Archive for the 'religion' Category

Hors du religieux, pas d’accommodement

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femme voiléeIl y a quelque chose qui titille vraiment beaucoup ma fibre de l’indignation, je vais en profiter. J’ai lu ça plus tôt sur le site du journal Le Devoir :

C’est l’envers des accommodements raisonnables. Au nom du principe de la neutralité religieuse de l’État, un simple citoyen de Longueuil, Michel Robichaud, a refusé de se faire servir par une employée voilée de la Régie d’assurance maladie du Québec (RAMQ). On lui a alors ordonné de retourner faire la queue pour obtenir les services d’un autre préposé, ce qu’il a jugé inadmissible. Il s’est adressé au Commissaire aux plaintes de la RAMQ puis à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), deux instances qui l’ont débouté.

C’est quand même incroyable. Le message qui est lancé, c’est que les convictions religieuses ont beaucoup plus d’importance au Québec que les convictions laïques. Même, encore plus, que les dernières semblent laissées à la remorque des premières.

Je ne comprends pas. Si on avait agi avec lui de la même façon qu’un client réclamant un accommodement religieux, cela aurait prouvé une certaine réussite du système et démontré une logique, qu’il y a un minimum de bon sens dans les rapports qu’entretiennent les citoyens avec les services étatiques.

Aussi, je me demande si on a cru que l’homme démontrait de la xénophobie, mais déguisé avec le « principe de la neutralité religieuse de l’État », et qu’on lui a fait payer. C’est très possible, même moi en lisant l’article ça m’est passé par l’esprit.

Il n’y a pas de doute, le chemin vers un véritable État laïc est parsemé d’embûches.

Ajout :

Jean-François Lisée, là-dessus : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/laccommodement-qui-derange-les-accommodeurs/1120/

Sur l’endoctrinement, l’éthique, la culture et la religion

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Je me souviens avoir déjà pris la défense du cours d’éthique et de culture religieuse. Je le voyais comme une bonne manière de sortir la religion de l’école en l’incluant dans l’Histoire (globale), par la mise en contexte. Il semble que ce soit plutôt le contraire. La religion, avec tout ce que ça comporte, devient le filtre pour se mesurer aux autres. Et l’humain est bien mince sous cet aspect.

Quand je pensais à un déploiement de diversités, je me retrouve devant des cases bien définies, des boîtes traditionnelles à agencer. Un cours pour prévenir et guérir une maladie inventée de toutes pièces. L’éthique seule aurait pu servir de médicament pour la vraie maladie, le vivre ensemble, mais, comme un placebo, le terme est complètement vidé de son sens.

Si ce cours n’est qu’un outil pour préparer une noyade future dans le multiculturalisme, dans sa dilution politiquement correcte nommée l’interculturalisme ou, plus poétiquement, dans le mégaculturalisme, tant qu’à y être, mon appui se retrouve à néant, c’est bien certain. Pas parce que je n’en ai rien à battre de tout ça, plutôt parce que je pense que le respect devrait se gagner à la dure (dans le sens contraire à la mollesse).

Et il me semble bien galvaudé ce terme « culture », dans l’optique où jamais les accommodements ne sont en lien avec la culture, mais bien plutôt toujours avec la religion. Oui, je sais, c’est une évidence. Mais d’évidence en évidence, il ne semble plus rien y avoir d’évident…

Comme ceux qui ne voient pas de danger dans cette drôle de manière d’apprendre aux jeunes les différences. Et même ce prof malgré tout qui tente d’embourber le débat :

Come on… Une heure semaine, quand on a le temps et que ça adonne, ce n’est pas assez pour endoctriner qui que ce soit.

Si ça ne peut pas endoctriner, est-ce qu’au moins les jeunes apprennent quelque chose? Parce qu’endoctriner n’est qu’un mauvais penchant de l’apprentissage, à ce compte-là!

En toute mauvaise foi, combien ça prend d’heures pour que l’endoctrinement fonctionne?

(Photo : Nico & cie)

Ajout :

À lire, sur cette question :

http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/12/16/201-thique-amp-culture-religieuse-prise-i.aspx

http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/trois-questions-au-sujet-du-cours-ethique-et-culture-religieuse/1110/

Illumination

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Noir

Samedi soir, au milieu d’une foule compacte et fourmillante, alors que je n’avais qu’à penser au meilleur moyen musical de perpétuer ce festif état des lieux, j’ai ressenti profondément l’angoisse de la mort, de sa finalité. Je ne sais pas pourquoi. Ça m’a attaqué, subitement.

Et, devant cet objet vide et oppressant, ce vacuum, ce rien compact, ce noir opaque, malgré ma volonté de fuir la superstition j’ai espéré comme un baume la possibilité de le meubler par un si. S’il y avait ci, s’il y avait ça… C’est trop facile. J’en suis quitte pour m’éloigner encore plus d’une hypothétique illumination.

J’en parlais hier avec mon vieux pote, et il m’a pointé le fait que je suis père maintenant.

Ç’a du sens.

Ajout :

J’ai l’impression que mon billet est un peu l’écho de ça, même si je viens de le lire…

La famille selon JF Plante

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Je demandais dans mon dernier billet sur Jean-François Plante pourquoi il avait inscrit le terme « famille » dans son slogan, j’ai eu partiellement une réponse dans un article de Rue Frontenac :

« Au-delà de l’ADQ, il y a beaucoup de gens qui aiment qu’on leur parle de valeurs comme le choix, la liberté et la famille », a expliqué l’animateur d’une radio sur Internet, citant l’exemple des parents qui s’opposent au nouveau cours d’éthique et culture religieuse et de tous les gens « qui voudraient moins de gouvernement (sic) dans leur vie ».

Voilà, la famille, dans son sens le plus religieux, ce dont je me doutais. Pour la liberté et le choix d’endoctriner ses enfants comme bon nous semble. C’est joyeux.

On me traitera d’étatiste, mais je préfère nettement des enfants qui ont la possibilité d’avoir une vue globale sur la société à tout enseignement centré sur la croyance des parents. Ils auront bien, et la liberté, et le choix de se positionner plus tard quand ils auront assez de bagages pour en décider par eux-mêmes.

Dire qu’on parle de famille…

Et si vous ne le saviez pas, JF Plante est officieusement dans la course à la chefferie de l’ADQ. Il le sera officiellement quand on aura vérifié ses 1000 signatures.

(Photo : Mauvais Oeil.)

Insupportons nos troupes

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Depuis quelque temps, en me promenant en voiture, et même à pied dans mon voisinage, je remarque beaucoup de rubans « Supportons nos troupes » sur le cul des voitures… Pourtant, d’après un article récent du journal Le Devoir, « 54 % des Canadiens s’opposent à la mission, contre 34 % qui l’appuient. Environ 12 % sont ambivalents. » Et, sans « surprise, c’est au Québec que l’appui à la mission en Afghanistan est le plus faible (15 %), alors que 73 % des répondants s’y opposent. »

C’est une drôle de coïncidence, quand même. Il faut dire qu’il n’existe pas de rubans contre la mission, enfin, pas des autocollants prêts à l’emploi, si je ne m’abuse. S’il en existait un, je ne l’achèterais pas. Je préfère net-tement exposer mon opinion ici. C’est un univers « intellectuel » : voir un ruban « Supportons nos troupes » sur un blogue me titille le cerveau, le voir sur un char me donne envie au minimum de l’arracher…

Entre autres, sur les blogues, ce ruban, je le vois sur celui de quelqu’un qui se targue d’être libertarien (donc extrêmement contre l’État : est-ce qu’il y a quelque chose de plus étatique que l’armée?) et sur celui d’un minarchiste (une variante du libertarianisme : une « théorie politique appelant de ses vœux un […] État minimal […], réduit dans de strictes limites de légitimité »). Dans le cas du deuxième, son appui minimal à l’idée d’État réussit à légitimer sa position, mais pour le premier c’est pour le moins mystérieux.

