
Parce que je crois que la problématique se situe ailleurs, je fuis comme la peste le débat entourant le réchauffement climatique. On nous vend cela comme une vérité intouchable, et je l’accepte à moitié ce message, car a priori il me semble un incitatif énorme pour la conscientisation environnementale planétaire : cela fonctionne, nous le constatons, c’est dans l’air du temps… Justement, tout cela n’est qu’une question du temps qu’il fait et qu’il fera : sujet hautement rassembleur, s’il en est!
C’est grâce à l’amitié si je me suis penché sur la question des arguments contre la théorie amenée en grandes pompes par Al Gore. Le visionnement de la première partie du documentaire « The great global warming swindle » (La grande supercherie du réchauffement climatique — traduction libre) a terminé de m’ouvrir les yeux. Mais je dois me confesser, auparavant, j’ai fermé les yeux parce que ceux qui me proposaient cet autre côté de la médaille étaient aussi du côté droit… je me débarrasse de mes automatismes néfastes doucement…
Ce qu’il en ressort, en gros, c’est une propagande culpabilisante au possible pour freiner le développement des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, et les pays encore plus pauvres, comme ceux d’Afrique, et le seul moyen fort pour se faire est d’accuser le virus humain. Je sens à ce point vos gros yeux et je m’explique : avouer ici un gros gros doute sur l’influence des humains sur le climat n’est pas du tout en contradiction avec l’écologie, l’environnement, au contraire, cela revient à souhaiter la redirection des énergies vers la réduction de la pollution globale, chimique, et la mise au point de technologies propres. (Et cela remet bien sûr en perspective toute l’idée de la décroissance conviviale, de la simplicité volontaire, qui prend maintenant à mes yeux une tangente d’autant plus philosophique qu’elle me semblait majoritairement utilitaire.)
Vous me direz que cela revient pratiquement au même : pourquoi troquer la peur du climat contre la réalité du trop-plein de produits chimiques si cela élimine par la même occasion le sentiment d’urgence, ce qui aurait peut-être pour effet de nous réinstaller confortablement dans un statu quo encore plus difficile à faire bouger? Oui, j’en conviens, et cela est en partie terrifiant. Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux se taire et espérer que cette zizanie donne des résultats positifs, même si c’est mensonger (mais en publiant ce texte, je penche assurément du côté de la vérité, enfin celle à laquelle je crois maintenant…). Parce que quand on sait que seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2, et que l’apport qui provient de l’activité humaine est encore plus petit, on se demande comment des gens, des scientifiques, ont pu bâtir une théorie aussi apocalyptique. Mais nous ne sommes que des jarres à remplir, au gré des agendas politiques, puisqu’il semble que le fond de cette crise est bien politique.
Il faut donc remettre les pendules à l’heure, et rapidement. Sans pour autant sacrifier les efforts de réduction de la pollution, puisqu’il serait bien temps de redonner un peu d’éclat à cette planète, pour qu’elle reste la planète bleue, et qu’on ne l’appelle jamais la planète brune…
(Photo : a guy with a camera)
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Mes caricatures pour vous!
Published janvier 30, 2009 art , blogosphère , Caricature , humour 27 CommentsÉtiquettes : académique, apprentissage, art, autodidacte, avenir, bac, billet, caricatures, Commentaire, contemporain, graphique, Michel Goulet, mots, musée, opinion, pseudo, tablette, Temps, tremplin, Université, UQAM
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Comme vous avez pu le voir depuis quelque temps, j’investis beaucoup de temps de mon poignet sur ma tablette graphique à concocter des caricatures. C’est sûr que j’aimerais qu’elles soient vues par le plus grand nombre, alors si vous écrivez un billet et que votre sujet rejoint celui d’une de mes caricatures, je vous invite chaleureusement à vous en servir pour l’illustrer. Tant que vous indiquez la source (le billet où elle apparaît ici et mon nom — ou seulement mon pseudo), y’a pas de problème! Et même si vous voulez seulement en afficher une sans rien ajouter, ça me fera plaisir!
Pour dire vrai, j’ai bien l’impression que d’avoir baigné dans la blogosphère d’opinion depuis deux ans m’a bien servi de tremplin pour utiliser mon apprentissage (académique et autodidacte) du dessin (et de l’art en général) à bon escient. Aussi, je me souviens qu’en fin de BAC à l’UQAM mon prof Michel Goulet (à voir aussi sur Wikipédia) m’avait dit qu’il voyait de l’humour dans mes oeuvres et que je devais pousser dans ce sens. J’ai l’impression aujourd’hui d’acquiescer un peu à son commentaire, même si je sais bien que je n’exposerai jamais mes caricatures dans un musée d’art contemporain… quoique, maintenant on ne sait jamais!
Je ne peux pas jurer, mais j’ai l’impression qu’il y aura peut-être un peu moins de mots ici à l’avenir…