Posts Tagged 'pensée'

Crevaison passagère

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Qui a besoin d’une aiguille sur la peau? La feuille à plat ne cherche pas à s’enrouler pour voyager ou pour servir de communication d’un trou à l’autre. J’ai des yeux qui me gardent comme une ancre même si mon corps est le plus mauvais des moutons. Le tremblement rend flou.

Affalé ravalé autant que faire se peut. Même les longues nuits je rêve à un soleil blanc. À une balade, à un sourire banane. Et les engrenages à huiler parce que la rouille est d’une couleur bancale. Belle et effroyable.

J’effacerais tout ça pour m’en laver les mains, les dents, passer la soie, aller rejoindre la chaleur de la noirceur de l’abandon. Parce qu’il n’y a rien de plus difficile que de matérialiser sa pensée, même la plus sourde. Se taire est la plus commune des options.

Et ça continue. Pour le plaisir. Il faudrait bien que je trouve une blague de mauvais goût. Ou encore mieux : insulter le monde entier pour son impossibilité d’être totalement en phase avec les mouvements électriques de mon cerveau.

J’ai un hippopotame sur le dos. Du beurre dans les oreilles. Le nez en négatif. Pour le reste, c’est à la remorque. La question est de savoir de quoi.

La poussière n’est vraiment pas retombée à la suite des élections municipales…

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Au sujet des dernières élections municipales, ce qui me scie le plus en deux, c’est que l’aura de corruptibilité qui s’est tissée autour de Gérald Tremblay n’a pas été un moteur assez fort pour faire se lever la quasi-totalité des électeurs de Montréal, encore moins pour gruger plus radicalement dans ses appuis du côté de ceux qui se sont levés debout.

Et quand je constate que dans mon coin la controversée mairesse de Boisbriand ne s’est pas fait battre à plate couture, je me dis que nous sommes très loin du cynisme tant relaté ou, au contraire, dans un point de non-retour : les gens semblent s’être fait greffer des bouchons antipolitiques. Ou encore pire, visiblement, une grande partie des gens qui ont coché sur des bulletins de vote étaient atteints d’Alzheimer (au propre et au figuré).

Toutes ces histoires ont été relatées aux heures de grande écoute à la télé, pas seulement sur d’obscurs blogues comme le mien. Et le monde entier se rit de nous avec des comparaisons comme celle de Palerme. Qu’est-ce que ça va prendre pour que le monde se réveille?

Est-ce que le problème de la démocratie va seulement se régler quand la technologie réussira à nous faire voter directement par la pensée?

(Image : elecnix)

Ajout :

Josée Legault : L’art de voter contre ses propres intérêts

Pour que l’anarchie soit un plat digeste

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Ne fais pas à autrui ce que tu estimes déraisonnable qu’un autre te fasse.

Thomas Hobbes 1588-1679

(J’introduis mon texte avec cette phrase en gonflant le sens du verbe « faire » jusqu’au verbe « penser ».)

Parlons politique et philosophie, tien!

Mon expérience blogosphérique fait évoluer ma pensée dans quelques sens, et l’anarchisme est un de ceux-là. Si je suis anarchiste, j’invente ce sobriquet pour me décrire : anarcho-futuriste. C’est que je considère l’anarchisme au-delà de l’utopie, puisque le futur semble déjà plus gravé dans le réel que l’utopie. Mais l’humanité a des devoirs à faire, très longs et même pénibles, c’est tout ce que je peux concéder.

C’est que depuis quelque temps, il me semble que je suis un aimant à anarchistes de tout acabit. Et même moi qui suis bien ouvert à leurs concepts, je ne réussis pas à m’y glisser, même seulement pour le plaisir! Ça bloque puisque mon air et le leur ne semblent pas avoir la même consistance. Je considère que la réalité est une matière qui ressemble à de la pâte à modeler, pour eux c’est un mur à casser et ils s’arment de théories-bulldozers.