Je sais que pour les tenants de cette mission, tout tient dans la lutte contre le terrorisme, mais il faut pour cela accepter que cette lutte passe par l’agression et c’est ce avec quoi je ne suis pas d’accord. J’ai beau avoir peur de l’islamofascisme en particulier et de la religion comme désir d’imposition d’un dogme social en général, je pense que les États ciblés par ces cinglés devraient privilégier la défense (dans son vrai sens, pas comme dans défense = attaque…). Aussi, je n’ai surtout rien contre l’espionnage, même qu’il me semble qu’une approche plus axée sur l’infiltration et les actions ciblées donnerait de meilleurs résultats. Cette guerre n’est pas une guerre ouverte, alors elle devrait être pensée dans ce sens.

En conséquence, devant ce fait, il est tout à fait normal que certains pensent que ce déploiement est entre autres une belle raison de dilapider les fonds publics dans l’industrie de l’armement.

Màj :

David Gagnon, du blogue L’antagoniste, que je pointe dans ce billet n’est pas un libertarien, mais bien un minarchiste, comme il est venu me le spécifier.

Màj :

J’ai induit tout le monde en erreur en écrivant « Supportons nos troupes » alors que le verbe « supporter » dans le sens d’encourager est un anglicisme. Et en plus, sur le ruban, c’est bien écrit « Appuyons nos troupes ». Mea culpa. Merci au commentateur dénommé Darwin de m’avoir pointé la faute.

Niaiseries de fin de semaine

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Niaiseries : le mot est faible. C’est supposé être des apparitions divines, pourtant, si on se fie seulement sur les seules probabilités que ce genre d’images apparaissent quelques fois, par-ci par-là, dans notre monde, il n’y a que dans le cerveau de celui qui regarde que ça peut être ça.

En guise d’introduction, pour ceux qui ne sont pas trop au courant de ce qui s’est passé en art, naguère, ça commence par un tableau de René Magritte (La Trahison des images, 1928-29).

(Le billet se poursuit après les images.)

Divine Apparition 1

Divine Apparition 2

Divine Apparition 3

Divine Apparition 4

Divine Apparition 5

Divine Apparition 6

Divine Apparition 7

Divine Apparition 8

Divine Apparition 9

Divine Apparition 10

(Images trouvée sur odee.com, via un billet de Stéphane Pageau.)

Et le pire c’est que j’ai une anecdote familiale à propos d’une image du genre.

Ma grand-mère avait pris une photo dans les nuages en avion où on voyait clairement une représentation du Christ. Elle nous l’avait passé pour que nous puissions la montrer. Elle était sertie dans un cadre en carton.

Mon père, séparé de ma mère, nous recevait aux deux fins de semaine et cette fois-là, c’était mon tour, je devais coucher par terre sur un lit de camp à côté du lit qu’il partageait avec sa nouvelle femme. La photo en question était sur une commode dans la chambre. Nous nous sommes réveillés au matin et le cadre de carton était déchiré en une dizaine de morceaux.

La suprématie de Dieu

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Dernièrement, j’ai appris qu’une Église du Connecticut, la Manifested Glory Ministries, s’adonnait à l’exorcisme. Mais pas n’importe lequel, celui contre le démon de l’homosexualité

On pourrait presque dire que l’« Église » évolue, puisque ce genre de pratique est assez inédit. Une manière d’aller récupérer quelques brebis sodomites égarées?

Parlant évolution, justement, saviez-vous que la constitution canadienne (dernière version : 1982) débute par « Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu » alors que l’« ancienne version qui date de 1867 était parfaitement laïc »?

La lecture de la page Wikipédia au sujet de ce préambule est assez éclairante sur comment les religieux sont perdus dans leurs obsessions, ce qui peut donner, ultimement, des exorcismes du genre cité plus haut. Avec son aplomb légendaire, le Premier Ministre de l’époque, Pierre Elliot Trudeau, aurait dit : « Je crois que Dieu s’en fout d’être dans la Constitution ou non. » C’est plutôt rare, mais cette fois-ci je suis d’accord avec lui, même si par cette phrase il avoue croire en Dieu, à moins que ce soit simplement du sarcasme pur. Je n’irai pas jusqu’à vérifier, sa vie personnelle ne m’intéresse pas…

Mais ce que je constate, c’est que le Canada n’avait pas besoin de ce préambule avant 1982, puisque la vie religieuse a pu suivre son cours quand même. Par contre, à partir du moment où « la suprématie de Dieu » y est inscrite, cela ouvre des portes inquiétantes. Le Parti de l’Héritage Chrétien se sert de ce préambule pour appuyer sa propagande pro-vie et pro-famille (comme si les athées et agnostiques étaient tous des célibataires sans enfants…), essayant d’amputer moralement les droits et libertés selon leurs principes. La loi de Dieu avant la loi des hommes. Même logique tordue du côté des musulmans : ce préambule déroulerait le tapis rouge pour la loi islamiste au Canada. Et je n’ai aucun doute que les chrétiens ne sont pas très contents de ça. C’est d’un humour!

Je ne m’inquiète pas pour vrai. Seulement si un jour le système de justice est gangréné par les ultras religieux, ce qui ne semble vraiment pas le cas pour l’instant. Mais quand même, est-ce qu’il faut s’attendre à voir prochainement des exorcismes pour déloger le démon athée?

L’importance de la religion dans la réduction des naissances

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Lu à l’instant sur RTBF, via un gazou de lepeuple.org :

L’organisation australienne, qui avance que « 41% des naissances dans le monde sont non désirées» , demande que celles-ci soient réduites: « s’assurer que chaque enfant qui naît est un enfant attendu est le moyen le plus rapide et le plus efficace de réduire l’impact humain sur l’environnement, y compris sur les émissions de GES» .

On reconnaît que « des objections culturelles et religieuses sont parfois soulevées ». C’est le moins qu’on puisse dire…

En serons-nous un jour à antagoniser la survie de l’humanité et, ce qui est quand même accessoire, il faut se le dire, la culture et la religion?

La liberté d’expression pourrait en prendre un coup!

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

J’ai appris sur Le Grand Soir que le chef de cabinet d’Obama, Rahm Israel Emanuel, veut faire « adopter la loi « Hate Crimes Prevention Act of 2009 » (« loi contre les crimes/délits de haine ») ». Ce qui veut dire, entre autres, qu’« aucun américain ne pourra dire la vérité sur le traitement infligé par Israël aux Palestiniens et le vol de leurs terres sans tomber dans l’illégalité. Il sera interdit aux Chrétiens de faire référence au Nouveau Testament qui dit que les Juifs ont exigé la crucifixion de Jésus. »

Entre autres, il « sera interdit d’émettre des doutes sur l’Holocauste (une révolution aux Etats-Unis où la liberté d’expression – jusqu’à présent – était « sacrée ». » Et, il « sera interdit de faire remarquer la représentativité disproportionnée des Juifs dans les médias et leur influence sur la politique étrangère (des Etats-Unis). » Fait à noter, selon le lobby israélien, l’antisémitisme se résume à « toute critique envers Israël ou les juifs ». Merci pour tant de largesse…

C’est assez clair que ce n’est pas bien bon pour la liberté d’expression mondiale et, à une certaine mesure, la démocratie, enfin celle rêvée! Et si comme toujours le Canada faire oeuvre de suiveur, nous serons confrontés à ce même problème. Je disais dernièrement en parlant de la branche chrétienne qu’elle ne faisait pas bien bien de remous, eh! bien celle juive est assez efficace. Mais je ne lui lève surtout pas mon chapeau!

Je ne peux pas m’empêcher, en constatant cette problématique, de penser que tout ce qui peut ressembler à du sectarisme, dans la religion, dans la politique, dans le nationalisme, etc., quand il est acoquiné au pouvoir, est comme un cancer pour l’humanité. Est-ce que l’individualisme (dans sa définition la plus positive) et la laïcité globale (qui s’arrête bien sûr au niveau personnel) ne seraient pas le meilleur remède?

