, un vrai coeur a le rôle de le pomper, le reste importe beaucoup moins.

Il faut s’entendre, je n’ai rien contre la liberté, bien au contraire. J’aime la liberté quand elle est toute relative, comme elle devrait toujours l’être, assujettie à la conjoncture, à la réalité, et non à quelconque système idéologique, même quand son vol est gracieux et enivrant pour le cerveau.

Sérieusement, les gens qui sont tombés d’avoir succombé à un trop-plein de nicotine, de goudron, de monoxyde de carbone, de formaldéhyde, d’acide cyanhydrique, de benzène, etc., étaient-ils simplement libre, avaient-ils pleinement conscience de s’être précipités dans une marmite qui allait tranquillement les faire bouillir?

Je pense que ceux qui sacrent intérieurement d’avoir à se diriger à l’extérieur quand le manque se fait sentir devraient penser à l’épargne de mortalité qu’ils encouragent de leurs quelques pas, même si oui, il y a contrainte.

La liberté individuelle absolue est la plus grande utopie, de toute façon.

Une brèche dans les finances de Power Corp. nommée Yves Michaud

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Ça m’était complètement sorti de la tête, alors cette nouvelle m’a frappé encore plus fort :

Power Corporation devra divulguer les résultats financiers de sa filiale Gesca, propriétaire de plusieurs quotidiens, dont La Presse. La Cour d’appel donne ainsi raison au Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) et à son fondateur, Yves Michaud, qui tentent d’obtenir ces chiffres depuis plus de quatre ans. (Source : Radio-Canada)

C’était comme attendre la fin d’une très longue série à suspense, avec de très longues pauses. Quoique, en ce moment, ce n’est que l’aguiche (le « teaser »). Donc, voilà, beaucoup, et surtout, de curiosité pour ma part. Mais aussi, le fait qu’ils sont vraisemblablement coincés : s’ils financent à perte leurs médias, ça donnera raison du côté politique à Yves Michaud, et s’ils roulent sur l’or, ça énervera pas mal les employés de La Presse-Cyberpresse… Il reste donc l’étirage de sauce juridique ou bien des finances réellement en phase avec la conjoncture. Cependant, la deuxième option s’amincira plus la sauce sera étirée! Le plus logique, c’est qu’on n’investit pas dans la cachette pour le simple plaisir.

Alors, s’il s’avère que Gesca est seulement un support pour promouvoir le fédéralisme, cela nous plongera, pour plusieurs comme moi, dans un sentiment étrange où ce qui nous semblait réel n’était en fait que de la fiction, finalement. Justement, un sentiment digne de la fin d’un film au retournement inattendu, sauf pour quelques personnes qui l’avaient vu venir, comme Yves Michaud.

Parce que sérieusement, ça me semble trop gros pour être vrai! Et si ça s’avère exact, je garantis un bond énorme du côté de l’intérêt pour les théories conspirationnistes…

Insupportons nos troupes

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Depuis quelque temps, en me promenant en voiture, et même à pied dans mon voisinage, je remarque beaucoup de rubans « Supportons nos troupes » sur le cul des voitures… Pourtant, d’après un article récent du journal Le Devoir, « 54 % des Canadiens s’opposent à la mission, contre 34 % qui l’appuient. Environ 12 % sont ambivalents. » Et, sans « surprise, c’est au Québec que l’appui à la mission en Afghanistan est le plus faible (15 %), alors que 73 % des répondants s’y opposent. »

C’est une drôle de coïncidence, quand même. Il faut dire qu’il n’existe pas de rubans contre la mission, enfin, pas des autocollants prêts à l’emploi, si je ne m’abuse. S’il en existait un, je ne l’achèterais pas. Je préfère net-tement exposer mon opinion ici. C’est un univers « intellectuel » : voir un ruban « Supportons nos troupes » sur un blogue me titille le cerveau, le voir sur un char me donne envie au minimum de l’arracher…

Entre autres, sur les blogues, ce ruban, je le vois sur celui de quelqu’un qui se targue d’être libertarien (donc extrêmement contre l’État : est-ce qu’il y a quelque chose de plus étatique que l’armée?) et sur celui d’un minarchiste (une variante du libertarianisme : une « théorie politique appelant de ses vœux un […] État minimal […], réduit dans de strictes limites de légitimité »). Dans le cas du deuxième, son appui minimal à l’idée d’État réussit à légitimer sa position, mais pour le premier c’est pour le moins mystérieux.