C’est bien agréable de jouer aux petites autos et aux camions dans un carré de sable, mais il faudrait bien regarder ce qui se passe plus haut et plus large… Ce qui m’amène à des concepts comme le « parentage » (sorte de diabolisation du lien naturel entre l’enfant et ses parents), à des positions contre la procréation et à l’extinctionnisme (le terme est assez clair!), concepts que me fournit la lecture d’un blogue qui se qualifie d’anarcho-pragmatiste. Leur logique masque à peine l’odeur… À la base, tout ça me donne l’impression d’être les résultats angoissés de quelques individus mal dans leur peau, asociaux, tant au niveau amical qu’amoureux, qui justifient leur mal-être en échafaudant des théories abracadabrantes, et en prenant soin d’avoir toutes les réponses aux contre-arguments avec la tactique qui consiste à essayer de prouver à l’interlocuteur l’illusion absolue dans laquelle il est plongé. On pense obligatoirement à l’allégorie de la caverne de Platon…

Comment sérieusement considérer avoir à coeur le concept de liberté quand tu proposes des théories qui confrontent extrêmement la liberté de la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau du bonheur simple de désirer un enfant en connaissance de cause que de celui essentiel de simplement vivre? J’avoue qu’il y a quand même un émerveillement à observer ces conceptualisations, mais pour faire un parallèle avec une oeuvre d’art, c’est très très coûteux. Et ça ne me dérange pas qu’ils soient assez conséquents pour en payer individuellement le prix : qu’ils crèvent vieux et seuls ou même tout de suite si le poids de notre monde est si insoutenable!

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux sectes où les gourous réussissent à entraîner leurs disciples dans la mort à force de persuasion. La différence avec les anarchistes, c’est que pour eux la persuasion se trouve dans la titillation de l’intelligence. La pensée gravite dans des sphères bien plus agréables que les simples considérations domestiques, pour ne nommer que celles-là, et leur monde s’en trouve changé : le problème c’est que l’écart entre ce nouveau monde et celui effectif est énorme, d’où le déficit de liberté individuelle qu’on nous rabâche de toutes les manières.

Et c’est bien là où ma vision est différente de la leur : je crois que la liberté individuelle se doit d’être en équilibre avec la liberté collective; et si la liberté collective a encore besoin majoritairement de l’État, il faut individuellement le respecter (d’où l’idée de l’anarcho-futurisme). On a beau vouloir faire avancer la liberté individuelle, il y aura toujours la collective pour la freiner de quelques manières que ce soit. Et à tenter de faire entrer l’anarchie par la gorge en forçant, il y a de fortes chances qu’on la vomisse, ce que je suis pas mal en train de faire…

(Photo : gillespineault)

Plaidoyer pour l’art contemporain

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Mon confrère Yan Barcelo a, six fois plutôt qu’une, exposé sur Les 7 du Québec tout le mal qu’il pensait, et de l’art contemporain, et des institutions qui le supportent ( SIDA de civilisation – Les arts : Partie 123456). Et l’idéateur de ce blogue, Pierre JC Allard, a résumé sa pensée par ce qui va suivre :

la musique concrète est une forme de bruit particulièrement désagréable, et une bonne part de ce qui est accroché aux murs du Musée d’Art Contemporain est du niveau de la Période Jaune de mes enfants, c’est à dire celle où ils mouillaient encore occasionnellement leurs couches

Je ne peux pas faire autrement que de leur répondre, au moins minimalement, puisque je suis de l’autre côté de la clôture : étant Bachelier ès Art Plastique, ayant autrefois parfait une démarche singulière que l’on pouvait imbriquer dans la catégorie « art contemporain », et étant bien sûr un amateur dudit art, encore aujourd’hui.

À la base, je vois l’art dans une perspective historique, donc il me semble normal que les démarches des artistes tendent à se répondre, ce qui donne comme résultat que le public se retrouve souvent à la remorque, j’en conviens. Mais la question principale est : est-ce qu’il serait souhaitable de freiner la créativité des artistes parce que la majorité du public ne comprend pas (ou plutôt, ne veut pas comprendre) leurs oeuvres?

L’argument principal de Yan Barcelo tient dans le fait que l’art contemporain est beaucoup subventionné, donc qu’il devrait être redevable du public qui contribue par ses deniers. Comme réponse, j’ai le goût de faire un parallèle avec la recherche scientifique via les deux premiers paragraphes de la fiche « Financement de la recherche » sur Wikipédia :

Les activités de recherche scientifique, et particulièrement de recherche fondamentale, ne peuvent pas garantir une rentabilité commerciale à court ou moyen terme. Elle ne peut donc que marginalement être financée dans la cadre de la loi du marché en attirant des investisseurs au sens classique du terme.

Les États ont donc développé des systèmes spécifiques de financement pour ces activités, qui peuvent faire intervenir aussi bien des fonds publics que privés. Ces modes de financement doivent être adaptés à l’exigence d’autonomie de la science, et soulèvent le problème de l’évaluation de la pertinence des travaux effectués.

