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Le train de vie de Jean Charest

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Je m’excuse, mais quand tu es chef d’État, et qu’une partie de ta population est en mode survie, ou mieux, a de la difficulté à joindre les deux bouts, tu te creuses les méninges pour trouver une autre entourloupette politique que « C’est ce que le Parti libéral du Québec et moi avons convenu pour que je puisse avoir ce qu’il me faut pour vivre. C’est tout ».

« ce qu’il me faut pour vivre »

Ça ressemble réellement à une blague de mauvais goût. Qui ne sait pas ici que pour vivre, donc rester en vie, ça ne prend pas un salaire de 258 000$ par année? Des gens y arrivent avec seulement 8 000, et encore moins, pour certains.

Ce que j’aurais aimé entendre : c’est la loi de l’offre et de la demande, le Parti Libéral  du Québec gagne beaucoup à m’avoir à sa tête, etc. Sinon, c’est carrément insultant.

Et je ne dis pas non plus qu’il n’a pas le droit de recevoir ces subsides. Par contre, nous avons tout à fait le droit de le juger par rapport à ce qu’il nous en dit. Et, par ricochet, ça nous donne une sacré bonne indication de son schème de pensée quant à la justice sociale et la valeur de ses concitoyens.

J’espère que cela pave la voie, avec le reste, vers sa prochaine défaite électorale.

(Photo : dimitridf)

Charest dans l’eau chaude (jusqu’à ce qu’elle refroidisse?)

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Ça ne va pas super pour notre premier ministre québécois.

Un gentil lecteur m’a fait part d’une anecdote concernant Jean (John James) Charest que j’ai retrouvé, et sur Wikipédia, et sur L’Encyclopédie Canadienne :

Pendant qu’il se trouve en Nouvelle-Zélande lors des Jeux du Commonwealth en janvier 1990, il démissionne du Cabinet pour être intervenu dans une cause juridique et avoir malencontreusement communiqué avec un juge dans une affaire concernant l’Association canadienne d’athlétisme.

Il suggère, en lien avec son refus d’une enquête publique, qu’il « n’aime pas trop les juges, qu’il a peur de la justice ou qu’un juge se corrompt mal ». Ha ha! C’est une bonne piste!

Personnellement, je me réjouis surtout de voir que la question de l’enquête publique n’arrive pas à fuir l’actualité. Que la pression publique et médiatique le martèle, hé hé!

Autre chose qui ne doit pas trop lui faire plaisir, et ce qui semble être à première vue un autre contrecoup de son entêtement : « Sondage Léger Marketing-Le Devoir – Le Parti québécois passe en tête ».

Et le supplément de salaire qu’il reçoit de son parti qui « revient de façon occasionnelle dans les médias »…

C’est bien excitant pour quelqu’un comme moi qui y suis allergique, mais, de toute manière, beaucoup d’eau a le temps de passer sous les ponts jusqu’à la prochaine élection provinciale.

Reste à voir quand l’amnésie collective va engourdir. Est-ce que dehors la neige devrait donner un indice?

Ajout :

Pour envoyer un courriel demandant la tenue d’une commission d’enquête aux politiciens : ici.

Jacques Demers (et) le Sénat à terre…

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jacquesdemers_199959.jpgC’est pas mêlant, pratiquement tout le monde s’entend pour dire (un consensus!) que la nomination de Jacques Demers comme sénateur est so so… Dans mes résultats de recherche à ce sujet, il n’y avait que Le blogue de l’édito sur Cyberpresse pour y aller d’optimisme… En tout cas, ça c’est sûr, avec un salaire de plus dans ses poches qui avoisine les 120 000$ par année, l’ancien entraîneur-chef du Canadien de Montréal doit être très content!

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Pierre Arcand est un saint!

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Pierre Arcand, ex-président de Corrus, qui n’a sûrement pas délaissé tous ses investissements dans ce média pour se lancer en politique, qui influe sur les règles d’éthique du gouvernement… Et le bénéfice du doute?

Mais pourquoi Monsieur Arcand s’est-il lancé en politique au juste? Pour défendre la veuve et l’orphelin?

Comme on sait que pour les gros bonnets des affaires comme lui un salaire de ministre c’est équivalent à un chèque de B.S. (à son niveau à lui), qu’est-ce qui peut bien pousser à tant d’abnégation? Je le répète, cet homme est un saint!

