Posts Tagged 'médias'

Sur la liberté de surconsommer et la culture qui la soutient

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Sans un changement culturel radical qui ferait de la surconsommation un interdit, voire un tabou, les politiques écologiques et les changements technologiques en cours mènent l’humanité tout droit à un cul-de-sac écologique et économique, estime le Worldwatch Institute de Washington, dans son «état du monde» pour 2010.

Ce qui précède est un extrait d’un excellent article de Louis-Gilles Francoeur paru au journal Le Devoir, à lire en entier, bien sûr. Genre d’article qui donnera de l’urticaire à quelques-uns qui se reconnaîtront, je n’en doute point…

Je pointe cet extrait parce qu’il débute avec l’expression « changement culturel ». C’est important. Parce qu’ici le concept de culture me semble en contradiction avec celui de liberté. Qu’on me dise que les gens sont libres de consommer comme bon leur semble, je rétorquerai que ce désir de consommation est culturel et qu’il peut donc être modifié. C’est la logique même.

Alors, où se retrouve ta liberté si tu es conditionné depuis ton plus jeune âge à répondre sans trop y penser aux offres des publicitaires et celui encore plus insidieux des médias qui modèlent la culture (dans son sens le plus large — s’il faut le spécifier)?

Ainsi, si le système fonctionne comme sur des roulettes, c’est que la liberté est un luxe que peu de gens possèdent. Ce qui relègue les sous-catégories, soit la liberté économique et celle qui se place en faux contre l’État, à un niveau de l’ordre du domestique.

Pensez-y, philosophiquement, y a-t-il plus centré sur l’humain que la culture?

(Image : Nano)

Lhasa n’est pas morte à cause de Twitter…

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Je m’excuse, mais on s’en fout de la question de Twitter autour de la mort de Lhasa de Sela. C’est un problème de bouche-à-oreille à la vitesse grand V et il faut faire avec. A-t-on déjà pensé à faire taire la boîte à rumeur avant l’apparition des médias sociaux?

Par contre, qu’une jeune femme dans la fin trentaine meurt d’un cancer du sein, ça c’est sérieux. Quand ma Douce se met à craindre le fait qu’elle ne puisse pas se faire faire des tests de dépistage vu son trop jeune âge, ça dépasse le soi-disant problème des cancans.

Quand on constate de plus en plus que le cancer gagne sur des corps de plus en plus jeunes, on se demande pourquoi les médias sont si intéressés par la ragoterie.

Il n’y a qu’à taper « hausse des cancers » sur son moteur de recherche préféré et c’est un bon début pour sortir du verbiage inutile.

*

Sinon, au-delà de la colère, je suis immensément triste devant ce décès, moi qui n’étais même pas au courant de sa maladie. Avec Björk, ex aequo, c’est ma voix féminine préférée. J’ai bercé mon âme au son de sa voix en compagnie de ses deux premières oeuvres, je la pleurerai en écoutant sa dernière complainte, quand je me la procurerai.

Ping-pong H1N1

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Ping Pong H1N1

La panique qu’on vit en ce moment avec la vaccination est due, et à cause du gouvernement, et à cause des citoyens qui sont contre (pour toutes sortes de raisons). Le signal du gouvernement était exagéré au départ, ce qui a provoqué la contrepartie citoyenne critique, ce qui a provoqué les instances de la santé publique à cogner doublement sur le clou pour contrebalancer, ce qui a beaucoup trop convaincu les citoyens (enfin ceux qui veulent le vaccin) : un sentiment d’urgence s’est installé.

Restons calmes, puisque, comme le souligne Mac de La Terre va trembler, « le nombre de décès reliés à la grippe H1N1 : 5 850, juste un peu plus que les décès reliés à la … lèpre. »

Je suis trop grosse

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Cette pub qui soulève la problématique de l’anorexie et de la boulimie vise trop juste.

Quelqu’un a des nouvelles de Pierre Falardeau? (Màj)

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La mort de Nelly Arcan a vraisemblablement été annoncée sur Facebook et ensuite sur Twitter par Marie-Julie Gagnon (elle s’en confie dans son billet nommé « Mea Culpa »). Elle soulève le danger de la facilité avec laquelle l’information est relayée maintenant avec ces outils en temps réel :

Même si j’avais eu la confirmation du décès de l’auteure par une autre source que mon amie Facebook, j’ai profondément regretté d’avoir relayé l’information. La nouvelle n’était pas encore sortie dans les médias. 1- Ce n’était absolument pas à moi à le faire. 2- J’ai réalisé les multiples interprétations que mon élan spontané a pu prendre. Toutes mes excuses si j’ai pu offenser qui que ce soit. J’étais sous le choc: j’ai partagé la nouvelle. Il ne faut pas chercher plus loin.

Et là, une rumeur circule sur Twitter à l’effet que Pierre Falardeau serait décédé. Par curiosité, j’ai tapé « mort de Falardeau » sur Google et je suis tombé, en première place, sur un billet de Fono.ca publié a 00h36 ce 26 septembre 2009 qui annonce, de « source sûre » qu’il est mort.

Je souhaite vraiment que ce ne soit pas vrai, mais pourquoi quelqu’un s’amuserait à inventer ça?

Màj :

Voilà, la rumeur n’en est plus une.

J’aimerais avoir au moins le quart de la détermination de cet homme pendant qu’il était encore en vie.

Mes condoléances aux proches.

Ajout :

Citation de Pierre Falardeau trouvée sur le blogue de David Corleone :


On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part

Pour la caution de Vincent Lacroix

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Provient d’ici, trouvé via Dominique Arpin. Trop bon.

Serait-ce le début de la fin du culte de la minceur?

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Alors que Steve Proulx répondait par « Euh… ni un, ni l’autre? » à la question de Normand Parisien qui se demandait « s’il ne vaut pas mieux souffrir d’obésité que de malnutrition », un billet récent paru sur Axon Post relatait une étude faisant ressortir que « les gens qui ont un léger surpoids, mais qui ne sont pas obèses, et qui ont un indice de masse corporelle variant entre 25 et 29,9, sont moins susceptibles de mourir de différents problèmes de santé que les gens ayant un poids normal et dont l’indice de masse corporelle varie entre 18,5 et 24,9. » Pour ce qui est des gens maigres, devinez…

C’est quand même assez surprenant quand d’un autre côté on colle surpoids et obésité la plupart du temps pour pointer la problématique en lien avec la santé. Encore plus surprenant, c’est que cette étude n’a pas fait les choux gras, hé hé! des médias. C’est normal, parce que c’est tellement pas sexy : un « six pack » enrobé n’a pas sa place dans une revue de mode. De nos jours, un peu de gras est juste une bonne raison de taquiner quelqu’un pour lui donner le coup d’orgueil nécessaire afin qu’il s’abonne à un gym au plus vite. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, être en santé était encore synonyme de surpoids.

Nous sommes réellement dans une époque d’extrêmes. Faudrait bien que ça revienne à la normale.

