Posts Tagged 'Liberté'

Sur la liberté de surconsommer et la culture qui la soutient

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Sans un changement culturel radical qui ferait de la surconsommation un interdit, voire un tabou, les politiques écologiques et les changements technologiques en cours mènent l’humanité tout droit à un cul-de-sac écologique et économique, estime le Worldwatch Institute de Washington, dans son «état du monde» pour 2010.

Ce qui précède est un extrait d’un excellent article de Louis-Gilles Francoeur paru au journal Le Devoir, à lire en entier, bien sûr. Genre d’article qui donnera de l’urticaire à quelques-uns qui se reconnaîtront, je n’en doute point…

Je pointe cet extrait parce qu’il débute avec l’expression « changement culturel ». C’est important. Parce qu’ici le concept de culture me semble en contradiction avec celui de liberté. Qu’on me dise que les gens sont libres de consommer comme bon leur semble, je rétorquerai que ce désir de consommation est culturel et qu’il peut donc être modifié. C’est la logique même.

Alors, où se retrouve ta liberté si tu es conditionné depuis ton plus jeune âge à répondre sans trop y penser aux offres des publicitaires et celui encore plus insidieux des médias qui modèlent la culture (dans son sens le plus large — s’il faut le spécifier)?

Ainsi, si le système fonctionne comme sur des roulettes, c’est que la liberté est un luxe que peu de gens possèdent. Ce qui relègue les sous-catégories, soit la liberté économique et celle qui se place en faux contre l’État, à un niveau de l’ordre du domestique.

Pensez-y, philosophiquement, y a-t-il plus centré sur l’humain que la culture?

(Image : Nano)

En direct de quelques petites tempêtes

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C’est directement de la tempête qui se poursuit dans ma tête que je vous écris. Je viens de tomber sur la magnifique histoire d’un enseignant qui a concocté une drôle de question dans un cahier servant au cours Éthique et culture religieuse pour des jeunes de 12-13 ans :

Indiques [sic] tes caractéristiques, tes goûts et tes intérêts : 1) Je suis un garçon:_________, Une fille: __________ Je ne sais pas encore ________

Mario Asselin semble se ranger du côté de l’enseignant Daniel Gougeon, tandis que Le Tviste va jusqu’à dire qu’on devrait arrêter de donner ce cours. Pour ma part, presque à froid… je trouve simplement qu’il y a trop de libertés pour les rédacteurs de ces cahiers, puisque le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport n’a « rien à voir avec [le] contenu ». Mais vous verrez plus tard que si ça pouvait être aussi simple…

C’est parce que si on regarde la question au premier degré, ça n’a pas de sens, enfin, ce n’est pas clair. On en vient à penser aux rares cas d’ambiguïtés sexuelles, dont l’hermaphrodisme, tant la question est… ambiguë! On mélange un fait biologique à des considérations d’identité sexuelle qui, quand on repense à la clientèle cible, semblent inappropriées. Discuter de ce sujet est bien trop important pour l’introduire de cette manière, à mon avis.

Et là, en cherchant le contexte de ladite entrée de formulaire sur le blogue Mario tout de go, soit le document complet, sans le trouver, je me suis laissé entraîné dans la section commentaire où Daniel Gougeon s’exprime par rapport aux critiques :

Ce passage un peu saugrenu ne fait effectivement pas partie du programme d’ÉCR. Il n’a pas non plus pour objet d’amorcer une situation d’apprentissage. Il est là pour rendre moins banale la fameuse question posée partout dans tous les questionnaires et formulaires administratifs sur l’identité de quelqu’un. C’est là pour surprendre, peut-être pour faire sourire, mais en faire la psychanalyse constitue un dérapage.

OK, je comprends, c’est seulement une coquetterie… Tout ça est finalement une tempête dans un verre d’eau ultra design!

Et je regarde dehors, la neige qui recouvre la rue, le vent qui se lève, parfait pour déraper…

(Photo : gmayster01)

Climategate : on ne pourra pas dire que je n’en ai pas parlé…

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Je remarque que le poil se dresse sur les bras de bons nombres de blogueurs de droite au sujet du « climategate » (comme quoi entre autres les médias d’ici n’en parlent pas). Ça m’a rappelé un billet — qui m’avait fait sourire — de Pascal Lapointe publié le 23 novembre dernier sur Agence Science Presse : « Le pétard mouillé de l’année ». Mise en situation :

L’histoire tourne autour d’un fichier de 160 megs de courriels allant de 1996 à 2009, qui a été dérobé du serveur de l’Unité de recherche sur le climat de l’Université East Anglia, en Angleterre. La blogosphère conservatrice en fait ses choux gras depuis jeudi (sous l’étiquette « climategate »), parce qu’elle affirme y avoir trouvé des preuves de malversations, de données dissimulées et même —l’horreur— des scientifiques qui osent laisser poindre leur irritation face à des blogueurs qu’ils jugent intellectuellement malhonnêtes. Conclusion virale dans la blogosphère conservatrice : le réchauffement climatique est un canular. Ou mieux encore, ces courriels annoncent « la mort de la science »!

Je l’ai relu et même une bonne partie des nombreux commentaires. C’est admirable comment le journaliste scientifique pare et escrime!

Pour ma part, je le répète, je n’en ai rien à faire du climat comme centre du débat, c’est la pollution globale le problème. Et je sais que dans le fond les envirosceptiques se braquent pour des raisons liées à la peur d’une baisse économique (pourtant, ils n’y a pas besoin de ça, la spéculation en est bien capable…). Les plus extrémistes s’accrochent en plus à une perte de liberté proportionnelle au pouvoir étatique. De l’enculage de mouches à mon avis quand ce qui se retrouve dans ce qu’on respire, mange, boit, et même les répercussions du trop-plein de ce qu’on entend et voire voit est relégué aux faits divers.

Quand on ne peut plus en pleurer, il est de bon ton d’en rire.

(Photo du photographe chinois Lu Guang, trouvée sur le blogue de Jean-François Lisée.)

Ajout :

Parlant de M. Lisée, je viens de voir cette bande-annonce d’un film d’horreur à l’attention de la droite :

Un dinosaure dans la blogosphère

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Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre commentateur, qui signait « Georges Fedorov », était en fait Maurice G. Dantec, romancier (surtout de la science-fiction) et essayiste (dans la mouvance conservatrice — il « défend ouvertement le rétablissement de la peine de mort au Canada »). Mais à la base, pourquoi avoir endossé cette burqa anonymisante au lieu de commenter courageusement et ouvertement?

Autre bavasserie de l’utile humain : l’écrivain a pondu, suite à son séjour en mes terres (hé hé!), une galette (objet de forme ronde et plate) où il vise mon blogue et/ou moi et/ou les gens qui nous regroupons ici pour discuter. Et la répétition des « et/ou » n’est pas une tentative stylistique, tout ça me fait encore barboter en pleine confusion…

Lisez plutôt :

Le premier mensonge que la société québécoise post-modernisée est en train d’élaborer, c’est qu’elle n’est absolument pour rien dans cette « mort volontaire » (c’est en effet le mot juste), et surtout qu’il s’agit là de la « mort d’un être humain », entendez : comme tous les autres.

Un « être humain » comme vouzémoâ, avec ces pulsions maladives, ces problèmes personnels et professionnels, relationnels et intimes, bref, ce mensonge a pour but d’ôter toute singularité à ce qui fore le mystère du suicide d’un écrivain. Car c’est en tant qu’écrivain (sic) que Nelly Arcan a été « suicidée » ; comme le dit fort justement, et dans une perfection lapidaire, une certaine CalamitySandrine sur un blog québécois (1)  où j’ai vainement tenter de discuter, « on l’a tuée de sa propre main ». Mais comment cette société, qui a produit les conditions suffisantes et nécessaires à l’émergence puis à la disparition d’un tel écrivain (sic), aurait-elle le cran de se regarder bien en face, dans le miroir de ses constantes trahisons ?

Le blog en question est à ce titre tout à fait représentatif de cette tendance, j’oserais dire cette force d’attraction collective vers la pop-psychanalyse, l’humanisme new-age, l’égomanie consensuelle et le syncrétisme post-moderniste, on est ici pour verser quelques larmes, en précisant parfois que l’on n’a rien lu d’elle (quel intérêt, en effet, s’agissant d’un écrivain) et s’offusquer dès lors que l’on ose remettre en question le « modèle québécois », qui est précisément le seul et unique responsable de cette mise à mort dont il s’agit de supprimer toute la singularité en la mixant aussi vite que possible dans le « moule démocratique ». Cet appendicule de la sphère internet aura forgé sans le savoir la nécessité d’écrire ce texte, tout autant qu’il aura servi de test « en temps réel » des formes diverses et variées qu’a prises le néo-conformisme démocratique. Pour un blog se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque.

