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Je me réjouis toujours de voir des membres de la blogosphère à TLMEP. Hier, c’était au tour de Caroline Allard, Mère indigne (que je félicite ici pour sa belle présence qui a ensoleillé cette émission un peu drabe à mon goût…). Alors, on se surprend à espérer un blogueur politique invité à cette émission, question de promouvoir cet outil démocratique qui peut servir la communauté autant que les individus.
C’est un souhait que mon confrère Alexis St-Gelais fait dans son dernier billet, nommé « Idée folle ». En gros, il lance l’idée de trouver un ou une blogueuse pouvant représenter la blogosphère politique québécoise afin que cette personne se fasse inviter chez Guy A. Pas si fou…
Par contre, le premier commentaire de ce billet, de Mario Asselin, qui ne fait en gros que dénoter les blogueurs qui font « dans la diffamation et l’attaque personnelle », a de quoi déprimer n’importe quel idéaliste comme moi…
Et je lui réponds :
Mario,
je vais réagir à ton commentaire comme si je faisais partie des gens peu dignes d’intérêt, parce que oui, entre autres, j’ai déjà été dur envers des blogueurs, parce que leurs idées ne me plaisaient pas… (Aussi, je me suis déjà servi de mon blogue pour régler des comptes…) Mais où se situe la ligne de démarcation entre les deux?
À la base, nous ne devons pas avoir le même regard envers la politique (dans la blogosphère) ni, donc, la même définition de la politique. Pour preuve :
« Parlez-en aux partis politiques… Demandez aux cabinets, aux warroom ou aux gens de com, s’ils peuvent nommer (en dehors de quelques journalistes qui bloguent) trois ou quatre politico-blogueurs incontournables dont il faudrait influencer l’opinion pour faire avancer une idée. »
Oui, c’est vrai que selon un point de vue utilitariste il n’y a pas vraiment de blogue assez puissant, mis à part quelques blogueurs corpo. Je me demande donc si c’est le format informel, qui permet parfois des accrocs à tout le sérieux que demande le politique (!), qui rend la blogosphère indigne d’intérêt pour le grand public selon toi.
Et puis, d’un autre côté, se proclamer « blogueur-politique » est plus le résultat d’une tendance, d’une démarche personnelle que d’un style à adopter, d’une manière de faire, comme quand on pense à ce qu’est un journaliste, par exemple. Alors, peut-être à tort, je vois dans ta vision une manière de purger le côté humain, donc parfois impulsif, de la pratique du blogue. Il y a des blogueurs qui bloguent politique à la manière d’un blogueur perso, des blogueurs perso qui bloguent parfois politique, etc., et c’est ce que je trouve intéressant, personnellement. Même s’il y en a trop qui épicent leurs billets de « gaugauche » par-ci et de « *votre insulte préférée contre la droite* » par-là… C’est la preuve qu’il n’y a rien de parfait, et je vais même jusqu’à croire que cela intéresserait les auditeurs de TLMEP.
C’est le phénomène global qui retient mon attention, toi, c’est des cas d’exception qui, à mon avis, ne confirment pas la règle… c’est ça qui me peine de ton commentaire. Donc, si on pouvait trouver un ou une représentante de la blogosphère politique québécoise, ce serait seulement et simplement pour annoncer haut et fort que le sujet de la politique est important et qu’il y a possibilité de reprendre sur le web le dialogue qu’on a délaissé dans les chaumières, point à la ligne.
Sur ce, je retourne à mes niaiseries! 😉
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