Posts Tagged 'Blogue'

Je suis maintenant ailleurs

Voilà, c’est officiel, je suis déménagé à cette adresse :


http://www.renartleveille.com

Qui m’aime me suive! 😉

(Photo : Werner Schnel)

Je me sens comme pas loin d’un 1er juillet…

J’ai mon nom de domaine : renartleveille.com

Le nouveau blogue est à venir…

Tellement facile…

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Pierre Foglia à propos du web, des blogues :

Un courriel sur trois me réfère à un blogue. Je n’y vais jamais, sauf l’autre jour, je ne sais pas pourquoi, une dame m’a demandé de jeter un coup d’oeil à celui de sa fille, étudiante en médecine. Je suis tombé sur un texte très beau. J’ai répondu à la mère que j’avais trouvé indécent que ce texte intimiste se retrouve sur un support exhibitionniste.

Les blogueurs sont des effeuilleurs la plupart bénévoles. (Le choix du masculin n’est pas fortuit, transformez au féminin dans le doute.)

Moi, je ne suis pas contre. Je ne suis pas pour. C’est pire : je ne suis pas là. Je viens de la galaxie Gutenberg. Un monde ou les mots n’étaient pas rétro-éclairés. Un monde où l’on écrit en silence.

Je sais que je ne suis pas plus original que les autres, mais mon blogue, c’est mon La Presse à moi.

Qui sont donc ces gens qui parlent tout le temps de tout?

La parole est le moteur principal de l’évolution de l’humanité, non?

Ajout :

Point de vue connexe : http://canisminoris.wordpress.com/2009/12/12/le-sublime-de-foglia-et-le-sublime-au-quotidien/

Ma grosse face à l’écran

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Dans mon billet « En direct », je vous parlais de ma participation à une « émission » de Pierre Côté sur Ustream, eh! bien c’est en ligne si ça vous intéresse, par ici. Ce que je trouve dommage, c’est qu’on n’a pas accès au chat qui se déroulait en même temps. Il faut donc être présent en direct pour ça.

Je n’ai pas eu le courage de me regarder, mais j’ai eu de bons commentaires jusqu’à maintenant, je ne dois pas trop avoir l’air fou! Je suis pas mal présent au début, je me présente, et on tombe dans le vif du sujet :

VOULEZ-VOUS DE REALTIME RÉALITÉ ???

J’ai repris les thèmes qui ressortaient de mon billet sur lui, et surtout, de vos commentaires à sa suite. Beaucoup de critiques, mais ce qui a ressorti de tout ça me semble très positif.

Donc, si tout va bien, j’aimerais que chaque lundi soir on se retrouve pour jaser de choses et d’autres, ce qui s’est passé dans l’actualité, sur les blogues, etc. Je serais bien ouvert à préparer un petit quelque chose, surtout si d’autres gens se joignent à moi. Pour ceux qui se sentent gênés de se montrer la face, il y a le téléphone.

Un creux parmi tant d’autres

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À l’heure où la blogosphère semble devenir un simple appendice de son microcousin Twitter, l’annonce de la possible mort du très populaire blogue personnel « La belle et la bête » me donne un coup dur. Malgré mon optimisme avoué, j’ai (entre les lignes) depuis quelque temps un pessimisme collé à la tête, pressant mes tempes de son bourdonnement suceur d’énergie. Tellement que j’ai fait avorter bon nombre de billets, ce qui m’arrivait assez rarement jusqu’à voilà deux semaines. Et même sans me compter, j’ai remarqué un creux quasi généralisé.

Pour revenir à moi, on dirait que l’étincelle est trop paresseuse, en plus d’être petite. Pourtant, ça ne devrait rien changer au fait qu’elle puisse être capable de provoquer une explosion. Mauvais exemple, peut-être. Une étincelle dans le vide, ça reste quand même loin de toute possibilité.

J’ai mes positions, je constate qu’il y en a d’autres, mais au lieu de titiller ma combativité, ça contente mon sens de la mesure. Et c’est loin de m’indiquer que c’est un bon point de départ pour quelque chose d’intéressant. Du moins pour le lecteur. (Et ce personnage-là, je suis trop loin de m’en foutre!)

Et j’ai toujours en tête que le corps a le gros bout du bâton d’intelligence que le cerveau n’a pas. Donc, je ne m’avouerai pas vaincu aujourd’hui. Par contre, j’accepte maintenant de voir toute la procrastination que peut contenir l’activité d’écrire dans ce moule que j’ai moi-même fabriqué, même si l’écriture en soi reste toujours un véhicule défendable, au moins par-devers soi. Au danger de se mentir à soi-même.

Et je n’en suis même pas à l’abri.

Qui peut bien se targuer de l’être?

Ce doit être ce qu’on appelle le doute.

(Photo : Lodonnext)

En fric et vrac

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En vrac, quelques trucs intéressants.

Ça ne fera pas plaisir à nos amis éconocentrophiles, mais un sondage mondial soulève qu’une minorité de gens sont d’accord avec ce choix de réponse :

Le capitalisme fonctionne bien et toute augmentation de la réglementation va le rendre beaucoup moins efficace

Le plus grand pointage pour cette réponse provient des États-Uniens avec 25%. Pas surprenant et en même temps oui, vu qu’on aurait pensé à un chiffre beaucoup plus gros.

*

Michel Monette nous donne une claque en pleine face en dévoilant ce qui va suivre :

Chaque personne itinérante gruge entre 30 000$ et 40 000$ en services de toutes sortes et on en compte 30 000. Faites le calcul.