Et, en fin de texte :

1- Il se reconnaîtra assez vite sans que j’ai besoin de le citer.

Et là, je viens de relire ses commentaires à la suite de mon billet et je crois comprendre que l’homme n’est pas loin d’être un analphabète du web 2.0 (une preuve de plus, il publie ses billets sur un site statique) :

Vous n’êtes pas le seul blog dans ce cas

Je pouvais bien ne pas comprendre : pour lui, il semble que mon blogue est une entité fermée, un système, pas un espace de diffusion de mes productions et surtout, d’interaction libre. En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier. Il n’a pas compris que la blogosphère, dont je fais partie, mais pas lui (et c’est bien son droit), est un ensemble de paniers percés (dans le sens que tout est mis en place pour que l’information circule), et surtout, sans agendas.

Et j’en arrive à cette conclusion parce que je n’ai pas théorisé au sujet de ce suicide dans mon billet, non plus en commentaire. Je me suis repris un peu dans mon deuxième billet, mais je ne crois pas qu’il l’ait lu, puisque j’ai bien mis l’emphase sur le fait que je crois (comme lui — enfin, en partie) que ce suicide est singulier (surtout au niveau de ses répercussions dans la société). Alors, comment peut-il pointer le « cas » de mon blogue si le principal intéressé (moi) n’a, pratiquement, que lancé le sujet? Parce que Renart L’éveillé n’a été seulement qu’une petite crotte dans son calcul. En conséquence de quoi, je me sens nullement insulté, juste intrigué, comme devant un grand puzzle dont je n’aurais pu voir le résultat final dans sa totalité afin de me guider (et le pire, c’est que ces casse-têtes existent, j’en ai déjà donné un à Douce).

Aussi, comment dois-je comprendre sa notice de fin de texte où il m’annonce que je vais me reconnaître « assez vite »? Pensait-il avec une assurance disproportionnée que je suis un de ses lecteurs assidus? Désolé, mais ce n’est pas le cas. Si ce n’avait été du porte-panier qui est venu m’annoncer la grande nouvelle, il aurait écrit quelque peu dans le vide… (Tout cela m’a quand même fait penser d’ajouter « carnet résistant  » à mes alertes Google, je l’en remercie). Et, pendant que j’y pense, justement, qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par « se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque. »? (Si je puis l’expliquer rapidement, en choisissant « carnet résistant » je voulais jouer avec la dichotomie entre l’image — humoristique — de la solidité matérielle et la résistance abstraite, plus explicitement au simple fait de ne pas céder au silence confortable — donc, objectivement, M. Dantec aurait pu nommer son propre site de cette manière et cela aurait été très logique, puisque, même s’il ne se réclame pas de la même pensée que la mienne, nous avons en commun quelque chose comme un désir de sortir la tête de l’eau pour voir où le courant va — ce que j’ai l’impression de partager avec la majorité de la communauté virtuelle, enfin, celle que je côtoie le plus…)

Encore plus, j’aimerais comprendre d’où il tient que mon blogue est représentatif de la « pop-psychanalyse », de « l’humanisme new-age », de « l’égomanie consensuelle », du « syncrétisme post-moderniste » et du « néo-conformisme démocratique ». Serait-ce moi qu’il vise, ou l’ensemble de l’oeuvre, incluant les contributions des autres blogueurs et simples commentateurs? J’opte toujours pour le deuxième choix, et ça me semble complètement surréaliste, comme je le soulève dans mon titre. Le dinosaure arrive avec ses gros sabots, cependant myope comme une taupe.

Et comme la vie est souvent faite de beaux hasards, je suis tombé plus tôt via Twitter sur un très bon billet de Thierry Crouzet où il arrive à la conclusion que les critiques assassines du web que fait le philosophe Alain Finkielkraut sont finalement basée sur sa non-maîtrise de l’outil :

Finkielkraut finit par avouer qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance. Il aurait pas pu commencer comme ça notre philosophe. « J’ai la trouille, j’y comprends rien, j’ai l’impression que le monde que j’aime fout le camp. » Au lieu justement de nous parler de lui, de ses tripes, de ce qui à la limite n’est pas information, il tente de construire un discours vide car il n’a pas l’expérience de ce dont il parle. Il évoque l’ascèse, l’étude. Mais sait-il vraiment ce qu’est l’ascèse, sait-il ce qu’est une véritable expérience philosophique ?

Je ne dis pas que Maurice G. Dantec est ce genre de dinosaure là, ce serait trop simpliste. Et même insultant pour lui, étant donné le gouffre idéologique qui les sépare. Finkielkraut manque de référents pour appuyer sa critique, Dantec devrait s’exercer à référer et à référencer…

Un marteau ne peut pas fracasser un crâne de lui-même, il lui faut une intention et surtout un corps mouvant pour l’arracher à la gravité.

Ajout :

Citation de Noam Chomsky (gracieuseté de Lutopium) :

Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités

L’interdiction de fumer est payante pour la vie

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Via Jardin de soleil, je suis tombé sur un article de La Presse Canadienne qui relate que l’« interdiction de fumer dans les lieux publics a un impact rapide et significatif », selon deux études. Pour ceux qui, comme moi, ont vu d’un bon oeil cette interdiction — même si je fumais encore à ce moment-là —, la lecture de cet article n’est rien de moins que jouissive.

C’est qu’une réduction significative de l’incidence des crises cardiaques, « plus particulièrement chez les non-fumeurs », qui peut aller parfois jusqu’à 40%, ce n’est vraiment pas rien. Mais j’entends encore les ayatollahs de la liberté qui ne pouvaient voir dans cette interdiction que la violence de l’État qui saignait sa symbolique statue immaculée… À choisir, en parlant de sang, un vrai coeur a le rôle de le pomper, le reste importe beaucoup moins.

Il faut s’entendre, je n’ai rien contre la liberté, bien au contraire. J’aime la liberté quand elle est toute relative, comme elle devrait toujours l’être, assujettie à la conjoncture, à la réalité, et non à quelconque système idéologique, même quand son vol est gracieux et enivrant pour le cerveau.

Sérieusement, les gens qui sont tombés d’avoir succombé à un trop-plein de nicotine, de goudron, de monoxyde de carbone, de formaldéhyde, d’acide cyanhydrique, de benzène, etc., étaient-ils simplement libre, avaient-ils pleinement conscience de s’être précipités dans une marmite qui allait tranquillement les faire bouillir?

Je pense que ceux qui sacrent intérieurement d’avoir à se diriger à l’extérieur quand le manque se fait sentir devraient penser à l’épargne de mortalité qu’ils encouragent de leurs quelques pas, même si oui, il y a contrainte.

La liberté individuelle absolue est la plus grande utopie, de toute façon.

André Sauvé : un monde fou!

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Hier soir, je suis allé voir le spectacle d’André Sauvé avec, je vous avoue, un préjugé défavorable, bien qu’à la base j’aime beaucoup cet humoriste. C’est que j’ai pas mal vu de ses sketches sur le web, à la télé et ses « chroniques » à 3600 secondes d’extase, et j’avais peur de connaître pratiquement tout le matériel. Encore plus parce que j’ai lu la critique de l’ami Le Détracteur Constructif, et qu’il allait dans ce sens.

Aussi, j’avais peur de ressentir que sa recette, qui mêle une exploration de la folie humaine — il semble que ce soit beaucoup la sienne en particulier — à la promotion de la liberté, commencerait à sentir suranné, l’impression de nouveauté étant pour ma part très loin.

Mais non, j’ai adoré, et le matériel inédit était majoritaire, puisque même les sketches que je connaissais semblaient avoir été grandement remaniés. Même son classique « Ah! comme la neige a neigé », qu’il nous a servi en finale, en une version assez courte, m’a beaucoup surpris tant il recelait de nouvelles variantes, comme celle à la manière d’Hitler. Il n’y a que le sketch sur la confusion qui m’a semblé tellement familier qu’il n’a pu me tirer plus de rires que je lui en avais déjà consacrés : c’est bien normal, je l’ai tellement écouté souvent sur le web.

Pour ma part, et ça semblait assez unanime dans la salle, je décerne la palme à son sketch où il se retrouve dans un marché d’alimentation. Ça se termine en un tel crescendo qu’il aurait dû terminer son spectacle avec celui-là, et non le poème de Nelligan, moins spectaculaire malgré qu’il soit quand même très efficace.