Aucune loi ne devrait jamais pouvoir plonger dans l’illégalité quiconque interroge le monde. Il y a déjà la mesure qui va de l’intérêt à l’indifférence pour soumettre les idées. C’est là, je crois, où la liberté se trouve.

Petit quizz pour découvrir le sophiste

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Cliché 2009-05-11

J’ai pris ce cliché sur le blogue de quelqu’un que je ne fréquente plus, parce que j’ai suivi un hyperlien trouvé sur Twitter…

Qui est-ce?

(Et j’ai modifié le cliché, de la couleur aux tons de gris, pour augmenter la difficulté.)

En fait, l’identité de cette personne est plus ou moins importante, mais la teneur de sa question l’est, de par ce qu’elle induit. Mettre sur le même pied d’égalité une question de Justice et une question de Morale, en les rassemblant insidieusement sous le vocable « criminel », tient de la bien belle et juteuse sophistique. On ne peut pas dire qu’Henry Morgentaler est un criminel puisqu’il y a la loi humaine comme solide base pour le protéger, pour ne pas qu’il se fasse renverser par le vent de la loi divine. La qualifier de vent est trop poli, c’est plus une brise…

Les cathos, fachos, chrétos, crétins auront beau sortir de leurs poches des chapelets composés de foetus avortés qu’ils brandiront à la face du monde, ça continuera de faire moins de vagues médiatiques que les images de blanchons et de phoques se dévidant de leur sève rouge sur la banquise blanche, moins de sueurs froides collectives que des grippes porcines, aviaires, alouette!

Le Diable Ahmadinejad

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

nullDevant le tollé qu’a provoqué dernièrement le président iranien Mahmoud Ahmadinejad en qualifiant Israël de « gouvernement raciste », il est facile pour quiconque de suivre en pensée les 23 ambassadeurs de l’Union européenne qui ont quitté la salle de la conférence contre le racisme, Durban II, qui se tenait à Genève. Cela n’est pas très surprenant puisque, depuis le début de sa présidence en 2005, il est dépeint assez négativement dans les médias occidentaux. Un simple faux pas de plus…

Pour ma part, j’ai eu connaissance de cet événement après avoir lu un article, « La campagne contre l’Iran : le lobby sioniste et l’opinion juive », paru originalement à l’été 2008 dans La Revue internationale et stratégique (pour la version PDF c’est ici, et je me suis permis de publier l’article aussi sur mon blogue). L’auteur de l’article est Yakov M. Rabkin, professeur d’histoire à l’Université de Montréal et auteur du livre « Au nom de la Torah : une histoire de l’opposition juive au sionisme ». Point important dans le contexte chatouilleux dans lequel nous nous trouvons quand il est question de quoi que ce soit qui touche à la judéité : l’auteur est juif-pratiquant.

Alors, cet événement prend un tout autre sens après avoir pris connaissance de cet article. Commençons par son résumé :

Deux allégations formulées à l’endroit du président iranien Mahmoud Ahmadinejad intensifient les pressions que les États-Unis et Israël font peser sur l’Iran : il est accusé de nier la Shoah et de menacer de génocide la population israélienne. Souvent, on présente l’Iran comme une nouvelle Allemagne nazie et le président Ahmadinejad comme un nouvel Adolf Hitler. Cet article retrace les origines de ces accusations en mettant en lumière le rôle que joue, dans la formation du discours occidental sur l’Iran, l’amalgame que d’aucuns pratiquent entre les juifs, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part. En terminant, l’article met en garde contre les réactions épidermiques et fait ressortir la nécessité d’agir rationnellement, particulièrement lorsque les Occidentaux ont affaire à des dirigeants qu’ils jugent irrationnels.

L’article nous fait comprendre le puissant rôle du lobby sioniste qui se sert du spectre de l’accusation d’antisémitisme pour contrer les critiques, même de la part de juifs. Et il va sans dire que ce think tank a fait du bon travail auprès des médias internationaux pour modeler l’opinion publique dans son sens… en se servant même d’une traduction erronée pour attribuer « une intention génocidaire » au président iranien : « Israël doit être rayé de la carte » au lieu d’« Israël doit disparaître de la page du temps ».

Alors, il est tout à fait normal qu’aujourd’hui toute parole de ce président choque a priori. On entend une insulte gratuite, antisémite, tandis que son message est beaucoup plus logique :

Il proteste[…] contre les conséquences de la formation de l’État sioniste sur les Palestiniens (musulmans, chrétiens, ainsi qu’un certain nombre de juifs non et anti-sionistes), qui ont dû payer le prix d’un crime commis par les Européens.

Donc il demande, bien sûr sur le mode de la provocation :

Si les pays européens insistent sur le fait qu’ils ont massacré des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale… pourquoi n’offriraient-ils pas au régime sioniste un territoire en Europe ?

Malgré cela, les faits sont là pour prouver qu’il n’est pas antisémite, mais bien seulement antisioniste. Et il est même ami avec des rabbins qui le sont aussi, comme quoi cela n’a rien à voir.

Dieudonné et Ahmadinejad, même combat?

Pââââques, pâques, pâpâques!

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J’ai un petit remplacement chez BV!

Si ça vous tente, mettez vos lunettes de soleil… et cliquez , j’ai pondu un billet au sujet de Pâques.

Po-poooook!

Benoît Size

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benoit-size

Le pape est pas bien. Pas du tout. Il se prend pour Dieu qui se prend pour le Diable. Il se prend pour plus haut que le commun des mortels, mais il est plus bas que la mort. Comment on fait pour se dire sérieusement c’est mon Grand Chef et je l’aime, il est bon et il est beau?

Faut avoir les neurones tricotés assez bizarrement.

*

David Corleone dit que son prédécesseur JP2 avait dit la même chose.

Il parle aussi de la mode de l’apostasie, une bien belle mode à faire découvrir même si ça coûte cher en christ en temps.

*

Mac l’accuse de rien de moins que de crime contre l’humanité. Mmmm!

Ajout :

L’ami Manx a pondu un billet très complet sur le sujet. À lire.

Né pour un grand pain (les osties, c’est pas assez…)

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atheismeVous êtes sûrement au courant que l’athéisme sort dans la rue prochainement : « une dizaine d’autobus de la STM arboreront une publicité commandée par l’Association Humaniste du Québec ». Si vous ne l’êtes pas, le message qu’on y verra :

Dieu n’existe probablement pas. Alors, cessez de vous inquiéter et profitez de la vie.

En faisant un peu exprès, j’aborde le sujet dans le sens d’athéisme, pourtant il n’en est rien pour moi, enfin si peu, puisque j’y vois plus de l’agnosticisme.

Agnosticisme (via Antidote) : Doctrine philosophique qui rejette toute métaphysique et déclare que l’absolu est inaccessible à l’esprit humain.

Athéisme (idem) : Doctrine de l’athée, selon laquelle Dieu n’existe pas.

Tandis que l’athéisme nie, l’agnosticisme s’en lave les mains… Je préfère le premier, il est plus actif. Car pour construire, il faut d’abord parfois détruire.

Justement, c’est souvent la science qui se charge de donner des munitions. À lire sur Agence Science-Presse, le texte « Né pour être croyant » qui explique que nous « sommes nés pour croire. Mieux : le fait de croire, que ce soit en Dieu ou autre chose, serait un processus normal de l’évolution. Une question de sélection naturelle, en quelque sorte. »

Et j’aime bien aussi la finale :

La religion serait donc un « artefact de nos neurones auquel on ne peut échapper », […]. Cela expliquerait que l’athéisme soit « aussi difficile à vendre ». Croire est facile; rejeter la croyance « nécessite un effort ».

Avec tout ça, il y a en masse de place pour en jaser…

La science pour Obama

61 scientifiques qui ont reçu le Prix Nobel depuis 1960 se sont joints pour écrire une « Lettre ouverte au peuple américain » dans le but de démontrer leur appui pour le candidat Barack Obama.