Ça coûte cher le laisser-faire…

*

Jimmy St-Gelais propose sur Politicoblogue un texte lumineux nommé : « Pour une démocratie plus participative ». Et je ne peux pas m’empêcher de faire un lien avec une nouvelle que j’ai pêchée sur le blogue imtl.com, comme quoi il y a un « nouveau mouvement politique au Québec » se nommant : Les Nouveaux Démocrates du Québec (NDQC).

Bien probant le texte qui se retrouve dans la section « Engagements » de leur site :

Les Nouveaux démocrates du Québec voient les choses du même bout de la lorgnette que les citoyens.

Ce serait dommage de mettre sur pied une autre organisation qui dessert les puissants lobbys d’intérêts privés […].

Nos engagements reflètent notre volonté d’amener la politique à tous nos concitoyens, quitte à la simplifier au point où elle finit par avoir du sens pour tout le monde.

Quelques images en passant…

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Tête dans le cul

Pour avoir la tête dans le cul, je l’ai quand même un peu. Je suis encore légèrement enrhumé (la petite a ramenée ça de la garderie), pas grippé de l’ah! (contrairement au blogueur qui tient Le Gros BS).

J’avais trouvé cette photo naguère sur le blogue de Mazzaroth et je l’avais gardé pour une occasion. J’aurais pu en trouver une meilleure, mais j’ai d’autres photos qui me prennent des onglets et je veux m’en débarrasser pour le bonheur de vos yeux et de votre cerveau. (Parlant de ça, si vous ne connaissez pas encore Pluche, c’est du régal oculaire à la tonne!)

Continuons :

Ça, c’est une photo d’un graffiti de Filippo Minelli. Ça fait partie d’un projet nommé « Contraddictions ». Assez probant merci! On est loin de la virtuosité plate de certains graffiteurs…

Une autre :

Celle-là se passe de commentaires…

Bon, à un autre appel! :

(Crédit : Bobshaw)

Je pense à la chanson « Sortez-moi de moi » de Daniel Bélanger.

Une dernière :

(Crédit : dcapfoto)

Je l’ai gardée pour aucune autre raison que l’effet visuel, et plus tôt en zappant je suis tombé sur une pub d’émission au Canal V où on voyait quelqu’un faire ça. « Distraction » ça s’appelle. Autant cette photo m’interpellait, autant cette émission pas du tout.

De retour plus tard avec (sûrement) plus de substance.

Quand la circulation dans mes neurones sera revenue (un peu plus) à la normale.

Le pauvre est riche

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Sur son blogue, Chantal Hébert souligne que le Québec est l’« enfant pauvre du plan d’action économique conservateur » :

seulement 7% des fonds de stimulation économique prévus dans le plan d’acton (sic) du gouvernement ont été attribués au Québec

Aussi :

57% des projets d’envergure (un million de dollars et plus) sont allés à des circonscriptions conservatrices alors que le parti ne détient que 46% des sièges aux Communes.

Pourtant, selon toute vraisemblance, le Québec « se tire mieux d’affaire en temps de récession que ses voisins. »

Je sais qu’il y a aussi un programme de stimulation économique au Québec, mais je n’ai pas l’impression qu’il explique à lui tout seul la performance de notre belle province.

Donc, est-ce que cela donnerait raison aux gens qui sont contre l’intervention de l’État dans l’économie en temps de récession (toujours, en fait…)?

SynChronique

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Je ne sais pas si ça vous arrive parfois de jeter un oeil dans ma colonne de droite. Je passe beaucoup de temps à fouiner sur le web pour dénicher des trucs intéressants. Pour ce qui est plus sérieux, c’est dans ma section « Billets choisis de mon agrégateur », et dans ma section « Babillages (Twitter) » c’est plus varié.

Tout ça pour dire qu’il m’arrive aussi de pointer plus particulièrement sur mon blogue certaines choses, comme les billets que je vous proposerai à l’instant. Le premier provient du blogue « La Terre va trembler » de celui ou celle qui se (pseudo) nomme Mac, ayant pour titre : « Soulèvement ». Il « soulève » le fait que la corruption semble être un problème politique global, au-delà des exemples récents au niveau municipal. Et bien d’autres constats bien justes, et bien d’autres idées inspirantes, dont celle « d’annuler les élections municipales prévues le 1er novembre. » Et son titre n’est pas une image…

Et j’ai surtout l’impression que ce genre d’écoeurantïte aiguë s’attrapera comme le populaire virus, enfin, selon l’hypothétique des prédictions. À moins que nous soyons vraiment trop pris dans notre « bonheur illusoire de consommateurs abusés », comme l’écrit bien le Mouton Marron dans le deuxième billet que je vous propose, nommé : « L’état de nos rues. » Il a été publié à moins de 20 minutes d’intervalle du premier, et on sent une certaine fratrie thématique. Il aurait même pu aussi titrer son billet « Soulèvement », comme en fait foi sa finale :

Les bouttes d’asphalte décollés du pavé voleraient. En veux-tu du nid-de-poule en vlà.

Le web social comme détonateur d’indignation, j’achète!

(Photo : fwsalmon)

Ajout:

Coudon, la révolution est dans l’air! : http://manumayer.wordpress.com/2009/10/21/citoyen-de-la-terre/

Un dinosaure dans la blogosphère

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Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre commentateur, qui signait « Georges Fedorov », était en fait Maurice G. Dantec, romancier (surtout de la science-fiction) et essayiste (dans la mouvance conservatrice — il « défend ouvertement le rétablissement de la peine de mort au Canada »). Mais à la base, pourquoi avoir endossé cette burqa anonymisante au lieu de commenter courageusement et ouvertement?