S’il fallait que je choisisse un terme pour condenser ce que je pense de son humour, mon choix irait sur celui-là : intelligence. Même s’il a une personnalité très forte, il y a un peu en lui du philosophant Pierre Légaré, et de la finesse d’un Jean-François Mercier — oui oui, finesse! même si ce n’est pas ce qui ressort en premier quand on pense à lui… Quand, rarement, le rire franc n’est pas au rendez-vous, nous sommes éblouis par l’esprit dont il fait montre. Nous, étant bien sûr ceux qui sont capables d’embarquer dans sa folie.

La dernière fois que je me suis déplacé en salle pour aller voir un spectacle d’humour remonte au premier spectacle solo de Patrick Huard en 1994… Je risque de me déplacer beaucoup plus vite si André Sauvé en pond un deuxième.

(Crédit Photo : Voir)

Richard Martineau, Louise Harel et l’anglais

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Richard Martineau

Pour une fois, je suis tout à fait d’accord avec Richard Martineau :

Le vrai scandale n’est pas que Louise Harel ne maîtrise pas la langue de Mordecai Richler. C’est qu’il faut organiser des débats en anglais afin que les anglophones unilingues sachent pour qui voter lors des prochaines élections municipales !

D’autant plus que j’ai écrit dernièrement que « je me considère unilinguo-anglophobe envers ceux qui habitent au Québec… » Donc, que je respecte seulement les gens qui me respectent – lire : nous respectent.

Et je ne répéterai pas tous les arguments du chroniqueur. Mais ça fait vraiment beaucoup de bien à lire, surtout que je cogne sur ce clou-là — le problème de l’unilinguisme anglophone au Québec — depuis assez longtemps.

Ils ont la liberté de ne pas apprendre le français, mais collectivement nous avons la liberté de leur faciliter la vie ou non. Il semble que la tendance est beaucoup en leur faveur et j’espère que plus de personnalités comme Richard Martineau ne se gêneront pas pour dénoncer notre aplat-ventrisme et notre je-m’en-foutisme.

La chasse à la cigogne

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CigogneMorte.jpgL’envie d’aborder un sujet un peu plus personnel m’attaque. Mais comme on dit, souvent, un sujet qui concerne un seul être humain a beaucoup de chance de parler aux autres, surtout s’il concerne ce qui est commun à toute l’humanité, soit la procréation, et tout ce qui vient avec. Cependant, à bien y penser, j’aime mieux avertir tout de suite que je n’y inclurai pas la sexualité, même si c’est un sujet toujours bien populaire…

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Christian Vanasse. Cela réfère partiellement à mon billet : Pour que l’anarchie soit un plat digeste.)

Pour que l’anarchie soit un plat digeste

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Ne fais pas à autrui ce que tu estimes déraisonnable qu’un autre te fasse.

Thomas Hobbes 1588-1679

(J’introduis mon texte avec cette phrase en gonflant le sens du verbe « faire » jusqu’au verbe « penser ».)

Parlons politique et philosophie, tien!

Mon expérience blogosphérique fait évoluer ma pensée dans quelques sens, et l’anarchisme est un de ceux-là. Si je suis anarchiste, j’invente ce sobriquet pour me décrire : anarcho-futuriste. C’est que je considère l’anarchisme au-delà de l’utopie, puisque le futur semble déjà plus gravé dans le réel que l’utopie. Mais l’humanité a des devoirs à faire, très longs et même pénibles, c’est tout ce que je peux concéder.

C’est que depuis quelque temps, il me semble que je suis un aimant à anarchistes de tout acabit. Et même moi qui suis bien ouvert à leurs concepts, je ne réussis pas à m’y glisser, même seulement pour le plaisir! Ça bloque puisque mon air et le leur ne semblent pas avoir la même consistance. Je considère que la réalité est une matière qui ressemble à de la pâte à modeler, pour eux c’est un mur à casser et ils s’arment de théories-bulldozers.

C’est bien agréable de jouer aux petites autos et aux camions dans un carré de sable, mais il faudrait bien regarder ce qui se passe plus haut et plus large… Ce qui m’amène à des concepts comme le « parentage » (sorte de diabolisation du lien naturel entre l’enfant et ses parents), à des positions contre la procréation et à l’extinctionnisme (le terme est assez clair!), concepts que me fournit la lecture d’un blogue qui se qualifie d’anarcho-pragmatiste. Leur logique masque à peine l’odeur… À la base, tout ça me donne l’impression d’être les résultats angoissés de quelques individus mal dans leur peau, asociaux, tant au niveau amical qu’amoureux, qui justifient leur mal-être en échafaudant des théories abracadabrantes, et en prenant soin d’avoir toutes les réponses aux contre-arguments avec la tactique qui consiste à essayer de prouver à l’interlocuteur l’illusion absolue dans laquelle il est plongé. On pense obligatoirement à l’allégorie de la caverne de Platon…

Comment sérieusement considérer avoir à coeur le concept de liberté quand tu proposes des théories qui confrontent extrêmement la liberté de la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau du bonheur simple de désirer un enfant en connaissance de cause que de celui essentiel de simplement vivre? J’avoue qu’il y a quand même un émerveillement à observer ces conceptualisations, mais pour faire un parallèle avec une oeuvre d’art, c’est très très coûteux. Et ça ne me dérange pas qu’ils soient assez conséquents pour en payer individuellement le prix : qu’ils crèvent vieux et seuls ou même tout de suite si le poids de notre monde est si insoutenable!

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux sectes où les gourous réussissent à entraîner leurs disciples dans la mort à force de persuasion. La différence avec les anarchistes, c’est que pour eux la persuasion se trouve dans la titillation de l’intelligence. La pensée gravite dans des sphères bien plus agréables que les simples considérations domestiques, pour ne nommer que celles-là, et leur monde s’en trouve changé : le problème c’est que l’écart entre ce nouveau monde et celui effectif est énorme, d’où le déficit de liberté individuelle qu’on nous rabâche de toutes les manières.

Et c’est bien là où ma vision est différente de la leur : je crois que la liberté individuelle se doit d’être en équilibre avec la liberté collective; et si la liberté collective a encore besoin majoritairement de l’État, il faut individuellement le respecter (d’où l’idée de l’anarcho-futurisme). On a beau vouloir faire avancer la liberté individuelle, il y aura toujours la collective pour la freiner de quelques manières que ce soit. Et à tenter de faire entrer l’anarchie par la gorge en forçant, il y a de fortes chances qu’on la vomisse, ce que je suis pas mal en train de faire…

(Photo : gillespineault)

La famille selon JF Plante

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Je demandais dans mon dernier billet sur Jean-François Plante pourquoi il avait inscrit le terme « famille » dans son slogan, j’ai eu partiellement une réponse dans un article de Rue Frontenac :

« Au-delà de l’ADQ, il y a beaucoup de gens qui aiment qu’on leur parle de valeurs comme le choix, la liberté et la famille », a expliqué l’animateur d’une radio sur Internet, citant l’exemple des parents qui s’opposent au nouveau cours d’éthique et culture religieuse et de tous les gens « qui voudraient moins de gouvernement (sic) dans leur vie ».

Voilà, la famille, dans son sens le plus religieux, ce dont je me doutais. Pour la liberté et le choix d’endoctriner ses enfants comme bon nous semble. C’est joyeux.

On me traitera d’étatiste, mais je préfère nettement des enfants qui ont la possibilité d’avoir une vue globale sur la société à tout enseignement centré sur la croyance des parents. Ils auront bien, et la liberté, et le choix de se positionner plus tard quand ils auront assez de bagages pour en décider par eux-mêmes.

Dire qu’on parle de famille…

Et si vous ne le saviez pas, JF Plante est officieusement dans la course à la chefferie de l’ADQ. Il le sera officiellement quand on aura vérifié ses 1000 signatures.

(Photo : Mauvais Oeil.)

Sur le slogan de JF Plante : « liberté, choix, famille »

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Un billet sur Buffet complet relate que la candidature de Jean-François Plante pour la chefferie de l’ADQ battrait de l’aile puisqu’il « peine à réunir les signatures de membres du parti nécessaires ».  Donnons-lui le bénéfice du doute, mais quand même, je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter à ce billet une ancienne caricature de lui qui, s’il n’arrive pas à ses fins, sera assez représentative, avouons-le.

Le blogueur Lou Skannen soulève aussi le choix du slogan « liberté, choix, famille » que le principal intéressé, M. Plante, admet lui-même sur son site-blogue qu’il est dérangeant pour plusieurs. Je ne sais pas pour les autres, mais pour ma part c’est le terme « famille » qui me dérange le plus là-dedans. Pourquoi? En tout cas, pas parce que je trouve que la famille n’est pas importante, au contraire : comme vous le savez, je suis nouveau père et je me suis rapproché géographiquement de ma famille biologique (j’ajoute « biologique » puisque je veux faire ressortir que le terme « famille » peu se décliner en plusieurs variables, au choix…). Et je sais pertinemment que ce qui est bon pour moi ne l’est peut-être pas pour d’autres.