Si on fait un calcul rapide, sans compter les décès, du nombre de lauréats total (141) dans les catégories « Physique », « Chimie » et « Médecine » et que l’on compare ceux qui appuient Obama, ça nous donne 43,2%. Presque la moitié, ça pourra sembler impressionnant ou non selon les points de vue. Selon l’agence Science-Presse, « jamais autant de Nobel n’auront appuyé un candidat à la présidence américaine ».

Quand on sait que du côté de McCain ce sont les milieux religieux (et les créationnistes?) qui l’appuient en grand nombre, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent. Et quand on sait à quel point le peuple états-unien s’enrubanne de religiosité, même un appui aussi remarquable sera un grain de sable dans l’océan des influences. C’est bien dommage.

Noyer les jeunes délinquants

Chez Richard3, à la suite de son billet où il décortique assez négativement la lettre ouverte de Richard Desjardins, nous avons une bonne discussion sur le sujet de la responsabilisation (bien sûr en lien avec la promesse de Stephen Harper de serrer la vis aux jeunes délinquants) et j’aimerais exposer ici mon dernier commentaire, puisqu’il représente bien mon avis sur ce genre de politique (la première citation est de l’autre blogueur) :

« la responsabilité personnelle de l’individu face à sa situation demeure une valeur à prioriser, dans notre société. »

Je suis d’accord, mais pas au point de laisser tomber ceux qui n’en sont tout simplement pas capables…

Je pense aux gens qui sont sur le BS parce qu’ils ne sont pas capables de fonctionner sur le marché du travail et qui se font pointer du doigt comme étant seulement des paresseux. (Je suis certain que les réels paresseux et les fraudeurs sont seulement une infime minorité.) Pourtant, il y en a d’autres qui sont « officiellement » inaptes au travail pour des causes physiques ou mentales et tout le monde lève le pouce… La différence entre les deux? La perception que la société en a.

Aussi, quand je pense à l’importance du déterminisme, du contexte, de l’environnement dans lequel chaque individu évolue, la notion du libre arbitre (notion héritée de la religion) me semble noyée dans un fouillis inextricable. Alors, vouloir juger un jeune de 14 ans de la même manière qu’un adulte en regard de son libre arbitre (en grand déficit) me semble seulement une manière de contenter le désir de vengeance des victimes directes et indirectes.

Je rajouterais même qu’il s’agit seulement de certaines victimes qui sont incapables, au-delà de la rage-peine-deuil initiale, de se détacher et de globaliser.

C’est à eux (et sûrement aussi beaucoup à lui-même) que Stephen Harper pense en proposant cette aberration.

Tout sauf Harper.

(Photo : Rémi Vannier)

Euthanasie et religion

L’ami Nicolas Racine pose une bonne question aujourd’hui :

« Doit-on permettre le suicide assisté ? »

J’ai joué le jeu et j’ajoute ma réflexion ici. Pour ce faire, j’utilise les termes « euthanasie » (pour suicide assisté) et « suicide » :

Le seul fait de se trouver alité et malade pour un temps indéterminé me semble déjà un bon point de départ pour réfléchir à la différence entre l’euthanasie et le suicide.

Bien que je crois que le suicide est le résultat d’une « maladie » (un ensemble de dispositions psychologiques qui dénote de problèmes physiques et/ou mentaux), la différence réside surtout dans l’inéluctabilité réelle (selon le point de vue extérieur) de la maladie physique du candidat à l’euthanasie. Par cela, je ne tente pas de dire que le trouble, que la détresse de la personne qui veut se suicider n’est pas réelle, mais bien que son inéluctabilité ne trouve pas d’écho ailleurs qu’en elle-même.

Alors, s’il y a concertation entre le malade (dans le cas où il y a conscience), la famille et les professionnels de la santé, je ne vois pas pourquoi on devrait interdire l’euthanasie, puisque cela est par le fait même éthique. L’interdiction actuelle concerne le domaine de la moralité, un autre héritage pourri de notre passé judéo-chrétien, que le néo-conservatisme actuel ravive.

À la suite de ça, je ne peux m’empêcher de faire un lien avec un billet récent d’Anarcho-pragmatiste qui discute d’athéisme, la position contrepoids au conservatisme à mon avis. S’il faut que je le spécifie, ce conservatisme qui repose essentiellement sur la religion, l’ultime ciment social des croyants.

Deux commentaires qui expliquent bien ma position :

L’athéisme c’est de ne pas se laisser aller à accepter comme tel l’héritage religieux, mais bien de le mettre à jour et de voir ses répercussions. Qu’il soit rabaissé au niveau de la culture, puisque c’en est, seulement.

Croire ou non en un ou des dieux relève exclusivement de l’humain et sans l’humain qu’est-ce qu’il resterait franchement de cette question?

L’athéisme fout aux poubelles la métaphysique, l’agnosticisme se contente de ne pas faire lever la poussière…

*

[…] s’il faut que je le répète, le point principal n’est pas tant de convaincre de l’inexistence de Dieu, mais bien de couper l’herbe sous le pied de la religion comme phénomène social influent. Les déistes ne font pas chier personne!

Et quand on pense à des convictions et des propos excrémentiels, nous sommes tellement bien servis chez nos voisins du sud avec Sarah Palin

(Photo : polova)

BurKhadr

Petite discussion  intéressante entre Belz et moi à la suite d’un billet de Patrick Lagacé au sujet d’Omar Khadr. Je vais m’en servir comme introduction pour ce billet.

Belz :

Peut-être aussi que si sa soeur ne se mettait pas un drap sur le corps avec seulement un trou pour les yeux, on serait plus sympathique à sa cause!

Renart :

J’ai fait le saut hier en voyant ça aux nouvelles. La mondialisation donne ça, il faut essayer de faire taire nos réactions primaires le plus possible…

Je me souviens que pour le port de la burqa, on disait que c’était très très rare, les enfants soldats canadiens de même : c’est donc un cas à prendre avec de grosses pincettes. Mais je crois quand même qu’il serait préférable de le faire quitter ce donjon, ça se réglerait beaucoup mieux dans la civilité et avec un peu plus de transparence.

Belz :

Je ne suis pas d’accord quand tu écris « il faut essayer de faire taire nos réactions primaires le plus possible… ». Pourquoi devrais-je taire mes réactions, mes opinions, et ce que je ressens quand je vois ça? Je vois sa soeur avec la burqa de la tête au pied, et on voudrait me faire croire que c’est une femme épanouie, que ce garçon vient d’un milieu équilibré?

Je suis bien d’accord pour qu’on le libère, mais je ne suis pas certain que sa place est au Canada.

Renart :

Je dis bien qu’il faut essayer, c’est la clé de l’ouverture d’esprit. Si je n’essayais rien, j’aurais de tout autres réactions et je serais assez réactionnaire, plus dans un sens où j’occulterais l’analyse.

Il est facile de faire un lien entre Khadr et sa soeur recouverte de ce drap, mais ce sont deux débats séparés à mon avis.

J’invite donc Belz à continuer la discussion ici, et vous tous de même, car à 211 commentaires chez Pat au moment où j’écris, il y a beaucoup trop de brouhaha pour s’entendre…

Mais je vais quand même clarifier mon dernier point et même le poursuivre, puisque ce soir au Téléjournal un reportage nous a montré que la burqa est très à la mode dans la famille Khadr… Alors la question que j’essaye de soulever c’est : est-ce qu’une réaction négative à la vue de toutes ces femmes en burqa devrait servir de point de départ à une réflexion sur le sort du jeune homme? Je ne crois pas.