(Photo : Sternchen_)

Michael Jackson : le dernier repos? Pas de tout repos!

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michael-jackson1.jpgIl va sans dire que l’hommage à Michael Jackson a été le « premier événement culturel multiplateforme d’importance ». D’un autre côté, les réactions à cet événement ont été nombreuses et variées sur le web. Permettez-moi de vous présenter quelques morceaux choisis, et ce, seulement pour la journée d’hier.

(Pour continuer votre lecture, ça se passe sur L’événement sur le web, où je fais le tour des réactions de Franco Nuovo, Hispong Elbayne, Nicole Simard, Duggerzzz et Hugues Skene.)

Et un petit extra, ici, si vous en avez plein le casque d’entendre parler de MJ, je vous conseille ce billet de Pierre Cayouette qui fait office de dernier clou sur le cercueil…

Le spectacle iranien tire à sa fin

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

De prime abord, il faut que je vous avoue que je n’ai pas du tout été happé par ce qui se passe en Iran et je n’arrive pas encore à m’expliquer pourquoi, exactement. Enfin, pas avant la fin de semaine dernière. C’est que j’ai parlé avec un ami qui m’a fait part de sa vision des choses, vision qui ne cadre pas du tout avec ce qu’on entend par les temps qui courent. Surtout pas en phase avec la pratique qui consiste à afficher sa photo en vert sur Twitter pour appuyer les partisans de Mir-Hossein Mousavi. Et la lecture d’un billet de mon confrère Pierre JC Allard, « Twitter et démocratie », a fini de me convaincre d’aller voir de ce côté.

Premièrement, la CIA. Ils ont fait le coup une fois en 1953 de fomenter un soulèvement populaire afin de renverser un gouvernement démocratiquement élu. C’est assez logique de se poser la question aujourd’hui si ce n’est pas seulement une répétition de l’histoire, avec les moyens technologiques actuels, mais ça ne viendra pas de nos médias « mainstream ». Alors, on va du côté alternatif, mais pointer ça c’est réellement suspect… Parce qu’on ne peut pas réellement rien faire d’autre que soulever la question, étant donné que les seuls échos proviennent de ce qu’on peut appeler le « journalisme citoyen », même si l’expression est galvaudée, via Twitter, YouTube, Facebook, etc.

Parlant Facebook, justement, saviez-vous que « la CIA est un des principaux investisseurs »? « En effet, la vénérable institution n’a pas hésité à y placer 40 millions $ à travers ses sociétés de capital de risque. » Qui me répondra sans rire que le but de ça est seulement pécuniaire? Parlant contrôle, concernant le web plus général, saviez-vous que l’« Iran possède un système à ce point sophistiqué de pistage des paquets Internets qui circulent sur son réseau, et non seulement l’état détient-il un monopole sur tout ce qui se nomme communication, mais il peut aussi prendre le contrôle de ce qu’il veut bien »? En sachant cela, il est tout à fait plausible de douter fortement de ce qui réussit à passer jusqu’à nous, d’un côté comme de l’autre. Entre un agent de la CIA et un simple citoyen iranien, qui a plus de chance de réussite?

Tout le monde sait que l’Iran est depuis longtemps une épine dans le pied des États-Unis. Et la seule manière d’arriver à mater Mahmoud Ahmadinejad, ça serait par la voie arrière, puisque par devant c’est bloqué diplomatiquement. Sommes-nous certain que ce spectacle de Twitter-réalité ne soit pas seulement un spectacle, du moins en partie, pour préparer une quelconque légitimité guerrière?

Je ne dis surtout pas que j’ai raison, mais ces questions se posent. Et là tout « semble revenir à la normale dans les rues de Téhéran, et aucune manifestation n’est prévue » après que le porte-parole du Conseil des gardiens de la Constitution ait annoncé sur une chaîne officielle : « Heureusement, lors de la récente élection présidentielle, nous n’avons constaté aucune fraude ni infraction majeure. Par conséquent, il n’y a pas de possibilité d’une annulation du scrutin. »

Quelqu’un est surpris?

Jean a l’air…

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Jean à l'air à l'enversJean Allaire :

«Peut-être qu’on va aller jusque-là», a-t-il dit au sujet des référendums sectoriels en vue de rapatrier des pouvoirs.

«Mais si le fédéral dit non, qu’est-ce qu’on fait? C’est ça la question, a ajouté M. Allaire. Les gens ne veulent pas entendre parler de référendum sur la souveraineté, et il faut respecter le peuple.»

Je ne sais pas si c’est dû à son âge vénérable, mais Jean a l’air pas vite vite là-dessus… Bon, c’est peut-être juste moi, mais « gens » et « peuple » ne se réfèrent pas seulement aux cinquante quelques points de pourcentage de gens qui sont contre la souveraineté du Québec.

À un certain moment, on enlève le permis de conduire aux personnes âgées. Dans son cas, si ça se pouvait, j’aimerais qu’on enlève le permis de s’exprimer dans les médias…

Israël = État voyou? Sionisme = racisme?

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Mon billet de la semaine dernière, au sujet de la loi « Hate Crimes Prevention Act of 2009 », a provoqué beaucoup de débats, et de mon côté un intérêt encore plus marqué pour toutes les questions qui touchent à la situation palestino-israélienne.

En fin de semaine dernière, j’ai discuté avec un de mes meilleurs amis, qui est aussi professeur d’histoire, et qui s’intéresse beaucoup à l’actualité internationale, décortiquant les nouvelles, autant du côté des médias « officiels » que des médias alternatifs. Je lui ai parlé de la discussion qui se passait ici, et il m’a pointé un texte trouvé sur alterinfo.net, qui « serait » une allocution de Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, censurée par la presse. Un avertissement sur le site annonce que la source « est un document PDF qui ne garantie nullement sa véracité », ajoutant aussi : « À lire avec les précautions d’usage »… Néanmoins, ce passage est très intéressant :

Peu de gens savent qu’Israël est le seul État dont l’admission [à l’ONU] était conditionnelle. En vertu de la Résolution 273 de l’Assemblée Générale, Israël a été admis à condition d’accorder à tous les Palestiniens le droit de retour dans leur foyer, et une compensation pour les biens perdus ou endommagés, selon la Résolution 194 de l’Assemblée Générale, paragraphe 11. Il suffit de dire qu’Israël n’a jamais respecté ces clauses, et n’en a jamais eu l’intention.

Depuis 60 ans, Israël viole ses conditions d’admission, et depuis 60 ans l’ONU ne fait rien. Elle a observé qu’Israël accumule souffrance sur souffrance en Palestine, et viole le droit international en toute impunité.

Pour l’allocution, que ce soit vrai ou faux, le contenu est totalement vérifiable, et je n’ai pas trop pris de temps pour le découvrir. Outre Wikipédia, un excellent article paru au journal Le Devoir relate tout cela.

