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Combien la blogosphère a de vies déjà?

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Selon certains, la blogosphère serait dans une lente agonie depuis assez longtemps. Par exemple, l’utilisatrice @swanpr me parle en ce moment même sur Twitter de « mort naturelle » pour la décrire. Ce à quoi je réponds que je trouve que le terme « mort » à toujours été trop fort à mon goût. Et que même les forums ne sont pas « mort »

Donc, serait-ce que ce qu’on qualifie de « mort » est du domaine de l’effet de mode, de ce que mon interlocutrice qualifie par « pass[er] le stade du phénomène »? Pour ma part, c’est ce que je crois. C’est simplement que le « talk of the town », c’est Twitter, beaucoup encore aussi Facebook. Mais, du côté de Pierre Fraser (auteur de Flux / Écriture Virale), c’est autrement. Pour dire vrai, c’est son billet « Blogue : chronique d’une mort annoncée » qui est le point d’ancrage de ma réflexion.

Si je peux condenser son propos le plus simplement possible, il dit que l’internaute, totalement libre de consommer et de diffuser de l’information de la manière qui lui chante (egocasting), choisira de plus en plus « les actes de conversation » que magnifient les outils comme Twitter et Facebook. Pour ce qui est des blogues, il considère que la majorité des billets sont d’humeur (assez péjorativement je crois), que la blogosphère a échoué dans son rêve de démocratiser l’expression, que « personne ne s’intéresse aux blogueurs, mis à part quelques cas exceptionnels. » (En passant, il va jusqu’à ne pas vouloir fournir de fil RSS pour son site — le bouton pour se faire se rend jusqu’à Twitter — et n’y permet pas les commentaires…) Une chance qu’il écrit :

Ne vous en faites pas, le blogue ne disparaîtra pas.

Et c’est ce que je pense aussi. Par contre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet antagonisme qu’il construit, car cela m’apparaît trop extrême :

La rédaction d’un billet sur un blogue est un acte d’isolement

L’acte de conversation est un acte d’ouverture

Quand on pense en terme de communauté, ça me semble être le contraire. Parce que le lieu du blogue condense les conversations (parce qu’il y en a, encore…), les rends à la base plus visibles en raison de l’importance du sujet (les billets qui agissent comme rassembleurs, à la manière des topiques dans les forums), tandis que, par exemple, les conversations sur Twitter sont plus furtives, officieuses, sujettes au hasard du moment où les utilisateurs y sont, a contrario du caractère plus « officiel » des blogues. Aussi, quand on est amplement impliqué sur le web, il est plus facile de suivre un grand nombre de blogues sans rien manquer (par la magie des fils et des agrégateurs) que de suivre un grand nombre de comptes Twitter. Ce qui revient à l’image du ruisseau que Michelle Blanc utilise pour décrire le flux de ce service.

Et même, si je me réfère à l’introduction de ce billet, où je décris une conversation, l’impact du blogue sur les événements conversationnels est accru. Combien de gens ont dû suivre cette conversation directement sur Twitter avant que je la relève ici? Pas bien plus que deux : moi et elle. Pourtant, j’ai trouvé qu’elle était assez intéressante pour m’en servir afin d’introduire mon sujet.

Si je peux concocter une image simple, Twitter c’est jaser à la sauvette dans la rue ou dans un bar, un blogue c’est s’installer dans un salon avec un verre de vin… Et dans l’optique où tout est filmé (inscrit quelque part sur le web), le fouillis de Twitter rend les recherches ardues, repose beaucoup sur l’impondérable, tandis que la blogosphère est, si je puis m’exprimer ainsi, un modèle de classification. La force de Twitter est l’instantanéité (le Flux), celle de la blogosphère repose plus sur la longévité et la référence, je dirais. Ce sont visiblement des compléments.