Autre bavasserie de l’utile humain : l’écrivain a pondu, suite à son séjour en mes terres (hé hé!), une galette (objet de forme ronde et plate) où il vise mon blogue et/ou moi et/ou les gens qui nous regroupons ici pour discuter. Et la répétition des « et/ou » n’est pas une tentative stylistique, tout ça me fait encore barboter en pleine confusion…

Lisez plutôt :

Le premier mensonge que la société québécoise post-modernisée est en train d’élaborer, c’est qu’elle n’est absolument pour rien dans cette « mort volontaire » (c’est en effet le mot juste), et surtout qu’il s’agit là de la « mort d’un être humain », entendez : comme tous les autres.

Un « être humain » comme vouzémoâ, avec ces pulsions maladives, ces problèmes personnels et professionnels, relationnels et intimes, bref, ce mensonge a pour but d’ôter toute singularité à ce qui fore le mystère du suicide d’un écrivain. Car c’est en tant qu’écrivain (sic) que Nelly Arcan a été « suicidée » ; comme le dit fort justement, et dans une perfection lapidaire, une certaine CalamitySandrine sur un blog québécois (1)  où j’ai vainement tenter de discuter, « on l’a tuée de sa propre main ». Mais comment cette société, qui a produit les conditions suffisantes et nécessaires à l’émergence puis à la disparition d’un tel écrivain (sic), aurait-elle le cran de se regarder bien en face, dans le miroir de ses constantes trahisons ?

Le blog en question est à ce titre tout à fait représentatif de cette tendance, j’oserais dire cette force d’attraction collective vers la pop-psychanalyse, l’humanisme new-age, l’égomanie consensuelle et le syncrétisme post-moderniste, on est ici pour verser quelques larmes, en précisant parfois que l’on n’a rien lu d’elle (quel intérêt, en effet, s’agissant d’un écrivain) et s’offusquer dès lors que l’on ose remettre en question le « modèle québécois », qui est précisément le seul et unique responsable de cette mise à mort dont il s’agit de supprimer toute la singularité en la mixant aussi vite que possible dans le « moule démocratique ». Cet appendicule de la sphère internet aura forgé sans le savoir la nécessité d’écrire ce texte, tout autant qu’il aura servi de test « en temps réel » des formes diverses et variées qu’a prises le néo-conformisme démocratique. Pour un blog se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque.

Et, en fin de texte :

1- Il se reconnaîtra assez vite sans que j’ai besoin de le citer.

Et là, je viens de relire ses commentaires à la suite de mon billet et je crois comprendre que l’homme n’est pas loin d’être un analphabète du web 2.0 (une preuve de plus, il publie ses billets sur un site statique) :

Vous n’êtes pas le seul blog dans ce cas

Je pouvais bien ne pas comprendre : pour lui, il semble que mon blogue est une entité fermée, un système, pas un espace de diffusion de mes productions et surtout, d’interaction libre. En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier. Il n’a pas compris que la blogosphère, dont je fais partie, mais pas lui (et c’est bien son droit), est un ensemble de paniers percés (dans le sens que tout est mis en place pour que l’information circule), et surtout, sans agendas.

Et j’en arrive à cette conclusion parce que je n’ai pas théorisé au sujet de ce suicide dans mon billet, non plus en commentaire. Je me suis repris un peu dans mon deuxième billet, mais je ne crois pas qu’il l’ait lu, puisque j’ai bien mis l’emphase sur le fait que je crois (comme lui — enfin, en partie) que ce suicide est singulier (surtout au niveau de ses répercussions dans la société). Alors, comment peut-il pointer le « cas » de mon blogue si le principal intéressé (moi) n’a, pratiquement, que lancé le sujet? Parce que Renart L’éveillé n’a été seulement qu’une petite crotte dans son calcul. En conséquence de quoi, je me sens nullement insulté, juste intrigué, comme devant un grand puzzle dont je n’aurais pu voir le résultat final dans sa totalité afin de me guider (et le pire, c’est que ces casse-têtes existent, j’en ai déjà donné un à Douce).

Aussi, comment dois-je comprendre sa notice de fin de texte où il m’annonce que je vais me reconnaître « assez vite »? Pensait-il avec une assurance disproportionnée que je suis un de ses lecteurs assidus? Désolé, mais ce n’est pas le cas. Si ce n’avait été du porte-panier qui est venu m’annoncer la grande nouvelle, il aurait écrit quelque peu dans le vide… (Tout cela m’a quand même fait penser d’ajouter « carnet résistant  » à mes alertes Google, je l’en remercie). Et, pendant que j’y pense, justement, qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par « se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque. »? (Si je puis l’expliquer rapidement, en choisissant « carnet résistant » je voulais jouer avec la dichotomie entre l’image — humoristique — de la solidité matérielle et la résistance abstraite, plus explicitement au simple fait de ne pas céder au silence confortable — donc, objectivement, M. Dantec aurait pu nommer son propre site de cette manière et cela aurait été très logique, puisque, même s’il ne se réclame pas de la même pensée que la mienne, nous avons en commun quelque chose comme un désir de sortir la tête de l’eau pour voir où le courant va — ce que j’ai l’impression de partager avec la majorité de la communauté virtuelle, enfin, celle que je côtoie le plus…)

Encore plus, j’aimerais comprendre d’où il tient que mon blogue est représentatif de la « pop-psychanalyse », de « l’humanisme new-age », de « l’égomanie consensuelle », du « syncrétisme post-moderniste » et du « néo-conformisme démocratique ». Serait-ce moi qu’il vise, ou l’ensemble de l’oeuvre, incluant les contributions des autres blogueurs et simples commentateurs? J’opte toujours pour le deuxième choix, et ça me semble complètement surréaliste, comme je le soulève dans mon titre. Le dinosaure arrive avec ses gros sabots, cependant myope comme une taupe.