Je sais que pour les tenants de cette mission, tout tient dans la lutte contre le terrorisme, mais il faut pour cela accepter que cette lutte passe par l’agression et c’est ce avec quoi je ne suis pas d’accord. J’ai beau avoir peur de l’islamofascisme en particulier et de la religion comme désir d’imposition d’un dogme social en général, je pense que les États ciblés par ces cinglés devraient privilégier la défense (dans son vrai sens, pas comme dans défense = attaque…). Aussi, je n’ai surtout rien contre l’espionnage, même qu’il me semble qu’une approche plus axée sur l’infiltration et les actions ciblées donnerait de meilleurs résultats. Cette guerre n’est pas une guerre ouverte, alors elle devrait être pensée dans ce sens.

En conséquence, devant ce fait, il est tout à fait normal que certains pensent que ce déploiement est entre autres une belle raison de dilapider les fonds publics dans l’industrie de l’armement.

Màj :

David Gagnon, du blogue L’antagoniste, que je pointe dans ce billet n’est pas un libertarien, mais bien un minarchiste, comme il est venu me le spécifier.

Màj :

J’ai induit tout le monde en erreur en écrivant « Supportons nos troupes » alors que le verbe « supporter » dans le sens d’encourager est un anglicisme. Et en plus, sur le ruban, c’est bien écrit « Appuyons nos troupes ». Mea culpa. Merci au commentateur dénommé Darwin de m’avoir pointé la faute.

GM : GouverneMaman

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Gouverne Maman

J’suis tellement pas certain de voir d’un bon oeil la prise en charge de GM par le gouvernement. Comme tout le reste d’ailleurs. La gauche pourrait penser que je m’endroitise, la droite que je suis revanchard envers cette grosse corporation et que j’aurais mieux aimé la voir couler…

Il me semble qu’avec le temps, remplacer cette grosse balourde par des petites compagnies aurait donné un résultat équivalent en terme d’emploi, plus dynamique pour ce qui est de l’évolution technologique. En ce qui concerne le temps d’attente pour les travailleurs (le chômage), est-ce qu’un filet aurait coûté plus cher aux contribuables que tous les moyens déjà investis?

Un gouffre représentatif

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3x4Il y a bien longtemps que je n’ai pas effleuré un thème qui m’est pourtant cher, soit la souveraineté du Québec. Je pourrais l’expliquer sommairement par le seul fait que sur le web il n’y a pas grand monde à convaincre, parce que s’y trouver démontre bien qu’on est dans une dynamique active, et donc peut-être moins indécis politiquement. Enfin, personne ne m’a jamais dit ouvertement que je l’avais convaincu de regarder la souveraineté du Québec comme une avenue possible et souhaitable.

Pourtant, à regarder l’actualité, je ne cesse de me dire que ci et que ça est une bonne raison, que de vivre dans un pays à nous serait une tout autre expérience : qu’on cesserait au moins de blâmer les autres quand il y a des problèmes et qu’on se retrousserait sûrement plus les manches. Optimisme quand tu nous tiens! Mais bon, entre le statu quo où on est vivant (dans son sens le plus neutre) et un pari dont le résultat n’est, par définition, aucunement garanti, il y a une tendance tout à fait normale vers le premier choix. Et c’est là où l’appui à la souveraineté, qui se situe toujours grossièrement entre 30 et 40%, est impressionnant.

Mais pour revenir au ci et au ça, la lecture du dernier sondage Léger Marketing fait bien ressortir comment nous sommes mal représentés à Ottawa. Avec 12% d’appui populaire au Québec, le parti conservateur se retrouverait à peu près au même point que l’ADQ… si le ROC ne faisait pas partie du calcul. Étant donné que la souveraineté du Québec ne m’effraie pas, je suis capable de faire la soustraction : on n’aurait pas quelqu’un de la trempe de Stephen Harper à la barre si c’était autrement. Et je ne parle même pas de Jean Charest

Je vous invite à poursuivre votre lecture du côté de Pierre Bluteau qui expose deux autres bonnes raisons de faire l’indépendance.