J’en ai eu la preuve après-coup. Je suis tombé sur un billet d’un dénommé Bruno Walter qui décrit l’expérience intense du deuxième accouchement de sa compagne (avec complications), qu’il a vécue positivement grâce à Twitter. Il raconte que le fait de publier sur son compte ses états d’âme et de recevoir des réactions des autres utilisateurs a rendu son expérience beaucoup plus humaine :

Dans ces moments-là, twitter cristallise le meilleur de l’humanité. Simplement parce que derrière des followers se cachent des humanités. Qui quand elles se mettent en marche vous portent, au sens littéral du terme.

C’est une très belle histoire, et qui pour moi en plus concrétise l’importance du blogue, encore aujourd’hui. Impossible de traduire émotionnellement ce moment à coups de 140 caractères. Et si cet homme n’avait pas eu de blogue pour s’épancher, qu’aurait-il fait, vous croyez? Twitter n’est même pas le meilleur outil pour parler de lui-même, de ses bons coups…

Mais je ne prône pas naïvement un retour en arrière. Comme Le Modérateur, je constate que les commentaires sur les blogues sont généralement en baisse et que nous « n’assistons pas, bien sûr, à la disparition de la blogosphère, mais à une mutation des échanges et des communautés. » (Trouvé via @visionwebnet.)

Et pour terminer en beauté, je laisserai la parole à Philippe Martin, une citation de son billet « Et on reparle encore de la mort des blogs » :

Les détracteurs vous diront mais à quoi ça sert de tenir un blog alors que des plateformes comme Twitter et Facebook sont là. J’aurai tendance à dire que de vouloir uniquement être présent sur les médias sociaux sans point d’ancrage, sans contrôle sur vos données et à la merci de start-up millionnaires est quelque peu inconscient. C’est la solution de facilité, le raccourci mais que sont ces plateformes sans le contenu qui y est diffusé. Dans un billet de l’an passé, je reprenais cette citation de  Pierre Chappaz « Abandonner son blog pour s’exprimer uniquement sur Facebook ou Twitter, ce serait comme choisir de ne plus partir en voyage que dans les circuits organisés…»

(Photo : frogmuseum2)

L’autre St-Jean

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On enlève de la programmation d’un spectacle de la St-Jean deux groupes anglophones et ça crée un scandale. Les uns disent qu’il faut faire preuve d’ouverture, les autres disent que la St-Jean, ça se passe en français, la Société St-Jean-Baptiste pas loin derrière.

J’ai pas mal lu tous les commentaires à la suite du billet « L’Autre Saint-Jean : Bye Bye les anglophones… », paru sur Bang Bang. Le débat se passe surtout entre ceux qui voient de l’anglophobie dans la position adverse et ceux qui voient de la menace culturelle dans le fait de présenter des groupes de langue anglaise.

Je crois que le problème tient dans la prémisse. Qu’est-ce que la St-Jean devrait représenter? La fête du territoire québécois? La fête de la nation québécoise? Le fait français? Sa culture? Tant que nous ne le saurons pas clairement, il y aura ambiguïté, tout le monde voudra tirer la couverture de son bord.

Pour ma part, et c’est bien personnel — malgré le fait que je préférerais une fête de la St-Jean méritée pour avoir eu le courage de se doter d’un pays —, je crois que cette fête devrait souligner le fait français, qui est tangiblement le condensé de notre singularité en Amérique. Et le pire, si Québec était le nom d’un pays et non d’une simple province, j’aurais un tout autre avis. Là, je pencherais plus du côté territorial de la chose.

Mais en même temps, le spectacle en question s’appelle « L’autre St-Jean », ce n’est quand même pas le spectacle principal. Ça met pas mal d’eau dans mon vin. Et du vin dilué, c’est bon pour les uns, pas pour les autres…

(Photo : Melete)

Màj:

Les deux groupes anglophones seront du spectacle, finalement.

En regardant la liste des invités à ce spectacle (Malajube, Vincent Vallières, Les Dales Hawerchuk, Marie-Pierre Arthur, Lake of Stew et Bloodshot Bill), je remarque que seuls les deux groupes anglos me sont totalement inconnus (et avec mon travail, j’en connais en masse des groupes, pas le choix).