Et comme la vie est souvent faite de beaux hasards, je suis tombé plus tôt via Twitter sur un très bon billet de Thierry Crouzet où il arrive à la conclusion que les critiques assassines du web que fait le philosophe Alain Finkielkraut sont finalement basée sur sa non-maîtrise de l’outil :

Finkielkraut finit par avouer qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance. Il aurait pas pu commencer comme ça notre philosophe. « J’ai la trouille, j’y comprends rien, j’ai l’impression que le monde que j’aime fout le camp. » Au lieu justement de nous parler de lui, de ses tripes, de ce qui à la limite n’est pas information, il tente de construire un discours vide car il n’a pas l’expérience de ce dont il parle. Il évoque l’ascèse, l’étude. Mais sait-il vraiment ce qu’est l’ascèse, sait-il ce qu’est une véritable expérience philosophique ?

Je ne dis pas que Maurice G. Dantec est ce genre de dinosaure là, ce serait trop simpliste. Et même insultant pour lui, étant donné le gouffre idéologique qui les sépare. Finkielkraut manque de référents pour appuyer sa critique, Dantec devrait s’exercer à référer et à référencer…

Un marteau ne peut pas fracasser un crâne de lui-même, il lui faut une intention et surtout un corps mouvant pour l’arracher à la gravité.

Ajout :

Citation de Noam Chomsky (gracieuseté de Lutopium) :

Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités

Mourir dans un accident de voiture, dans sa chambre à coucher…

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Le 19 août dernier, je publiais sur Les 7 du Québec un billet prônant « Le permis de conduire à 21 ans! ». Il a généré pas moins de 152 commentaires, et vous vous douterez qu’ils n’allaient pas tous dans mon sens…

Ce que j’ai concédé, à la suite des échanges, c’est que de hausser l’âge minimal de l’obtention du permis de conduire à 21 ans serait peut-être un peu exagéré, donc que 18 ans, ça serait un bon compromis. Cependant, pour dire vrai, en apprenant hier l’accident impliquant un jeune de 17 ans, qui a percuté un immeuble d’habitation pour cause de grande vitesse, tuant un couple qui dormait dans sa chambre à coucher, je me suis mis en mode « à reculons ».

À la suite de mon billet, l’ami J-F l’internaute avait exposé sur son blogue une recherche statistique qui démontrait clairement que le risque diminue avec l’âge. Alors, je crois qu’il faudrait urgemment monter ça à 18 ans, voir si cela améliorera globalement la situation, et aviser par la suite s’il y a lieu.

J’ai bien confiance qu’un redressement de la sorte enverrait un message clair, et aux jeunes, et aux parents qui devront, pour certains, se taper deux années de plus en guise de taxi… Et puis, bon, on peut même espérer que cela fera boule de neige et encouragera un meilleur système de transport en commun partout au Québec.

Pour ce qui est de ce jeune-là en particulier, qu’est-ce qui a bien pu lui passer par la tête? S’était-il tapé « Rapides et dangereux » juste avant d’appuyer sur l’accélérateur? Et en pointant ce film glorifiant la vitesse et le risque, je ne veux surtout pas lancer des pierres à cette « oeuvre », étant donné que la maturité vient habituellement avec la capacité de ne pas laisser la fiction envahir sa réalité… Comme le jeune amateur de jeu de tir subjectif qui laisse son pistolet à la maison avec sa console de jeu, pourquoi en est-il autrement avec la vitesse?

On parle beaucoup de se protéger, parfois trop et parfois même à tort, mais si une petite fille comme Bianca Leduc ne peut plus jouer en sécurité dans sa cour et un couple ne peut plus dormir en sûreté dans sa propre chambre à coucher, il faudra bien plus que de l’optimisme (se complaisant dans le statu quo) pour améliorer la situation.

(Photo : lazyousuf)

*

(Question de terminer sur une note plus joyeuse,) en cherchant « Rapides et dangereux », je suis tombé sur cette vidéo :

Summum de la copie

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no copyright

J’ai publié plus tôt un lien sur Twitter vers un petit billet de Raymond Viger. Rapidement, quelques personnes l’ont relayé et je vais le pointer ici aussi, étant donné que je sais que Twitter ne vous a pas tous gagnés.

Le magazine Summum a copié un texte trouvé sur un blogue qui date de deux ans :

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/09/12/magazine-summum-du-copier-coller-d-un-blogue-vieux-de-2-ans/

C’est assez incroyable, quand même! C’est en plus un texte de Folliculaire, un blogueur que j’ai rencontré au début de mon aventure dans la blogosphère, un gars très généreux en plus…

Je ne sais pas s’il vient faire son petit tour ici de temps en temps, mais je l’espère!

Twitter (était) en guerre

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Twitter est indisponible depuis ce matin. Il est en guerre contre des pirates. Je pensais que c’était parce qu’il était victime de sa trop grande popularité. Ce qui revient presque au même…

Je vais en profiter pour pointer la différence notable entre les blogues et ce service de microblogage. Twitter est centralisé tandis que les blogues sont quand même assez indépendants. Je dis « quand même assez » puisque par exemple un problème chez WordPress pourrait m’empêcher de bloguer pendant un certain temps, ce qui ne toucherait pas bien sûr les usagers de Blogger.