Déphasage

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Hier soir, après avoir passé au travers de mon agrégateur, j’avais le goût de vraiment décrocher, et le résultat trône juste en haut.

J’ai commencé avec l’idée de travailler avec l’outil de dégradé sur Photoshop et, au fil des manipulations, un essai avec le filtre « Plastic Wrap » m’a fait bifurquer dans cette direction. C’était la première fois que j’essayais cet effet avec une image de haute résolution et ça donne vraiment l’impression d’ajouter une couche de vernis brillante. Ça ne paraît plus vraiment — mis à part un peu dans les coins — parce que j’ai ajouté beaucoup de couches d’interventions, mais ça m’a mis dans l’ambiance « plastique » : cette utilisation du terme tirée bien sûr d’« art plastique », mon champ d’étude.

C’est quand même incroyable l’outil informatique! Pour arriver à un résultat semblable, avec de la peinture acrylique, ça m’aurait bien pris des dizaines d’heures, voire des semaines (s’il est possible que je puisse y arriver par cette voie, ce dont je doute… pas par incapacité de ma part, mais bien parce que justement les outils et les matériaux influencent beaucoup trop le résultat d’une oeuvre). Et là, ça m’a pris 3-4 heures.

Un plus pour l’instantanéité! Par contre, un moins pour la réflexion… mais bon, on pourrait classer cette oeuvre dans l’expressionnisme, et en plus c’était de l’improvisation sans thématique. Pour le titre, c’est la section où il y a des carrés les uns par-dessus les autres qui m’a inspiré.

La Caisse de dépôt et de placement du Québec

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Je trouvais que tout ce qui tourne autour des problèmes avec la Caisse de dépôt méritait une caricature. Le choix du petit-cochon-tirelire allait de soi pour l’illustrer.

Ma première idée consistait à lui placer le cou dans une guillotine, mais je trouvais que c’était trop collé sur les jeux de mots utilisés pour illustrer la nouvelle, comme « tête coupée », « décapitation », etc. Aussi, j’avais l’idée de faire un lien avec l’épreuve du cochon huilé, pour illustrer l’incertitude quant au plan du gouvernement versus ce que les médias rapportent, mais c’était trop difficile de le faire transparaître sans passer par un ajout de mots…

Alors, j’ai décidé de le faire simplement tremblant, sans artifices.

Pendant que la poussière retombe sur les É-U

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Dans l’élection d’Obama, il n’y a pas qu’Obama, le résultat. C’est un portrait très partiel du peuple qui ressort par cela. Les plus romantiques ont sabré le champagne, mais il faut admettre que le peuple états-unien n’est pas bien différent de la veille.

Tout compte fait, et cela frise l’absurde pour un citoyen comme moi, habitué au système électoral qui prévaut ici, il n’y a pas eu de balayage d’Obama auprès de l’électorat populaire, ce qui est franchement surprenant.

Une nouvelle est aussi venue me surprendre, du côté de la Californie. Lors d’un référendum, les citoyens ont voté dans le sens d’interdire le mariage gai, après qu’il eut été légalisé. Cela infirme une décision prise par la Cour suprême voilà environ 6 mois. Comme quoi même un des États réputés très progressistes ne l’est pas tellement…

Je parlais plus haut de romantisme, et il semble que l’économiste Gérald Fillion en soit un adepte. Cette phrase le démontre bien :

Et c’est sans surprise qu’on verra probablement Barack Obama prendre le leadership de cette reconstruction d’un capitalisme plus juste, d’un système d’échanges financiers moins spéculatifs, plus respectueux des gens et de l’environnement.

Cette phrase, il me semble l’avoir écrite de toutes les manières depuis que je blogue (sans la référence à Barrack Obama) et pourtant je la reçois avec des lunettes sombres aujourd’hui. Avant que l’économie ne soit chétive, le respect et la justice ne semblaient pas avoir grande emprise sur la réalité, alors imaginez avec l’inquiétude qui s’accumule depuis le gros de la crise financière. Est-ce que le slogan « Yes, we can » reviendrait à seulement signifier « oui, nous pouvons élire ce politicien en particulier »?