Prendre la peine de pointer la valeur familiale donne une impression de conservatisme qui ne me plaît pas, surtout quand elle est précédée par les valeurs de liberté et de choix. Ce n’est pas clair : est-ce que la liberté handicape ou magnifie le concept de famille? Si elle doit le magnifier, pourquoi prendre la peine de l’indiquer, puisque par cela la valeur familiale devient ainsi commune à tous? Mais je ne doute pas que « famille » soit, dans ce slogan, un instrument pour faire ressortir son sens traditionnel. Ça me surprendrait fortement qu’il ait pensé aux couples homosexuels en concoctant son slogan…

Alors, avec cette finale conservatrice, on en vient à penser que les valeurs de liberté et de choix en sont fortement entachées. À la base, je ne crois pas en l’instrumentalisation du concept de liberté pour vanter une option politique, puisque sa définition est trop sujette à interprétation. Je ne me considère pas moins libre parce que ma conception de la liberté ne cadre pas avec celle d’autres personnes avec lesquelles j’ai des opinions divergentes, à différents degrés. C’est pour moi un vol métaphorique que de se peinturer ainsi de la liberté.

Pour ce qui est du choix, c’est un terme qui de toute façon se retrouve dans la définition de la liberté. Est-ce qu’il a ajouté ce terme pour sa définition ouverte, ou pour celle qui implique la qualité (« Ensemble de choses choisies, sélectionnées en fonction de leur qualité. »)? Parce que si c’est le deuxième choix, on comprend alors où il veut en venir en y accolant le terme « famille »…

Quoi qu’il en soit, j’aimerais bien que Jean-François Plante vienne s’expliquer ici. Avec la magie du Web 2.0, ce n’est surtout pas impossible.

Les fatiguants (et les langues brunes)

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Je ne sais pas si c’est l’été tardif ou si c’est parce que ma petite Charlie et ma Douce font battre mon coeur la chamade, pour ne nommer que les belles choses, mais tout m’éloigne de mon écran d’ordinateur. Les gens qui commentent ici ont beau être généralement agréables, il n’en reste pas moins que je n’ai plus de patience pour ceux qui le sont moins, à différents niveaux. Et cela devient lourd.

Quand je publie quelque chose ici, il faut que je m’attende à ce qu’on réagisse, c’est la dynamique que j’ai installée en répondant majoritairement à tout le monde qui se donne la peine de commenter. Mais est-ce qu’il faut pour autant que je me censure quand quelque chose me dérange pour ne pas heurter la liberté d’expression de la personne qui l’a écrit? La liberté d’une personne s’arrête là où celle d’une autre commence et le débat se situe sur cette ligne de démarcation. Si quelqu’un prend la liberté ici d’écrire quelque chose, il doit prendre en considération que j’ai la liberté de placer une balise qui fera reculer la sienne.

J’ai banni beaucoup de personnes depuis quelque temps pour cette raison. Et je sais que certains se disent que je fais un « trip » d’égo, mais ils sont vraiment loin du compte. A contrario de ceux qui sont stoïques devant l’adversité, ou même ceux qui sont seulement je-m’en-foutistes, le dialogue qui se passe ici me tient beaucoup à coeur. C’est pourquoi je veux me concentrer sur le dialogue qui vaut la peine. Exit l’enfantillage langagier, l’hystérie réactionnelle, les débordements dus à la frustration, les tentatives de démonstrations de supériorité en tout genre! Si votre commentaire ne passe pas la rampe du respect, je réagis de même : allez vous faire voir ailleurs! Le bannissement sert beaucoup dans le cas où il y a un déficit de comprenure…

Et pour ceux qui ne comprennent pas encore le lien entre l’image plus haut et ce billet, c’est que j’ai l’impression parfois qu’on pense que je bannis des gens parce qu’ils ne me flattent pas dans le sens du poil : foutaise! À un compliment, même si c’est agréable, je vais préférer amplement un commentaire critique, bien sûr s’il est écrit avec respect et qu’il me fait avancer, même si c’est pour me conforter encore plus dans ma position en fin de compte.

Il y a déjà assez de langues brunes, je ne vais surtout pas les encourager!

(Image trouvée via Packaging | UQAM)

La liberté de fumer

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cigarette2.jpgQui dira que la nouvelle comme quoi « Le Québec compte moins de fumeurs » est une mauvaise nouvelle? Le Québec, qui « a longtemps traîné [de] la patte » par rapport à l’ensemble du Canada, est en train de reprendre le temps perdu dans le dossier du tabagisme selon Statistiques Canada. Généralement, je prête attention aux gens qui arguent que le gouvernement s’immisce trop dans nos vies, mais dans ce cas, je suis pro coercition étatique. Et le fait d’avoir arrêté de fumer voilà plus de deux ans est secondaire, pas exactement comme la fumée…

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Pascal Henrard, que je remplace.)

Retour sur les Patriotes

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Je viens de publier ma dernière contribution à L’événement sur le web, et au sujet de la fête des Patriotes, enfin, moins de la fête que de ceux qu’on serait censé fêter. En faisant ma recherche, j’ai bien remarqué le vide du côté des souverainistes blogueurs. Ce sont plutôt quelques droitistes (qui sont beaucoup en même temps antisouverainiste) qui ont souligné la chose, répliquant à quelque chose qui ne s’est comme pas passé…

J’ai lu avec attention leurs accusations envers ceux qui réécriraient l’histoire afin de mousser la cause souverainiste. Oui, j’ai compris que les Patriotes n’étaient vraiment pas des Québécois voulant se libérer du Canada, mais bien des Canadiens-Français et de Canadiens-Anglais voulant se libérer de l’Empire britannique. Je dis « compris », mais c’est plutôt que j’y ai porté attention pour une fois, car j’ai cette tendance à trop vouer ma fidélité au présent. Cette fête aura au moins servi à ça de mon côté.

Pour dire vrai, malgré ce constat, mon désir de nous voir dans un pays à nous ne fléchit pas d’un micron, au contraire. Ce désir de liberté ancestral ne se tarit pas parce que le contexte est différent, au contraire. De toute façon, je ne suis pas de ce côté parce que je me suis fait manipuler, par des biais ou par la peur.

Et c’est bien ce que tentent de faire ressortir ces chers statu-quo-istes. C’est un peu ridicule d’essayer de faire endosser le costume du fanatique patriote à pas loin de la moitié de la population du Québec alors qu’ils ne sont qu’une poignée. Et je ne dis pas qu’ils n’ont pas le droit de s’énerver le poil des jambes en public. À chacun ses fantasmes.

Journée internationale contre l’homophobie

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Faites donc ce que vous voulez dans votre lit, qu’est-ce que ça peut bien me faire?

Et ceux qui sont outrés par l’homosexualité, vous devriez vous demander si vous n’êtes pas trop castrateurs de votre propre liberté…

Et juger du bonheur des autres, y’a pas plus malheureux.

(Photo : Philippe Leroyer)

Màj :

L’ami Alex, Le Satellite Voyageur, a pondu un super billet sur le thème. Allez le lire, c’est un spécialiste! 😉

En rafales du 15 avril

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Deuxième collaboration chez BV! en remplacement de Fabien Major, au sujet de la mort de la militaire québécoise Karine Blais : Quelle Karine est morte?

Découvert par hasard en furetant dans mon tableau de bord WordPress, un billet au sujet d’un nouveau terme, bien d’adon, avec la montée fulgurante de Twitter et de l’importance que prennent les statuts dans Facebook : L’émergence de la “Statusphere” (note à moi-même : suis-je un dinosaure comme l’ami Satellite Voyageur à ne pas avoir un compte Twitter?)

Dans le rayon des dégueulasseries, j’ai rarement vu quelque chose d’aussi épouvantable! Bon, j’en mets un peu trop, mais y’a des vraies gens qui salivent devant ça et qui se départissent de leurs sous chèrement gagné pour bouffer ça : Pourquoi les gens sont obèses?

Dans mon billet précédent, je parlais de la découverte du site de Pierre Falardeau. Là je fais contrepoids en pointant celui de Françoise David, qui est un blogue par-dessus le marché! Ça rachète la blague d’un blogue de Québec Solidaire qui, naguère, ne permettait pas de laisser de commentaires… (Mais je vois en cherchant qu’il y en a un en bonne et due forme. Le parti s’était déjà racheté blogualement dans mon dos!)

Et je termine en saluant chaleureusement Safwan, la Journaliste d’estrade, qui ferme boutique. J’aurais bien aimé lui laisser un petit commentaire plus senti sur son dernier billet, mais, bizarrement, on doit s’inscrire pour en laisser, et comment s’inscrire n’est pas évident à trouver. En tout cas, bonne vie ma chère!