Telle est la question

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josee-verner-niaiseuse

Juste à côté de moi, j’ai un dépliant reçu par la poste où on voit le slogan « DEBOUT! pour les femmes », provenant du Bloc Québécois. À l’intérieur, on peut y lire :

STEPHEN HARPER AGIT AVEC MÉPRIS À L’ÉGARD DES QUESTIONS QUI TOUCHENT DIRECTEMENT LES FEMMES

Pour les Québécoises et les Québécois, il est inacceptable que le gouvernement conservateur s’entête et maintienne

• les coupes aux organismes qui font la défense des droits des femmes;

• la fin du programme de rattrapage salarial qui vise à accorder un salaire égal pour un travail équivalent

Pourtant, d’un autre côté, on s’égosille à faire ressortir, par la bande, que le Bloc aurait un parti-pris contre les femmes. Je m’explique.

Alors que le député conservateur « Steven Blaney semonce le député bloquiste Louis Plamondon de présenter ses excuses à la ministre Josée Verner pour avoir attaqué son intégrité de femme et de parlementaire » en la traitant de niaiseuse et d’ignorante, le blogueur David Chrétien relève bien par hasard (!) que Gilles Duceppe avait fait de même l’année dernière…

C’est de la basse tactique. Est-ce que de traiter de niaiseux et d’ignorant un député de genre masculin attaque l’intégrité d’homme? Le demander c’est y répondre.

Ridicule.

Mais le pire c’est que Josée Verner est vraiment trop niaiseuse et ignorante pour se rendre compte que celui qui la défend la rabaisse en vérité. Qu’est-ce que le fait qu’elle soit une femme a à faire avec le fait qu’elle soit parlementaire, quand le but égalitaire est justement de faire fi du genre?

Des sociétés en symbioses

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Ce qui va suivre est une bien humble réflexion, qui trouve ses racines dans le questionnement qui suit : comment pourrait-on collectivement amoindrir un système où certains talents sont plus payants que d’autres? Bien sûr, cette question est en lien avec le fait qu’actuellement le travail de certaines personnes réussit à peine à les maintenir à flot et que pour d’autres, on parle d’une vie très luxueuse. Il y a une grande différence entre le pauvre qui se « tue » à l’ouvrage et, par exemple, le milliardaire aventurier Steve Fossett qui est mort dans un accident d’avion. Et, on ne peut pas parler d’un côté comme de l’autre d’un travail surhumain. Mais il est certain qu’il y a un côté plus agréable à un qu’à l’autre, en dehors de l’impondérable. Aussi, je ne voudrais pas aborder le débat concernant les salaires mirobolants (pour ne pas écrire indécents) des dirigeants d’entreprises. À part les principaux intéressés, je me risquerais à dire qu’une bonne majorité est d’accord.

Sans vouloir tomber dans le socialisme ou le communisme, je me dis seulement que si les entreprises ne veulent pas, soit d’une coercition étatique intense qui leur enlèverait une part de leurs profits pour le redistribuer, soit des syndicats qui les obligent à payer un salaire tel et des conditions telles, il faudrait alors que ces entreprises soient elles-mêmes la réponse au problème. Je m’explique. Imaginez un système où chaque entreprise calculerait sa masse salariale en conséquence de ses profits. Un peu comme si chaque employé était actionnaire et profitait à la hausse ou à la baisse du fruit de son travail concerté. Y’aurait-il besoin de syndicat, de lutte pour des augmentations de salaire, de conditions, etc., si toutes les entreprises fonctionnaient de la sorte? En tout cas, entre autres, cela permettrait sûrement de hausser la performance générale. Se battre pour son propre salaire est plus encourageant que de se battre pour ne pas se faire mettre à la porte par son patron…

Et surtout, la plus grande question : pourquoi une entreprise qui ne permet pas à ses employés de bien vivre du fruit de ses labeurs pourrait-elle survivre et faire des profits? Oui, je sais que la notion du « bien vivre » est discutable et hautement subjective. Elle est aussi beaucoup comparative, dans le sens où un pauvre du Québec ne se compare pas avec un pauvre d’Afrique, mais bien avec un riche ou quelqu’un de la classe moyenne du Québec. L’impératif d’une société n’est-il pas le bonheur de la totalité de ses individus selon l’étalon de sa culture? Si la culture fait en sorte de maintenir de la pauvreté dans sa société, il est là le problème.