Ça me semble assez bizarre… Est-ce que quelqu’un sait s’ils sont connus du côté anglo?

Pourtant, il ne manque pas de groupes anglophones connus au Québec!

Questions d’éthique (Première partie)

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Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :

S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire.

Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…

J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.

En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…

Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.

Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).

Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…

Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.

C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…

(Photo : NY_Doll)

Home : impressions

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Je viens de terminer le visionnement du film « Home », de Yann Arthus-Bertrand. Seulement pour la grande qualité des images, époustouflantes, ça vaut la peine d’être vu. Comment montrer des tristes réalités et en même temps titiller l’oeil.

Je retiens un passage qui présentait l’érosion du sol, comme une plaie à vif, rouge sang. Je retiens un troupeau qui courait, comme pour fuir un danger plus grand que son nombre. Je retiens les arabesques de l’exploitation du sable bitumineux.

J’ai pris avec un grain de sel le lien de causalité entre le réchauffement climatique et les activités de l’homme parce que je crois que c’est un argument trop simpliste. Les activités de l’homme sont en soi un argument assez effilé, et impossible à contredire, contrairement à la causalité.

C’est finalement un beau portrait, utile, mais qui, pour certains, sera trop moraliste. Mais comment ne pas l’être quand le but de l’exercice est de proposer le changement?

Màj :

Un point de vue sur Luc Besson et le copyright.

Sale est l’amende à avaler… à Laval!

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C’est une histoire qui peut sembler banale, mais à bien y penser — surtout après avoir pondu un billet pour L’événement sur le web — elle est assez représentative. Parfois, les lois sont trop là pour titiller la fibre des zélés…

Le policier qui a arrêté la femme de 38 ans parce qu’elle ne tenait pas la rampe de l’escalier roulant n’était visiblement pas dans le même monde qu’elle, que nous. En fait, il l’a arrêté parce qu’il s’est senti lésé dans son rôle de pouvoir, puisqu’elle lui démontrait par son attitude le trop-plein d’absurdité de la situation.

J’ai donc fait le tour de quelques avis à ce sujet, et je termine ici avec ma conclusion :

Pour mettre mon grain de sel, si c’était seulement un avertissement visible pour tous et non une loi en bonne et due forme, est-ce que ça ne servirait pas mieux tout le monde? Même que l’avertissement serait plus pour protéger la STM contre les poursuites, comme les avertissements absurdes sur les produits de consommation, du genre : « Ne pas utiliser si vous ne voyez pas suffisamment pour lire les informations de cette notice. ». Il me semble que c’est logique qu’un escalier roulant n’est pas construit en styromousse et qu’il est en mouvement…

Màj :

Ça même l’air que cette histoire a tourné sur Boing Boing (un site anglo) en chicane opposant francophones et anti-francophones… pfff!

Màj (bis) :

Gradlon décortique bien la chose :

Enchaînement d’erreurs

En rafales du 15 avril

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Deuxième collaboration chez BV! en remplacement de Fabien Major, au sujet de la mort de la militaire québécoise Karine Blais : Quelle Karine est morte?

Découvert par hasard en furetant dans mon tableau de bord WordPress, un billet au sujet d’un nouveau terme, bien d’adon, avec la montée fulgurante de Twitter et de l’importance que prennent les statuts dans Facebook : L’émergence de la “Statusphere” (note à moi-même : suis-je un dinosaure comme l’ami Satellite Voyageur à ne pas avoir un compte Twitter?)

Dans le rayon des dégueulasseries, j’ai rarement vu quelque chose d’aussi épouvantable! Bon, j’en mets un peu trop, mais y’a des vraies gens qui salivent devant ça et qui se départissent de leurs sous chèrement gagné pour bouffer ça : Pourquoi les gens sont obèses?

Dans mon billet précédent, je parlais de la découverte du site de Pierre Falardeau. Là je fais contrepoids en pointant celui de Françoise David, qui est un blogue par-dessus le marché! Ça rachète la blague d’un blogue de Québec Solidaire qui, naguère, ne permettait pas de laisser de commentaires… (Mais je vois en cherchant qu’il y en a un en bonne et due forme. Le parti s’était déjà racheté blogualement dans mon dos!)