(Photo : Daniel)

Ajout :

C’est le premier anniversaire du blogue d’Alex, Le Satellite Voyageur, alors je lui ai concocté un cadeau graphique :

bonne-fete-satellite

Comme il va le remarquer, je l’ai emballé avec du papier journal, c’est plus écologique! 😉

Bonne fête!

Patch contre l’électrosmog

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C’est un sujet dont on ne parle pas vraiment dans les médias, la pollution électromagnétique. Pourtant, une entreprise française vient de lancer au Canada, sous le nom de D’Faz, « un patch protecteur à coller au dos de son téléphone portable. » Ce bidule « neutralise en déphasant les ondes à haute fréquence qui nous agressent ».

Le deuxième paragraphe du communiqué de CNW est assez éloquent :

À l’heure où les grandes villes du monde envisagent de devenir wi-fi, de plus en plus de scientifiques sonnent l’alarme sur les risques sanitaires à long terme de l’électrosmog : troubles du sommeil, céphalées, pertes de mémoire mais aussi leucémie infantile et différents types de cancer… Le diagnostic fait froid dans le dos. « Les ondes électromagnétiques émises par les technologies sans fil pourraient devenir le scandale du tabac du 21e siècle », pouvait-on même lire dans l’International Herald Tribune en septembre 2007.

J’irais dans le même sens que mon billet nommé « 243 entorses à la liberté » :

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement [changer ici pour « électromagnétiquement »] hostile[…]?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Personnellement, j’aime bien les progrès technologiques. Mais j’ai un problème éthique à devoir payer pour me protéger de quelque chose qui m’est offert à prix fort, puisqu’il n’est pas que matériel, mais bien plus culturel.

La moindre des choses serait que ces nouveaux produits incorporent à leur frais ce genre de technologie de protection. En cette époque de crise économique, ça livrerait un beau message pour redonner confiance aux consommateurs…

Est-ce que j’ai besoin de spécifier que je ne propose même pas une loi?

Tartineau en Crazy Carpet

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crazy-martineau

Comme presque à chaque semaine, j’ai écouté Les Francs-Tireurs hier. Pour ce qui est de Tartineau, j’ai écrit quelquefois que la seule chose que j’aimais de lui, c’est quand il interviewait. Son interview (ou plutôt sa discussion) au sujet de « l’avortement avec la journaliste Josée Blanchette, le Dr Jean Guimond et la sexologue Jocelyne Robert » m’a fait déchanter.

À la question de comprendre éthiquement quelle est la différence entre un foetus, et un nourrisson, il avait un discours digne de l’obscurantisme, jouant sur le simple fait d’un amas de cellules — et entre autres aussi de la supposée utilisation de l’avortement comme contraceptif — pour justifier sa position clairement contre. Il ne lui manquait que des arguments de born again, ce qui ne me surprendra pas à l’avenir s’il y tombe, vu la belle courbe descendante dans laquelle il glisse, en crazy carpet, depuis quelques années.

Ce qu’il ne semble pas comprendre, c’est que le foetus ne peut être considéré viable tant que la mère n’a pas porté son jugement en sa faveur. Autrement dit, sans le désir de la personne concernée par ce qui se passe dans son ventre — une décision qui se doit bien sûr d’être le plus hâtive possible, par respect pour le miracle de la vie — il n’y a pas d’être qui tienne, et c’est le cas de le dire…

Lui qui a des enfants et qui aime tant parler de liberté et de responsabilité, il doit savoir que ce sont deux concepts qui ne sont pas vraiment innés chez eux. Pour les femmes qui ont un déficit de compréhension et d’application de ces deux idées, il y a des gens autrement mieux placés que lui pour prendre des décisions et les aider. Et c’est bien tant mieux.

LiberTé comme dans Tartineau

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Inssssssupportable!

J’ai été rouge comme une tomate pendant une bonne partie de TLMEP…

Le problème avec Martineau, ce n’est pas tant qu’il continue à écrire pour le JdeM, mais bien qu’il se justifie de la sorte. Nous ne sommes pas dupes : ce qu’il considère comme sa très grande liberté est de la poudre aux yeux pour tenter de voiler ses valeurs. S’il disait plus franchement : je me contrecrisse de la solidarité, d’avoir l’air égocentriste, j’ai peur que PKP me considère de l’autre bord de la clôture; je respecterais au moins un peu le personnage!

Et puis sa crisette de diva quand Raynald Leblanc lui a dit qu’il ne le lisait pas! Un peu de retenu Richard, t’as l’air d’une grosse boule d’émotion, d’un geyser d’orgueil, on pourrait croire que tu as seulement un égo en guise de pensée, que ton plan de carrière se résume à de l’opportunisme!

Ah! c’est vrai, on le croit déjà…

243 entorses à la liberté

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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Trouvé via l’Agence Science Presse, publié sur le site de l’Université Montréal, l’article nommé « Docteur, j’ai 243 produits chimiques dans mon sang… » pointe le sujet important de la toxicologie humaine. « Phtalates présents dans les jouets, solvants causant l’infertilité chez l’homme, bactéries dans l’eau potable, exposition des enfants de garderie aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, lien entre organochlorés et cancer du sein… Les problèmes associés aux produits toxiques font la manchette et l’objet de diverses publications. »

Je suis seulement en partie d’accord avec la dernière phrase, puisque je trouve que ce sujet n’est pas assez abordé dans les médias. Voilà aussi pourquoi je l’ai choisi : une brique de plus au bâtiment ne fera pas de tort… Et le sujet n’étant pas assez abordé dans les médias, l’outrance de la population s’en trouve au minimum. Pourtant, il y a là tous les ingrédients pour nous atteindre fondamentalement : biologiquement et philosophiquement.

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement hostile, nous inoculant de multiples et hypothétiques bombes à retardement?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Nous en sommes venus à considérer ce monde contaminé comme étant seulement une fatalité que le confort « à l’occidentale » vient apaiser, mais c’est toute notre liberté qui est remise en cause. Comment se prémunir contre cette agression tout en conservant sa liberté de mouvement? Car oui, il serait possible de se terrer chez soi et de contrôler au maximum son environnement, de sortir de la maison avec un masque à gaz…

Pour illustrer plus amplement ma pensée, j’aimerais utiliser l’exemple de la cigarette. On a beau dire que les jeunes (et même les adultes) ont le choix (donc la liberté) de fumer ou non, mais il va sans dire qu’il y a une pression énorme, publicitaire et culturelle, pour qu’ils « essayent », avec les conséquences qui s’en suivent. Alors, il est bien évident qu’il n’y a pas que l’individu pour choisir de s’embarquer dans cette mésaventure, qui peut paraître comme une belle aventure pour certains, j’en conviens, mais là n’est pas le point. Un fumeur a la liberté de s’enivrer de son activité, mais ce que je dis, c’est qu’il a perdu une autre liberté a priori, puisque le phénomène du tabac est hautement circonstanciel. Si l’accident de l’inhalation de la fumée de la feuille de tabac et sa mise en marché n’avait pas eu lieu dans l’histoire, gageons que le même individu aujourd’hui fumeur heureux vomirait toutes ses tripes après avoir fait cette découverte…

Donc, c’est notre addiction à la société de consommation qui nous fait prendre à la légère ces entorses à la liberté. Comme des fumeurs heureux, nous considérons l’air toxique autour de nous comme de la fumée aromatique. L’effet calmant de l’achat compulsif est comme la première bouffée après l’attente.

Je ne pense pas qu’il faille tout freiner, mais bien de réparer les dommages en fournissant un succédané, une sorte de méthadone, pour nourrir notre dépendance au bonheur matériel — notre auguromanie — en éliminant de la chaîne les éléments pathogènes.

À l’écriture de ce billet, c’est bien l’égoïsme qui me meut, néanmoins je ne me sens pas du tout coupable…

Confortable nonchalance

Oui, je sais que ce n’est pas très politiquement correct de parler du fait français (et de la  souveraineté) pendant cette élection fédérale, mais je vais le faire quand même. Et oui aussi, désolé, ça sera un long billet, j’en ai gros sur la patate.

J’écoutais hier à Télé-Québec la série « Cinéma québécois » et le thème de l’émission était « La politique ». Je regardais cette effervescence révolutionnaire des années 50 jusqu’au référendum de 80, ce désir de souligner en gras l’existence du fait culturel francophone québécois et ça m’a fait me rendre compte de mon insuffisance, de notre mollesse actuelle :

La vérité que vous ne voulez pas entendre, la voilà: le Québécois moyen rêve d’être un Nord-américain ordinaire. Il ne veut plus de cette identité marginale héritée de la révolution tranquille et il s’apprête à congédier l’élite nationaliste comme autrefois son clergé moyenâgeux. Et l’indifférence face aux coupures n’est qu’un aveu, un signe avant coureur (sic) de la rupture qui s’en vient…

(Cette citation provient d’un commentaire laissé ici par un dénommé Le Canadien errant à la suite de mon billet « La peur d’Anne Dorval ».)