Donc, est-ce que Twitter ne devrait pas pousser l’évolution de son service en partitionnant son service en régions par exemple? Ce qui en plus permettrait d’offrir un service plus personnalisé, comme ce n’est vraiment pas le cas en ce moment. Je serais intéressé d’être tenu au courant des sujets les plus chauds au Québec sur Twitter, mais ça ne semble pas possible facilement, même pas du tout.

Il faudrait bien que les développeurs de service web cessent de croire en l’absolu internationaliste. Je pense à WordPress qui offre son service dans beaucoup de langues, mais bon, ils n’ont pas poussé la note jusqu’à séparer le service pour le Québec, ce qui serait une bonne idée, un peu comme TLMEB le fait.

Bon, Twitter est revenu, il a gagné cette manche!

Màj :

Mais je ne peux pas encore rien publier…

Er ou é?

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ÉrIl y a une faute de français que je vois constamment sur les blogues et qui me tape royalement sur les nerfs : inverser un verbe à l’infinitif (avec finale en « er ») et au participe passé (en « é »), et le contraire. C’est que le truc pour ne pas faire ce genre de faute est tellement facile : on remplace mentalement par un verbe avec une finale en « ir », comme « finir », par exemple.

Verbe « aimer » : « Il a aimer » ou « Il a aimé »? En remplaçant par le verbe « finir », ça donne bien sûr : « Il a fini », donc « Il a aimé ». « J’ai décidé de m’aimé » ou « J’ai décidé de m’aimer »? Le deuxième choix, parce que « J’ai décidé de me finir ».

C’est plutôt drôle comme phrase, ça irait bien sur un blogue XXX, mais ça marche!

À retenir. Parce que moi j’ai bien de la difficulté à me retenir… d’aller laisser un commentaire pour corriger la ou les fautes sur vos blogues! (Et je vous laisse bien sûr le soin de vérifier si le chapeau vous fait ou non!)

Solide à tirer

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Cliché 2009-07-09 17-26-50

Tel que vu à l’instant sur le blogue de Pierre Morin.

Une manifestation pour Kovalev…

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alex_kovalev-thumb-130x124-22022.jpgOn essaye de forcer la main de Bob Gainey. Effectivement, hier, dimanche, une manifestation s’est déroulée devant le Centre Bell « pour que l’attaquant russe », Alex Kovalev, « revienne jouer à Montréal. » Aussi, deux pétitions accumulent les signatures actuellement sur le web.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de L’événement sur le web où je remplace Cécile Gladel pour la semaine. J’y expose quelques réactions, dont celles de Nicolas Racine et des blogueurs derrière Histoires de Geek!, Go Habs Go et Habs en Orbite.org.)

Piquez avec une épingle à travers la peau

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À bas la pensée en bloc!

Ça fait longtemps que je le ressens, et j’ai enfin réussi à mettre le doigt dessus, à le formuler :

je me retrouve à être le contradicteur de tout le monde, autant les étatistes que les anarchistes. J’essaye d’échafauder un pont, mais il doit avoir l’air trop chambranlant pour ceux qui sont bien assis sur leurs idéologies.

Je tenais à le noter ici, et par ricochet, ça me donne l’occasion d’introduire la bannière que j’ai concoctée avant « les événements »… J’ai eu l’idée de la faire après avoir vu des bannières sur certains blogues de droite. Ça pullule moins ou pas du côté de la gauche, mais c’est tout comme. Et ça ne concerne surtout pas que le débat gauche-droite.

J’écris introduire, mais ça ne sera qu’un clin d’oeil inscrit dans ce billet. Tout dépendant…

Réponse à Patrick Lagacé

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(Ce qui suit est une réponse à ce billet de Patrick Lagacé me concernant : « Mais je suis pas journaliste ! »)

Patrick,

il faut que je l’admette d’abord, je suis impatient, impulsif parfois, j’aime battre le fer quand il est chaud et ma vie blogale, j’aime bien la vivre au grand jour — manière de parler… C’est pourquoi ce message se retrouvera sur mon blogue en plus du tien, s’il n’est pas bloqué par la modération. Justement, parlant modération, si mon commentaire l’avait passé, je ne serais pas en train de t’écrire en ce moment, tu aurais répondu sur ton blogue en commentaire, ou non, ça serait beaucoup plus « propre ». Pourtant, absolument rien de ce qui était écrit dedans justifiait la censure, mon commentaire respectait la nétiquette. Qui ne se serait pas dit alors que c’est son propos qui était embarrassant?

J’avoue aussi que j’ai joué sur la fine ligne qu’il ne faut pas dépasser, et je continue de croire que je ne l’ai pas dépassée. Ce qui était une question frondeuse et drôle — « Tu ne ferais pas une petite expérience blogosphérique Pat? » — est devenu un « gros doute ». C’est là où se trouve un peu du fondement que j’avais, et je ne peux que m’excuser d’avoir appuyé sur « publier » pour toutes les raisons que je donne au début. Pour dire vrai, mon hypothèse, c’est que le gars t’as demandé de l’aider à se faire connaître pour son « expérience » et que tu as dit : oui, entre « collègues », on peut bien s’aider!

Mais il ne faut pas oublier que le but de tout ça c’était de faire ressortir que Pascal-Pierre Fradette est une fiction, malgré le fait qu’il essayait de nous faire croire le contraire, pas de te pointer. Le seul lien que tu as avec lui, dans les faits, c’est que tu l’as inscrit dans ta blogoliste alors qu’il débutait, et le fait que tu le relatais quelquefois. Dans l’optique où j’« enquêtais » sur lui, ça me questionnait. Et ça tombe que je te lis souvent, je sais tout ça. Et maintenant, en plus, je sais que tu te « fiche bien de savoir qui il est » après avoir écrit qu’il était un « collègue qui […] couvre de honte la profession »… Oublie-pas que je me prends pour Sherlock Holmes!

