Posts Tagged 'gens'

Service de soir au comptoir alimentaire

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Un beau pied de nez aux contradicteurs du bien-fondé du salaire minimum :

Mardi dernier, je suis passé par la Petite Maison de Pointe-Calumet, un organisme communautaire qui fait aussi comptoir alimentaire. Je suis arrivé après la distribution des boîtes de nourriture. Il en restait une dizaine.

Vous en avez trop, madame?

Au contraire, m’a expliqué Diane Grenier, maîtresse des lieux. Ces boîtes-là sont destinées à une toute nouvelle clientèle de pauvres : des gens qui travaillent. Ils viendront les chercher ce soir, après leur travail, justement.

(Citation de Pierre Foglia : « Des asperges en novembre », 28 novembre 2009)

Je les entends déjà, bla-bla bla-bla, c’est ça : c’est sûrement parce que le taux d’irresponsables augmente…

Mais où est Jean Leloup?

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Oui, vraiment. À le voir au gala de l’ADISQ, il donnait vraiment l’impression d’être un mort-vivant (symboliquement, c’est vraiment ça, puisqu’il s’est donné la mort pour retrouver son jumeau Leclerc, question de redémarrer : mais le moteur s’est visiblement étouffé…). Et assis sur son steak dans la salle avec son gros chapeau ridicule il devait en faire suer une coup’ dans son dos.

Sans rire, dans son cas, le ridicule ne tue pas, mais il l’a fait suer au sens propre : il faut vraiment se croire au-dessus de tout pour penser qu’une épaisse peau de mouton est sans conséquence… Et sa performance, wow! je me suis rarement senti aussi agressé. Pour crier ainsi et détruire une chanson pas si mal à la base, Leloup devait bien halluciner la lune à travers le plafond du théâtre St-Denis.

Je n’ai vraiment rien contre les gens excentriques, mais faudrait bien lui shooter à celui-là un peu de sens de la mesure. Il y a coloré et vomitif. J’espère vraiment qu’il en fait trop par réflexe de défense, de survie, ce qui permet l’espoir qu’il en arrivera un jour à quelque chose comme le zen, au moins une attitude un peu plus posée. Parce que non, ça ne le diluerait pas.

Parce que là tout ce qu’il fait depuis quelque temps, c’est d’embrumer l’excellent souvenir que j’en avais, malgré et avec ses démesures.

(Photo : Daniel Desmarais)

Le greffon anglais

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Depuis la parution de mon billet nommé « Elvis « Masbourian » Gratton », j’accumule des billets que j’ai lu portant sur le sujet de la situation du français.

Coyote Inquiet (portant très bien son pseudonyme) qui remarque en se promenant dans le quartier Plateau-Mont-Royal que 80% des gens dans la rue se parlent anglais. Phénomène que je remarque aussi parce que j’y travaille. Au-delà de l’irritation (et d’une certaine incompréhension) que je partage avec lui, j’ai trouvé quelque chose comme une réponse dans la section Opinion de Cyberpresse.

C’est un texte de Patrick Poisson, un « professeur de français langue seconde auprès des immigrants et étudiant à la maîtrise en éthique appliquée à l’Université de Sherbrooke » titré : « Les francophones laissent Montréal s’angliciser ». Il pointe les « lois linguistiques déclarées inconstitutionnelles, la culture américaine en super concentré, la mollesse du Canada à défendre sa minorité linguistique, la migration des francophones vers les banlieues, etc. »

Parlons-en du pouvoir, et encore plus du législatif, de la Cour Suprême du Canada : les Santa Claus qui ont fait arriver Chrismas un peu trop en avance cette année. On voit bien combien est vraie la formule : si tu ne t’occupes pas de politique, c’est la politique qui va s’occuper de toi… Mais là, c’est encore pire, puisque même une forte majorité de québécois en désaccord avec eux n’aurait pas pu influer sur cette mise à mort de la loi 104. Il y a bien du laisser-faire et de la peur qui nous ont menés jusqu’à aujourd’hui, encore des sujets de Sa Majesté, même si elle est bien le contraire de l’omniprésence dans nos vies.

Je n’arrive pas à comprendre cette traditionnelle guérilla en règle contre la loi 101, et encore plus aujourd’hui, puisque l’anglais est tout simplement un greffon à toutes les langues : qui n’a pas remarqué que le réflexe de traduction semble de moins en moins nécessaire quand il s’agit de la « langue des affaires ». Je pense à un détail dans ma lecture du moment, un roman fort intéressant de Jean-Simon DesRochers : La canicule des pauvres, aux éditions Les Herbes rouges.

