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derrière le feu
en avant de l’ombre
enrobé dans la braise qui clignote
donne l’orangé à la cendre
le jaune à la grogne
il n’y a pas de je qui tienne
d’égo qui teint
puisque c’est comme un vol
comme de ramasser un trèfle à quatre feuilles
quand on veut faire de mal à personne
recroquevillé
entrechoqué
en boules de billard vomir un semblant de chaos ordonnant
qui gruge la réalité du moment d’avant
le sombre gagnant du terrain
le plan quel plan?
chant
gravitationnel
pour trier les angles
groover les aplats
monter en grade
autour de la source fluorescente
lever le regard et les ancres
le négatif pour le bas du ventre jusqu’aux pieds
seulement pour s’appuyer à la rambarde
faire saillir le muscle total
pour enfin se brûler les yeux
Encore de la couleur (et un peu de sombre)
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je ne dirai rien de plus
pour me déguiser en vague
en silence de papier blanc sale
je ne toucherai à rien
ni ne pointerai ni ne répondrai
un fantôme fantoche qui ne grimpera pas aux rideaux
clouté par la grandeur philosophique
demain est un jour trop grand pour le gâcher à l’avance
Check the Black Boy & the White Woman

11 septembre 2001 : six ans déjà
Je vais vous parler d’art, mais, s’il vous plait, lisez un peu avant d’aller voir ailleurs. Pour ceux qui ne sont pas très à l’aise avec l’art contemporain, je vais tenter de vous emmener quelque part où vous n’avez jamais été, en dépit de l’avis que vous allez avoir à la fin du texte. Vos tomates n’en seront que plus juteuses.Ce ne sera que des mots. Ce ne sera pas de l’art abstrait, ce ne sera pas des excréments en guise de sculpture. Des mots comme les autres, presque les mêmes que dans le Journal de Montréal. Dans un autre ordre. Et, en plus, je n’ai jamais été subventionné…
Car je comprends que, souvent, les propos des artistes (et je ne parle pas des vedettes de la télé, qui galvaudent ce terme à outrance, même si on ne sait pas trop c’est à qui la faute…) peuvent paraître un peu absurdes pour quelqu’un qui n’est pas à l’aise avec ça, mais je vais tenter quelque chose avec vous. N’ayez pas peur.
Alors, quand j’étais étudiant en art, au début des années 90, j’ai eu une idée de performance (ou une action) que je n’ai jamais mise à exécution, car, comme vous le verrez, malgré la noblesse de la cause, il y avait un problème moral (et légal) qui me chicotait.
Le thème de ma performance était l’environnement (ce n’était pas très à la mode dans ce temps-là…). La logique de mon idée concernait le concept de l’ébouage, de tout le système de ramassage des ordures et de leur enfouissement dans les dépotoirs. Je pensais que les gens — et je le pense toujours — sont insensibles aux problèmes de la pollution par les déchets ménagers parce que premièrement ces déchets sont rassemblés dans des sacs verts et des poubelles : cachez ce sein que je ne saurais voir! Aussi, parce que ces déchets disparaissent comme par enchantement pendant qu’on a le dos tourné : un camion d’éboueur n’est pas très invitant pour le regard… Alors, j’ai toujours en tête l’image de balayer la poussière en dessous du tapis : l’humanité a toujours eu tendance à faire ça, malheureusement.
Donc, le coup que je voulais faire était du vandalisme pur et simple, et je voulais que quelqu’un me filme pour diffuser ce document dans un contexte d’exposition plus tard : je voulais me promener dans les rues un jour où les gens laissent leurs sacs d’ordures dehors et les détruire, étendre leur contenu partout, foutre un bordel monstre! Je voulais que les gens voient là, étendu devant leurs yeux, la quantité de choses qu’ils jettent. Mais qu’est-ce qui est le plus absurde? La situation de la pollution, ou la performance que je voulais faire?
Oui, je sais, certains répondront que c’est mon idée qui est la plus absurde. Je suis d’accord, c’est un coup d’éclat qui ne pourrait être clair pour tout le monde, et c’est entre autres pour ça que je ne l’ai jamais fait. Et, c’est pour ça aussi que je vous le raconte ici. Je ne fais de mal à personne en exposant cette vue de l’esprit — et encore moins à ceux qui n’ont pas continué leur lecture jusqu’ici — je ne fais que mettre de l’avant un problème quasi philosophique. À vous de le regarder avec votre propre jugement, votre propre talent, à partir de vos valeurs et vos connaissances. Et de surtout en parler à votre manière. Mais de grâce, ne tuez pas le messager même s’il ne parle pas comme les autres.
Ca semble la chose à faire, caméra en main, un chargé au porte-poussière, un chargé aux relations publiques et problématiquement compliquées…
L’absurdité, elle réside dans le ‘gulp’ que je ressent moi même à l’idée qu’on vienne violer mes ordures, sauf que voilà, s’il n’y avait rien à cacher dans mes ordures, je ne me sentirais pas de cette facon!