Et je termine en saluant chaleureusement Safwan, la Journaliste d’estrade, qui ferme boutique. J’aurais bien aimé lui laisser un petit commentaire plus senti sur son dernier billet, mais, bizarrement, on doit s’inscrire pour en laisser, et comment s’inscrire n’est pas évident à trouver. En tout cas, bonne vie ma chère!

(Photo : Daniel)

Ajout :

C’est le premier anniversaire du blogue d’Alex, Le Satellite Voyageur, alors je lui ai concocté un cadeau graphique :

bonne-fete-satellite

Comme il va le remarquer, je l’ai emballé avec du papier journal, c’est plus écologique! 😉

Bonne fête!

Dialogues

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De prime abord, je vous préviens, ça semble contradictoire. Tandis que Seth Godin « conseille de ne pas tenir compte de l’avis des critiques, […] en ce qui concerne l’écriture de votre blogue », il conseille aussi « d’ignorer les commentaires des fans, car ils vous aiment pour ce que vous êtes ou ce que vous faites, et sont donc opposés à tout changement. » (source : InfoPresse)

Ça donne l’impression de prôner un enfermement sur soi, mais non, c’est plutôt d’en sortir qu’il s’agit, de sortir du regard des autres pour mieux évoluer.

Je crois que sa réflexion vient du fait de la multiplication du dialogue qu’apporte l’interaction accrue de la blogosphère. Par exemple, auparavant, un écrivain était en contact avec un minime retour critique et admiratif, parce que la communication était beaucoup moins élaborée qu’elle l’est aujourd’hui. Donc, c’est bien de l’équilibre mental du créateur dont il est question (et non, le terme « créateur » n’est pas trop fort! : extérioriser, c’est créer).

Il est tellement facile de se perdre de vue dans l’expectative et de créer un pantin nommé « lectorat » qui tient plus de la fabulation que de la réalité — s’il est possible de bien identifier cette réalité.

*

En parlant de dialogue, je vous invite à lire un article concocté par  l’ami Satellite Voyageur (qui va fêter sa première année dans la blogosphère), paru sur le S@ns P@pier, le « journal de toute la communauté universitaire ». C’est une discussion entre quelques blogueurs sur des thèmes chers à la pratique bloguale.

Aussi, c’est au tour de Noisette Sociale de se faire interviewer par Celui qui blogue.

Débat des chefs : nul!

Bien cacophonique ce débat. Jean Charest m’a réellement tapé sur le petit nerf, il me semblait que son visage se déployait en plusieurs tons de rouge tout au long des deux heures. Peut-être que la population trouve Pauline Marois snob, mais Jean est fendant comme pas possible. À choisir entre quelqu’un de snob et quelqu’un de fendant, je choisi le snobisme, ça me semble plus doux à l’oreille et à l’oeil.

Justement, Pauline m’a bien fait rire avec ses commentaires aux paroles de Jean, malgré le fait qu’elle poussait la note réactive parfois un peu trop fort. Ses réactions étaient bien humaines pour une dame que l’on accuse de se placer sur un piédestal… En tant que spectateur, c’est bien à elle que je m’identifiais.

Mario Dumont m’a aussi bien impressionné par son sérieux. Moins pour ses idées, ça, c’est sûr! Dommage pour lui et ses partisans que son bilan comme chef de l’opposition soit si catastrophique, sa performance au débat l’aurait grandement aidé.

En réaction au titre d’un article de La Presse, « Match nul », Steve Proulx trouve que « c’était nul ». Je ne suis pas d’accord, parce que si je me suis amusé en le regardant, je ne peux pas trouver ça nul… Et puis, donner comme pronostic « match nul », c’est un peu trop faire gagner le chef du Parti Libéral à mon goût!