L’auteur, qui se réclame du réelisme, dépeint quelques personnages anglophones et se sert donc de l’anglais dans les dialogues et dans la transcription de leurs pensées. Où j’en suis rendu dans ma lecture, il fait la même chose avec des personnages qui s’expriment en espagnol, mais dans ce dernier cas, on a droit à une traduction en fin de page.

Si j’étais un parfait unilingue francophone, une partie de l’oeuvre m’aurait été inaccessible. C’est un fait, pas une critique, enfin, pas personnelle, puisque je n’ai pas été brimé dans ma compréhension. Et je ne crois pas que ce choix éditorial est politique. S’il l’est, ça me surprendrait beaucoup. C’est un choix pratique. Pourquoi considérer une oeuvre francophone dans un contexte de lecture seulement francophone quand c’est (pratiquement) inutile d’aller au bout de la logique?

Alors, pour revenir à nos zélateurs anglophones, je le répète : pourquoi agir comme si l’anglais était en voie de disparition alors que cette langue est maintenant le greffon de toutes les autres? Les francophones n’ont pas besoin de s’ouvrir à l’anglais, car le forceps est bien ouvert et surtout, greffé. Qu’on soit d’accord ou pas n’est même pas secondaire tellement c’est hiérarchiquement bas. C’est comme ça.

Pour le reste, il y a notre espace linguistique à renforcer comme du béton armé. Ce qui donne pour certains, comme Caroline Moreno, le goût de suggérer des choses comme « Revenir aux graffitis (101) », « Bloquer un pont et réclamer le départ d’Ottawa du Québec » et « Prendre d’assaut l’Assemblée nationale du Québec et déclarer l’indépendance du Québec ».

Ce ne sont que des suggestions, mais une chose est sûre, c’est que le je-m’en-foutisme des uns encourage certainement l’extrémisme des autres.

*

Lire aussi :

Gérald Larose : La disparition sociopolitique du français en terre d’Amérique fait partie de l’ADN du Canada

Josée Legault : La lâcheté érigée en système

Ajout :

Le français avant l’anglais pour les immigrants

C’est la fin pour Noisette Sociale et Lutopium

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Je m’en doutais bien, voilà c’est fait, Noisette Sociale nous quitte. Je la comprends tellement. Mis à part la question de l’identité numérique, quand un pan de ta vie, sur le web, ne t’apporte que des problèmes, c’est très tentant de tirer la plogue. Pour ma part, désolé, je ne vous donnerai pas ce plaisir…

Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’histoire, en gros : à la suite d’un billet la concernant sur un blogue ennemi, un âne-onyme a dévoilé sa véritable identité. Après quelques âpres discussions, le commentaire a été enlevé. Mais, trop tard, le mal était déjà fait. Et je ne peux pas m’empêcher de jongler avec l’idée que le blogueur en question aurait pu lui-même écrire ce commentaire en se faisant passer pour un anonyme, d’autant plus qu’il avoue lui-même savoir son identité depuis longtemps. Mais comment savoir? Je ne penche pas du tout vers cette hypothèse, mais avouez que ça serait assez machiavélique comme plan.

C’est très dommage. Et même si je me perds pas son amitié — nous nous côtoyons dans la réalitosphère depuis notre première rencontre au Yulblog —, ça fera un grand trou dans ma blogosphère, tellement elle avait le tour de susciter la discussion autour d’elle et de rallier autant de gens dans son espace. Le plus dommage, c’est que ça n’est pas venu de son propre chef, on l’a contraint, par méchanceté. C’était parfaitement calculé. Et c’est d’une tristesse. On a beau discutailler sur ce qu’implique les médias sociaux, là on l’a en pleine face! Il y a des conséquences à nos gestes, on peut blesser des gens plus profondément qu’on le croit.

En espérant que ça nous serve de leçon.

*

Aussi, il y a le copain Lutopium qui nous quitte, mais lui, de son plein gré. Je lui souhaite tout le mieux dans son nouveau chemin.

Pour en finir avec l’objectivité sur les blogues

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Nous ne sommes pas des journalistes, et s’il y en a pour leur ressembler, c’est par la nécessité d’attirer les foules et ainsi de recevoir les deniers de la pub — pour ne pas écrire « la pute ». Nous sommes des gens, tout ce qu’il y a de plus subjectifs. Nos choix de sujets le sont absolument. Il y a une raison pour aller commenter chez l’un et pas chez l’autre, nos attitudes négatives ou positives envers quiconque sont des choix sciemment raisonnés, ou nous sommes des bêtes sentimentales, ce qui revient pratiquement au même. Alors qu’on me lâche avec l’objectivité! Et il faut vraiment que ça me tanne pour que je parle de quelque chose qui va comme ça de soi pour moi!