Oui, d’un côté je me sens très concerné, et d’un autre je me sens mal de ressentir cette colère envers les gens irrespectueux, ceux qui s’en foutent, ceux qui auraient préféré (consciemment ou inconsciemment) naître seulement anglophone parce que ça semble globalement plus facile, ceux qui ne semblent pas avoir remarqué que les mots qui trainent partout dans leur environnement sont majoritairement tirés de la langue française… Vous me trouvez négatif? Moi je trouve que je suis réaliste. François Parenteau l’est encore plus, quand il parle du documentaire La génération 101 de Claude Godbout :

Le portrait est bien différent, cependant, chez les jeunes immigrants récents. Arrivés en plein marasme souverainiste, dans un centre-ville où le français reculait sans même se battre, ceux-ci carbureraient plus à l’identité nord-américaine, se sentiraient très peu concernés par les débats politiques québécois, et le français représenterait moins pour eux. Ce qui n’est pas sans entraîner des conséquences dans leurs choix scolaires puis culturels et politiques.

Moralité de l’histoire? Le pire ennemi du Québec francophone n’est pas la défaite. C’est le défaitisme.

Autre chose qui m’attriste? C’est ce genre de discours, trouvé chez Tym Machine, un fier Canadien-Français :

Laporte se plaignait que des candidats de Sorel chantaient en anglais. 

C’est à cause de ce genre de raisonnement paranoïaque que le Québec ne sera jamais une grande nation ouverte sur le monde et tolérante mais plutôt une nation d’insulaires frileux à l’idée de s’ouvrir vers de nouveaux horizons culturels. 

Que les Stéphane Laporte de ce monde se le tienne (sic) pour dit, la liberté individuelle prime sur la suprémacie (sic) du français en province.

Je ne suis vraiment pas un admirateur de Stéphane Laporte, et encore moins de Star Académie, mais cet homme a bien le droit de s’élever contre la suprématie culturelle mondiale anglophone si ça lui chante (oui, je sais, j’extrapole sûrement beaucoup…), c’est bien de sa liberté individuelle de l’exprimer dont il s’agit. La liberté n’est pas unidirectionnelle et ne mérite pas de se faire bâillonner. Tout le monde y a droit. Même un défenseur de la langue française. Mais je trouve que cette prise de position (celle de Laporte on s’entend) est en déficit. Quand quelque chose n’est plus ouvertement important à défendre, on sait bien ce qui se passe.

Et puis, pour l’ouverture sur le monde, j’ai bien hâte qu’on en revienne, il y a notre voisinage aussi, notre proximité qui compte. Encore un beau mot à inscrire en grosses lettres : ÉQUILIBRE.

Je terminerai tout ça avec une anecdote personnelle. Je déménage prochainement et mon propriétaire m’envoie des gens pour visiter mon appartement. Pour mettre en contexte, il décore la façade du fleurdelisé à la St-Jean et de l’unifolié à la fête du Canada, et bien bien également. Par souci d’équité, il s’empresse de me spécifier si les gens qui vont venir sont anglophones ou francophobes, comme si je faisais du service à la clientèle…  Une première anglophone m’a appelé pour changer l’heure du rendez-vous, elle réussissait à se débrouiller un peu, un point pour l’effort. Elle avait un nom d’origine arabe. (Pourquoi l’indiquer? Ça aura son importance pour la suite de l’anecdote.) Elle ne s’est jamais présentée, va savoir pourquoi!

Tantôt, un autre anglophone est venu. Il avait un nom bien anglophone et semblait natif d’ici : ses frères habitent dans le coin, et il habite depuis 6 ans pas très loin. Il ne parlait pas français ni ne comprenait grand-chose à ce que je lui racontais quand je ne savais pas comment le dire en anglais. Il avait à remplir un formulaire en français et il a fallu que je lui traduise pratiquement tous les mots.  Même les plus faciles : « nom », « prénom » et « rue » (celui-là, c’est un foutu mot qu’il voit sur les poteaux de la ville depuis qu’il est né!).

Admettons que ce n’est pas le genre de situation qui me donne espoir, surtout quand je sais qu’il n’y a pas beaucoup de francophones pour s’en émouvoir. Il n’y a pas à dire, la liberté de ce monsieur de s’exprimer en société en anglais semble plus importante que la mienne de m’exprimer en français. Et c’est par connivence nationale (prenez-le dans le sens que vous voulez…).

C’est ça qui est ça.

Une crise économique digne d’un suspense

Le billet qui va suivre est une collaboration au blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires ici seront fermés. Pour suivre la discussion et/ou laisser un commentaire, c’est par là-bas que ça se passe.

Devant la crise économique états-unienne qui nous tient en haleine, et en plus en crescendo, il y a bien sûr deux solutions diamétralement opposées, soit plus de réglementation pour encadrer le monde de la finance, soit un abandon total de la mainmise étatique sur l’économie. Je peux vous avouer ici que le dilemme est pour moi puissant. Deux lectures récentes m’ont influencé dernièrement sans que je puisse vraiment pencher d’un côté ou de l’autre. Il s’agit du billet « La fin d’un modèle », du Hou-Hou Blog, et de « Le château de cartes financier s’effondre » de Martin Masse pour le Blogue du Québécois Libre. J’espère pouvoir trancher à la fin de ce billet, mais je ne suis pas très optimiste.

Le premier, Houssein, prend pour preuve la restructuration des banques d’investissements indépendantes Morgan Stanley et Goldman Sach en société financière de portefeuille (Bank Holding Company — beaucoup plus sujette aux réglementations étatiques) pour affirmer que le « système financier hors de tout contrôle » est en faillite, et que c’est « un aveu des géants de la finance, un aveu d’échec : nous avons gaffé, nous n’y arriverons pas tous seuls, nous avons besoin de l’aide de l’État, et de garde-fous qui nous empêcheraient de faire des conneries dans le futur. »

Le deuxième, le libertarien, explique que le gros du problème concerne directement l’intervention de l’État, et pas seulement la réglementation : « on se prépare déjà à d’autres faillites en chaîne, le système financier étant construit sur une gigantesque fraude pyramidale, dont la base est constituée par la monnaie papier ne valant rien que nos banques centrales impriment en quantité industrielle depuis des années, et dont elles inondent les marchés par des politiques de taux d’intérêt maintenus artificiellement bas et d’autres techniques d’intervention encore plus directes. »

Voilà pour la mise en situation. Nous sommes en face de deux réalismes bien distincts qui prennent chacun le pouls de la situation selon leurs paradigmes bien impossibles à concilier, au premier abord. Tandis que le premier culpabilise les financiers quasi à outrance, le deuxième refuse totalement d’admettre leurs torts. Mais Martin Masse a beau écrire que la « cause première n’est pas la “cupidité des marchés” », il faut bien admettre que les requins de la finance nagent dans l’eau du système en place et qu’ils se sont servis où ils pouvaient se servir. Un changement vers « moins de réglementation et plus de liberté dans les marchés financiers » ne les rendra pas moins voraces et plus soucieux des répercussions sociales et environnementales de leurs activités. Ça, je n’y crois pas. L’hommerie ne disparaîtra pas par magie en coupant les tentacules de la bête nommée État.

Tant que le système économique n’aura pas été remanié en profondeur, j’aurai tendance à me ranger du côté d’Houssein, tout en prônant un retour à une économie basée sur autre chose que de l’air… ce qui sied très bien à la pensée de Martin Masse. En espérant que cela ressemblera à faire de la haute voltige sans filet de sécurité.

J’aimerais terminer avec un commentaire trouvé sur le carnet de Gérald Filllion, qui cite les mots, éclairants, du professeur d’économie Bernard Élie, de l’UQAM, ce qui me semble faire le pont entre les deux :

Toute crise économique est toujours due à un surinvestissement, qui a pour but d’atteindre une croissance de plus en plus élevée. La crise qu’on connaît aujourd’hui a été provoquée par cette recherche d’avoir toujours des rendements maximums en ce qui a à trait aux bénéfices des sociétés financières, peu importe les conséquences. La spéculation et toutes ces aventures de crédit sont complètement déconnectées de la réalité « vraie ». Actuellement, une des principales caractéristiques de notre capitalisme, c’est l’hyperconsommation et l’endettement au détriment de l’épargne. C’est, en quelque sorte, une fuite en avant en faveur de la consommation. La maximisation des rendements et des profits, toutes les crises économiques commencent comme ça…

Nouveau blogue dans le paysage

J’ai reçu voilà quelque temps une invitation de participer à un blogue collectif de la part de Pierre JC Allard. J’ai bien sûr accepté. Si vous ne le connaissez pas, il dissémine ses écrits un peu partout sur le web, sur son site Nouvelle Société, sur Cent Papiers, sur Agoravox, et la lecture de son texte de présentation sur Cent Papiers donne le tournis… (Dans le sens de : impressionnant!)