(Photo : Jérôme Mercier)

Anonymicide

Un petit message en passant pour l’anonyme qui vient s’amuser ici en m’écrivant des insultes par rapport à mes bannières. Comme j’ai accès aux adresses IP de tous les gens qui laissent des commentaires ici, j’ai fait une petite recherche pour découvrir que, malgré le changement de pseudo, tu es le même qui était venu m’écrire des commentaires haineux contre la gauche. Bonjour l’objectivité…

Va perdre ton temps ailleurs, peut-être même te magasiner une vie en même temps, parce qu’ici, ça ne te servira à rien de t’acharner, tu es tout simplement barré. Tu trônes dans ma liste noire, et l’utilisation de verbe « trôner » n’est vraiment pas fortuite!

Le problème avec les crétins comme toi, c’est que si tu faisais la même chose hors de la virtualité, tu t’exposerais à un grand risque de recevoir une couple de mornifles. Et tu le sais très bien. Justement, c’est sûrement parce que tu en as mangé quelques-unes que tu te rabats aujourd’hui sur le web. Ou pas. Ça n’a pas vraiment d’importance.

Pleutre.

Snob, jaloux ou les deux?

Dans un billet récent, le blogueur et journaliste Michel Hébert se demande si la blogosphère citoyenne, donc, certains d’entre vous et moi, ferions preuve de snobisme envers les blogueurs corporatifs de Cyberpresse et Canoë, comme Patrick Lagacé et Richard Martineau, voire même que nous serions en fin de compte seulement jaloux de leur trafic, puisqu’il a constaté qu’un « débat plutôt étonnant sur la catégorisation des blogeurs (sic) a cours depuis quelque temps. Ceux oeuvrant pour les grands réseaux comme Cyberpresse ou Canoë ne seraient pas de vrais blogeurs (sic)… Ce n’est pas dit aussi clairement mais c’est bien ce que ça veut dire. »

Ma réponse :

Michel,

pour avoir participé plus qu’à mon tour à cette chasse aux sorcières, et depuis le début de mon aventure bloguale, j’aimerais clarifier ici mon point. Il n’y a pour ma part aucune sorte de jalousie envers les blogueurs corporatifs (dans la recherche d’un nouveau nom pour eux, avec l’aide de Steve Proulx entre autres, j’en suis arrivé au terme « journalogueurs »), mais bien seulement un test de comparaison avec les blogues citoyens. Quand du côté citoyen il y a discussion, dialogue, du côté corporatif ce ne sont que des chroniques commentées par le lectorat. C’est un fait.

Donc, mon reproche va du côté des patrons de ces corporations, qui ont fait le pas dans la blogosphère tout en ne respectant pas son essence. Un vrai blogueur s’occupe d’écrire, de modérer, de répondre aux commentaires, donc d’animer son blogue, selon le trafic (souvent minime) que celui-ci génère. Alors pourquoi le patron d’un blogue corporatif, si celui-ci génère un trafic monstre, n’engage pas une équipe importante pour modérer — efficacement et logiquement — et s’occuper de la technique, laissant ainsi le blogueur discuter avec son lectorat (ce qui serait dans sa liste de tâche obligée — et payée : dans 100 commentaires, il doit bien y avoir assez de jus pour qu’un blogueur, même s’il est aussi un grand journaliste reconnu, se mouille dans le débat qu’il provoque…)? Et je ne parlerai même pas du fait que ces derniers, la plupart du temps, ne participent pas aux autres blogues, ce qui serait vraiment trop demander…

Alors pour moi ce débat en est seulement un de définition. Laisser seulement le fait de pouvoir laisser des commentaires à la suite d’un texte publié sur le web déterminer si un site est un blogue ou non est bien trop mince. Cyberpresse donne de plus en plus cette possibilité à la fin de ses articles, est-ce que par cela il se transforme en blogue? Non, il ne fait qu’« être à la mode »…

(Photo : richardbaybutt)

Ajout :

Michel Hébert m’a posé deux questions sur son blogue :

Une question naïve: à ton avis, qu’est-ce qui fait qu’un blog devienne populaire? C’est-à-dire, pourquoi celui-ci ou celui-là alors qu’au premier abord, rien ne les distingue vraiment?