Et je ne suis pas d’accord avec ton exemple concernant le type sur Twitter. C’est vraiment trop différent pour tricoter un lien. Est-ce que j’ai embarrassé ton entourage comme lui avec ma question? Je ne crois pas. Ça ne fait que faire s’agiter « la petite blogosphère québécoise », on s’amuse comme on peut! Et, comme l’écrivent quelques personnes sur ton blogue, les gens sont assez intelligents pour faire la part des choses, et encore plus entre une hypothèse et quelque chose qui se propose comme vrai. Tu as reçu beaucoup de questions au sujet de PP Fradette? Surtout, penses-tu vraiment que mon questionnement te fait préjudice?

J’ai lu que je me suis « fait blaster solidement ». De mon côté, ça ressemble plus à : je me suis fait « blaster » surtout par deux personnes, deux rigoristes chacun à leur façon. Un premier qui de toute façon pratique la chasse à courre depuis assez longtemps, ce n’est qu’une occasion de plus… Et un deuxième qui s’est donné la mission de te défendre parce qu’il croit que je te « mords » « régulièrement ». Sans blague Patrick, il a beau t’avoir donné du jus pour ton billet, il est dans les patates, je n’écris même pas « régulièrement » à ton sujet, encore moins contre toi! J’ai soulevé quelques petites questions sur toi dans ma chronique Blogosphère chez Branchez-vous! il y a environ un an, hooooooouuuu…

Et je remarque que tu utilises le terme « allégation ». Je ne crois pas que ce soit synonyme avec « hypothèse », — reprends-moi si ce n’est pas vrai! —, ce qui est vraiment un terme bien choisi pour ma situation, s’il faut le répéter. Et je vais répéter encore aussi que mon but n’était pas de te faire du mal, mais bien de discuter de ça avec toi sur ton blogue. J’ai quand même eu ce que je voulais au bout du compte : dans ce cas, personne ne se fera passer un sapin (il y en avait quand même des agréables!) comme avec Ton Papa me fourre, Élodie Gagnon-Martin, etc. Rendu-là, savoir qui c’est exactement est secondaire, et on ne sera pas surpris si un jour un reportage s’annonce comme étant un voyage au coeur de la blogosphère…

J’aimerais terminer avec ton ajout concernant le garçon cancéreux. C’est un faux blogue? Inventé par Fradette pour pouvoir « basher » sans remords sur une cible qu’absolument tout le monde va prendre en pitié? C’est drôle quand même, c’était l’élément le plus discutable de la jeune carrière blogosphérique du « journaliste-pigiste ». Si un jour il se dévoile, tout le monde va pouvoir l’applaudir, finalement.

Les artistes de L’autre St-Jean s’expriment

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J’ai trouvé ça sur le blogue de David Corleone. Son billet, « René Lévesque a tout gâché », et les commentaires sont à lire, enfin, je vous y invite.

J’ai eu un malaise à regarder les artistes francophones s’exprimer en bégayant, comme si une brique allait leur tomber sur la tête, et les artistes anglos prouver qu’ils n’ont pas une connaissance assez bonne du français pour exprimer leurs points dans cette langue.

Certains me diront que je suis intolérant, mais je m’en fous. Le français comme langue usuelle commune est ce qui me tient le plus à coeur. Il n’y a rien là-dedans de nationaliste, ni d’extrémiste, ni rien. Ce n’est qu’une question de respect. La base, quoi.

Et ce n’est pas en disant que ce n’est pas grave que ça va s’améliorer.

Avant de commenter ici

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Tout d’abord, lire la Charte Néthique.

Bienvenue chez moi. Ce blogue est un espace privé, alors je modère toujours le premier commentaire de quiconque. J’essaye de vérifier assez souvent mon tableau de bord pour ce faire, mais parfois ça peut prendre un certain temps. Je vérifie toujours les adresses IP pour m’assurer que ce n’est pas un participant déjà admis qui veut anonymiser son commentaire. Je trouve cette pratique très discutable, mais je la juge quand même à la pièce.

Ce qui va suivre représente bien comment je vois les rapports ici (et c’est une citation d’un commentaire que j’ai adressé à quelqu’un juste avant de le bannir de mon blogue) :

J’ai ouvert un blogue pour entre autres discuter le plus calmement possible avec des gens intéressants. Je n’ai rien contre la critique envers mes idées, mais j’en ai contre les débordements de vocabulaire inutiles, les insultes gratuites, les genres de niaiseries comme « ti-counes » et « trouduc ». Si quelqu’un a besoin d’ajouter ce genre d’expressions à son propos pour l’appuyer, c’est que ça ne vaut pas cher la livre… Et surtout, c’est désagréable.

Et quand je trouve quelqu’un de désagréable, je ne veux plus le lire sur mon blogue, c’est simple! Je n’invite pas dans ma maison les gens que je trouve désagréables, où est le problème? Si tout le monde respectait le plus possible la nétiquette, tout irait bien!

Et j’aimerais ajouter, au lieu de l’insulte au premier degré pour marquer votre désaccord, utilisez donc des métaphores, de l’ironie — même du sarcasme, quand c’est bien amené! Vous ferez preuve d’esprit, ça fera ressortir votre intelligence : une pierre deux coups!

Concernant les discussions entre les participants, je suis un peu plus patient, surtout quand les deux se servent la même médecine… Mais comme on le sait, un mot de trop, et ça dérape! Et avoir à effacer des parties de commentaires, ça ne me plaît pas du tout, puisque je préfère nettement prendre ce temps pour discuter, écrire un billet, etc. À partir de ce moment-là, même si l’insulte ne me visait pas directement, elle m’indispose quand même.