Le blogue est en ligne depuis peu et devrait se remplir au gré des présentations des 7 blogueurs, et ça s’appelle, justement, Les 7 du Québec. Le texte de présentation de Pierre JC Allard est très représentatif :

Ceci est le premier texte publié sur ce blogue. Il y en aura d’autres. Un chaque jour, à partir du 1er septembre 2008.  Pourquoi, une seul nouveau texte chaque jour ?  Parce que le défi n’est plus de recevoir davantage de renseignements, mais de choisir ceux dont on veut être informé.  Nous allons vous offrir chaque jour un commentaire sur ce qui nous semble important, sur ce qui nous semble faire  tourner le monde. Parfois bien clairement, parfois en demi-teinte… ou en clair-obscur

Nous sommes sept (7) blogueurs du Québec qui mettons ici nos efforts en commun pour présenter une vision qui ne cible pas le Québec, mais un monde où le Québec a sa place.   Ce blogue n’a pas de politique éditoriale, ni d’autres balises que le respect de la loi, de la courtoisie et de la liberté d’expression.  Nous voulons, nous inspirant d’Albert Londres, «  regarder ce que tout le monde regarde… et vous  montrer que ce que personne ne voit »

Il n’y a, entre nous sept (7), ni amalgame, ni le moindre compromis. Chacun offrira son propre point de vue, conçu selon des principes et des espoirs qui sont les siens, tracé à partir de  sa propre vision du monde et de SON expérience.   Il n’est pas dit que nous ne nous contredirons pas… .

Nous croyons que c’est en voyant les choses sous divers angles que le lecteur pourra former sa propre opinion.   Nous serons satisfaits s’il y parvient convaincu que, sur ce site,  un auteur ou l’autre aura souvent cherché à le séduire, mais que nous n’aurons jamais tenté tous ensemble de le manipuler.

Vent de gauche, vent de droite, mais toujours un vent de liberté. C’est le vent qui fait lever les voiles….

À vous de fixer le cap et de naviguer.

Aujourd’hui, mercredi, puisque c’est mon jour attitré, je viens de publier quelques vieux billets, question d’ajouter un peu de substance, et ma présentation, ma vision du projet. Il va sans dire que la politique sera au centre des préoccupations de ce blogue. Avis aux intéressés.

(Photo : thethi)

Un Petit Poucet

Je chiale bien sur l’externe, l’univers — même qu’une femme enceinte c’est pas non plus toujours facile… — mais au moins, l’interne va bien : Le Petit Poucet dans l’antre de Douce est bien vivant, nous l’avons entendu.

Le médecin le chassait avec son machin techno pour nous le faire entendre et à chaque fois qu’il réussissait à s’en approcher assez, on entendait un gros poc! qui voulait presque dire : laissez-moi tranquille! Il nous a expliqué que le système nerveux du bébé est assez évolué pour qu’il ressente la présence de cet intrus de métal.

Il bougeait donc beaucoup, pour un être qui comptabilise seulement 15 semaines de vie. Toute cette vie souterraine, puisque sa mère est ma contrée, son terreau, m’a beaucoup ému. Je me suis rendu compte qu’au-delà de la biologie il y a quelque chose de plus flou, un questionnement : une étincelle qui se réclame déjà de liberté.

(Photo : Remolino)

Interrogatoire

Est-ce que j’ai le droit d’écrire pour mon propre plaisir, et pour être lu à la fois?

Est-ce qu’il y a seulement une seule bonne manière d’entrevoir la problématique environnementale?

Est-ce que j’ai vraiment besoin d’avoir un BAC, une maîtrise ou un doctorat en politique pour avoir le droit d’émettre des opinions sur le sujet?

Est-ce qu’il est positif de croire que la révolution internet est parallèle à la constitution d’un cerveau virtuel commun où chaque individu est un de ses angles?

Est-ce que l’idée de la liberté n’est pas seulement un concept qui permet d’improviser à froid et de s’en servir comme défense quand ça tourne mal?

Est-ce qu’être ouvert d’esprit est seulement une manière de ne pas se trouver dans l’extrémisme?

Est-ce que se poser des questions est une perte de temps?

Est-ce que quelqu’un est tout à fait certain de ses réponses?

(Photo : William Kunz)

Retour de la censure

Je tapoche sur mon clavier et je me trouve chanceux. Doublement chanceux. Un, je peux écrire ce que je pense, et deux, je peux le publier ici. Pourtant, mondialement, d’après Freedom House, organisme qui surveille la liberté de presse, il y a un « net recul en 2007 dans le monde pour la sixième année consécutive » , surtout en Russie et au Mexique. La taille de la Russie est comparable au Canada, et le Mexique est en Amérique…

Alors, il faut rester vigilant, notre situation de liberté n’est pas un contrat à vie avec l’État… Et notre minoritaire gouvernement conservateur a déjà commencé à picosser dans la liberté d’expression avec son projet de loi C-10, qu’est-ce qui nous garantit, s’il devient majoritaire, qu’il n’entrera pas son gros bec d’aigle au complet pour museler toutes les libertés au nom de l’ordre public, même la mienne, étant donné qu’en ce moment même je le critique?

À plus petite échelle, il existe déjà de la censure sur le web. Je viens tout juste de lire que, sur son serveur, la CSDM bloquerait l’accès du blogue Le professeur masqué, blogue très critique envers tout ce qui se joue au niveau de l’éducation, pour ne nommer que ce cas-là.

Mon bonheur d’écrire et de communiquer est alors toujours un peu nerveux…

(Photo : Timothy Neesam)

Ajout :

Jusqu’à ce que j’aie une confirmation de l’information barrée, considérez cela comme de la spéculation…

Les grains bioniques ont la vie dure…

Il me semble qu’un étiquetage obligatoire indiquant la présence d’OGM dans les aliments serait une bonne chose, n’en déplaisent aux zélateurs anti-étatique qui y voient sûrement une oppression envers la liberté des entreprises de cacher aux consommateurs un élément d’analyse assez important pour choisir des produits. Si vous êtes en accord avec ce voeux de transparence, appuyez Greenpeace en envoyant un courriel à votre député fédéral. (Merci Gaétan pour le lien!)

Et, en passant, le copain Manx déboulonne dans un billet ultra crédible le mythe absolutiste comme quoi les OGM seraient plus productifs :

le professeur en agronomie Barney Gordon, de l’université du Kansas, a effectué une recherche de 3 ans qui tend à prouver qu’au contraire de ce que prétendent plusieurs sources, certains organismes, comme dans le cas étudié, le soya, ne subissent pas un gain en productivité lorsqu’ils sont génétiquement modifiés.

Ainsi, pour l’exemple du soya, l’OGM Roundup Ready de soya, de Monsanto, a démontré des rendements de 10% plus faible que son homologue naturel choisi par sélection artificielle, sous des conditions similaires et sans enrichissement du sol. Cela vient confirmer des résultats similaires venant de l’université du Nebraska comme quoi le soya génétiquement modifié n’apportait pas de meilleur rendement.

La suite est encore plus béton! On y apprend comment il est possible de rendre ces grains plus productifs…

(Photo : rémi avec un i)

Sourire mou ou moue sous rire?

Ah! ce Garnotte! J’étais un de ses grands admirateurs dans ma jeunesse (dans le temps de Croc) où je rêvais de devenir caricaturiste-bédéiste et aujourd’hui mes rêves ont beaucoup changé, moi de même, mais il m’impressionne toujours!

Je ne sais pas si vous me suivrez, mais je trouve un parallèle assez évident entre cette caricature et le texte qui va suivre :

Fascisme de renard, fascisme de lion

Le XXIe siècle s’ouvre sur la lutte sans merci. D’un côté un Occident judéo-chrétien libéral, au sens économique du terme, brutalement capitaliste, sauvagement marchand, cyniquement consumériste, producteur de faux biens, ignorant toute vertu, viscéralement nihiliste, sans foi ni loi, fort avec les faibles, faible avec les forts, rusé et machiavélique avec tous, fasciné par l’argent, les profits, à genoux devant l’or pourvoyeur de tous les pouvoirs, générateur de toutes les dominations — corps et âmes confondus. Selon cet ordre, c’est liberté théorique pour tous, en fait, liberté seulement pour une poignée, très peu, pendant que les autres, la plupart, croupissent dans la misère, la pauvreté, l’humiliation.