Dans mes recherches, je suis aussi tombé sur un autre truc intéressant. Le 22 mars 1975, la résolution 3379 de l’ONU « décrète que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». Elle fut révoquée en 1991 (résolution 46/86). Israël a mis la révocation de cette résolution comme condition de sa participation à la Conférence de Madrid, et la pression exercée par l’administration du Président états-unien Georges H.W. Bush a fait le reste…

Je n’ai pas encore écrit comment je perçois tout cela et déjà je sens que ça parle. Est-ce que ça vous parle?

On m’a dit que je n’avais pas bien fait mes devoirs. Là je pense avoir une bonne note…

Le Diable Ahmadinejad

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

nullDevant le tollé qu’a provoqué dernièrement le président iranien Mahmoud Ahmadinejad en qualifiant Israël de « gouvernement raciste », il est facile pour quiconque de suivre en pensée les 23 ambassadeurs de l’Union européenne qui ont quitté la salle de la conférence contre le racisme, Durban II, qui se tenait à Genève. Cela n’est pas très surprenant puisque, depuis le début de sa présidence en 2005, il est dépeint assez négativement dans les médias occidentaux. Un simple faux pas de plus…

Pour ma part, j’ai eu connaissance de cet événement après avoir lu un article, « La campagne contre l’Iran : le lobby sioniste et l’opinion juive », paru originalement à l’été 2008 dans La Revue internationale et stratégique (pour la version PDF c’est ici, et je me suis permis de publier l’article aussi sur mon blogue). L’auteur de l’article est Yakov M. Rabkin, professeur d’histoire à l’Université de Montréal et auteur du livre « Au nom de la Torah : une histoire de l’opposition juive au sionisme ». Point important dans le contexte chatouilleux dans lequel nous nous trouvons quand il est question de quoi que ce soit qui touche à la judéité : l’auteur est juif-pratiquant.

Alors, cet événement prend un tout autre sens après avoir pris connaissance de cet article. Commençons par son résumé :

Deux allégations formulées à l’endroit du président iranien Mahmoud Ahmadinejad intensifient les pressions que les États-Unis et Israël font peser sur l’Iran : il est accusé de nier la Shoah et de menacer de génocide la population israélienne. Souvent, on présente l’Iran comme une nouvelle Allemagne nazie et le président Ahmadinejad comme un nouvel Adolf Hitler. Cet article retrace les origines de ces accusations en mettant en lumière le rôle que joue, dans la formation du discours occidental sur l’Iran, l’amalgame que d’aucuns pratiquent entre les juifs, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part. En terminant, l’article met en garde contre les réactions épidermiques et fait ressortir la nécessité d’agir rationnellement, particulièrement lorsque les Occidentaux ont affaire à des dirigeants qu’ils jugent irrationnels.

L’article nous fait comprendre le puissant rôle du lobby sioniste qui se sert du spectre de l’accusation d’antisémitisme pour contrer les critiques, même de la part de juifs. Et il va sans dire que ce think tank a fait du bon travail auprès des médias internationaux pour modeler l’opinion publique dans son sens… en se servant même d’une traduction erronée pour attribuer « une intention génocidaire » au président iranien : « Israël doit être rayé de la carte » au lieu d’« Israël doit disparaître de la page du temps ».

Alors, il est tout à fait normal qu’aujourd’hui toute parole de ce président choque a priori. On entend une insulte gratuite, antisémite, tandis que son message est beaucoup plus logique :

Il proteste[…] contre les conséquences de la formation de l’État sioniste sur les Palestiniens (musulmans, chrétiens, ainsi qu’un certain nombre de juifs non et anti-sionistes), qui ont dû payer le prix d’un crime commis par les Européens.

Donc il demande, bien sûr sur le mode de la provocation :

Si les pays européens insistent sur le fait qu’ils ont massacré des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale… pourquoi n’offriraient-ils pas au régime sioniste un territoire en Europe ?

Malgré cela, les faits sont là pour prouver qu’il n’est pas antisémite, mais bien seulement antisioniste. Et il est même ami avec des rabbins qui le sont aussi, comme quoi cela n’a rien à voir.

Dieudonné et Ahmadinejad, même combat?

L’enflure Carbonneau

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gainey-et-carbo

Le tourbillon de ma vie m’a empêché d’en parler avant, mais je gardais précieusement l’onglet avec l’article d’InfoPresse, « Guy Carbonneau: une couverture digne des grandes tragédies », dans l’espoir de me trouver des accalmies à remplir… J’ai toujours trouvé malsain le lien qui unit le hockey aux Québécois (et de plus en plus de Québécoises maintenant…), cependant, dans ce cas-ci, il faut pointer premièrement les médias pour avoir tellement grugé l’os qu’il n’en reste que des poussières. Mais bon, cette poussière, il s’en trouve encore pour s’en faire une sniffette.

Cette crotte de nez historique a eu un traitement comparable à l’attentat de Dawson, à l’effondrement du viaduc de la Concorde et à celui des émeutes de Montréal-Nord. « Elle a facilement surpassé le dépôt du rapport Gomery, l’ouragan Katrina, la mort de Jean-Paul II et… les rumeurs entourant la venue de Vincent Lecavalier à Montréal ». Depuis le premier janvier, Guy Carbonneau est deuxième après Barack Obama au « palmarès des 10 personnes les plus médiatisées au Québec », suivi par Alexei Kovalev et Bob Gainey…

D’après les exemples donnés, il est facile de conclure que la dernière Coupe Stanley gagnée par le Canadien de Montréal en 1993 n’a pas suscité autant de remous journalistiques, et de loin. Mais pourquoi? Est-ce que l’avènement d’Internet depuis, et la perceptible « nervosité » qui vient avec, serait une partie de la réponse? C’est comme si, à l’instar des citoyens suite à cette dernière victoire, on avait assisté à une émeute médiatique, digne des plus fougueux adolescents aux nez couverts d’acné…

Ça n’augure pas beau beau pour l’avenir, toute cette surenchère. On a beau savoir que le hockey est l’opium du peuple, ça sent l’arnaque à plein nez!

Patch contre l’électrosmog

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C’est un sujet dont on ne parle pas vraiment dans les médias, la pollution électromagnétique. Pourtant, une entreprise française vient de lancer au Canada, sous le nom de D’Faz, « un patch protecteur à coller au dos de son téléphone portable. » Ce bidule « neutralise en déphasant les ondes à haute fréquence qui nous agressent ».

Le deuxième paragraphe du communiqué de CNW est assez éloquent :

À l’heure où les grandes villes du monde envisagent de devenir wi-fi, de plus en plus de scientifiques sonnent l’alarme sur les risques sanitaires à long terme de l’électrosmog : troubles du sommeil, céphalées, pertes de mémoire mais aussi leucémie infantile et différents types de cancer… Le diagnostic fait froid dans le dos. « Les ondes électromagnétiques émises par les technologies sans fil pourraient devenir le scandale du tabac du 21e siècle », pouvait-on même lire dans l’International Herald Tribune en septembre 2007.