Et une dernière plus perso: y a-t-il une différence pour toi entre ton blog et celui de Branchez-vous!?

Ma réponse :

Michel,

cela ressemble beaucoup à des questions pièges, mais je vais généreusement y répondre…

Pour ce qui est de la popularité d’un blogue, et ça me semble assez complexe comme question, je crois qu’on peut parler du contenu (selon la qualité et la quantité des billets, les sujets abordés, le talent pour surfer sur les buzz), de la personnalité du blogueur ou de la blogueuse (visible surtout par le style d’écriture, et dans le temps, la réputation qui se forge), de la qualité et de la quantité des interactions à l’interne (son propre blogue) et à l’externe (la blogosphère — pour être le plus vague possible), et, dans le cas de certaines personnes, de la valeur ajoutée d’être une personne plus ou moins connue par le public.

Une autre valeur ajoutée concerne la plateforme de blogue, qui permet d’être plus ou moins visible dans les recherches de fureteur (il est prouvé que la programmation des blogues sous wordpress donne une longueur d’avance sur les autres plateformes — et je ne sais pas pourquoi exactement!). Et quand on parle de blogues hébergés sur des sites comme Cyberpresse et Canoë, c’est une tout autre histoire, vu la quantité d’internautes que ces sites attirent, aucune comparaison à faire avec les autres…

Pour ce qui est de la différence entre mon blogue et celui de Branchez-vous!, je pourrais presque seulement dire que le mien ne contient pas de pub… Quand j’ai remplacé Pascal Henrard, on m’a seulement demandé de donner mon opinion sur des sujets d’actualité, ce que je fais aussi sur mon blogue. C’est certain que j’ai écrit dans l’optique où j’écrivais pour un site avec un lectorat différent du mien, et en faisant tout mon possible pour ne pas m’attirer de gros problèmes en publiant des textes répréhensibles… Mais il me semble que je fais de même chez moi.

Et bien sûr, du côté de mon remplacement de Patrick Dion et de son blogue « Blogosphère », il fallait simplement que je parle de ce qui se passe dans la blogosphère, sous l’angle que je désirais. Alors, si on compare Branchez-vous! avec Cyberpresse et Canoë, il est clair qu’au niveau de la ligne éditoriale Cyberpresse semble gagner la médaille d’or avec son fédéralisme, et son adhésion aux conclusions économiques de l’IEDM, clairement affichés, Canoë la médaille d’argent avec son souverainisme timide (et même peut-être surévalué!) et avec à son emploi la chroniqueuse économique Nathalie Elgrably, et finalement la médaille de bronze, même pas méritée, pour Branchez-vous!, puisque la ligne éditoriale est quasi inexistante, nonobstant le choix de leurs chroniqueurs-blogueurs qui semblent pencher un peu plus à gauche pour la plupart.

Merci à vous! (Mis à jour)

Quelle ne fut pas ma surprise de voir que le Gala Blogu’Or était déjà en ligne en ce début d’après-midi, je viens de terminer mon visionnement et je me suis vraiment bien amusé! Bravo à La Fêlée pour son excellente animation et L’Ex-Ivrogne pour son travail de moine en coulisse, et bien sûr tous ceux et celles qui y ont participé! Et ça été vraiment agréable de voir que des personnalités comme Patrick Lagacé et Philippe Schnobb se sont prêté au jeu!

Étant donné que ma seule participation a été mon extrait de chanson, « Si y’avait », dans le troisième chapitre — puisque je ne suis pas parti avec un trophée —, je vais faire mes remerciements ici parce que j’ai quand même été parmi les quatre finalistes (ayant eu le plus de votes) dans trois catégories : « Littérature-fiction », « Sérieux » et « Meilleur blogueur »! J’étais aussi nommé dans la catégorie « Rigueur de la langue » mè je n’é pô réuçi a me rende dan le ploton de tètte… hé hé! Et j’étais bien content de ne pas avoir été finaliste dans la catégorie « Kossé qu’ils ont fumé! », trop ambigu…

Alors, un gros gros GROS merci à tous ceux qui ont voté pour moi, ça me fait vraiment chaud au coeur, ça m’encourage à continuer à me muscler les doigts et à me creuser la tête pour nourrir la bête! Et j’aimerais remercier particulièrement tous ceux qui m’accompagnent au jour le jour de leurs précieux commentaires sur mon blogue, c’est ça ma nourriture!