C’est tout à fait comme ça que je vois le financement étatique de l’art contemporain (cela, sans faire entrer là-dedans le débat de société concernant la place de l’État dans nos vies…). Pourquoi les résultats des recherches des artistes seraient-ils moins importants que celui des scientifiques? Parce qu’ils ne sont pas du domaine de l’utilitaire? Je suis bien d’accord que l’apport des artistes à la société est beaucoup moins palpable, surtout quantifiable, mais qui ira jusqu’à dire sérieusement qu’il est complètement nul?

Parfois, je me dis que j’aurais dû noter le nombre de fois où j’ai vu des influences de l’art contemporain dans des domaines comme le graphisme, la déco, la mode, même le style de vie, le web, et j’en passe. Et j’espère ne pas être le seul à le remarquer. En fait, je pense que je ne le note pas parce que je suis bien, contrairement aux détracteurs, avec le fait que l’art contemporain fait partie de la vie, conjoncturellement, qu’il n’est qu’une dénomination permettant de pointer l’art vivant aujourd’hui, et non pas un complot pour empêcher les vrais artistes de s’exprimer!

Pour terminer avec le problème de l’inaccessibilité des oeuvres, il n’y a que l’éducation pour le régler. Quand on pense qu’à l’époque où les impressionnistes commençaient à déconstruire la représentation, la majorité n’y voyait que des gribouillages, et aujourd’hui, c’est ce que les gens aiment, même que les peintres « populaires » répètent inlassablement la même formule. Est-ce que l’art contemporain serait alors un art pour le futur? Si la réponse est oui, moi je pense que le futur, c’est maintenant!

(Photo : oeuvre de Sam Jinks, trouvée sur Mange mon blog.)

Ajout :

Si le sujet vous intéresse plus amplement, Simon Dor a publié un billet où il réfute les arguments de Yan Barcelo : http://www.simondor.com/blog/2009/07/lart-contemporain-nest-pas-un-sida-de-civilisation.html

L’éducation comme arme contre le capitalisme sauvage

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Sur le blogue de David Gendron, je suis tombé sur le terme « PARECON », via un commentaire de François Tremblay. J’ai cherché un peu et j’ai trouvé un texte sur Zombie qui en explique les grandes lignes. En gros, c’est un système économique basé sur des principes anarchistes (pas libertariens); « y sont bannis le marché (capitalisme), la planification centrale (social-démocratie, communisme centralisé, etc.), toute hiérarchie du travail (patron vs employé) et le profit. » C’est « un système décentralisé, démocratique, participatif et égalitaire. » Et c’est en fait une réponse aux critiques de la pensée anarchiste (du côté libertaire), question de donner du concret, de la chair autour de l’os.

À la suite de ce billet, il y a quelques commentaires. Un de ceux-là m’a beaucoup parlé :

Je trouve louable l’initiative PARECON, née d’une recherche d’équité dans un esprit anarchiste. Je n’y adhère pas pour 2 raisons : 1) cette construction idéologique va à l’encontre de la tendance naturelle humaine à systématiquement se laisser guider par ses instincts, lesquels nous poussent vers la facilité et l’individualisme. 2) L’individualisme débridé que nous connaissons aujourd’hui détruira peut-être le monde qui l’a vu naître, mais il ne sera jamais remplacé par un système intellectualisé trop complexe. Le résultat de la destruction du système actuel résulterait plutôt d’une copie neuve et identique de lui-même, condamné à se répéter tant qu’il n’aura pas appris à se transformer de l’intérieur. Le capitalisme n’est pas une création de l’intellect, mais bien une « herbe sauvage » qui ne veut que croître sans cesse, tel l’ogre affamé dont l’estomac à été remplacé par une pompe au mouvement perpétuel. Le capitalisme ne demande pas l’éradication, mais seulement d’être bridé et contre-balancé (sic) par une force d’opposition. La solution ? Instaurons un système d’éducation publique qui donnera la chance à chacun de développer son plein potentiel sans limite (sic) aucune, qui développera l’indépendance d’esprit et la critique constructive, et qui permettra à tous de devenir ce qu’ils veulent vraiment, à l’intérieur d’un cocon protecteur, à l’abris (sic) des interventions extérieures de la société jusqu’à, disons, 25 ans. N’essayons pas d’imposer nos vues sur la jeunesse, laissons-là (sic) plutôt contrôler sont destin seule. Faites ça, et je vous garantis un monde meilleur en 2 générations. Ceux qui d’entre-nous (sic) valorisons l’appât du gain et l’amas de capitaux comme seuls moteurs de la vie quotidienne sont déjà trop atteints pour changer d’eux-mêmes. Et comme la nature s’opposera, et triomphera TOUJOURS des solutions forcées et compliquées, PARECON restera une autre belle idéologie condamnée à mort le jour même de sa naissance, et qui si elle se développe, le fera tel le cancer sur l’organisme qu’est la société, comme le communisme pur et dur avant elle.