Moi aussi, je trouve complètement absurde cette tradition archaïque musulmane et je ne crois pas qu’elle devrait avoir sa place au Canada, ce qui me fait écrire que la décision française de refuser la nationalité à une Marocaine qui la porte m’apparaît une bonne manière d’envoyer un message sociétal clair. D’autant plus que cette décision est félicitée là-bas autant par la gauche que par la droite. Un beau consensus qui me permet d’écrire gauche et droite deux fois plutôt qu’une dans leur orthographe correcte…

Pour revenir aux Khadr, je crois juste que ma réaction à la vue de cette famille ne devrait pas colorer mon jugement ailleurs que du côté des symboles religieux véhiculés, même si c’est facile de démoniser le jeune homme parce qu’il a vécu dans un contexte familial opposé aux valeurs qui me tiennent à coeur. D’un côté, il y a un problème de tolérance multiculturaliste abusive, de l’autre, il y a un humain maltraité.

Ce qui me fait divaguer du côté de la ressemblance et de la différence entre la burqa et les accoutrements vestimentaires qui sortent de la norme. Certains pourraient dire que c’est la même chose : si nous laissons les marginaux apparents se promener dans la rue tranquillement sans broncher, nous devrions aussi faire de même pour les femmes en burqa. Ce n’est pas du tout la même chose : dans le port de la burqa, il y a un message clair, assourdissant, qui tend vers le silence, tandis que pour les autres le message est hautement individuel, provoque la curiosité et le dialogue, surtout chez les humains ouverts d’esprit. Qui pense encore que la religion rassemble?

Le problème en ce moment avec Omar Khadr est tout sauf religieux. Nous sommes dans l’humanisme, il faut le faire ressortir tandis que c’est le temps.

(Photo : rusted_flower)

Pape pi po pu!

Le 5 octobre prochain, Benoît Seize participera à un lecture-o-thon biblique de six jours, en compagnie de 1200 volontaires. Il sera le premier à lire la Bible, le premier chapitre de la Genèse, en direct à la télévision et sur internet.

Pour quand le bingo global?

(Photo : base2wave)

Nouveau sport : le lancer des médailles de l’Ordre du Canada

À cause d’un monsieur Morgentaler, les denteliers de la religiosité chrétienne se font aller depuis quelque temps, peut-être est-ce une manière de faire compétition aux explosifs adeptes d’Allah? mais à coups de médailles de l’ordre retournées… Ça ne tue pas, mais ça tape tellement sur les nerfs! Donc, la barbe du dernier nommé à l’Ordre du Canada est visiblement plus piquante que la barbe de l’autre, celui qui n’a pas de nom et dont tous ces hystériques se réclament.

Comme s’il n’y avait qu’une seule manière (divine) de voir la société et ses problèmes. Comme s’il n’y avait que Dieu, via une brique obscure du nom de Bible, pour penser. Pourtant, penser est une activité du cerveau que l’on peut soumettre à un brassage intense en compagnie de gens de bonne volonté (!) et mettre à jour au jour le jour, contrairement à la pensée sur papier bible, qui « présente une bonne résistance au vieillissement et aux manipulations. » Quelle blague!

Dans la dépêche de LCN, par rapport à ce lancer des médailles, on lit qu’une de ceux-là, « La fondatrice du Madonna House, Catherine Doherty, a reçu l’Ordre du Canada en 1976 pour son travail auprès des démunis. » D’un côté, on s’inquiète des démunis et de l’autre on culpabilise le libre-choix de donner la vie, surtout quand on sait que la pauvreté est souvent très liée à ce choix. Elle serait fâchée qu’on lui aspire sa clientèle?

Cette vie qui leur semble si importante est premièrement biologique (et non pas spirituelle — avant le baptême, un enfant ne fait à proprement pas partie de l’Église…) et s’inscrit dans le contexte de la communauté, assujetti premièrement à la vie de la mère, du père, de la famille. C’est certain que l’avortement comme contraception ce n’est pas bien intelligent, mais le sujet est bien plus large que ces cas stupides, démontrant seulement la déficience éducative de notre société auprès de certaines personnes, souvent les plus pauvres, tant au niveau matériel qu’intellectuel. Et j’accuse encore plus l’Église de faire l’éloge du crétinisme en vantant le jugement de Dieu, le discernement tronqué des doctrinaires, au lieu de cultiver la lucidité des citoyens.

(Photo : SMN)

Ajout :

Je viens de tomber sur une nouvelle très intéressante et très connexe, via Le Déblogueur, sous le titre :

« Un groupe d’extrémistes chrétiens appelle au boycott de Mcdonald’s ». La réplique de McDonald’s :

Il n’y a pas de place pour la haine dans notre culture, nous voulons aider les gens à vivre et à travailler dans une société sans aucune discrimination.

Je n’aurais jamais pensé applaudir McDonald’s…

La science et les animaux au service de la liberté sexuelle et morale

J’ai trouvé quelque chose d’intéressant dernièrement sur le HOU-HOU BLOG. Et je vous en fais ici une libre traduction, puisque ce blogueur semble croire que les internautes francophones sont tous, sans exception, à l’aise avec l’anglais…

Les résultats de divers tests réalisés avec la technologie d’imagerie du cerveau indiquent clairement que l’orientation sexuelle est une caractéristique biologiquement déterminée.

Les tests révèlent que chez les homosexuels, les structures principales qui régissent l’émotion, l’humeur, l’anxiété et l’agressivité ressemblent beaucoup à celles des personnes du sexe opposé.

Les résultats prouvent que les facteurs biologiques aident à déterminer l’orientation sexuelle et qu’ils laissent une signature neuroanatomique.

Pour les sources, elles sont chez lui.

Non, mais, vraiment, vive la science! Un autre point de gagné contre la stupidité religieuse qui rend l’homosexualité amorale… Il n’y a pas de libre arbitre qui tienne dans le comportement sexuel de ces gens, ils ne font que vivre selon leur biologie. La même chose pour les humains hétérosexuels qui, parfois, trouvent réconfort sensuel et sexuel chez des personnes du même sexe. Sans oublier les gens bisexuels, bien sûr! C’est un besoin biologique, émotionnel, il faut le combler. Au diable la morale!

Et même les animaux ne sont pas en reste. J’ai deux spécimens de chat mâles chez moi qui font l’amour (ou plutôt miment faire l’amour) de temps en temps. Étant donné qu’ils sont castrés depuis longtemps, il serait très difficile de présumer sur le pourquoi, mais qu’est-ce que ça change : ce sont des gays-chats, voilà!

Humains et animaux, même combat!

Ça me fait penser, assez en diagonal, à une histoire relatée par l’ami Le Détracteur Constructif, au sujet d’un lionceau apprivoisé et qu’on retourne dans la nature. Allez lire ça, pleurez comme je l’ai fait, et revenez ici après avoir bien remercié le blogueur pour sa recherche et sa bonté.

C’est fait? (Sinon vous manquez vraiment quelque chose!) Après ça, qui peut bien croire en la suprématie de l’humanité pour cause d’histoires tordues comme l’Âme, dans une optique religieusement doctrinale, qui relaye les animaux à de simples mécanismes biologiques sans plus d’importance que l’utilité qu’on leur fait porter…

Si nous avons une âme, ils en ont une. Mais je crois qu’ils n’en ont pas, tout comme nous. S’il reste quelque chose de nous après notre mort, cela serait sûrement de l’énergie liée, à force d’avoir été si longtemps dans un même espace. Alors, je ne vois pas pourquoi ça serait différent avec les animaux, quoi que soit la vérité.

(Photo : gruntzookie)

De l’hyper dans le sexe de nos anges

Comment broder autour de l’hypersexualisation des adolescents et des enfants (bientôt les poupons?) sans tomber dans l’hypervictimisation ou l’hyperculpabilisation? Dans le monde boursoufflé des hyperliens, les réponses sont trop subtiles en vérité…

Je regarde autour de moi et ça ne ressemble pas à ce que j’entends, dans le sens de lire sur les lèvres des gens et de mon écran : c’est facile de monter sur ses grands chevaux même si après une grande respiration on finit par constater que ce n’est pas si pire… Ce qu’on voit dans les clips, dans les magazines, dans les pubs est grandement dilué dans le réel, comme si les deux mondes ne pouvaient se regarder avec franchise. C’est seulement de l’épice même si elle est souvent trop piquante pour plusieurs, dont moi, parfois.

