Posts Tagged 'perte'
L’ADQ a un nouveau chef!
Published novembre 20, 2009 Caricature , politique 26 CommentsÉtiquettes : Adéquiste, ADQ, centre-droite, couronnement, démission, Droite, Gérard Deltell, Gilles Taillon, moribond, Parti, perte, politique, problème, Vitesse
Un anglo dans le peau d’un franco à MTL
Published juillet 3, 2009 français , opinions , Québec 24 CommentsÉtiquettes : 2 juillet 2009, affirmation, anecdote, Anglais, anglophone, article, “Sorry, édition, centre-ville, confrontation, Courrier International, crainte, débat, démarche, Don MacPherson, fait français, fort, franchise, francophile, Francophone, ghetto, Gilles Vigneault, gratitude, I don’t speak French”, It's easy to understand why francophones think there's too much English, Journal, Langue, langue officielle, linguistique, Magazine, McGill, Montréal, montréalaise, perdre, perte, phobie, Plateau Mont-Royal, problème, québécitude, Québec, rapprochement, réalité, reportage, rivalité, Science-Presse, solution, Souveraineté, symbole, The Gazette, Traduction
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Via le fil RSS de Science Presse, je suis tombé sur un article surprenant paru dans le magazine Courrier International, édition du 2 juillet 2009. Il s’agit de la traduction d’un article de Don MacPherson, (« It’s easy to understand why francophones think there’s too much English », paru dans le journal The Gazette), qui « s’est fait passer pour un francophone le temps d’un reportage à Montréal. Et il a découvert avec surprise qu’il n’était pas facile d’y parler la langue de Gilles Vigneault. » Son titre : “Sorry, I don’t speak French”.
Force est d’admettre que le fait que ce soit un anglophone qui expose ces faits et ces impressions y donne pas mal de poids. Une tonne de brique! Un francophone qui soulève ce même genre d’anecdote est souvent regardé de travers. Comment est-ce possible que ce soit devenu suspect à ce point de simplement pointer la réalité?
Pour avoir habité à Montréal pendant presque 20 ans, tout ce qui est relaté dans l’article ne m’est pas étranger. J’ai raconté ici quelques anecdotes (si quelqu’un a du temps à perdre pour les retrouver, go for it!), mais je n’aurais jamais osé comme lui signaler que « Même lorsqu’on le sert en parlant français – la majorité du temps, y compris dans le centre-ville –, il entend le personnel et les autres clients discuter en anglais autour de lui et ne se sent pas à sa place. » Ça, c’est le plan numéro un pour se retrouver dans le clan des stigmatisés…
Autre chose, parlant de la situation montréalaise, et ça fait longtemps que ça me brûle, alors allons-y allons-Ô! Je ne suis pas le seul à le voir, mais le Plateau Mont-Royal est en train de devenir une franchise du ghetto McGill. Vous ne trouvez pas? (Enfin pour ceux qui comme moi côtoient ce coin assez régulièrement — et régulièrement dans le sens de plusieurs fois par semaine, par mois; pas deux fois en deux ans…) Ce quartier qui est un symbole fort de la québécitude francophone. Ainsi va la vie, mais je ne peux pas m’empêcher d’être mélancolique en pensant à ça.
En faisant mes recherches pour ce billet, je suis tombé sur le fait que ce journaliste est francophile. C’est très important, et pour deux raisons. La première est du domaine pratique : il faut minimalement aimer une langue pour y consacrer du temps et l’apprendre; encore plus pour le français, puisque même son statut de langue officielle n’a pas réussi à empêcher cette situation que même un anglophone est capable de constater (il a beau être francophile, son premier choix est coulé dans le béton!).
L’autre raison c’est que la « philie » a son contraire, la phobie. Le dernier terme est peut-être trop fort, mais il fait ressortir les rivalités qui empêchent les rapprochements linguistiques. Et ces rivalités trouvent leurs sources dans le débat lié à la souveraineté du Québec, qui pour les uns signifie entre autres de calmer la crainte de perdre, qui pour les autres signifie essentiellement la crainte d’une perte — alors que je crois au contraire qu’ils gagneraient beaucoup à s’inscrire pleinement dans la démarche d’affirmation du fait français : la gratitude donnant de meilleurs fruits que la confrontation. Et je ne parlerai pas des « satisfaits », même s’ils sont, et le problème, et la solution…
Pour terminer en beauté, je termine avec un passage qui ne se retrouve que dans la version originale anglaise :
(Yes, I know English-speaking people are also treated rudely sometimes in Quebec, and don’t always get the service in their language that they should. But today’s column is about the perceptions of francophones.)
Pââââques, pâques, pâpâques!
Published avril 12, 2009 opinions , religion , société 20 CommentsÉtiquettes : animal, anniversaire, apôtre, batteries, canetons, chocolatiers, chocolats, christ, confortable, congé, culture, culturel, désagréments, emballages, Fête, fêter, Histoire, Hiver, Jésus, lapins, messe, Noël, oeufs, partage, Pâques, perte, poussins, pratiquants, printemps, problème, question, résurrection, recharger, religieuse, religion, repère, reportage, repos, retour, saison, Téléjournal, théologienne, trahison, Travail
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J’ai un petit remplacement chez BV!
Si ça vous tente, mettez vos lunettes de soleil… et cliquez là, j’ai pondu un billet au sujet de Pâques.
Po-poooook!