Et par culture, on s’entend que la culture d’entreprise en fait hautement parti. Dans mon idée, le pouvoir de ces entreprises est la solution, et elles devraient voir leur participation à la société comme un beau défi, et non seulement considérer la main d’oeuvre comme un dommage collatéral à la recherche de profit.

(Photo : Bēn on holiday 😉 )

Des augmentations et une très bonne critique… automatiques!

Je suis tombé par hasard là-dessus en furetant sur Diggons.com, confrérie de blogueurs francophones :

En France, « les salaires des patrons ont augmenté en moyenne de 58% en 2007 ». À la première position de ce palmarès, Pierre Verluca, le patron de la compagnie Vallourec a augmenté son salaire de 2312 %. Mais bon, pour avoir l’air moins sensationnaliste, il faut que je spécifie que la deuxième plus grande augmentation est de seulement 552%…

Bon, passons.

J’ai trouvé aussi autre chose, en fait, ce qui suit :

Lisabuzz

Lisabuzz.com parle de Carnet résistant : Qui a dit que la blogosphère n’était qu’un ramassis de petites confidences sans intérêt ? Cette personne n’a visiblement pas lu Carnet résistant. Car Renart L’éveillé, tout en classe et en retenue, y démontre que les blogues n’ont rien à envier à la meilleure littérature. Une réussite spectaculaire et durable. signé http://blog.lisabuzz.com

Alors, si vous êtes un peu déprimé, faites-vous faire une critique positive par Lisabuzz, le robot critique! C’est gratuit, et satisfaction garantie!

(Photo – première : shotbart)

53$ pour une gageure perdue (bis)

Voilà, j’ai publié mon premier texte d’opinion sur Branchez-Vous! C’est par là!

(Photo : Mr. Mark)

La leçon des Lavigueur

Au-delà de la qualité indéniable de la série « Les Lavigueur / La vraie histoire » et de tout le gonflement médiatique qui l’a accompagné et l’accompagne encore, je ne peux pas m’empêcher de faire un lien entre cette histoire pathétique et notre propre histoire économique, celle qui nous fait entrer de plain-pied dans l’application aveugle des néo-doctrines mondialisantes. Ne vous détrompez pas, mon parallèle ne sera pas tant anecdotique, mais plutôt symbolique.

On a d’un côté une famille tricotée serrée qui, après avoir gagné le gros lot, se défait peu à peu. Et de l’autre, on a une société solidaire qui, assez rapidement, gagne en individualisme égoïste, en liberté éconocentrique, et qui se défait aussi peu à peu, surtout l’environnement sur lequel elle repose. Comme les Lavigueur n’étaient pas aptes à gérer leur pouvoir monétaire, nous ne sommes pas aptes collectivement à recevoir ce cadeau empoisonné de l’IEDM. Et pourquoi me direz-vous, parce que ce cadeau n’est pas désintéressé et ne s’accompagne pas d’un souci éducatif. Pas besoin de dire que l’éducation n’était pas trop la tasse de thé de cette famille…

Loin de moi l’idée de les dénigrer. Mais il reste que je vois le piège néolibéral comme ont été les millions de Loto-Québec pour eux : un raccourci, un leurre, qui a bien prouvé que la recherche du bonheur, lire l’organisation de notre société, se trouve ailleurs. Ils se sont brûlé les doigts avec cet argent et le monde se les brûlera aussi, s’il n’y a pas un retour du balancier économique.

Justement, un regroupement de 68 économistes, l’organisation « Économie Autrement », propose de « revivifier le pluralisme dans le discours économique en redonnant droit de cité aux conceptions alternatives au courant dominant. » Est-ce que nous allons alors les écouter pour comparer ou sauter encore de plus en plus dans le bateau?

