Voilà, c’est officiel, je suis déménagé à cette adresse :
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Qui m’aime me suive! 😉
(Photo : Werner Schnel)
Opinion, humeur, politique et poésie!
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Qui m’aime me suive! 😉
(Photo : Werner Schnel)
J’aimerais revenir sur ma soirée d’hier au cinéma Quartier Latin où j’ai assisté au visionnement du film « Questions nationales », en compagnie du blogueur Lutopium. De visu, j’ai pu remarquer la présence de Pauline Marois, Gilles Duceppe, Pierre Curzi, Françoise David, Pierre Dubuc, Michel David, Bernard Drainville, Pierre Karl Péladeau et Julie Snyder. Mais avant de poursuivre, j’aimerais faire une parenthèse au sujet de M. Péladeau.
Moi qui ai fait beaucoup de recherche ce matin pour mon billet chez BV! au sujet de ce film, j’ai remarqué que la couverture est quasi inexistante chez Canoë : le site qui regroupe la diffusion web des médias de Quebecor. Pourtant, la très fédéraliste La Presse-Cyberpresse en a parlé abondamment (ce qui est plus ou moins dans son intérêt…), Radio-Canada aussi et bien sûr Le Devoir. Je sais bien qu’il y a l’homme, et son entreprise, et qu’ils ne sont surtout pas indivisibles, mais ça reste pour moi questionnant, d’autant plus que sa présence était « remarquable ». Soit.
Donc, comme je le titrais ce matin, ce film est utile. Qu’on y arrive ou non à cette souveraineté du Québec, cet exercice a au moins le mérite de marquer l’Histoire, de faire comme un arrêt sur l’image. Ce qui ressort aussi beaucoup, c’est le réalisme, là où les uns voudraient gommer l’opinion des autres, et je vais paraphraser mon ami Lutopium qui disait : « alors que nous étions trop près de l’arbre, nous voyons maintenant clairement la forêt ».
On y débloque en quelque sorte fictivement le dialogue, qui est toujours bloqué entre les deux camps. Pourtant, la réalité, c’est que finalement, comme l’indique dans le film l’historien Jocelyn Létourneau : « Ni Trudeau, ni Lévesque n’ont gagné leur pari de québéciser les Québécois ou de canadianiser les Québécois. » L’enjeu est le même, c’est la réalité qui a changé.
Là où l’argument économique est moins important, puisque le Québec s’est grandement développé, celui linguistique et culturel prend maintenant la relève comme le soulève Gilles Duceppe en pointant la mondialisation à la sauce anglophone, argument que j’ai moi-même utilisé ici et ailleurs. Mais le plus grand problème de cet argument, c’est qu’il est beaucoup moins quantifiable, pour ne pas dire moins fiable… C’est beaucoup moins drôle de dire « nous crevons de faim » que « notre culture et notre langue se meurent » alors que c’est encore dit en français!
À ce sujet, un des moments forts du film a été pour moi quand le politicien catalan Jordi Pujol annonce qu’il doit partir, mais revient pour spécifier que résister à l’espagnol est difficile, mais que ce n’est rien par rapport à la résistance face à l’anglais. Et en plus, c’est un homme tout à fait attachant, il faut voir le film ne serait-ce pour l’écouter expliquer la situation de la Catalogne.
Aussi, j’ai été surpris de remarquer que la situation écossaise me semblait plus proche de la nôtre, malgré le fait que les Écossais parlent l’anglais comme les Britanniques. Peut-être parce que justement notre système politique est aussi britannique. Mais bon, il ne faut surtout pas oublier que les Écossais actuels sont le résultat d’une assimilation réussie. Je trouve que c’est une bonne réponse à André Pratte qui ce matin annonçait un peu trop sérieusement l’impossibilité de notre assimilation, en réaction aux propos de Gilles Duceppe dans le film.
Autres propos qui m’ont fait réagir, ce sont ceux d’un adéquiste qui répétait constamment, lors de son entrevue : « référendum » et « répétitif »… Il faudrait peut-être lui rappeler que l’utilisation de l’adjectif « répétitif » est absurde quand il s’agit de qualifier deux référendums qui ont eu lieu à 15 ans d’intervalle!
Je pourrais continuer longtemps comme ça, mais, en gros, j’ai espoir que la sortie de ce film débloquera le tabou actuel qui enveloppe depuis trop longtemps la question de la souveraineté du Québec. Les réalisateurs ont beau proclamer le film de « non-partisan », néanmoins, il aidera peut-être à pousser l’Histoire dans un sens ou dans l’autre, comme quoi la culture est un de ses moteurs importants, et surtout, non négligeables.
Ça fait quelque temps que je songe à abandonner ma collaboration avec Les 7 du Québec. Trop peu de temps (la petite Charlie n’y est surtout pas étrangère!), trop de sujets en dehors de la politique qui m’intéressent, et surtout, un désir de me consacrer le plus possible au dessin (je leur offre bien sûr mes caricatures!).