Tout revient à ça, encore et toujours : l’éducation. Et qui dit éducation, dit évolution. Si on regarde en gros l’histoire, on remarque une lente évolution des systèmes qui régissent la société. La démocratie qui semble aujourd’hui prendre toujours de plus en plus d’ampleur était considérée par beaucoup de philosophes d’antan comme étant un des pires systèmes. Notre époque est propice à la démocratie, même si cet idéal est loin d’être atteint. Et pour ce qui est de l’anarchie, c’est du futurisme, ce vers quoi nous devons tendre.

Pour faire une comparaison simple avec la vie d’un humain, je crois que l’humanité est dans son adolescence. Elle est excitée par les gadgets, a encore besoin de se faire dire quoi faire par ses parents, et surtout, il lui manque encore un peu d’éducation pour s’affranchir. Donc, qui se demande encore quel devrait être le programme numéro un des anarchistes de toutes les tendances? Malheureusement, ce n’est pas demain la veille que l’État lâchera prise sur l’éducation.

Il faudra faire avec.

Quelques bons coups

martini

Non, je ne concocterai pas un bilan de l’année à partir des sujets que j’ai abordés pendant cette année qui se termine, ça sera trop redondant, étant donné le nombre de bilans qu’accompagnent déjà ces derniers milles de 2008. Je vais plutôt me faire plaisir et vous pointer seulement mes 12 billets préférés, un pour chaque mois.

Pour janvier, c’est un billet tout simple qui présente une de mes oeuvres graphiques — je trouve que c’est un bon flash :

Camouflage états-unien

Pour février, la palme revient à un petit billet philosophique :

Je dis ça comme ça…

En mars, je me suis dévoilé au-delà de ce que je pensais pouvoir me rendre :

À des lieux de l’humour

Pour ce qui est d’avril, mon choix se pose sur un billet un peu baveux :

L’auguromanie expliquée aux enfants…

Au mois de mai, le premier jour, j’ai pondu une pensée que je trouve important de rappeler :

Pensée du jour

En juin, je ne peux pas ne pas pointer, et pour le titre, et pour l’image qui l’accompagne, et pour le soin que j’ai mis à l’écrire, le billet suivant :

De l’hyper dans le sexe de nos anges

C’est à la fin du mois de juillet que j’ai vu ma fille Charlie pour la première fois, via une image échographique :

Où est Charlie?

Au mois d’août, ça revient à un autre petit billet, une réflexion sur l’art, en ces temps de coupes qu’on a connu :

Du pain et des jeux…

En septembre, mon choix se porte sur un billet présentant un montage photographique de mon cru où Georges W. Bush se déguise en Che Guevara :

Che Bush

Au mois d’octobre, j’ai pondu un billet pour le simple plaisir de faire suivre des mots un à la suite des autres et de voir poindre un sujet, finalement :

Humer l’humeur humaine

Comme vous le savez, c’est au mois de novembre qu’a eu lieu l’historique élection de Barack Obama :

Pendant que la poussière retombe sur les É-U

C’est en décembre que ma fille est née, et, après l’achat de ma tablette graphique, j’ai beaucoup dessiné, voilà le billet qui représente le mieux tout ça :

éclora

Voilà pour mes coups de coeur sur le blogue!

Personnellement, cette année 2008 a été la plus plus bouleversante, la plus stressante et la plus excitante de ma vie, avec l’obtention de mon permis de conduire pour l’achat d’une première voiture, la maison, le bébé, et mon début de carrière comme rédacteur chez BRANCHEZ-VOUS! Et 2009 s’annonce pour moi assez dynamique pour toutes ces raisons!

Bonne année 2009 à vous tous, en vous remerciant pour vos nombreuses visites et vos nombreux commentaires!

Pensée du jour

Pour s’améliorer, il faut accepter de se faire dire ses vérités. Pour accepter de se faire dire ses vérités, il faut s’améliorer. Et le meilleur chemin pour entrer dans le noeud de cette dynamique se trouve en dehors des sentiments.

(Inspiré par ceci. Photo : clickykbd)


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