De l’autre, un monde musulman pieux, zélé, brutal, intolérant, violent, impérieux et conquérant. Fascisme de renard contre fascisme de lion, l’un faisant ses victimes en post-moderne avec des armes inédites, l’autre recourant à un hyper-terrorisme de cutters, d’avions détournés et de ceintures d’explosifs artisanales. Dieu revendiqué par les deux camps, chacun souscrivant à l’ordalie des primitifs. Axe du bien contre axe du mal, à fronts perpétuellement renversés…

Cette guerre se mène entre religions monothéistes. D’un côté, juifs et chrétiens, nouveaux croisés; de l’autre, les musulmans, sarrasins post-modernes. Faut-il choisir son camp? Opter pour le cynisme des uns sous prétexte de combattre la barbarie des autres? Doit-on vraiment s’engager ici ou là quand on tient ces deux versions du monde pour deux impasses?

Michel Onfray, Traité d’athéologie (page 274-275)

Il n’est jamais trop tard Monsieur Gendron

Il n’est jamais trop tard pour bien (ou mal) faire. Stéphane Gendron vient ce matin de répondre à un ancien billet à son sujet et j’aimerais partager son commentaire avec vous et lui répondre ici, question d’utiliser à bon escient le concept antéchronologique du blogue (au sujet du terme « blogue », remarquez que Monsieur Gendron, à l’instar de plusieurs encore, utilise l’orthographe anglaise originale « Blog ». Je voudrais seulement lui souligner que les Québécois ont inventé cette nouvelle orthographe à la française, comme beaucoup d’autres actualisations de mots, et qu’il faudrait bien en être fier et les utiliser, a contrario des Français qui n’ont cesse d’angliciser leur langage, comme l’idiote et laide expression « weekend »… Eh! oui, je sais que le terme « blog » trône en haut à gauche de mon blogue, mais je ne peux pas le changer, du moins je ne sais pas comment). Donc, voilà, après cette longue parenthèse, son commentaire, et ensuite ma réponse :

J’ai toujours été fasciné par deux genres de personnes : ceux et celles qui me détestent : comme vous sur ce Blog, et ceux et celles qui m’admirent. Je n’arrive pas à comprendre ces deux extrêmes. Je suis comme je suis et je ne m’analyse pas. Vous, contrairement à ma pauvre personne, avez une idée qui est complètement aux antipodes de ce que je suis. Pour la gomme du Plateau, je passe pour un mal lêché mais jamais personne d’entres vous ne s’est donné la peine de voir de vos yeux les réalisations que l’on a fait – pour le monde ouvrier – ici à Huntingdon. Vous crachez sur nos efforts, et vos ridiculisez mon passage ici et là – mais vous n’avez pas pris la peine de m’écrire ou de communiquer avec moi. Bon, je respecte votre analyse en superficie. Au fond vous devez penser que je suis un gars inaccessible – comme tous ceux qui se prennent pour des vedettes. C’est trop souvent la réalité. Mais si le coeur vous en dit, venez me voir à l’Hôtel de Ville, je vous ferai le tour du proprio. Mon téléphone: (450) 264-5389. Quant à mon passage à la Commission Bouchard-Taylor et mon dégoût de la loi 101, j’ai droit à mon opinion. Je n’ai pas besoin d’une loi pour protéger ma langue. Et pour ceux et celles qui pensent que je suis un gros déguelasse de la droite, voir de l’extrême-droite, et bien j’ai une mauvaise nouvelle pour vous: mon action à Huntingdon est plutôt celle de la Gauche, et le tout a fonctionné à merveille. Acheter des usines, exproprier des terrains, supporter publiquement l’investissement privé et créer des centaines d’emplois – ce n’est pas très à droite pour un gouvernement municipal. On a risqué pour aider nos travailleurs, on a gagné.

Au plaisir et mes sincères salutations
Stéphane Gendron
Compagnon – Franc-Maçon

Monsieur Gendron,

le verbe « détester » est un trop grand verbe pour décrire ce que je pense de votre entité, qui englobe beaucoup trop de choses, tellement que cela vous dépasse. Je ne vous déteste pas, car je ne vous connais pas personnellement. Je ne doute pas que vous puissiez être une personne agréable à côtoyer, pour avoir écouté votre (dernière?) entrevue avec Jeff Fillion (au sujet de votre passage aux Francs-Tireurs), vous aviez l’air comme larrons en foire (et pas du tout à l’aise, enfin si peu, avec Patrick Lagacé…). Je peux vous dire franchement, et c’est peut-être un préjugé de ma part, mais je doute fort que je pourrais m’entendre avec Jeff Fillion puisqu’il me donne des boutons à chaque fois que je l’entends, alors j’en conclut par une induction tout humaine que je pourrais avoir un peu de difficulté à m’entendre avec vous, bien que j’ai un préjugé plus favorable à votre endroit.

« Ambiguïté » serait un terme, même s’il n’est pas également un verbe comme « détester », qui pourrait mieux décrire ce que je pense de vous. Et notez que mes critiques à votre endroit sont toujours au niveau des idées, ce qui fait que j’ai aussi le droit (et donc la liberté, et non la libarté) de trouver votre position sur la loi 101 complètement déconnectée, comme vous avez le droit d’exprimer ici, deux fois plutôt qu’une, votre opinion sur cette question. Et, encore plus, j’apprécie franchement votre ton respectueux, certains trolls devraient prendre exemple sur vous.

Pour ce qui est de vos bons coups, je ne me suis pas gêné pour les féliciter ici, et je réitère encore mes félicitations, mais cela n’efface pas automatiquement le reste, cela serait trop facile. Je vous souhaite une bonne continuation dans vos domaines de compétence et moi je vais continuer de faire mon devoir de citoyen, qui consiste à user de mon esprit critique devant ce que les personnalités publiques m’offrent dans les médias; ce blogue est un extra, question d’en offrir le résultat au plus grand nombre, comme vous le faites aussi de votre côté. Vive la blogosphère!

Vous êtes bien sûr toujours la bienvenue ici.

P.S. Je n’habites pas sur le Plateau…

La liberté est une marque d’indépendance

Depuis quelque temps, je me sens à l’étroit dans les idéologies. Clamer haut et fort sur la colonne de droite de mon blogue le fait de me trouver à avoir une pensée majoritairement de gauche et être souverainiste m’enrobe d’un message plus large que celui que je tiens ici et ça me plaît de moins en moins, car je dois souvent me justifier de ne pas penser comme mes avoués pairs. Par exemple, si je vais réagir à un billet quelque part, il est fortement probable que quelqu’un me sortira un « on sait bien, tu es gauchiste, donc, étatiste, et bla-bla-bla… » parce que cette personne aura visité mon blogue rapidement pour se faire une idée et aura vu mes allégeances. Pourtant, je remets beaucoup en question cet État qui est accolé à la supposée pensée gauchiste. Symboliquement, je veux donc sortir un peu plus de la pensée du « tout noir ou tout blanc ».

Donc, voilà, je préfère penser que mes discussions futures pourront avoir une chance de neutralité et qu’elles ne seront pas automatiquement colorées par des préjugés inextricables, alors je reprends ma liberté. Je ne conserve que mon affiliation à Cent Papiers puisque ce site a une aura assez neutre. Pour le reste, je ne renie personne (mes amitiés bloguales se retrouveront étalées dans ma blogoliste), pas même mon ami Louis avec qui, comme vous avez pu le remarquer dans mon billet précédent, j’ai un différend assez profond, ce qui n’est pas étranger à la finalité de cette décision, aujourd’hui.

Mais bon, je sais bien qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, alors je m’attends à quelques contrecoups, comme une baisse marquée de mon achalandage, puisque le lien vers mon blogue ne se retrouvera plus sur une multitude de blogues affiliés aux blogues gauchistes et aux blogues souverains, et peut-être même que quelques blogueurs désapprouveront ma décision. C’est la vie.

Quand même, je me sens plus léger.

(Photo : Lupin le vorace)

La pizza de Couillard

Guyberty a beau s’afficher à droite (est-ce que j’ai besoin de spécifier que c’est le contraire de gauche?) et, comme ses confrères droitistes, s’arroger à tord le concept de liberté, j’aime en général beaucoup ses caricatures. Elles ont un côté crade, cru et brun qui me plait. Il y a beaucoup de jaune dans les (sou)rires qu’il provoque. Voilà sa dernière, très d’actualité, au sujet bien sûr de Couillard :


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