D’autant plus qu’Obama tente maintenant de minimiser les attentes qui ont gonflé exponentiellement et qui font en sorte qu’il aura à donner l’impression de « tenir ses promesses de changement ».

Après la foi, il faut bien voir.

(Montage photo : tsevis)

Retenir son souffle

(Image : American Elephant)

(Image : NewsCorpse)

Deux visions dichotomiques qui semblent claires pour la majorité. Le monde entier espère un changement positif. Mais dans le cas d’une victoire de Barrack Obama ne serait-ce qu’un banal changement cosmétique?

J’entends le message comme quoi le noir et le blanc ne seraient que la séparation d’un même gris, du pareil au même. Je le comprends, mais j’ai de la difficulté à croire que le résultat de demain donnera un futur identique, ce que la théorie des mondes possibles interdit. Les détails sont concluants : John McCain n’est pas Barrack Obama, Obama n’est pas McCain. Qu’est-ce que la victoire de l’un provoquera au lieu de l’autre?

Tout est dans le message. Les électeurs états-uniens ont un gros poids sur les épaules. Avec leur traditionnelle ouverture sur le monde, j’espère vraiment qu’ils s’en rendent compte…

La victoire d’Obama ne changera pas du tout au tout les États-Unis, mais il me semble que ce serait un bon coup d’aile du papillon, et dans un sens favorable.

En m’espérant prophétique, si cela se peut.

*

Pour rester dans le sujet, mais en même temps pour revenir plus près de chez nous, un blogueur, Daz Hoo, annonce, de source sûre, que Jean Charest va nous plonger de force dans l’eau glaciale électorale…

Ajout :

Un bon article à lire dans Le Devoir au sujet de ces élections précipitées : L’opportunisme, mauvais conseiller.

Petit test partisan

Avec la campagne électorale qui débute, d’entrée de jeu, je vais vous étaler ma bien mince logique partisane, et cela sera en même temps un test à l’attention dÉlections Canada, question de voir jusqu’où ma liberté d’expression peut aller. À ce dernier sujet, lire l’excellent article de Bruno Guglielminetti sur le site du journal Le Devoir qui se titre : Internet comme outil de campagne.

Je suis d’accord avec lui qu’internet est sous-estimé et sous-utilisé en campagne. Ce n’est pas cette année qu’on engagera des blogueurs pour animer les débats qu’elle suscite… Pourtant, il y a déjà la blogueuse du PQ qui officine depuis un bout dans la sphère (bien que le dernier billet date du 14 juin sur son blogue…), cela aurait déjà dû donner de bonnes idées aux autres partis. Enfin. (Ajout : Je dois me rétracter un peu ici puisque le Bloc a son blogue, que signe Gilles Duceppe, et je l’ai découvert puisque j’ai reçu des visites d’eux : ils m’ont inclus dans leur blogoliste. Merci! Alors, tant qu’à être dans la partisannerie, je ne me gêne pas pour en parler! Reste à voir comment cette expérience se poursuivra, et je leur souhaites bien sûr le plus grand succès!)

Pour revenir à la partie partisane, je déclare que mon désir le plus cher est de voir au pire se répéter le dernier résultat : un gouvernement minoritaire conserve-à-terre. Et je répète, au pire du pire. Aussi, sans que cela m’influence outre mesure, j’ai quand même bien aimé l’avis de l’acolyte Mistral qui libelle :

À tout prendre, je préférerais pas de gouvernement du tout, mais s’il en faut un absolument, aussi bien qu’il soit minoritaire Conservateur et impuissant avec un Césarion en proue que majoritaire Libéral avec un impuissant au top et une légion de crosseurs revanchards derrière.

C’est un avis qui se défend, foi de précautionneux, mais je figure qu’une minoritaire tiendrait bien aussi par les couilles notre ami Stéphane (et ses congénères) pour le faire chanter en fausset, s’il y avait lieu. Mais quand même, qui voudrait à la tête d’un pays d’un homme qui n’est même pas capable d’aplomb alors qu’il a les bras en l’air pour démontrer son enthousiasme à la suite d’un discours?