Sur ce, bonne rédaction de commentaire!

Ajout :

Une autre chose que je trouve désagréable, c’est les gens qui viennent m’écrire qu’ils ne trouvent pas le sujet intéressant. Comme j’ai écrit à quelqu’un :

Si le sujet ne t’intéresse pas, va jouer ailleurs, la blogosphère est un grand Toys “R” Us, gratuit en plus!

Aussi, la qualité du français. Si je ne suis pas capable de comprendre facilement la teneur d’un commentaire parce qu’il y a trop de fautes et que les phrases sont mal construites, il y a de fortes chances que je ne laisse pas passer le premier commentaire, ni les suivants. Désolé.

(Image : natachaqs)

C’est pas moi qui le dit!

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Je regarde mes statistiques et je tombe là-dessus :

Cliché 2009-06-18 00-01-17

(Pour ceux qui n’ont pas de blogue, 101, c’est presque le nombre de visualisations du billet « L’autre St-Jean », hier.)

Pour en finir avec l’objectivité sur les blogues

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Nous ne sommes pas des journalistes, et s’il y en a pour leur ressembler, c’est par la nécessité d’attirer les foules et ainsi de recevoir les deniers de la pub — pour ne pas écrire « la pute ». Nous sommes des gens, tout ce qu’il y a de plus subjectifs. Nos choix de sujets le sont absolument. Il y a une raison pour aller commenter chez l’un et pas chez l’autre, nos attitudes négatives ou positives envers quiconque sont des choix sciemment raisonnés, ou nous sommes des bêtes sentimentales, ce qui revient pratiquement au même. Alors qu’on me lâche avec l’objectivité! Et il faut vraiment que ça me tanne pour que je parle de quelque chose qui va comme ça de soi pour moi!

On remet déjà en question celle des journalistes alors si un de ceux-là se met le gant blogal pour s’exprimer sur le web, permettez-moi de douter du but recherché. L’objectivité est un masque pour les pleutres qui ont la chienne de se faire pointer du doigt et pour ceux qui sont payés pour pomponner la nouvelle. Ces derniers sont au moins utiles. Ça rapporte. Dans tous les sens possibles.

Se targuer de l’objectivité en-soi dans la blogosphère, c’est insidieusement s’habiller de l’argument d’autorité, mais cet habit-là taillée de son propre égo qui en plus en beurre épais. Ça me les gonfle toutes, toutes les parties, du cheveu à l’ongle d’orteil!

Ça tue ce qui reste de l’honnêteté, même de l’humain. Le robot, l’ordinateur transmet l’information, n’y laisse rien de lui-même, nous oui.

Quiconque veut me faire suer à grosses gouttes continue de l’imiter. Tendre vers l’objectivité c’est se fondre dans l’outil.

J’aime mieux voir un humain même grossièrement tracé qu’un gros marteau en 3D.

*

(À part ça, je taquine l’Iggy en chaussant les souliers de Christian Vanasse chez BV!)

Laliberté devrait revenir sur Terre…

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GuyLalibertéLe prochain voyage dans l’espace de Guy Laliberté est en soi un exercice assez complexe d’éthique, dans le sens où trancher n’est pas si facile. Raymond Viger en expose un beau pan sur son blogue. Le rédacteur en chef de Reflet de Société / Journal de la rue espère que le troubadour milliardaire reviendra sur sa décision pour être en phase avec la mission de sa fondation, One Drop, pour ne pas qu’il pollue extrêmement l’eau dans le seul but de se payer un luxe inaccessible pour le commun des mortels.

Comme je l’ai écrit en commentaire, « En espérant qu’il revienne sur Terre avant de partir! »

Ajout :

Daniel Rondeau tente quelque chose comme un ralliement ou un point final.

GM, Harper, Démocratie 2.0 et privatisation de Radio-Canada

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Le dernier billet de mon blogue, qui était à la base seulement un montage graphique transformant « GM » en « GouverneMaman » commenté minimalement de ma part, a été, par la discussion qui a suivi, le laboratoire de celui qui va suivre. Et je me réjouis de l’interaction entre les citoyens que permettent les blogues, et je remercie ceux qui, chez moi, ici ou ailleurs, participent à cette aventure.

Au départ, je crois depuis longtemps à l’avènement d’une Démocratie 2.0, et l’histoire autour de GM, même seulement au Canada, est un bon exemple pour illustrer son non-avènement. On a entendu du côté des conservateurs que l’idée derrière tout ça est de conserver des emplois, mais on se rend compte, même si le calcul est difficile à faire, que la note par emploi conservé est très salée, s’approchant du million de dollars. Alors, j’en viens à penser qu’on aide plus un symbole à perdurer que des gens à garder leurs emplois.

Le monde change et GM est dans cette situation parce qu’elle n’a pas su se mettre au devant. Sérieusement, je doute fort que les citoyens canadiens aient donné l’aval à Stephen Harper pour ce sauvetage, puisque justement ce sont eux qui dictent, par l’évolution des mentalités, ces changements. Je qualifiais de « grosse balourde » la compagnie GM et je fais donc de même pour le système politique actuel. Tant d’argent public ne devrait pas se jouer aussi facilement, surtout quand les conséquences sont si importantes. Il serait donc temps qu’un vrai dialogue s’amorce entre les citoyens et les décideurs. Le seul suffrage électoral plus ou moins aux quatre ans est devenu insuffisant dans un monde où la rapidité et l’efficacité sont si présentes.