C’est fait, et je suis bien content de laisser ma place à l’excellent blogueur politique Lutopium.
Depuis quelque temps je suis très occupé. Toutes les démarches autour de l’achat de notre maison se sont concrétisées hier par des signatures chez la notaire. Notre agente, une perle rare (que je vous conseille chaudement si vous prévoyez acheter dans les Basses-Laurentides), nous a donné une bouteille de Champagne en cadeau pour fêter ça.
Nous sommes allés porter quelques trucs dans la maison, question d’essayer aussi les clés et de voir comment on se sent officiellement propriétaire. Belle attention, les vendeurs nous ont laissé une bouteille de rouge, qui trônait dans le très beau support en métal qui en contenait quatre auparavant. Cadeau double.
Nous avons fait le tour de la maison pour prendre des mesures et nous nous sommes rendu compte que nous aurons besoin de faire des retouches de peinture sur les murs. J’ai dit à Douce que j’allais appeler les vendeurs pour avoir des informations sur les couleurs utilisées (ou plutôt les tons : beige et blanc). Quelques minutes plus tard, Douce a découvert deux couvercles de la peinture en question, laissés là pour nous. Super!
Ah! j’allais oublier! Nous avons eu une belle surprise chez la notaire. Nous avons accès à une piscine creusée commune et il paraît que c’est la plupart du temps bien tranquille. J’ai déjà hâte d’aller tremper Charlie. Voilà pour le dossier « maison ».
J’aimerais ici revenir sur le Blog Day, simplement pour remercier quelques personnes qui m’ont ajouté à leur liste : une mention d’honneur à mon endroit par Radicarl, il y a aussi Satellite Voyageur, Neil Obstat, Chroniques Blondes, Lutopium et Alexis St-Gelais. Ça me touche et je ne suis surtout pas gêné de l’écrire!
Justement, parlant de Blog Day, je me suis retenu, et me retiens encore, pour ne pas faire un billet anti-Blog Day, dans le sens où je vous aurais fait une liste de blogues que je n’aime pas, que je vous conseille de fuir, surtout qu’en plus j’ai retiré, et de ma blogoliste, et de mon agrégateur, un blogue qui m’accompagnait depuis le début de mon aventure bloguale, et qui a bien fini de me taper sur les nerfs…
Aussi, pour finir, je me suis inscrit grâce au commentateur Internationaliste, au groupe Facebook qui bien se nomme « Le monde qui s’en criss du Canadien de Montréal et du hockey en général. » Wow! Je me sens mieux!
(J’ai l’habitude de mettre une photo pour orner mes billets, mais là imaginer dans quel imbroglio mental je devrais me plonger pour diriger mes recherches…)
C’est la fin pour Noisette Sociale et Lutopium
Published juin 13, 2009 blogosphère 63 CommentsÉtiquettes : Amitié, anonyme, âne-onyme, billet, blesser, blogosphère, Commentaire, conséquence, dévoiler, Discussion, enlever, ennemi, espace, gens, geste, Histoire, hypothèse, Identité, identité numérique, Le Voyou du Bayou, Lutopium, machiavélique, mal, méchanceté, médias sociaux, Noisette Sociale, plaisir, plan, Plogue, problèmes, profondément, question, quitte, rallier, réalitosphère, rencontre, tristesse, véritable, vie, Web, Yulblog
Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/
Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’histoire, en gros : à la suite d’un billet la concernant sur un blogue ennemi, un âne-onyme a dévoilé sa véritable identité. Après quelques âpres discussions, le commentaire a été enlevé. Mais, trop tard, le mal était déjà fait. Et je ne peux pas m’empêcher de jongler avec l’idée que le blogueur en question aurait pu lui-même écrire ce commentaire en se faisant passer pour un anonyme, d’autant plus qu’il avoue lui-même savoir son identité depuis longtemps. Mais comment savoir? Je ne penche pas du tout vers cette hypothèse, mais avouez que ça serait assez machiavélique comme plan.
C’est très dommage. Et même si je me perds pas son amitié — nous nous côtoyons dans la réalitosphère depuis notre première rencontre au Yulblog —, ça fera un grand trou dans ma blogosphère, tellement elle avait le tour de susciter la discussion autour d’elle et de rallier autant de gens dans son espace. Le plus dommage, c’est que ça n’est pas venu de son propre chef, on l’a contraint, par méchanceté. C’était parfaitement calculé. Et c’est d’une tristesse. On a beau discutailler sur ce qu’implique les médias sociaux, là on l’a en pleine face! Il y a des conséquences à nos gestes, on peut blesser des gens plus profondément qu’on le croit.
En espérant que ça nous serve de leçon.
*
Aussi, il y a le copain Lutopium qui nous quitte, mais lui, de son plein gré. Je lui souhaite tout le mieux dans son nouveau chemin.