Et le privé, qui tente de vampiriser la santé, est-ce qu’on va le laisser aller sans mot dire même si des études très sérieuses démontrent qu’ailleurs dans le monde ça ne semble pas très gagnant? Pour preuve, un article du journal Le Devoir concluait comme suit :

« Une méta-analyse de Vaillancourt-Roseneau et Linder décortiquant 149 études permet de vérifier ces données sur une longue période de temps et dans divers pays, avance l’IRIS. En tout, 59 % des études analysées ont conclu à une plus grande qualité de services publics contre 12 % seulement au privé. L’écart est encore plus grand du côté des coûts, alors que 77 % des études concluent à des coûts moins élevés ou équivalents dans le public. »

Et la baisse de la valeur du travail, est-ce qu’on en tient compte? Mon collègue blogueur Manx a répertorié quelques vérités à ce sujet :

« Des études montrent que les entreprises canadiennes font plus de profits qu’auparavant, grâce au travail des employés, qui font plus d’heures qu’auparavant. Selon Statistiques Canada, […] de 1986 à 2006, les employés auraient en moyenne passé 30 minutes de plus, chaque jour, dans leur milieu de travail. Ce facteur serait la principale raison qui indiquerait que les parents passent moins de temps avec leurs enfants, d’ailleurs. »

Plus loin, il cite Le Devoir :

« Après avoir graduellement augmenté, en passant d’environ 50% au début des années 60 à plus de 56% au milieu des années 70, le poids relatif des salaires et autres avantages sociaux de l’ensemble des travailleurs dans le produit intérieur brut (PIB) canadien s’est graduellement mis à fléchir au fil des cycles économiques, au point de passer, en 2005, sous la barre des 50%. »

Alors oui, il est permis de remettre en question la doctrine qui prône la création de richesse à tout prix. Oui, le nouvel ajustement de nos valeurs à la seule loi économique nous poussera vers un débalancement sociétal et environnemental. Oui, l’histoire des Lavigueur est un bon exemple de ce qui nous attend si nous nous livrons corps et âme à l’hôtel du gros lot égocentrique. De la désolation, des liens brisés.

Oui, ce texte est bien à l’image de cette triste série. J’en suis presque désolé…

Des châteaux de cartes

Tombera-t-elle, ne tombera-t-elle pas? On se pose cette question à propos de l’économie états-unienne à qui mieux mieux depuis quelque temps. Et c’est normal dans le contexte où nos économies sont de plus en plus reliées dans un contexte de mondialisation. Et dans le domaine névralgique de la spéculation immobilière, qui concerne, il faut le rappeler, un besoin humain primaire, il semble y avoir un problème, qui ne se résorbera pas de sitôt.

Pour Robert James « Bob » Shiller, « la crise immobilière qui frappe les États-Unis est la plus grave depuis la Grande Dépression ». Il l’explique en long et en large dans une entrevue rapportée par le site économique lesechos.fr. « Disséquant les mécanismes à l’oeuvre sur un “marché d’amateurs”, il regrette le manque de lucidité de nombreux acteurs. Et, alors que la tourmente s’étend aux places boursières, met en garde contre ses conséquences. »

Il est surtout très heureux de voir un économiste s’inquiéter pour l’aspect social, et je le cite :

Il va y avoir des dommages mais ils seront sans doute localisés dans certains pays. Ce n’est pas la fin du monde. Le principal risque est en fait social. Au moment où les salaires des PDG atteignent des niveaux record et où la rentabilité des entreprises est à un sommet, on risque de mettre 2 millions de personnes dans la rue aux États-Unis. La crise du “subprime” va frapper les plus pauvres. Cela pourrait avoir de lourdes conséquences.

On voit bien qu’il ne va pas jusqu’à proposer un changement de paradigme économique, qui s’appuierait sur autre chose que la croissance, mais au moins il vante une certaine prudence, et même pointe vers un certain positivisme par rapport à une chute des prix en immobilier :

Ce qui fait la force et l’attrait de villes comme New York ou Paris, c’est en partie leur vitalité, résultat de leur diversité. Retirez les artistes, mais aussi les professeurs, les policiers…, ceux qui ne peuvent plus se permettre de vivre dans une ville qu’ils servent, et que reste-t-il ? Une ville ne peut vivre seulement grâce à des spéculateurs. Rares sont ceux prêts à l’admettre mais, paradoxe, une chute des prix peut aussi avoir des conséquences positives. Les hommes politiques parlent de pouvoir d’achat, de logement abordable, pourtant ils sont inquiets dès que les prix baissent dans l’immobilier. Mais l’accroissement des inégalités que l’on constate aujourd’hui et qui est en partie lié à l’évolution du prix des logements est aussi porteur de tensions sociales.

Or, il semble il y avoir encore un fossé énorme entre la santé économique, selon une vision refermée sur elle-même, et la santé sociale. Cela est bien facile à constater et la preuve qu’il faut fuir le plus possible le fantasme du capitalisme pur.

Derrière le risque, il y a des gens.


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