J’irais dans le même sens que mon billet nommé « 243 entorses à la liberté » :

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement [changer ici pour « électromagnétiquement »] hostile[…]?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Personnellement, j’aime bien les progrès technologiques. Mais j’ai un problème éthique à devoir payer pour me protéger de quelque chose qui m’est offert à prix fort, puisqu’il n’est pas que matériel, mais bien plus culturel.

La moindre des choses serait que ces nouveaux produits incorporent à leur frais ce genre de technologie de protection. En cette époque de crise économique, ça livrerait un beau message pour redonner confiance aux consommateurs…

Est-ce que j’ai besoin de spécifier que je ne propose même pas une loi?

Croco-Harper

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La Caisse de dépôt et de placement du Québec

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Je trouvais que tout ce qui tourne autour des problèmes avec la Caisse de dépôt méritait une caricature. Le choix du petit-cochon-tirelire allait de soi pour l’illustrer.

Ma première idée consistait à lui placer le cou dans une guillotine, mais je trouvais que c’était trop collé sur les jeux de mots utilisés pour illustrer la nouvelle, comme « tête coupée », « décapitation », etc. Aussi, j’avais l’idée de faire un lien avec l’épreuve du cochon huilé, pour illustrer l’incertitude quant au plan du gouvernement versus ce que les médias rapportent, mais c’était trop difficile de le faire transparaître sans passer par un ajout de mots…

Alors, j’ai décidé de le faire simplement tremblant, sans artifices.

Mise à jour (bis)

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Ouf! Je prend un moment pour écrire ici après avoir pondu deux billets pour BRANCHEZ-VOUS! Un premier en remplacement de Cécile Gladel sur Événement sur le web au sujet de la Caisse de dépôt, et un deuxième sur Blogosphère à propos de quelque chose de difficile pour un nouveau papa comme moi… Les pleurs de bébé Charlie sont tout un baume!

Et j’aimerais en profiter pour remercier Cécile d’avoir proposé mon nom chez Dominic Arpin à la suite du billet « Qui sont les célébrités du web au Québec? ».  Tout cela en préparation de l’émission de Christianne Charette demain mardi où il sera l’invité, en compagnie de Bruno Guglielminetti et de Michelle Blanc, afin de présenter en quelque sorte « L’élite du Web Social et [des] Blogues Québécois ». Je ne crois pas qu’il y aura beaucoup de surprises, mais ça sera certainement très intéressant!

Pour rester dans les mêmes eaux, justement, Bruno rapportait dernièrement que « le Bureau de la publicité interactive du Canada confirme que l’Internet a dépassé les journaux et les magazines pour occuper maintenant la troisième place en termes de temps hebdomadaire total d’utilisation des médias par les adultes. L’Internet est devancé par la télévision et la radio. » Aussi, InfoPresse rapportait le résultat d’un sondage Ad Hoc recherche comme quoi « 33% des Québécois visitent au moins une fois par mois des blogues et ont, en moyenne, un taux de satisfaction à leur égard de 6,5 sur 10. » Intéressant, mais je demandais en commentaire s’il s’agissait de blogues corporatifs, professionnels ou personnels. Je n’ai pas eu de réponses…

Et pour ceux qui me suivent depuis un bout, je viens de retrouver un vieil ami, champion ès résurrection

Blogue-bâillon

J’aimerais vous pointer ma chronique du jour sur Blogosphère. Cela concerne plus amplement les blogueurs, mais je crois que tout citoyen devrait se sentir concerné par l’ordonnance de non-publication qui muselle le blogue d’Alain Dubois : blogue ouvert dans le but de suivre le procès (ouvert au public) qui met face à face Loto-Québec et un recours collectif mené par Jean Brochu.

Comme vous le verrez, le citoyen qui s’arme du porte-voix qu’offre la blogosphère est trop dangereux…

Québec : un vote stratégique contre Harper

Site pour voter stratégique :

http://www.voterpourlenvironnement.org

Le billet qui suit est paru sur le blogue « Les 7 du Québec ». Pour lire les commentaires ou en laisser, veuillez suivre le lien. Les commentaires ici seront fermés.

Il y a un débat qui fait rage chez moi et qui concerne surtout le vote stratégique. J’aimerais le poursuivre ici. Si on regarde les derniers sondages parus dans les médias, il est clair qu’au Québec, si on veut voter contre les Conservateurs, cela passe globalement par un vote pour le Bloc québécois.

Pourtant, certaines voix argumentent dans le sens de séparer le débat en gauche-droite et d’évacuer au Québec le Bloc comme choix principal de cette lutte anti-Harper. Il ne faut pas se cacher que les sondages ont un pouvoir d’influence (puis qu’ils représentent aussi la tendance) et il serait bien de les prendre en considération pour un exercice stratégique de la sorte.

Je comprends que le NPD soit un choix idéologique logique pour la gauche, mais dans le contexte actuel, je ne gagerais pas seulement sur ce choix pour contrer les Conservateurs. D’autant plus que dans le nombre des électeurs qui vont voter pour le Bloc, il y a des gens de droite qui ne pourraient voter pour le NPD, simplement par contrariété de conviction. Aussi, il ne faut pas oublier qu’il est surtout question de rassembler le plus possible de votes pour un même parti. Et ça reste quand même du cas par cas, dans certains comtés.

Par exemple, si on regarde le comté d’Outremont, où siège déjà la vedette néodémocrate Thomas Mulcair — qui obtient déjà 38% selon le dernier sondage UniMarketing —, le Bloc est loin derrière, mais quand même plus haut que le Parti Conservateur. Cependant, c’est loin d’être un comté représentatif de ce qui se passe au Québec.

Pour revenir à une de ces voix discordantes, Stéphane Laporte peut bien rapporter les propos de Daniel Lessard et écrire que « La droite est unie, la gauche ne l’est pas. La droite vote pour le parti conservateur. La gauche vote pour trois partis. Elle vote pour les Libéraux, le NPD ou le Bloc. », mais ça ne nous donne en rien de solutions au problème, puisque ces partis sont tous dans la course et qu’on ne pourrait les faire disparaître par un claquement de doigts.

Il reste le vote stratégique, comté par comté, pragmatique, loin de ce cynisme et de ce pleurnichage éhontés.

Et pour ceux qui sont tout bonnement contre l’idée d’un vote stratégique pour eux-mêmes, je crois que la manière (stratégique) dont Stephen Harper a poussé les Canadiens en élection, sans oublier qu’il est allé à l’encontre de sa propre loi pour des élections à date fixe, demande des citoyens qui sont contre lui et sa bande une cohésion que seule la stratégie peut conjuguer.

Le bol, la broute et le trône

On trouve du bon et du mauvais dans nos médias québécois et La Presse n’est absolument pas en reste.

Du côté du pire, mon collègue blogueur (et inséminateur agréé comme moi!) Sylvain Marcoux a blogué à la blague un reportage gescaien qui a pour but de classer les toilettes publiques de Montréal. On tenterait de damer le pion au JdeM?

