Voilà, c’est officiel, je suis déménagé à cette adresse :
http://www.renartleveille.com
Qui m’aime me suive! 😉
(Photo : Werner Schnel)
Opinion, humeur, politique et poésie!
Voilà, c’est officiel, je suis déménagé à cette adresse :
Qui m’aime me suive! 😉
(Photo : Werner Schnel)
Pour avoir la tête dans le cul, je l’ai quand même un peu. Je suis encore légèrement enrhumé (la petite a ramenée ça de la garderie), pas grippé de l’ah! (contrairement au blogueur qui tient Le Gros BS).
J’avais trouvé cette photo naguère sur le blogue de Mazzaroth et je l’avais gardé pour une occasion. J’aurais pu en trouver une meilleure, mais j’ai d’autres photos qui me prennent des onglets et je veux m’en débarrasser pour le bonheur de vos yeux et de votre cerveau. (Parlant de ça, si vous ne connaissez pas encore Pluche, c’est du régal oculaire à la tonne!)
Continuons :
Ça, c’est une photo d’un graffiti de Filippo Minelli. Ça fait partie d’un projet nommé « Contraddictions ». Assez probant merci! On est loin de la virtuosité plate de certains graffiteurs…
Une autre :
Celle-là se passe de commentaires…
Bon, à un autre appel! :
(Crédit : Bobshaw)
Je pense à la chanson « Sortez-moi de moi » de Daniel Bélanger.
Une dernière :
(Crédit : dcapfoto)
Je l’ai gardée pour aucune autre raison que l’effet visuel, et plus tôt en zappant je suis tombé sur une pub d’émission au Canal V où on voyait quelqu’un faire ça. « Distraction » ça s’appelle. Autant cette photo m’interpellait, autant cette émission pas du tout.
De retour plus tard avec (sûrement) plus de substance.
Quand la circulation dans mes neurones sera revenue (un peu plus) à la normale.
Cette grosse larve blanche, c’est un robot. Un robot, nommé Funktionide, qui devrait procurer « un bien être émotionnel ». Il est encore au stade de projet. Dans une vidéo, on le voit se déplacer lentement, et quand il est collé sur la personne, il se contente d’imiter les mouvements de la respiration.
Ce visionnement m’a tiré quelques larmes. Pas parce qu’il y a une petite musique douce et triste (bien que ça aide), mais bien parce que cette chose est en remplacement d’un être vivant.
Vincent Abry pose la question qu’il faut poser :
Serions-nous inconsciemment en train d’apprendre à nous passer des êtres humains et à vivre seul sans contact extérieur ?
Cela nous projette dans un futur qui n’est peut-être pas si loin. Et dans la mesure où notre planète devenue hostile nous contraindrait à rester enfermés, ce gros oreiller ondoyant deviendrait très attirant pour les gens seuls. En ouvrant les vannes de l’anticipation encore plus — et même dans le cas où la planète nous permettrait de humer l’air extérieur —, pour tout le monde, dans le fond, quand les robots seront totalement imbriqués dans notre culture. Ce qui arrivera vraisemblablement.
Je vois bien que ma tristesse est nostalgique. Mais je ne m’y appuierai pas pour critiquer le changement. Je laisse ça aux autres…
Et la blancheur de cet objet est au moins libre, elle permet la projection.
*
Petites réflexions connexes et anecdotes. (Avertissement : ce qui va suivre peut vous choquer…)
Je repense à hier au travail. Il y avait une fille dans le bar pas très avantagé par la nature. Des malformations évidentes. C’est peut-être un préjugé, mais je ne doute pas qu’elle ait de la difficulté à trouver l’amour. Elle ne doit pas souhaiter quelqu’un comme elle. Alors, sa solitude doit peser lourd.