On remet déjà en question celle des journalistes alors si un de ceux-là se met le gant blogal pour s’exprimer sur le web, permettez-moi de douter du but recherché. L’objectivité est un masque pour les pleutres qui ont la chienne de se faire pointer du doigt et pour ceux qui sont payés pour pomponner la nouvelle. Ces derniers sont au moins utiles. Ça rapporte. Dans tous les sens possibles.

Se targuer de l’objectivité en-soi dans la blogosphère, c’est insidieusement s’habiller de l’argument d’autorité, mais cet habit-là taillée de son propre égo qui en plus en beurre épais. Ça me les gonfle toutes, toutes les parties, du cheveu à l’ongle d’orteil!

Ça tue ce qui reste de l’honnêteté, même de l’humain. Le robot, l’ordinateur transmet l’information, n’y laisse rien de lui-même, nous oui.

Quiconque veut me faire suer à grosses gouttes continue de l’imiter. Tendre vers l’objectivité c’est se fondre dans l’outil.

J’aime mieux voir un humain même grossièrement tracé qu’un gros marteau en 3D.

*

(À part ça, je taquine l’Iggy en chaussant les souliers de Christian Vanasse chez BV!)

Jean a l’air…

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Jean à l'air à l'enversJean Allaire :

«Peut-être qu’on va aller jusque-là», a-t-il dit au sujet des référendums sectoriels en vue de rapatrier des pouvoirs.

«Mais si le fédéral dit non, qu’est-ce qu’on fait? C’est ça la question, a ajouté M. Allaire. Les gens ne veulent pas entendre parler de référendum sur la souveraineté, et il faut respecter le peuple.»

Je ne sais pas si c’est dû à son âge vénérable, mais Jean a l’air pas vite vite là-dessus… Bon, c’est peut-être juste moi, mais « gens » et « peuple » ne se réfèrent pas seulement aux cinquante quelques points de pourcentage de gens qui sont contre la souveraineté du Québec.

À un certain moment, on enlève le permis de conduire aux personnes âgées. Dans son cas, si ça se pouvait, j’aimerais qu’on enlève le permis de s’exprimer dans les médias…

Question de langue

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Bouche ouverteJe suis heureux d’avoir comme langue le français pour échanger avec les gens via le web. C’est qu’à l’instant, comme voilà quelques jours, je viens de recevoir un message d’un de mes amis sur Facebook, et je sais pertinemment que c’est du polluriel (spam), puisque c’est écrit en anglais et que personne ne s’adresse à moi dans cette langue. La même chose avec mes courriels.

C’est comme sur Twitter, quand je reçois une notice que quelqu’un des États-Unis me suit… Les francophiles sont plutôt rares!

Y’a aussi un bon côté à être francophone tout en connaissant minimalement l’anglais. Et je prends pour exemple le truc d’un couple d’amis avec leur petite fille (que nous allons leur piquer, bien sûr!). Quand ils ne veulent pas que la petite comprenne, ils parlent anglais. C’est pratique. Les unilingues anglais, par exemple, n’ont pas ce loisir…

Ce n’est pas grand-chose, mais ce sont de bonnes petites raisons, avec celles plus grandes culturelles, pour espérer que jamais la planète se contente d’une seule langue, que ce soit l’anglais ou le mandarin ou toute autre.

La réciprocité

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Dans le merveilleux monde des médias sociaux, la mécanique, la technique influencent beaucoup la perception, voire même la philosophie sous-jacente à l’utilisation de ces outils. Je le savais, mais depuis que je me suis inscrit sur Twitter et que je l’ai utilisé, ça devient encore plus clair, surtout du côté de la réciprocité. En notant que ma perception est collée avec mon utilisation sociale du blogue, de Facebook et de Twitter.