Mais du côté lumineux, le chroniqueur environnementaliste François Cardinal a torché un texte ma foi très réjouissant où il donne 10 raisons de se réjouir du prix de l’essence. Ruminons là-dessus! Le point 2 est tout simplement génial, et je fais bien exprès d’utiliser ce terme hautement galvaudé, ils se méritent bien :

2 – La semaine de quatre jours point à l’horizon. Les États de New York et de l’Utah ont modifié l’horaire des fonctionnaires à quatre jours de dix heures pour qu’ils diminuent leur facture d’essence, tout en réduisant la circulation et le smog. L’idée traversera-t-elle la frontière?

Je retiens aussi en particulier le point 3 qui expose la réduction de la vitesse sur les autoroutes, puisque je le remarque moi-même depuis quelque temps. La vitesse maximale ressemblait pas mal à 120-130 km/h avant et maintenant ça ressemble plus à 100-110 km/h. Donc, rouler à 80 km/h sur l’autoroute ne donne plus l’impression d’être centenaire…

En somme, on relaxe ses transports, on relaxe plus longtemps et on se déconstipe sur les bons trônes!

(Photo : Cat Faery et Blackhybride)

De l’hyper dans le sexe de nos anges

Comment broder autour de l’hypersexualisation des adolescents et des enfants (bientôt les poupons?) sans tomber dans l’hypervictimisation ou l’hyperculpabilisation? Dans le monde boursoufflé des hyperliens, les réponses sont trop subtiles en vérité…

Je regarde autour de moi et ça ne ressemble pas à ce que j’entends, dans le sens de lire sur les lèvres des gens et de mon écran : c’est facile de monter sur ses grands chevaux même si après une grande respiration on finit par constater que ce n’est pas si pire… Ce qu’on voit dans les clips, dans les magazines, dans les pubs est grandement dilué dans le réel, comme si les deux mondes ne pouvaient se regarder avec franchise. C’est seulement de l’épice même si elle est souvent trop piquante pour plusieurs, dont moi, parfois.

Je me souviens d’une autre époque où une grande vedette d’aujourd’hui m’éveillait de sa jeunesse et réveillait autrement mes soeurs et les filles autour de moi. Madonna, je me souviens, n’avait que le dodu de son corps à offrir au départ, s’enveloppant d’un style désinvolte comme l’époque, en proie au clinquant d’un côté et à la déprime de l’autre, après ces années soixante-dix de sexe, de drogue, de spiritualité et de rock-prog-funk-disco… C’est à l’approche des années quatre-vingt-dix qu’elle a gagné la stature, gravit le piédestal qui a tant inspiré, celui de l’artistique femme d’affaire forte, et fortement sexuée.

Il y a bien là un déclic qui a opéré, mais je ne pourrais pas mettre tous mes oeufs dans le panier de la Madonne. Non, car la recette qui consiste à mélanger le sexe, le pouvoir, l’argent, la religion, en dosant différemment selon l’humeur, est du domaine archétypal, il ne faut pas s’en cacher! Toujours jouer en émoustillant les uns et en ne confrontant pas trop les autres est un jeu qui est de moins en moins dangereux quand on regarde derrière, puisqu’à la base les années qui passent servent de tremplin à la nouveauté de plus en plus nouvelle, à des questionnements qui ne nous effleuraient guère, même l’année dernière. Le futur a souvent peur de la redondance.

Nos artistes de plus en plus internationaux visent large à l’image de la globalité, imprégnée à la société par la répétition des mantras éconocentristes. Ils sont des marques déposées tout comme les autres, et on peut à peine leur en vouloir, car ils ne sont que des miroirs formatant, formatés, fictifs, la preuve de nos soubresauts d’élévation vers une certaine perfection psycho-corporelle, toute vide qu’elle soit.

Pour ne parler que d’elles, points de mire, nos jeunes filles ne sont pas dans notre monde, et je me demande pour qui c’est le plus un jeu. La mère qui joue à la poupée avec sa fille, dans le pire sens de l’expression, a le poids des années comme longueur d’avance. Et le père? Qu’il acquiesce ou qu’il laisse faire, il reste en phase avec son rôle de con-voyeur… Mais la réflexion n’a plus bon goût, comme une gomme collée sous la table.

(Peinture : rodparker)

Les cowboys et les Indiens

J’avais bien hâte de voir le dernier documentaire « Le peuple invisible » de Richard Desjardins et finalement, il passait à Radio-Canada, et je l’ai enregistré. Je l’ai visionné hier. J’ai la mâchoire à terre.

Aussi, j’ai la mâchoire à terre parce que j’ai fait quelques recherches web hier pour voir si on en parlait dans les médias et la blogosphère à la suite de sa diffusion à la télé d’État, et je n’ai pas trouvé grand-chose, à part un texte de Louise Cousineau sur cyberpresse (que je vous conseille fortement de lire si vous ne tenez pas absolument à voir le documentaire, c’est un résumé très très exhaustif) et quelques billets plus informatifs que critiques… Donc, la diffusion semble avoir passé comme dans du beurre, mais pourquoi? Parce qu’il y avait une partie de hockey en même temps! (Le titre du texte de Louise Cousineau est : « Le peuple invisible diffusé un soir de hockey… »)

Quelle mauvaise case horaire quand on sait que la fièvre du hockey bat son plein au Québec! Et quand on sait que le documentaire n’est pas tendre envers le gouvernement du Canada (et encore moins pour celui du Québec), on se demande très sérieusement s’il n’y a pas un peu d’opportunisme là-dedans : Radio-Canada a diffusé, donc paraît bien, démocratique, et tout et tout, mais la force de frappe de l’oeuvre se réduit à n’être pour ainsi dire qu’un pétard mouillé, pouin pouin, pouin…

Tous les Québécois devraient voir ça, point. Surtout les gens qui n’aiment pas beaucoup les autochtones. Je ne dis pas qu’ils vont plus les aimer, mais au moins ils vont comprendre un peu plus…

Ce que j’en ai compris, c’est que ces peuples sont les survivants d’un ethnocide tenu secret encore aujourd’hui. Et les grands coupables? La doctrine religieuse qui possédait anciennement le pouvoir, suivit par l’État qui leur donne des miettes aujourd’hui, afin de conserver le plus possible la totalité du butin : les terres et donc les ressources qu’ils pourraient en tirer pour se sortir de la misère.

Il y a un côté de moi qui se dit qu’ils devraient quitter les réserves au plus vite et se mêler à la population blanche pour sortir de ce marasme, mais en même temps cela serait injuste, ils étaient là avant les blancs. Et je n’en revenais pas de tous les voir déguisés en cowboys, écoutant du country et du western, parlant pour la plupart anglais et français, et ayant en plus beaucoup de prénoms et patronymes dans ces langues, alors que le cliché des « cowboys et des Indiens » est une dichotomie. Nous ne sommes pas loin du comble de l’assimilation, aussi bien pour eux d’embarquer complètement dans le bateau du 21e siècle… et avec cela, on comprend mieux l’extrémisme dans leurs rangs.