Je me souviens d’une autre époque où une grande vedette d’aujourd’hui m’éveillait de sa jeunesse et réveillait autrement mes soeurs et les filles autour de moi. Madonna, je me souviens, n’avait que le dodu de son corps à offrir au départ, s’enveloppant d’un style désinvolte comme l’époque, en proie au clinquant d’un côté et à la déprime de l’autre, après ces années soixante-dix de sexe, de drogue, de spiritualité et de rock-prog-funk-disco… C’est à l’approche des années quatre-vingt-dix qu’elle a gagné la stature, gravit le piédestal qui a tant inspiré, celui de l’artistique femme d’affaire forte, et fortement sexuée.

Il y a bien là un déclic qui a opéré, mais je ne pourrais pas mettre tous mes oeufs dans le panier de la Madonne. Non, car la recette qui consiste à mélanger le sexe, le pouvoir, l’argent, la religion, en dosant différemment selon l’humeur, est du domaine archétypal, il ne faut pas s’en cacher! Toujours jouer en émoustillant les uns et en ne confrontant pas trop les autres est un jeu qui est de moins en moins dangereux quand on regarde derrière, puisqu’à la base les années qui passent servent de tremplin à la nouveauté de plus en plus nouvelle, à des questionnements qui ne nous effleuraient guère, même l’année dernière. Le futur a souvent peur de la redondance.

Nos artistes de plus en plus internationaux visent large à l’image de la globalité, imprégnée à la société par la répétition des mantras éconocentristes. Ils sont des marques déposées tout comme les autres, et on peut à peine leur en vouloir, car ils ne sont que des miroirs formatant, formatés, fictifs, la preuve de nos soubresauts d’élévation vers une certaine perfection psycho-corporelle, toute vide qu’elle soit.

Pour ne parler que d’elles, points de mire, nos jeunes filles ne sont pas dans notre monde, et je me demande pour qui c’est le plus un jeu. La mère qui joue à la poupée avec sa fille, dans le pire sens de l’expression, a le poids des années comme longueur d’avance. Et le père? Qu’il acquiesce ou qu’il laisse faire, il reste en phase avec son rôle de con-voyeur… Mais la réflexion n’a plus bon goût, comme une gomme collée sous la table.

(Peinture : rodparker)

BT : nous avons accepté quoi? (bis)

Avec tout l’énervement dû au Blogu’Or et ma joie d’annoncer ma paternité prochaine (merci beaucoup encore pour vos félicitations! vous me rendez tous bienheureux!), j’ai complètement oublié de vous faire part de la publication hier matin de mon dernier billet sur Branchez-vous! qui discute d’une des prémisses du rapport Bouchard-Taylor. La discussion va déjà bon train avec plus de cinquante commentaires.

Et en parlant de commentaires, je les ferme ici, car c’est là-bas que ça se passe, ne soyez pas gênés! 😉

Einstein nous parle de Dieu

Une lettre d’Einstein, datée du 3 janvier 1954, un peu avant sa mort, contient ces mots : « Le mot Dieu n’est pour moi rien de plus que l’expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives qui sont néanmoins assez puériles. »

Moi qui ai toujours pensé que cet homme de science portait Dieu en lui de la manière commune, un grand pan de mur idéologique me tombe dessus et j’en ressors fortement indemne, vivifié même! Ce n’est pas tous les jours qu’un monument sort de sa retraite poussiéreuse pour parler au monde. J’écoute et j’applaudis à tout rompre!

Le plus beau, c’est que les zélateurs et les menteurs ne pourront rétorquer à autant d’éloquence. Tandis que les livres soi-disant sacrés des trois monothéismes sont des ramassis d’illogismes et de contradictions, voilà un baiser de plus pour l’amour du prochain, qui grandit mieux dans la logique que dans le dogme, puisque le prochain est tout sauf soi, faut-il encore le rappeler?

Comme je l’écrivais à l’instant chez Martin Beaudin-Lecours, le pointeur de cette nouvelle, si je peux croire en quelque chose, c’est bien le commun, le relatif, dans le sens où Einstein l’entendait. Enfin, pas le « peut-être »… Les forces positives et négatives sont des énergies archétypales qui nous accompagnent depuis le début, et elles donnent lieu à de beaux folklores, à de la culture, à de l’art, etc., mais je crois qu’il faut maintenant les aborder de front pour ne pas tomber dans la demi-mesure interprétative des directeurs de La Vérité. Non, la vérité est trop importante pour la laisser à quiconque d’autre que soi-même : d’où l’idée de la relativité.

Tant que nos vérités dialoguent, tout va bien. Mais je n’accepterai jamais de me faire frapper à la tête, même avec la Bible, le Coran ou la Torah pour amortir le coup…

(Photo : Magic fly paula)

Votez pour ce texte sur Cent Papiers!

Improvisation qui a pour titre!…

Il y a trop de sujets à élaborer, je me sens écartelé par une quantité effroyable de chevaux tous plus fringants les uns que les autres!

Mais c’est la fin de semaine, donc le début de ma semaine de travail, cela dit dans l’expression commune de la normalité, et de pondre un texte de fond me noierait, me viderait des quelques énergies qu’il me reste encore en disponibilité. Faut dire que ma semaine a commencé plus tôt, remplacement mercredi, et dans un autre bar en plus!

Alors, je préfère errer au gré de mon humeur très positive, malgré la déconfiture générale, avec laquelle je ferais bien de la marmelade à m’en rendre malade… Le cliquetis mat du plastique des touches que mes doigts martèlent est quasi suffisant à meubler mes pensées. Voilà un bon exemple d’un texte autoréférentiel! Je me fais bien rire en ce moment!

C’est drôle comment le cours de la vie se constitue d’absurdités, que même l’humour absurde réussi à supplanter. Beaucoup de gens peuvent bien trouver la vie difficile et se réfugier dans le divertissement niais… La marche des millisecondes, des secondes, des minutes, des heures, des jours, des semaines, des mois et des années n’est pas mise en scène par personne, comme les amants de la fiction religieuse aiment à le penser. Ha ha! à la recherche du metteur en scène suprême, voilà le combat planétaire!

Bon, je dis à demi-mot que je veux écrire léger : pas très concluant…

Je me reprends.

Bon, je suis allé faire un peu de rangement, question de m’occuper de la vie qui compte et d’accueillir Douce dans un appartement décent! Je ne suis pas très bordélique, mais ce sont des petites attentions qui ont leurs importances en amour au quotidien…

Justement, elle arrive dans cinq minutes, je vais devoir finir ça en queue de poisson, question de garder ça dans l’ambiance de l’improvisation!

(Photo : shannonkringen)

Les cowboys et les Indiens

J’avais bien hâte de voir le dernier documentaire « Le peuple invisible » de Richard Desjardins et finalement, il passait à Radio-Canada, et je l’ai enregistré. Je l’ai visionné hier. J’ai la mâchoire à terre.