Je repense aussi à une vieille anecdote. J’avais rencontré une fille sur un site de rencontre. Intéressante, jolie et tout. On discute et elle me demande ce que j’aime physiquement chez une femme. Je lui réponds franchement que j’aime les femmes pulpeuses, avec des formes (pas dans le sens d’obèse ni proche de l’être, on s’entend…). Ça l’a contrarié et elle m’a envoyé une photo d’elle en bikini, puisque toutes les photos d’elle que j’ai vues, et même une vidéo, ne montraient seulement que son visage.
J’en suis tombé de ma chaise… C’était visiblement une naine, même si elle n’avait pas le visage typique des nains. Et en plus, moi qui aime les grandes femmes… Je me suis senti très mal, mais j’ai coupé court à la discussion. Elle m’a envoyé un message de bêtises. Je n’ai rien répliqué, par empathie, même si je trouvais stupide sont petit jeu qui lui fait perdre du temps, et aux autres, dans une optique de site de rencontre où on « magasine », justement.
Voilà pour les anecdotes.
Pour aller dans un sens plus général, si on fait entrer là-dedans l’aspect sexuel, ça se complique encore plus. Par exemple, je sais qu’il y a des gens pour désirer sexuellement, par perversion, des obèses très morbides (et même parfois ces personnes obèses se font sacrer là par leurs amants parce qu’elles ne sont pas assez grosses…). Ça doit bien exister aussi pour les exemples que je cite plus haut.
On a beau espérer pour ces personnes un amour vrai et pur, il n’en reste pas moins que les statistiques ne vont pas dans leur sens.
C’est hautement triste, mais c’est la réalité.
Je suis tombé sur un site en cliquant sur un lien venant de Twitter, si je me souviens bien. Toutes les photos qui suivent proviennent donc du site The Chive. J’ai passé un bon moment à fouiller sur le site et j’ai eu l’idée de vous garder mes préférées.
Celle-là, je n’en reviens tout simplement pas… Ça sent le divorce-minute! (Si c’est un appareil numérique qui a été utilisé…)
Ç’a le mérite d’être clair!
Une annonce de Chiclet?
Je ne sais pas pourquoi c’est classé dans la section « weird ugly people exist », ce n’est pas drôle, mais ça vaut le coup d’oeil!
C’est peut-être juste bien personnel, mais j’ai eu le fou rire quand je l’ai vu!
Je me demande si c’est bien ce que je pense, s’il y a un lien avec le vert qui sert à l‘incrustation, donc qu’on pourrait intégrer l’image de n’importe quel gars sur lui… hé hé!
Ajout :
Tant qu’à faire, je l’ai fait!
(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)
Je suis tombé sur cette photo la semaine dernière. Elle m’a troublé.
Au-delà de la confiance aveugle, j’y vois une allégorie de notre condition sociétale. Les anarchistes (enfin, quelques-uns), qui ne doivent plus beaucoup m’aimer, seront peut-être heureux de lire que je vois dans cette photo notre assujettissement au pouvoir.
On nous organise et la majorité s’installe, sans dire un mot, la baloune entre les dents, le risque inhérent étant un concept mou, une suite de lettres sans substance.
Alors, il reste le refus. Le problème, c’est que le refus n’attend que le poids du nombre. Et il ne saurait se décliner en une seule théorie, même une myriade ne saurait faire atteindre le point de bascule puisque c’est l’utilité, la survie qui prime. La philosophie ne rime malheureusement pas avec la survivance, elle est un luxe.
Mais comment ne pas voir la contradiction qui s’installe? C’est la survie qui empêche et entretiens le refus, comme possibilité. La peur de perdre empêche la fuite dans la rébellion, et l’état de survivance est souvent l’étincelle qui l’allume. Et tout cela, toujours dans le déficit.
C’est l’habileté de l’archer, ou plutôt la croyance en son habileté, voire sa virtuosité, qui tient tout ça ensemble. Qu’il soit personnellement et pour la plupart un mauvais homme n’est même pas important. Sa place dans la photo est tout ce qui compte. Et il est interchangeable.
À cette distance, il n’a pas de visage.
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