Ce que je pense, c’est qu’il y a bien assez de place pour tout le monde, et leur place est une prison de verre trempé.

(Photo : howlinhill)

Canada : quand l’humanisme tombe à l’eau

Il y a un vrai imbroglio à lire sur la question du gouvernement Harper qui « bloque une résolution de l’ONU sur le droit de l’eau ». D’un côté, le Canada s’acoquine des États-Unis (puisque « les États-Unis ne sont pas membre élu, mais ont un droit de participation selon les règles du Conseil » des droits de l’homme) pour mener à bien ce saccage, et de l’autre, le député Francis Scarpaleggia, du PLC, favorable à la position conservatrice, argumente : « On ne veut pas donner des arguments aux Américains. Ils pourraient nous dire: donnez-nous votre eau, on y a droit. » Mais comment s’y retrouver dans cette chaîne d’avis contradictoires? D’autant plus que Maude Barlow, du Conseil des Canadiens, favorable au droit à l’eau, rétorquait : « Le Canada a reconnu le droit à la santé, mais ça ne donne pas le droit aux Américains de se faire soigner chez nous »

Gageons qu’il se cache derrière tout ça quelques intérêts… Il est évident qu’un droit à de l’eau potable, reconnu internationalement, couperait l’herbe sous le pied des embouteilleurs d’eau qui ont bien sûr commencés depuis quelques années à vendre de l’eau puisée à même le robinet. Et les droits d’exploitation de la ressource, ce sont quand même des revenus pour les États!

Comme on dit : plus on en a et plus on en veut!

Et ce qui me surprend beaucoup, c’est la couverture minime de cette nouvelle dans les médias et le peu de réaction. J’ai vu la nouvelle par hasard dans la minuscule section « En bref dans l’actualité » du quotidien 24 heures et je n’en ai pas entendu parler ailleurs (façon de parler!). S’il y a quelque chose de bien important pour l’humanité, c’est bien l’eau, puisque nous en sommes quand même composés d’à peu près 60%… et qu’un humain ne peut pas vivre plus de trois ou quatre journées sans eau.

Décidément, quand l’éthique a été distribuée, il n’y en a pas assez eu pour tout le monde…

(Photo : Pascal Rouen)

Les anarchistes ANARCONS se font voir et entendre à Montréal

Dans la nuit du 15 au 16 mars 2008, trois guichets automatiques d’une succursale de la Banque Nationale ont été fracassés avant d’être brûlés par un regroupement anarchiste. Aussi, dans la nuit du 17 au 18 mars 2008, une vingtaine de voitures du concessionnaire Mazda dans le quartier Préfontaine ont eu leurs roues crevées ainsi que 2 fourgonnettes de Bell Canada qui étaient stationnées pas très loin. Il y aurait même eu quelques voitures de police de brûlées.

Je tiens ces informations d’un billet du blogue Bobards Censored, qui les a trouvés via le Centre des médias alternatifs du Québec. Et cela me questionnait beaucoup quant à la véracité de ces faits — on n’est jamais trop prudent —, et une petite recherche rapide m’a permis de trouver un article sur LCN en lien avec ces incidents.

Vous remarquerez que le premier communiqué, en date du 17 mars, indique « Nous soupçonnons les autorités de dissimuler les faits pour ne pas créer la panique parmis (sic) les citoyens » et pourtant l’article de LCN est du même jour…

Je suis très en accord avec beaucoup de ce que les anarchistes prônent, mais pas avec les moyens utilisés, tant au niveau de l’action que du discours. Une petite recherche de quelques minutes m’a permis de changer mon fusil d’épaule (j’avais commencé mon billet en parlant de l’omission des médias par rapport à cette histoire) et de seulement mettre de l’avant ces informations.

Je vois ces actions comme de l’antimarketing pour vanter une prise en charge des citoyens de leur propre destin, qui est importante, essentielle à mes yeux. Mais qui voudrait s’ouvrir à une idéologie ou des idéologies qui ne parle qu’en termes violents et négatifs, et qui vandalisent?

L’extrémisme ne peut arriver à ses fins rapidement que par l’extrémisme.

Je me sens trahi, moi qui tente un travail de compromission, de dialogue. De petits pas, à mon échelle, si petite soit-elle.

La patience devrait être un but à atteindre pour les anarchistes, les socialistes comme les éconocentristes…

Vous pensez faire peur au pouvoir par ces actions, mais vous faites seulement peur au monde, ceux que vous pensez défendre. Vous aurez l’air bien fou quand l’armée sera dans les rues. Ça sera le dernier clou sur votre tombe. Pensez au FLQ.

Palmarès des plus riches : Bill Gates troisième, Warren Buffet vainqueur!

Sur le Web pointe un article du magazine Forbes qui titre « Gates No Longer World’s Richest Man » : il s’agit bien sûr du nouveau palmarès des plus riches de la planète. La nouvelle a été reprise un peu partout, mais seulement à un niveau anecdotique. Alors, un portrait plus global serait intéressant à dresser.

À la base, puisque Bill Gates s’était fait détrôner voilà plus de six mois par le mexicain Carlos Slim (j’ai pondu un billet à ce sujet en juillet 2007), et que le palmarès de Forbes est annuel, il est clair que dans ces hautes sphères de la finance les milliards se gagnent à une rapidité époustouflante : par exemple, la fortune de Carlos Slim a doublé depuis deux ans.

Or donc, le nouveau roi de la montagne est Warren Buffet, qui prend les devants avec une fortune évaluée à 61 milliards $. Carlos Slim le suit avec 59 milliards $ et Bill Gates avec 57 milliards $. Il a fait fortune grâce à « des entreprises sous-évaluées avec un bon potentiel de croissance à long terme » et en évitant les « entreprises de haute technologie, […] parce qu’il préfère investir dans des secteurs qu’il comprend. »

Par contre, il semble comprendre beaucoup d’autres choses. Entre autres, il affirme que les États-Unis sont déjà en récession malgré le fait que « l’économie n’a pas encore enregistré deux trimestres consécutifs de croissance négative. » Au sujet de la crise du crédit, il fustige la folie des spéculateurs, et, politiquement, il se range derrière les démocrates, ce qui va assurément à contre-courant dans le monde de la finance.

En conclusion de l’article de Forbes, il est dit qu’en octobre, Buffet a lancé un défi aux membres états-uniens de la liste des plus riches au monde, promettant qu’il ferait un don charitable d’un million de dollars si le groupe (ou un nombre important d’entre eux) admettait qu’ils paient moins d’impôts, par rapport au pourcentage de leurs revenus, que leurs secrétaires.

Un jour après avoir proposé cette gageure, Buffett a dit devant le Congrès que la richesse dynastique, l’ennemi de la méritocratie, est à la hausse.

Est-ce que par hasard le vent tournerait? Avec un Bill Gates qui s’est converti à la philanthropie, espérons que les gens d’affaires comprendront de plus en plus qu’une grande richesse vient avec une grande responsabilité sociale. Espérons aussi que Warren Buffet perdra rapidement son rang pour cause de charité.

