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Questions nationales : le film

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Questions nationales affiche

Comme vous l’avez sûrement remarqué, j’ai ajouté à droite une publicité pour le film, « Questions nationales », qui passera au FFM. J’ai acheté mon billet en fin de semaine et j’irai donc le voir ce soir au cinéma Quartier Latin. Et je compte bien vous en reparler.

Je vous laisse avec le texte que j’ai reçu par courriel en guise d’invitation :

Québec, Écosse, Catalogne, trois nations « sans pays » tiraillées par leur rêve d’indépendance, se rejoignent sur l’écran dans Questions nationales, un documentaire indépendant et non partisan réalisé par Roger Boire et Jean-Pierre Roy. La première mondiale du film aura lieu dans le cadre du Festival des films du monde, le 31 août à 19 heures, en présence de l’ex-Premier Ministre du Québec, M. Bernard Landry.

Tourné en français, anglais et catalan en 2007 et 2008, particulièrement lors des campagnes électorales québécoise et écossaise, le film s’ouvre, sur la scène politique locale, aux arguments de Bernard Landry, Gilles Duceppe, Jonathan Valois, Louis Bernard, Stéphane Dion ainsi qu’aux réflexions de Louis Balthazar, Guy Laforest, Jocelyn Letourneau, pour ne nommer que ceux-là. Les réalisateurs ont aussi recueilli les propos de nombreux intervenants majeurs dans le débat sur la question nationale en Ecosse et en Catalogne.

Désireux d’apporter une bouffée d’air frais et redonner un nouveau souffle au débat sur la souveraineté du Québec, Questions nationales s’interroge sur les raisons qui ont empêché jusqu’ici le Québec de devenir indépendant. Pourquoi le Québec hésite-t-il tant à faire la souveraineté ? Depuis l’arrivée du mouvement souverainiste au Québec, il y a plus de 40 ans, plusieurs pays, partout sur la planète, ont choisi l’indépendance. Pourquoi pas le Québec ? Qu’est-ce qui freine tant ce rêve ? Est-il inaccessible, fuyant ou simplement latent ? Et ce lien Canada-Québec, ce « moi en toi et toi en moi » ? Sommes-nous prêts à « nous quitter nous-mêmes » ? Notre confort sème-t-il l’indifférence ? N’avons-nous pas encore trouvé de bonnes raisons de nous séparer ?

Et comment les autres nations se débrouillent-elles avec un tel dilemme : celui de partir ou rester, celui de briser un pays pour en créer un autre ? Les Écossais, au Royaume-Uni, jonglent avec ce même destin : union ou séparation. Quitter, oui, mais à quel prix ? Comment imaginer une telle transition politique, économique et juridique avec l’Empire britannique ? De leur côté, en Espagne, les Catalans ont-ils la liberté de penser à s’affranchir ? Leur langue et leur culture pourront-elles survivre encore longtemps dans une Espagne fermée aux nationalismes en son sein ? Comment la réalité de ces deux autres peuples nous permet-elle d’y voir plus clair, ici ?

Questions nationales est d’une durée de 92 minutes. Après sa sortie du FFM, le film prendra l’affiche du Cinéma de l’ONF du 17 au 22 septembre prochain.

Non, ce n’est pas du cannibalisme…

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un cadeau001

Je viens de recevoir ça de ma belle-mère, précédé d’une petite phrase : « Demain tu vas pouvoir les manger….. »

Ce sont bien sûr les pieds photocopiés de ma Charlie que je vais revoir demain après presque une semaine de séparation. Mais on s’est quand même vu via Skype, à tous les jours.

J’ai pleuré en pensant à elle tantôt pendant une scène du film « The Wrestler », celle où le personnage principal, joué par Mickey Rourke, retrouve sa fille avec qui il avait un froid. Film que je ne peux que vous conseiller fortement.

Et en composant mon titre, après-coup, ça m’a fait penser au nouveau blogue du Tapageur Silencieux, celui derrière Oops, we’re dead! et la Taverne Silencieuse, qui se nomme : « Involontairement Cannibal ». Il n’y a pas encore de billet à part un vide titré « À venir », mais ça augure déjà bien!

Ça me fait penser aussi à un fait assez important qui devrait faire fermer la trappe à mes détracteurs qui pensent que mon seul but dans la vie (bloguale) c’est de brasser de la marde pour faire monter mes statistiques.