Et un beau bravo! à tous les nommés, tous les finalistes, tous les gagnants et surtout, la blogosphère francophone au complet (surtout québécoise quand même!), qui a participé avec passion à cette aventure! Et ceux qui se sont sentis lésés pour quelques raisons que se soit, préparez-vous déjà pour l’année prochaine! Moi je ramasse déjà mon argent pour acheter des votes… hé hé!

On va espérer que nos deux tourtereaux ne se sont pas vidés de tout leur jus et qu’ils vont vouloir répéter l’expérience l’année prochaine!

Ajout :

Si vous voulez voir la listes des finalistes, des gagnants, gagnantes et des présentateurs, présentatrices, c’est par là! (J’ai oublié d’inscrire : les performances; voilà c’est fait!)

Sur le Web s’ouvre au commentariat

Sur le Web inaugure aujourd’hui la possibilité pour les internautes de laisser des commentaires à la suite de leurs chroniques. Super! Par contre, ils interdisent l’ajout d’hyperliens…

Le premier commentaire, d’un dénommé Olivier Bruel, de Montréal, affiché sur le site, va comme suit :

Un chronique Web sans commentaires, c’était un peu comme une boîte sans couvercle ! Bravo pour cet ajout, SUR LE WEB est maintenant un « vrai blogue » !

Ça m’a donné le goût de lui répondre, pour remettre les pendules à l’heure :

Désolé de contredire Olivier Bruel, mais dans un « vrai blogue » (voir la définition du web 2.0 et des blogues sur Wikipédia) il y a la possibilité d’ajout d’hyperliens par le lecteur dans les commentaires (ou, au pire, l’affichage de ces hyperliens en texte seulement), ici, il n’y a seulement que la possibilité d’inscrire des commentaires. Encore, pour les blogueurs, webmestres et toute personne impliquée dans un site, il y aura possibilité dans un blogue d’inscrire une signature-lien qui dirigera vers sa propre page. En somme, il faut que ce soit facile de faire entrer et sortir des informations, ça ne doit pas être un jardin secret… Aussi, habituellement, celui qui a un blogue, le blogueur, va un minimum interagir dans d’autres blogues, ce que les journalistes ne font généralement pas, et on les comprend.

Donc, nous avons affaire ici à des chroniques qui permettent les commentaires, bien que hautement modérés. Je trouve heureux que Radio-Canada n’utilise pas le terme blogue à mauvais escient, comme les sites corporatifs qui jouent la carte « blogue » sans que c’en soit réellement : cyberpresse qui ne permet pas les signatures-liens (malgré cela c’est quand même ce qui s’en rapproche le plus, ils ont évolué depuis le début), et Quebecor-TVA-Canöe qui ne permet que les commentaires comme ici, là c’est complètement du marketing, du surfing sur la mode « blogue ».

Je suis moi-même blogueur depuis un an et ce genre de détail est très important. D’habitude, quand j’écris, il est important pour moi que quiconque lit un de mes commentaires puisse avoir la possibilité d’un accès facile vers mon blogue si mon propos l’intéresse, ce qui n’est pas le cas ici, puisque je ne signe pas avec mon pseudonyme habituel, par peur que mon commentaire ne passe pas la modération si je l’utilise…

Passera-t’y, passera-t’y pas?

Je vérifie.

Il a passé!!! (C’est du rapide!)

Et je constate que L’intellexuelle a signé son commentaire d’un pseudo identifiable, Martyne L’Intellex, je ferai pareil la prochaine fois, si prochaine fois il y a…


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