Je vous le disais que je serai simplet, alors la petite case que je noircirai sera celle du député bloquiste de mon comté, pour que mon vote soit une épine dans le pied du Canada. Rien de trop compliqué.

(Photo : sashamd)

Avalons la pilule

Selon les résultats d’une étude parue sur le site nouvelObs.com, la « pilule contraceptive aurait une influence sur le choix du partenaire sexuel : les femmes qui la prennent jetteraient plus facilement leur dévolu sur un homme qui leur ressemble génétiquement. »

On y explique que du côté des tendances naturelles, une femme serait attirée « inconsciemment [par] un partenaire aux gênes dissemblables », pour favoriser le « brassage génétique ». C’est tellement logique et cela serait pareil « chez la plupart des vertébrés ».

Aussi, le signal contradictoire que pourrait induire la pilule contraceptive « pourrait conduire à des problèmes de fertilité et à la conception d’enfants aux systèmes immunitaires affaiblis. » Selon l’article, l’auteur de l’étude, Craig Robert, « s’interroge également de manière très sérieuse aux implications pour les couples de ces travaux : puisque les odeurs jouent un rôle important dans l’attirance sexuelle, l’arrêt ou la reprise de la pilule pourrait-il conduire certaines personnes à la rupture ? Si l’idée reste simpliste, il faut bien avouer qu’elle laisse songeur… »

Avouez que cela pourrait expliquer bien des choses, même si la vie humaine, si je puis m’exprimer ainsi, n’est pas simplement et seulement animale, malgré que nous en soyons quand même, au bout du compte. Mais cela doit bien jouer pour beaucoup dans certaines situations.

Mais ça me fait penser, et peut-être que ça ravivera quelques souvenirs pour certains, que la prise de la pilule contraceptive, et c’est connu, rend certaines femmes plus agressives envers leurs conjoints. Ça pourrait avoir un lien avec ce qui est décrit plus haut, quand même.

Et si on imagine qu’une femme (qui prend ce moyen de contraception) rencontre un homme (le contraire de celui que son corps demande) et qu’elle arrête la pilule pour avoir un enfant de lui, on imagine bien qu’en plus des bouleversements hormonaux, relationnels, et tout le reste, cette répulsion génétique peut bien expliquer le grand nombre de ruptures qui arrivent pendant et après la grossesse.

En terminant, si je puis m’interroger sur un possible biais qu’impliqueraient des résultats de la sorte, je pense automatiquement à une peur de la contraception, ce qui sourirait assez franchement à certains lobbys (religieux?), il ne faut pas s’en cacher.

(Photo : Danarah)

Combattre

À force de débattre un peu partout avec des gens de différents horizons, j’en viens à la conclusion que l’on parle souvent plus des moyens que des résultats que l’on veut obtenir. Il me semble qu’en partant de la base des aboutissements, personne ne perdrait de vue les gens et le contexte, puisque c’est souvent de la situation des gens en crise dont on parle, à différent niveau, dans leur environnement.

Les dogmes sont bien pratiques pour émettre des généralités, mais un discours plus relatif est préférable à mon sens. Donc, l’amalgame des idées est aussi préférable à un choix monolithique, que les vendeurs de rêve tentent de nous offrir, à rabais. Il faut les craindre comme la peste puisque si une idée et son contraire sont aussi défendables, qu’est-ce qui nous prouve qu’une des deux fonctionnera à coup sûr? Je crois qu’il faut, comme tout gadget, personnaliser le politique.

Personnellement, j’ai parfois de la difficulté à philosopher, car je sais trop que telle idée va dans tel tiroir, telle autre dans un autre. Le conservatisme est bon parce qu’il émane de la prudence. Le libéralisme est dynamique. Le progressisme est là comme une justice. Le capitalisme est un outil très utile.

Cela va de soi, mais de les mettre côte à côte les remet en perspectives. Et de se mettre d’accord pour avoir le but d’atteindre un équilibre dans tout ça serait un beau projet de société : qui nous propulserait dans un mode collaboratif.

J’écris tout ça comme si j’étais un homme tout à fait raisonnable : j’avoue quand même beaucoup aimer boxer à coups de mots!


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