Aussi, j’ai la mâchoire à terre parce que j’ai fait quelques recherches web hier pour voir si on en parlait dans les médias et la blogosphère à la suite de sa diffusion à la télé d’État, et je n’ai pas trouvé grand-chose, à part un texte de Louise Cousineau sur cyberpresse (que je vous conseille fortement de lire si vous ne tenez pas absolument à voir le documentaire, c’est un résumé très très exhaustif) et quelques billets plus informatifs que critiques… Donc, la diffusion semble avoir passé comme dans du beurre, mais pourquoi? Parce qu’il y avait une partie de hockey en même temps! (Le titre du texte de Louise Cousineau est : « Le peuple invisible diffusé un soir de hockey… »)

Quelle mauvaise case horaire quand on sait que la fièvre du hockey bat son plein au Québec! Et quand on sait que le documentaire n’est pas tendre envers le gouvernement du Canada (et encore moins pour celui du Québec), on se demande très sérieusement s’il n’y a pas un peu d’opportunisme là-dedans : Radio-Canada a diffusé, donc paraît bien, démocratique, et tout et tout, mais la force de frappe de l’oeuvre se réduit à n’être pour ainsi dire qu’un pétard mouillé, pouin pouin, pouin…

Tous les Québécois devraient voir ça, point. Surtout les gens qui n’aiment pas beaucoup les autochtones. Je ne dis pas qu’ils vont plus les aimer, mais au moins ils vont comprendre un peu plus…

Ce que j’en ai compris, c’est que ces peuples sont les survivants d’un ethnocide tenu secret encore aujourd’hui. Et les grands coupables? La doctrine religieuse qui possédait anciennement le pouvoir, suivit par l’État qui leur donne des miettes aujourd’hui, afin de conserver le plus possible la totalité du butin : les terres et donc les ressources qu’ils pourraient en tirer pour se sortir de la misère.

Il y a un côté de moi qui se dit qu’ils devraient quitter les réserves au plus vite et se mêler à la population blanche pour sortir de ce marasme, mais en même temps cela serait injuste, ils étaient là avant les blancs. Et je n’en revenais pas de tous les voir déguisés en cowboys, écoutant du country et du western, parlant pour la plupart anglais et français, et ayant en plus beaucoup de prénoms et patronymes dans ces langues, alors que le cliché des « cowboys et des Indiens » est une dichotomie. Nous ne sommes pas loin du comble de l’assimilation, aussi bien pour eux d’embarquer complètement dans le bateau du 21e siècle… et avec cela, on comprend mieux l’extrémisme dans leurs rangs.

Ce que je pense, c’est qu’il y a bien assez de place pour tout le monde, et leur place est une prison de verre trempé.

(Photo : howlinhill)

Jésus, le premier laïc?

En ce temps des fêtes, dont une très large part va à l’événement de la naissance de Jésus, un passage du livre « La Philosophie pour les nuls » de Christian Godin, m’apparaît assez intéressant, dans le cadre des dernières discussions sur la laïcité versus la religion dans la société :

L’Antiquité mêlait religion et politique : presque toujours, presque partout, le pouvoir était à la fois théologique et politique, sacré et profane, céleste et terrestre. L’empereur romain devait être vénéré comme un dieu et des temples lui étaient consacrés. Les persécutions antichrétiennes n’ont pas eu de causes à proprement parler religieuses : les Romains intégraient avec une inconsciente tolérance à peu près tous les cultes étrangers. Ce qu’en revanche ils ne pouvaient ni tolérer ni a fortiori intégrer, c’est l’attitude de ceux qui ne croyaient qu’en un seul Dieu, à l’exclusion de toute autre puissance.

Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu, répond Jésus à ceux qui cherchent à le mettre en difficulté sur la question de savoir s’il convient de payer l’impôt à Rome, puissance occupante. La séparation des deux pouvoirs, politique et religieux, constituera la doctrine officielle de l’Église (dans les faits, il en ira tout autrement, car assez tôt cette dernière aura à coeur de détenir elle aussi le glaive de la Terre).

Jésus aurait-il inventé la laïcité? Avec le christianisme, les idées ne sont jamais simples. Il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, dit d’un autre côté saint Paul. Phrase aux conséquences incalculables. Les papes s’appuieront sur cette même parole de l’apôtre lorsqu’ils prétendront dicter leur loi aux rois, aux princes et aux empereurs. Les dix siècles du Moyen Âge seront perturbés par ces querelles. L’équivoque, on le voit, était présente dès les origines, dans le Nouveau Testament.

Avouez, à la base, qu’il est assez intrigant de voir que c’est la seule formule, « Rendez à César ce qui appartient à César », sans la partie se référant à Dieu, qui a survécu dans le langage courant. Même le sens a été perverti, cela signifiant maintenant qu’il faut attribuer le mérite de toute chose à la personne qui en est l’instigatrice. Et j’en suis le premier surpris, n’étant pas très théologien dans l’âme. Mais sous le jour de l’examen philosophique, cela m’apparaît assez précieux comme information.

Or, il ressort de cette histoire que Jésus était un fin stratège. Sachant la tolérance religieuse des Romains, il sépare ouvertement le pécuniaire du religieux de manière à plaire à ces polythéistes, puisque César, lui-même un dieu, se voit placé à côté du dieu chrétien. Et comme le point de litige concernait l’impôt, de voir que l’ennemi numéro un leur octroyait sans arguments le droit de disposer des questions matérielles a d’autant dû les flatter dans le bon sens…

Mais aujourd’hui, est-ce que cette lecture plus terre-à-terre des saintes Écritures, et de ses éléments historiques, ne devrait pas avoir préséance sur celle de l’Église pour nous permettre de voir plus clair au niveau de la place de la religion dans la société? Et je crois même que la position des Romains vis-à-vis du monothéisme exclusif devrait aussi nous influencer, au-delà bien sûr de son caractère de persécution, car, malgré son évident fouillis conceptuel, il y a une ouverture aux croyances autres, et une position clairement contre le dogmatisme. Aussi, la religion juive, première religion monothéiste, d’où découlent le christianisme et l’islam, parce qu’elle était au début non exclusive, acceptant l’idée qu’il existe d’autres dieux pour les autres peuples; mais l’exclusion, l’idée d’un « peuple élu » est apparu subséquemment dans l’histoire.

Voilà où la laïcité se trouve : dans un refus total de trancher, de s’accaparer La Vérité. Alors, elle se trouve bien sûr sans conteste du côté progressiste, très loin du doctrinaire. Et si Jésus a pu semer cette graine dans la civilisation, peut-être sans trop s’en rendre compte, il faudrait bien pouvoir en contempler le résultat dans nos institutions et dans notre vie sociale. La seule Vérité est changeante et malléable, elle se pétrit dans l’organisationnel, par à-coups de discussions. Et la discussion d’individus à individus est beaucoup moins cacophonique (et meurtrière) que celle des peuples et des groupes menés par la religion, il faut toujours se le rappeler.

(La photo provient d’ici.)

Le père Noël et la cigogne

Origine du Père Noël


Il y a près de mille ans, vivait en Scandinavie (les pays d’Europe du Nord comme la Finlande et la Suède) le peuple des vikings.

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Ceux-ci avaient des croyances religieuses, intimement liées avec la nature, qui étaient assez particulières.

Notamment, lors de la fête du solstice d’hiver (le 21 décembre), un homme vêtu d’une longue cape ODIN parcourait les maisons dans chaque village et donnait des friandises aux enfants sages.

Alors que la chrétienté se répandit dans ces pays, on adapta la tradition viking à la fête de Noël.

Ainsi, on disait qu’un homme incarnant Saint-Nicolas allait voir les enfants le jour de Noël et leur remettait des cadeaux. Puis avec le temps, la tradition se répandit.

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Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette « fête des enfants » soit davantage rapprochée de celle de l’enfant Jésus.

Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.

En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.

Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d’orge et le débarrassa du Père Fouettard.

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L’âne fut remplacé par 8 rennes fringuants.

D’ailleurs, en regardant le mot  » Santa Klaus  » ( Père Noël en français) on peut retracer facilement le mot d’origine qui était  » Saint Niklaas « , c’est-à-dire Saint-Nicolas.

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Le Père Noël Coca-Cola
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Nous devons la version moderne du Père Noël en rouge et blanc à la célèbre compagnie Coca-Cola qui popularisa ce personnage à travers ses publicités.

L’image d’un personnage rond vêtu d’un costume rouge garni de fourrure n’est devenue populaire qu’à partir des années 1930.

C’est exactement en 1931 que le dessinateur Haddon Sundblom décide d’utiliser cette image dans une campagne publicitaire de Coca-Cola, afin d’inciter les consommateurs à acheter la célèbre boisson gazeuse en plein hiver.