Pour les blogues, la réciprocité est floue. Elle se construit librement et lentement et, à la limite, elle n’est pas essentielle : ultimement, on peut seulement publier du contenu sans se commettre ailleurs, sans adhérer à des communautés, sans ajouter de blogoliste à son blogue et être lu, au minimum par le hasard des résultats de moteur de recherche. Au niveau de l’utilisation sociale, je dirais que mon blogue est une oeuvre ouverte…

Pour Facebook, c’est le contraire. Sans réciprocité il ne se passe pas grand-chose puisque le site est construit ainsi. J’ai accès à tous les comptes de tous les gens qui ont accès au mien. Pas d’équivoque. On a un portrait global de sa communauté. Bien sûr, il y a bien des gens qui ont un compte public — comme il existe des blogues privés —, mais ça ne semble pas la norme. Et, pour ma part, ma communauté Facebook rassemble des amitiés et des connaissances qui ne sont pas en lien avec le web, mis à part quelques blogueurs.

C’est avec Twitter que ça se complique. La réciprocité est à la base de la possibilité de dialogue, mais elle n’est pas enchâssée comme elle l’est pour Facebook. Mais surtout, l’absence de réciprocité est plus facile à cerner que sur les blogues. Quand j’appuie sur le bouton pour suivre quelqu’un, j’indique que je suis intéressé par cette personne, alors s’il n’y a pas de retour, on peut se perdre facilement en conjectures… enfin, pour certaines personnes, surtout si elles ne nous sont pas étrangères. Ce fut donc pour moi un choc. (Je sais qu’on peut ne pas vouloir recevoir de courriel nous indiquant que quelqu’un nous suit, mais je doute fort que beaucoup de gens ne soient pas intéressés à le recevoir…)

Je suis bien capable de prendre tout cela à la légère, enfin presque, mais il y a un cas parmi d’autres qui m’a fait réfléchir. Ça me chicotait depuis longtemps, et c’est le fait de vaquer à Twitter qui m’a éclairé sur ce cas, que je pourrais appeler, d’intérêt unidirectionnel. Donc, voilà, je trouvais un blogueur intéressant. Je le citais souvent dans mes billets, il était dans ma blogoliste, je laissais des commentaires chez lui et tout et tout. Mais il n’y a eu aucun retour, enfin seulement une fois un message indirect et ambigu. Alors, en suivant cette personne sur Twitter et en constatant son inintérêt de me suivre en retour, j’ai compris. C’est correct, je ne peux pas plaire à tout le monde. (Dans la réalitosphère, c’est moins compliqué : un regard, et le tour est souvent joué! À ce niveau, je trouve qu’on est pas mal dans le flou dans la virtualité, il y a un déficit de langage corporel…)

Au moins là, je suis fixé. Et ça m’aide aussi pour d’autres.

Je fais un peu de ménage dans ma blogoliste.

(Photo : dmswart)

Pendant que la poussière retombe sur les É-U

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Dans l’élection d’Obama, il n’y a pas qu’Obama, le résultat. C’est un portrait très partiel du peuple qui ressort par cela. Les plus romantiques ont sabré le champagne, mais il faut admettre que le peuple états-unien n’est pas bien différent de la veille.

Tout compte fait, et cela frise l’absurde pour un citoyen comme moi, habitué au système électoral qui prévaut ici, il n’y a pas eu de balayage d’Obama auprès de l’électorat populaire, ce qui est franchement surprenant.

Une nouvelle est aussi venue me surprendre, du côté de la Californie. Lors d’un référendum, les citoyens ont voté dans le sens d’interdire le mariage gai, après qu’il eut été légalisé. Cela infirme une décision prise par la Cour suprême voilà environ 6 mois. Comme quoi même un des États réputés très progressistes ne l’est pas tellement…

Je parlais plus haut de romantisme, et il semble que l’économiste Gérald Fillion en soit un adepte. Cette phrase le démontre bien :

Et c’est sans surprise qu’on verra probablement Barack Obama prendre le leadership de cette reconstruction d’un capitalisme plus juste, d’un système d’échanges financiers moins spéculatifs, plus respectueux des gens et de l’environnement.

Cette phrase, il me semble l’avoir écrite de toutes les manières depuis que je blogue (sans la référence à Barrack Obama) et pourtant je la reçois avec des lunettes sombres aujourd’hui. Avant que l’économie ne soit chétive, le respect et la justice ne semblaient pas avoir grande emprise sur la réalité, alors imaginez avec l’inquiétude qui s’accumule depuis le gros de la crise financière. Est-ce que le slogan « Yes, we can » reviendrait à seulement signifier « oui, nous pouvons élire ce politicien en particulier »?

D’autant plus qu’Obama tente maintenant de minimiser les attentes qui ont gonflé exponentiellement et qui font en sorte qu’il aura à donner l’impression de « tenir ses promesses de changement ».

Après la foi, il faut bien voir.

(Montage photo : tsevis)


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