En vrac

Avec toute cette histoire, j’ai délaissé un peu l’exploration de la blogosphère, et je dis bien un peu, car j’ai quand même quelques petits trucs intéressants pour vous.

Sur Blog Story, il est fait état d’une nouvelle invention assez cocasse, bien que cela semble tout à fait sérieux. Le HumanCar « est une automobile hybride alimentée électrique/humaine ».

En Russie, d’après Associated Press, via RadioActif, les blogueurs prennent la relève des médias, malgré les difficultés d’accès à internet, puisque ces derniers ne se risquent pas à critiquer Vladimir Poutine, quand ils ne sont pas carrément censurés. Bon point pour nous!

Dans la veine du grand débat en cours sur la santé, il y a une pétition à signer qui se place contre le privé, c’est ici. (Ils en sont à 5213 personnes alors que j’édite ce billet.)

Vous avez peut-être entendu parler du moteur de recherche « soi-disant » éthique « Ethicle » qui donnerait (dans le sens de don monétaire) alors que les internautes l’utilisent? D’après Michelle Monette, il faut faire attention, plus de détails ici.

L’ami Détracteur Constructif a pondu un excellent texte par rapport aux sujets des conversations dans les bureaux qui monopolisent l’espace social, avec le hockey en tête de liste. Je ne suis pas un amateur de hockey, je trouve que c’est une perte de temps et d’énergie (le pire, c’est que j’y trouve quand même une certaine beauté, mais il y a de la beauté partout, même en politique, même si c’est difficile à voir…), alors je peux bien l’écrire là-bas et le répéter ici, quand bien même c’est du blasphème, que « le hockey, c’est un analgésique social… »

Et je pense ici à la gent féminine et son légendaire amour pour les chats en vous dirigeant vers une vidéo montrant un chat qui aime l’eau, le rêve! (Trouvé via Le Blog à Max.) Vous ne pouvez pas dire que je ne vous aime pas!!!

De retour bientôt avec un sujet un peu plus sérieux, et surtout, un peu plus approfondi!

(Photo : freddie2310)

De la vigueur et de la rigueur

J’ai écrit plus tôt chez Francis Tremblay que je n’écrirai pas sur les Lavigueur avant la fin de la série, mais, après avoir lu le texte « Les Lavigueur: le narratif », du blogue Après tout…, je change mon fusil d’épaule et je retourne ma chemise!

Comme introduction, le blogueur inscrit la définition de ce « qu’est le narratif d’un sujet traité par les médias » :

Pour les médias, le narratif est la cohérence et/ou l’arrangement que l’on confère à une série de faits. L’esprit humain a besoin de narratif pour comprendre le sens des choses. Nous faisons des liens entre les événements et nous construisons des interprétations en fonction de ces liens. En toutes choses, nous recherchons un commencement, un milieu et une fin. Nous comprenons et nous établissons le sens des choses en nous servant des notre expérience de la réalité et des textes précédents. Chaque texte devient à son tour un des textes précédents et le suivant le sera aussi en autant qu’il sera familier au public.

Pour la suite, je pourrais résumer ça comme suit : le narratif médiatique de l’histoire des Lavigueur se base sur la généralité que les pauvres sont des idiots et qu’il ne faut pas affirmer le contraire. Encore, grâce aux bons soins de Pierre Foglia, ils sont des menteurs, comme le démontre bien Yves Lavigueur, l’auteur du livre sur lequel se base en grande partie la série. Et ça continue comme ça, encore et encore, un défilé de journalistes qui prouveront hors de tout doute que le narratif médiatique est vrai, que les pauvres sont vraiment des épais.

Vous ne trouvez pas ça triste? Vraiment plus que l’émission de ce soir qui l’était beaucoup. Presque trop.

Il y un passage de son texte qui me hante :

Marie-France Bazzo qui n’aime pas les séries de «corde à linge» déclara que Les Lavigueur, la vraie histoire était la première production télé de l’ère adéquiste. Autrement dit, les pauvres, c’est quétaine.

Je ne peux pas m’empêcher de penser que justement, si je ne me trompe pas (j’étais quand même assez jeune en 1986), l’histoire des Lavigueur a sonné le glas du dénigrement des pauvres qui s’est cristalisé sous la fameuse appellation « BS », qui a mené, comme on le sait, à son mouvement antinomique, et j’ai nommé le mariodumontisme… Et à son paroxysme, l’explosion, le Bye Bye! du temps : quand l’humour sert à graver le conscient collectif.

Mais je me relis, et je me dis : aurais-je donc trouvé le chaînon manquant de la genèse de l’« ère adéquiste »? Hé hé!

Mais c’est surtout la démonstration claire de cette fausse représentation dans le premier épisode, de cette légende urbaine au sujet de la famille sur l’assistance sociale, qui est venu encore clouer au pilori les médias et leur objectivité. C’était assez jouissif, je l’avoue. (Surtout pour un blogueur comme moi qui a mal à sa blogosphère.)

Alors, c’est tout à fait normal de voir ensuite les journalistes, sans doute chatouillés de tous bords tous côtés, surtout au niveau de la bourse… essayer de dénigrer la série pour reprendre les points perdus. Comme quoi quand quelqu’un, qui n’est pas dans la famille, tente de s’emmitoufler de l’objectivité, so-so-so solidarité revient à la mode…

Malgré tout ce que je viens d’écrire, je trouvais Les Lavigueur, la vraie histoire meilleur au début. Presque sans blague.

Repeating the message.

Repeating the message.

J’l’avais-tu déjà écrit? :

Repeating the message.

(Photo : zakathy)

Utilitaire pour blogueurs citoyens


Je viens de trouver une nouvelle utilité à mon blogue « Le Québec en blogues ». Folly a indiqué récemment l’existence de CNW/Telbec : site où sont diffusé les communiqués de presse, et annoncé les conférences de presse ouverte au public. Donc, mon idée est de reprendre les communiqués intéressants et de les publier sur ce blogue, afin de pouvoir les conserver et de pouvoir s’y référer au besoin.

Alors, ce que je vous offre, c’est de publier les communiqués qui vous intéresseront sur « Le Québec en blogues ». Et si vous écrivez un billet au sujet d’un des communiqués que j’aurai ajouté, faites-moi le savoir, je pourrai ainsi ajouter un lien vers votre billet.

Bisphénol? Ah!

Au-delà du sujet des changements climatiques (qui est visiblement dans une impasse idéologique, alors que notre grand décideur et ses vassaux entretiennent à coups de « think » et de « tank »), il ressort depuis quelque temps dans la blogosphère et les médias que la prochaine bataille importante concernera l’industrie chimique, pour ne pas dire pétrochimique. Là où l’incertitude prévaut pour ce qui est de la cause des modifications extérieures (l’environnement), il apparaît que l’évolution technologique modifie aussi l’humain de l’intérieur, et ce, depuis belle lurette. Inventé en 1891, le bisphénol A en est un bon exemple.