Cette image, largement transmise par tous les medias, a réussi à gagner le monde entier.

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(source : Utopia)

Vous ne serez pas surpris de me voir écrire que je prends cette fête avec un grand de sel… La récupération publicitaire de nos bons amis de Coca-Cola a sonné le glas de la disproportion que l’on connaît aujourd’hui, et qui tend vers une diminution, si je considère entre autres les habitudes de ma famille, depuis quelques années, où un retour à la source est de mise : les adultes ne s’offrent pratiquement plus de cadeaux, il n’y en a que pour les enfants!

Et je peux vous avouer que c’est sûrement pour moi le dernier Noël en tant qu’adulte sans enfant, car, si tout va bien, moi et Douce devrions offrir nos premiers cadeaux de Noël à notre premier enfant! Et le grincheux de Noël en moi disparaîtra…

Alors joyeux Noël à vous tous!


Et donnez des câlins au lieu des bébelles aux gens que vous aimez!

Multibillet

Dans la plus pure tradition du blogue, voilà un billet pour vous diriger vers quelques découvertes et lectures intéressantes.

Première chose, une caricature vantant les prochains jeux de Beijing trouvée sur le blogue L’homme de la rue.

Deuxième, un morph en quatre étapes entre l’ancienne et la nouvelle flamme de Sarko.

Troisième, Raymond Viger nous expose sur Reflet de société une recherche qui confirme que l’encyclopédie en ligne Wikipedia est plus fiable que l’édition en ligne de la prestigieuse encyclopédie allemande Brockhaus.

Quatrième, justement, pour rester avec Wikipedia, Le Crachoir fait état d’une belle histoire ironique concernant John F. Kennedy.

Cinquième, un concours nouveau genre, et qui concerne seulement la blogosphère, le NéoConcours 2.0, dont le GalaVirtuel se tiendra le 11 janvier. Pour plus d’info et vous inscrire, voilà le trajet!

Sixième, un bon texte concernant la science, la religion et la quête de sens sur Science-Presse.

Amusez-vous! mais pas trop… hé hé!

Embarque dans le dogme, mon Mario!

C’est presque par dépit que je saute dans le vide de la dernière lubie de Mario Dumont au sujet du cours d’éthique et de culture religieuse. J’emprunterai un angle personnel pour illustrer mon propos, car je vais revenir sur ma petite enfance.

J’ai eu une éducation religieuse, modérée, mais quand même. J’avais des cours de religion à l’école et je crois, si je ne me trompe pas, que les cours de morale sont apparus dans mon temps. J’ai même déjà été servant de messe, en plus.

Un jour, au début de mes études secondaires, j’ai été confronté au choix de suivre le cours de morale ou de religion et j’ai choisi celui de morale. Je me souviens aussi que les cours de religion m’emmerdaient royalement, alors je remercie le ciel (hé hé!) d’avoir eu une mère assez ouverte d’esprit pour me laisser faire ce que je voulais.

Pourtant, j’ai bien essayé de croire en Dieu quand j’étais petit, je priais tous les jours comme on me disait de le faire, j’allais à l’Église tous les dimanches, enfin presque… (La désertion des églises commençait partout, aussi chez nous.) Mais bon, peut-être que c’est parce que je suis un original, mais ça n’a pas marché, je n’y crois pas du tout. Mes frères et soeurs non plus.

En conséquence, je ne peux pas m’empêcher de penser que la foi se transmet majoritairement par la manière forte. Laissez le libre arbitre à un enfant et il fera son petit bonhomme de chemin en délaissant tout ce qui est endoctrinant : il choisira la liberté. Et ceux au bout du compte qui choisiront la religion en seront encore plus heureux, car il s’agira d’une vraie illumination! pas d’un concours de chien savant… (Oui oui, je sais que la manière forte a aussi donné de bons catholiques!)

Ainsi, notre vert-de-gris Mario, maître ès opposition, a choisi, vraiment sur le tard, de prendre le parti de l’endoctrinement au dépend d’une ouverture sur le monde, un enseignement plus global, que j’aurais bien choisis, quand j’étais petit. Il m’accuse moi, et tous ceux qui pensons que la liberté de penser et de connaître est plus importante que la place de la religion catholique au Québec, de vouloir regarder vers l’avant et d’espérer que nos jeunes feront de même, car le passé est garant de l’avenir, et il faut pouvoir analyser ce passé pour ne pas répéter les mêmes erreurs.

Mais je ne dis pas non plus qu’il faut mettre à la poubelle la religion catholique. Historiquement, elle nous a forgés, et nos sacres en sont une drôle de preuve! Il y a en elle plein de belles et bonnes valeurs, qui sont partagées par beaucoup d’autres religions et philosophies, et que partage aussi la majorité des incroyants, dont je suis. Et c’est bien là où je veux en venir : la religion semble être seulement le contenant d’un contenu plus grand qu’elle. Il me semble donc plus logique de privilégier un regard objectif sur ces contenants sous un angle historique, plutôt qu’un retour en arrière dogmatique.

Les dogmes sont pour moi comme des petites maisons bien basses et bien sombres, et les gens ont bien le droit de les entretenir si ça les enchante; mais justement, qu’ils le fassent à la maison! Et l’école servira à bien les éventer…

*

Voilà quelques liens vers d’autres textes intéressants sur la même question :

Mario sur la montagne de Lutopium (qui fait un rapprochement avec le temps des fêtes)

Mario Dumont enfourche le cheval de l’enseignement religieux à l’école sur Voix de faits

Démenti : les racines protestantes de la Nouvelle-France de
Dumont consolide son électorat

Ajout (avant dodo) :

Martin Petit se commet aussi… et joyeusement! : http://blogue.martinpetit.com/2007/12/16/guerre-de-cours-de-religion/

Aventure abitibienne (départ)


Un petit retour sur mon séjour à Rouyn. Je dis petit, mais non, ça ne se pourra pas, y’en a trop à dire… Même mon départ en taxi est intéressant à raconter.

Donc, sur la route j’écoutais, en compagnie du chauffeur, sans dire mot, les inepties de Gilles Proulx à la radio et je riais à travers moi, en silence. À un moment, alors qu’il répondait à la question d’un amérindien, l’animateur a bifurqué joyeusement sur la beauté de sa réserve, sans doute pour occulter la question, c’était d’un chic fou. J’ai laissé échapper quelques gloussements. À un moment, le sujet a tourné du côté de la dernière lettre de déculpabilisation du caporal, oups! du cardinal Marc Ouellet, et ce gentleman a traité de tarlas la totalité des dénigreurs de l’Église… Je n’en pouvais plus, j’ai ri de bon coeur, et le chauffeur de même.

Il m’a raconté qu’il écoutait Gilles Proulx pour rire et ensuite, il a quand même pris la défense de l’Église catholique d’un côté historique, ce qui était assez surprenant venant d’un immigrant avec un accent arabe. Il continua en me racontant un peu sa vie : marocain musulman pas du tout pratiquant qui est parti de son pays parce qu’il avait peur pour sa peau face aux intégristes. Il se trouve bien ici parce que la place de la religion est secondaire.

Je lui ai rétorqué que c’était un peu plus difficile pour les immigrants depuis quelque temps… et il m’a dit que cela ne le dérangeait pas du tout. Comme je lui ai raconté, à ce sujet, j’avais encore de pris au travers de la gorge le dernier reportage au Téléjournal où, comme exemple d’interventions à la commission, deux immigrants ont axé leurs propos sur la difficulté de se sentir bien ici. Mon échange avec ce chauffeur a donc été des plus positif, j’aurais pris un trajet beaucoup plus long en sa compagnie.

C’est comme dans tout, il n’y a pas moyen de généraliser.

Étant donné que je vous écris, il va sans dire que le vol s’est bien passé. Je continue mon récit dans un autre billet, ou plusieurs.

(Les photos proviennent d’ici et d’ici.)

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