243 entorses à la liberté
Published janvier 22, 2009 environnement , philosophie , santé , société FerméÉtiquettes : Agence Science-Presse, Air, Égoïsme, bactérie, biologie, Bonheur, cancer, cercle vicieux, Chimique, Cigarette, Consommation, contrôle, dépendance, docteur, environnement, exposition, humaine, hydrocarbure, infertilité, jouet, Liberté, média, pathogène, perte, philosophie, Phtalate, produit, progrès, sang, société, solvant, Souveraineté, toxicologie, Toxique, Université de Montréal
Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.
Trouvé via l’Agence Science Presse, publié sur le site de l’Université Montréal, l’article nommé « Docteur, j’ai 243 produits chimiques dans mon sang… » pointe le sujet important de la toxicologie humaine. « Phtalates présents dans les jouets, solvants causant l’infertilité chez l’homme, bactéries dans l’eau potable, exposition des enfants de garderie aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, lien entre organochlorés et cancer du sein… Les problèmes associés aux produits toxiques font la manchette et l’objet de diverses publications. »
Je suis seulement en partie d’accord avec la dernière phrase, puisque je trouve que ce sujet n’est pas assez abordé dans les médias. Voilà aussi pourquoi je l’ai choisi : une brique de plus au bâtiment ne fera pas de tort… Et le sujet n’étant pas assez abordé dans les médias, l’outrance de la population s’en trouve au minimum. Pourtant, il y a là tous les ingrédients pour nous atteindre fondamentalement : biologiquement et philosophiquement.
Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement hostile, nous inoculant de multiples et hypothétiques bombes à retardement?
Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.
Nous en sommes venus à considérer ce monde contaminé comme étant seulement une fatalité que le confort « à l’occidentale » vient apaiser, mais c’est toute notre liberté qui est remise en cause. Comment se prémunir contre cette agression tout en conservant sa liberté de mouvement? Car oui, il serait possible de se terrer chez soi et de contrôler au maximum son environnement, de sortir de la maison avec un masque à gaz…
Pour illustrer plus amplement ma pensée, j’aimerais utiliser l’exemple de la cigarette. On a beau dire que les jeunes (et même les adultes) ont le choix (donc la liberté) de fumer ou non, mais il va sans dire qu’il y a une pression énorme, publicitaire et culturelle, pour qu’ils « essayent », avec les conséquences qui s’en suivent. Alors, il est bien évident qu’il n’y a pas que l’individu pour choisir de s’embarquer dans cette mésaventure, qui peut paraître comme une belle aventure pour certains, j’en conviens, mais là n’est pas le point. Un fumeur a la liberté de s’enivrer de son activité, mais ce que je dis, c’est qu’il a perdu une autre liberté a priori, puisque le phénomène du tabac est hautement circonstanciel. Si l’accident de l’inhalation de la fumée de la feuille de tabac et sa mise en marché n’avait pas eu lieu dans l’histoire, gageons que le même individu aujourd’hui fumeur heureux vomirait toutes ses tripes après avoir fait cette découverte…
Donc, c’est notre addiction à la société de consommation qui nous fait prendre à la légère ces entorses à la liberté. Comme des fumeurs heureux, nous considérons l’air toxique autour de nous comme de la fumée aromatique. L’effet calmant de l’achat compulsif est comme la première bouffée après l’attente.
Je ne pense pas qu’il faille tout freiner, mais bien de réparer les dommages en fournissant un succédané, une sorte de méthadone, pour nourrir notre dépendance au bonheur matériel — notre auguromanie — en éliminant de la chaîne les éléments pathogènes.
À l’écriture de ce billet, c’est bien l’égoïsme qui me meut, néanmoins je ne me sens pas du tout coupable…
Un pacte manqué
Published janvier 6, 2009 opinions , philosophie , psychologie , société 57 CommentsÉtiquettes : Argent, Branchez-vous!, Cathie Gauthier-Lachance, Cathy Gauthier-Lachance, communauté, individuel, Justice, Kongo, pacte de suicide, perte, perte d'emploi, poison, problème, proverbes, Saguenay, société, survivante, symptôme, Téléjournal
C’est marcher sur des oeufs que de se positionner par rapport à la survivante du pacte de suicide saguenéen Cathie Gauthier-Lachance. J’ai laissé quelques autres le faire chez BRANCHEZ-VOUS!, ce matin.
Hier soir, ça m’a fait tout drôle d’entendre au Téléjournal des citoyennes s’avouer solidaires de cette femme. Cette femme qui, il faut se l’avouer, ne désirait surtout pas se faire prendre en pitié, vu l’inéluctabilité des gestes commis, la fatalité de son voeux commun.
À la question de savoir si c’est un problème de société ou un problème individuel, je réponds sans conteste qu’il nous concerne tous, que nous sommes tous un peu coupables. Car c’est l’image que l’on projette qui gagne sur ce que l’on souhaite.
Ça me ramène à un ancien billet au sujet de la Justice et des proverbes Kongo :
un crime est comme un bouton sur le nez de la communauté, le symptôme d’un problème qui trouve sa source ailleurs; il faut alors tout faire afin de le retracer et de le régler, pour ne pas qu’il se répète. Le proverbe Kongo suivant est un bon exemple :
Le poison dans la communauté est le symptôme de sa perte.
Et quand on sait que la perte d’emploi du couple est une des grandes causes de cette hécatombe, la conclusion de ce billet apparaît encore plus triste :
Ce qui nous meut aujourd’hui est de ramasser assez d’argent pour parer aux contrecoups de la vie, cette vie où tout est mis en place pour nous détrousser de cet argent durement gagné, ce qui, cette dureté, occasionne aussi des contrecoups…
De contrecoup en contrecoup, ça vibre, ça fait trembler, ça rend nerveux, etc.
(Photo : L’État)
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