Commençons par le début. Nul ne viendra m’obstiner que le blogue Oops, we’re dead! était populaire, et qu’il l’est devenu assez rapidement. Aussi, je peux vous dire maintenant que je savais dès le départ que ce nouveau blogue était de la fiction, bien que son auteur tentait de lui donner un lustre réaliste. C’est que je venais de commencer à vérifier les adresses IP des commentateurs qui commentent pour la première fois, ce que je fais encore et toujours, question de ne plus m’en faire passer… et ce Oops, we’re dead! m’en a laissé un, et j’ai su que son adresse IP concordait avec celle du Tapageur Silencieux.

C’était assez juteux comme information, mais je n’avais pas de raison valable de le dévoiler directement. Par contre, j’avoue avoir soulevé ici et là-bas le caractère fictionnel du blogue, sachant bien que je n’étais pas le seul.

J’aurais vraiment pu en profiter pour faire une grosse histoire avec ça, mais je ne l’ai pas fait. Et je n’ai surtout pas honte de le faire ressortir aujourd’hui.

Un Anglo pour l’indépendance du Québec (à ses conditions)

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Mes yeux se sont tellement écarquillés quand je suis tombé, la semaine dernière, sur le billet, « Why Canada must End: Pourquoi le Canada doit cesser d’exister », paru sur Amériquébec. C’est au sujet d’un livre de Tony Kondacks, « un Québécois anglophone d’origine montréalaise », dont le titre est bien sûr « Why Canada must End », avec en sous-titre : « How to Achieve Quebec Independence ».

Ce qui est le plus surprenant, c’est que l’auteur de ce livre, disponible gratuitement sur son site, « qualifie la Loi 101 de ségrégationniste ». Donc, en gros, son argumentaire tourne autour de l’idée de donner aux anglophones la région du Québec où ils sont majoritaires, qui deviendrait Québec West — et où on « abandonnerait l’usage de la Loi 101 ou de quelconque législation en faveur d’une langue » —, en échange d’un Oui à un référendum sur la souveraineté.

Cette idée a le mérite d’être pragmatique. Entre convaincre les anglophones d’embarquer dans le projet indépendantiste comme on le fait en ce moment et ce que Tony Kondacks propose, il est clair que la balance persuasive penche de ce dernier côté. Voilà la preuve que la majorité des Anglos ne lâcheront jamais le morceau… linguistique! Alors, si placarder du français partout ne réussit pas à leur faire comprendre que la province du Québec est française, globalement, qu’est-ce qui réussira à leur faire comprendre? (L’histoire autour du Theatre Ste. Catherine est un des forts symptômes.)

Donc, personnellement, j’en suis à me dire que nous aurions tout à gagner à ce que la communauté anglophone suive cette voie. Déjà, cela commencerait à démontrer que l’appartenance au Canada ne tient pas à grand-chose, finalement. Combien de francophones fédéralistes continueront de s’accrocher à cette chimère si leurs compatriotes anglophones tournent les talons?

Retenir son souffle

(Image : American Elephant)

(Image : NewsCorpse)

Deux visions dichotomiques qui semblent claires pour la majorité. Le monde entier espère un changement positif. Mais dans le cas d’une victoire de Barrack Obama ne serait-ce qu’un banal changement cosmétique?

J’entends le message comme quoi le noir et le blanc ne seraient que la séparation d’un même gris, du pareil au même. Je le comprends, mais j’ai de la difficulté à croire que le résultat de demain donnera un futur identique, ce que la théorie des mondes possibles interdit. Les détails sont concluants : John McCain n’est pas Barrack Obama, Obama n’est pas McCain. Qu’est-ce que la victoire de l’un provoquera au lieu de l’autre?

Tout est dans le message. Les électeurs états-uniens ont un gros poids sur les épaules. Avec leur traditionnelle ouverture sur le monde, j’espère vraiment qu’ils s’en rendent compte…

La victoire d’Obama ne changera pas du tout au tout les États-Unis, mais il me semble que ce serait un bon coup d’aile du papillon, et dans un sens favorable.

En m’espérant prophétique, si cela se peut.

*

Pour rester dans le sujet, mais en même temps pour revenir plus près de chez nous, un blogueur, Daz Hoo, annonce, de source sûre, que Jean Charest va nous plonger de force dans l’eau glaciale électorale…

Ajout :

Un bon article à lire dans Le Devoir au sujet de ces élections précipitées : L’opportunisme, mauvais conseiller.


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