Citoyens, tenez-vous le pour dit…
Je m’offre à la caméra, j’te laisse le porte-poussière, non mais! Qui cé qui l’a eue c’t’idée tordue! 😛
Merci pour l’offre, peut-être qu’un jour mon idée me hantera au point que je voudrai l’immortaliser ailleurs qu’ici!
As-tu parlé de cette idée à Pierre M, qui pourrait organiser un Flash Mob? L’image des sacs à ordures déchirés et l’outrance de voir éparpillés autant de nos propres déchets (contenants dont on a vidé le contenu, englouti dans notre estomac ou étalé sur notre peau) sont déjà déconcertants. À faire! Ah oui, Pierre M est au : http://lemondechangeetpourquoipas.wordpress.com/
Merci, je ne le connaissais pas, je vais aller voir!
« Renart à poil », juste trop génial. merci
De rien! 🙂
J’aime beaucoup ton Benoit Size, Renart. Tu as de belles idées, imaginatives et simples.
J’avais mis le mien avec ce truc sur la tête, un joli chapeau papal prêt à se tenir en cas de grands vents venant de droite dans la super papmobile (l’histoire ne parle pas du moindre Robin accompagnateur) et il triomphait à l’intérieur d’un « cock ring » (anneau à pénis conçu pour maintenir l’érection). Les déjections de neurones et d’humanité se font toujours attendre, mais que veux-tu, je n’avais pas trouvé de modèle plat, sans boursouflure au bout. Il ne doit plus savoir à quel saint se frotter…
Zed ¦D
Merci Zed! Mais pour le tien, y’a un hyperlien?
Ton idée de performance porte à réfléchir.
Malheureusement, trop souvent, l’humain a besoin d’extravagance pour comprendre l’évidence.
Faudrait songer à mettre un droit d’auteur sur ce projet qui t’appartiens… Parce que même s’il est toujours au stade embryonnaire, quelqu’un pourrait volontiers y aider à voir jour!!
:p
« Faudrait songer à mettre un droit d’auteur sur ce projet qui t’appartiens… »
Le fait de l’avoir publié ici fait un peu office de, à mon avis. Et j’aime bien le fait que cela se passe un peu du côté de la fiction.
Mais tu me fais penser que je devrais l’intégrer dans mon roman, ce roman qui suit à la trace un artiste.
super sympa tes créations, continu comme ça, bonne continuation :’)
Bien gentil! 🙂
La quantité de déchets que nous mettons à la rue à Montréal est vraiment extraordinaire. Je crois que caméra à la main, nous pourrions faire un court métrage pour refléter cette situation en filmant les bacs de recyclage mis à la rue pour ramassage; débordants des traces de notre surconsommation.
Ce spectacle désolant se répète de façon hebdomadaire à regarder le long des trottoirs de Montréal (venez voir sur le Plateau…) jonchés de ces bacs verts qui débordent littéralement de leurs contenu. Un étranger en visite pour la première fois à Montréal pourrait croire que chaque bac accommode une très grosse famille ou un club social qui fait de gros party toutes les semaines.
Montréal étudie présentement un nouveau modèle de bac avec un couvercle. Vous pouvez parier que ces bacs verts de deuxième génération devront être fabriqués encore plus grands puisqu’ils devront mieux accommoder ces volumes croissants de déchets que le citoyen ordinaire aura d’abord pris soin de trier dans un effort qui ressemble étrangement à un rituel de dé-culpabilisation. Un couvercle sur les bacs ne réduira pas cette habitude de surconsommation honteuse et grandissante.
Marc
Montréal
Merci pour ce commentaire.
Si vous faites ce court métrage, j’aimerais être tenu au courant.
Juste un p’tit mot pour te dire que j’adore la nouvelle mise en tête de ton blogue. D’ailleurs touts tes créations graphique m’interpelle. Merci pour tes textes et félicitation pour le graphisme que j’adore.
Ti guy
Merci Ti Guy, c’est bien gentil de prendre le temps de me spécifier ton appréciation! C’est encourageant! 🙂
C’est par le site d’Infoman que j’ai pris connaissance de votre site. J’ai regardé toutes vos caricatures attentivement et j’aime tout particulièrement celles qui traitent de politique. À mon avis, la politique est une chose très importante parce qu’il s’agit de la gestion de la chose publique, et il faut avoir les politiciens à l’oeil et leur faire savoir ce que nous pensons des actes qu’ils posent en notre nom (parce que nous les avons élus) et aussi des actes qu’ils devraient poser. Vos caricatures jouent un tel rôle en tant qu’«éditoriaux graphiques». Ne lâchez pas… Je vais me faire un plaisir de recommander votre site à d’autres internautes.
Une mention spéciale pour votre caricature intitulée «Droit d’horreur».
À une prochaine fois.
Philivan,
merci pour les bons mots!