Selon différentes études, ce produit serait assez dangereux : « une douzaine de recherches indépendantes ont relié l’absorption du bisphénol A à un dérèglement hormonal provoquant divers problèmes de santé. Le composé aurait un effet semblable à celui de l’oestrogène (cité d’un article paru sur cyberpresse, repris sur le site P45). » En plus, il serait un irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau, et on conseille même de porter des vêtements de protection appropriés en sa présence… Pourtant, il se retrouve, selon le site du gouvernement canadien, « substances chimiques », dans la fabrication « d’une variété de produits de consommation en plastique, notamment des grands contenants en plastique servant à embouteiller l’eau. Il entre également dans la composition des résines de scellement appliquées sur les dents des enfants, de la résine composite des matériaux de restauration dentaire et des résines utilisées pour le revêtement des boîtes de conserve et des canettes. »

Parce que je suis un consommateur, et surtout un citoyen, je crois être en droit de me demander pourquoi l’industrie utilise ce composé chimique dans ses produits de consommation alors qu’il a été « très étudié dans les années 1930 au cours de la recherche d’oestrogènes de synthèse ». N’y a-t-il pas apparence de faute, et très grave?

Après les industries du tabac, les industries de la parfumerie et de leurs solvants hautement cancérigènes, et j’en passe, il faudra bien se rendre compte que nous sommes inondés de produits chimiques « pour notre bien » alors que de plus en plus il semble que ça nous fait du mal. Mais bon, l’industrie de la santé, qui semble plus assujettie au système économique qu’au gros bon sens social, ne repose pas vraiment sur la prévention, alors c’est tout à fait logique de créer des conditions gagnantes, c’est-à-dire des humains d’autant plus malades que l’espérance de vie augmentera.

Je sais très bien que je glisse du côté conspirationniste, mais comment ne pas arriver à ce constat quand il est si facile de le faire? J’ai vraiment de la difficulté à croire que les hommes du début de l’industrialisation ne se doutaient pas des dangers potentiels des nouvelles technologies chimiques, et de ses effets sur leurs enfants, et sur leurs petits-enfants, etc. Ma confiance en l’humain est au plus bas quand je sais que la valeur la plus importante de celui qui mène le troupeau (et par extension, pour ceux qui gravitent autour de cette personne) est l’argent, ce qui semble être pas mal le cas, depuis toujours. Alors, la prudence est de mise pour tout ce qui touche à ce qu’on ingère, s’applique et même respire, l’industrie devra donc trouver le moyen de se verdir à nouveau, sous la pression d’une population de plus en plus informée et consciente. Enfin, je l’espère.

(La photo provient d’ici, et la bouteille dans laquelle ce bébé boit ne contient pas, contrairement à la majorité des bouteilles en plastiques vendues partout, de bisphénol A…)

Comme un long fleuve tranquille…

Ça m’a fait drôle de voir ça ce soir, une discussion entre deux hommes que je n’aime pas particulièrement… Pourtant, j’ai bien apprécié l’entrevue que donnait André Pratte à Richard Martineau à l’émission Les Francs-Tireurs. J’essayais d’être fâché (pas ben ben fort), mais ça ne fonctionnait pas du tout. J’essaye encore de comprendre.

C’est peut-être l’énergie entre les deux qui s’annulait, à la mesure de leur rencontre? Mais quelle saveur avait cette énergie? Pas du cayenne en tout cas! Faut dire qu’André Pratte ne devait pas trop se sentir menacé par ce gros matou dégriffé. Et Martineau n’avait pas l’air non plus trop affolé (pas du tout même, pas comme devant ce sacré Dieudonné!).

Vous allez peut-être me trouver drôle, surtout pour ceux qui pensent que je suis du type hargneux, mais de voir André Pratte tout sympathique me fait dire que parfois l’écriture exponentialise la personnalité, et en plus dans son cas, que les médias bronzent (dans le sens de dorer, d’en quelque sorte statufier) les bonzes.

Donc, il est clair qu’aucun humain n’est d’un seul bloc. Et surtout pas moi.

Aventure abitibienne (entrevue radio et retour)

Donc, voilà, je continue mon récit.Après avoir fait ma conférence, je me sentais beaucoup plus en confiance pour l’entrevue à la radio de Radio-Canada le lendemain matin. On a même fêté un peu la veille, moi, Benoit Duverneuil et Pierre Sauvé (le président du festival), qui nous hébergeait (merci beaucoup!). Malgré le peu de sommeil, ça s’est assez bien passé pour l’entrevue, avec le très sympathique Frédéric Laflamme, mon hôte m’a chaudement félicité, mais vous pouvez en juger par vous-même ici (c’est le lien en date du 23 novembre). (J’ajoute le lien direct aussi, au cas.)

Comme vous pouvez l’entendre, il est clair que le phénomène des blogues intrigue et questionne (peut-être encore trop négativement) le milieu du journalisme. Avant ce jour, je le pressentais, mais là, je m’en suis vraiment rendu compte. Et c’est compréhensible, car c’est tout le lien de confiance qui est encore à bâtir du côté de la blogosphère, même s’il semble que le lien de confiance au niveau des médias traditionnels soit aussi en péril. D’où mon optimisme par rapport au fait que l’ajout des citoyens dans la formule pourra faire évoluer tout ce qui touche l’information, mais dans un sens de plus en plus critique. Il est terminé le temps où on se faisait bourrer comme des cruches!

Nous avons rencontré après l’entrevue un homme, un employé de Radio-Canada, et il nous a parlé de sa méfiance envers la blogosphère, pour toutes les raisons négatives à laquelle nous pouvons penser. Après avoir discuté quelques minutes, il m’a avoué avoir maintenant confiance en ma bonne foi et qu’il pourrait bien venir faire un tour ici. Je le salue s’il y a lieu! Je vois dans cette anecdote la démonstration qu’il faut bien faire ses preuves pour penser être pris au sérieux. Je ne pourrai pas rencontrer comme ça tout mon lectorat potentiel, il faut donc par ricochet que la blogosphère politique (et même son entièreté, des blogueurs aux commentateurs) s’organise autour d’un projet de justification par le raisonnable de nos interventions.

Alors, maintenant, il faut vraiment que les internautes se responsabilisent. Comme le dit bien Patrick Lagacé dans un de ses derniers billets, par rapport aux commentaires gratuits et irrespectueux des internautes qui profitent de l’anonymat que procure les pseudonymes :

Des fois, je lis les commentaires et je me sens comme un gars qui invite des amis à souper et qui, au milieu de la soirée, se retrouve avec des convives encagoulés, qui n’avaient pas été invités, et qui écoeurent les autres, en vomissant au passage dans ma salle de bain.

Donc, si vous voulez intervenir où que ce soit, faites-le avec intelligence, ça vous profitera, et à tout le monde!

Pour terminer, le retour s’est bien passé, il y a juste que tout ça m’a bien vidé de mon jus, en plus du spleen automnal. Mais je sens que ça revient…


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