Mais pour pointer les agissements du gouvernement actuel, il y a une absurdité à constater qu’un d’un côté on met tant d’argent pour sauver GM et de l’autre on veut vendre des sociétés d’État comme Radio-Canada. Est-ce qu’après avoir fâché la droite économique les conservateurs tentent de se racheter en jouant le jeu idéologique de la privatisation? Ça en a tout l’air. Est-ce que le symbole de GM, lié à l’économique, est plus important que celui de Radio-Canada, lié à la culture?

Bon, il semble que Radio-Canada ne soit pas vraiment en danger, mais, quand même, trouvez l’erreur : « le diffuseur public faisait face à un manque à gagner de 171 millions de dollars » tandis que « Les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont confirmé lundi le versement d’une aide de 10,6 milliards de dollars (9,5 milliards de dollars américains) à General Motors afin de procéder à sa restructuration. » (« Le gouvernement fédéral débourse 7,1 milliards de dollars et le gouvernement ontarien 3,5 milliards. »)

Qui peut croire que le gouvernement actuel est pragmatique?

Exxon finançait des études contre le réchauffement climatique

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C’est trop gros comme nouvelle : « Exxon finançait des scientifiques pour contredire le réchauffement climatique ». Et ce n’est pas des conspirationnistes qui le disent, c’est la compagnie elle-même! Même que le blogue (ou le journal web, Axon Post) qui le relate, ne verse vraiment pas dans le préjugé écolo favorable, comme l’indique bien le titre du billet précédent en lien avec l’environnement : « Écologie et religion: des parallèles inquiétants ».

Pour ma part, j’ai pas mal décroché du débat sur le réchauffement climatique, puisque ma position est que de toute façon à la base les pollutions sont des problèmes à régler rapidement, nonobstant de leurs impacts ou non sur le climat, présent et futur. C’est un fait, la planète change à un rythme incroyable comme en fait foi des photos prises par la NASA (que je viens de découvrir via un gazouillis d’Hispong Elbayne).

Convaincre ou non de l’existence du réchauffement climatique est une perte de temps et d’énergie. Sans oublier d’argent. Le problème n’est pas futur, il est maintenant.

Marketing Web Bixi : bien ou mal orchestré?

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Je viens de faire paraître un billet sur « L’événement sur le web » au sujet de la polémique autour du faux-blogue et du service Bixi. Et je vais ajouter ici mon petit grain de sel d’opinion.

Je ne sais pas trop de quel côté pencher quant à la question de l’éthique. Nous portons tous une sorte de masque sur le web, et le doute et la confiance sont les deux extrêmes d’une corde qu’on a le choix de se mettre ou non au cou, comme collier ou comme laisse… Autrement dit, ne pas trop cultiver le doute pour que pousse la confiance. Conséquemment, il est certain que cette traîtrise donne du poids au doute. Mais le web n’est pas intégré aux moeurs comme la télé et la radio, alors ça minimise la portée.

Pour ma part, je n’ai pas été un lecteur floué par cette fiction qui proposait de la réalité. Donc, il n’y a rien de viscéral dans mon analyse. Ce que je constate premièrement, c’est qu’il y avait quelque chose de mal orchestré. On parle de trois protagonistes, mais combien y avait-il de personnes dans l’équipe qui a monté le coup? Sûrement au moins un qui s’occupait de la rédaction! Pourquoi ne pas simplement lui avoir demandé de signer ses textes? L’authenticité du web peut bien se passer d’une variation à trois sur un même thème…

Mais bon, pragmatiquement, cette controverse va de toute façon donner les fruits escomptés, comme toute bonne pub doit le faire… Et puis, qu’est-ce qui nous dit qu’au contraire tout ça n’est pas simplement orchestré de main de maître? Qu’on s’est arrangé pour semer un chemin de caillou fluorescent pour que Patrick Lagacé finisse par sortir l’histoire, tant qu’à y être! En fait, quel timing, vous trouvez pas? Juste un tout petit peu avant le lancement. Ça laisse songeur.

Je serais curieux d’avoir plus de détails sur l’enquête…

Màj :

On m’a aiguillé sur un billet qui va dans le même sens que ma conclusion. Surtout, les commentaires sont assez éloquents.

Petit quizz pour découvrir le sophiste

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Cliché 2009-05-11

J’ai pris ce cliché sur le blogue de quelqu’un que je ne fréquente plus, parce que j’ai suivi un hyperlien trouvé sur Twitter…

Qui est-ce?

(Et j’ai modifié le cliché, de la couleur aux tons de gris, pour augmenter la difficulté.)

En fait, l’identité de cette personne est plus ou moins importante, mais la teneur de sa question l’est, de par ce qu’elle induit. Mettre sur le même pied d’égalité une question de Justice et une question de Morale, en les rassemblant insidieusement sous le vocable « criminel », tient de la bien belle et juteuse sophistique. On ne peut pas dire qu’Henry Morgentaler est un criminel puisqu’il y a la loi humaine comme solide base pour le protéger, pour ne pas qu’il se fasse renverser par le vent de la loi divine. La qualifier de vent est trop poli, c’est plus une brise…

Les cathos, fachos, chrétos, crétins auront beau sortir de leurs poches des chapelets composés de foetus avortés qu’ils brandiront à la face du monde, ça continuera de faire moins de vagues médiatiques que les images de blanchons et de phoques se dévidant de leur sève rouge sur la banquise blanche, moins de sueurs froides collectives que des grippes porcines, aviaires, alouette!

La réciprocité

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Dans le merveilleux monde des médias sociaux, la mécanique, la technique influencent beaucoup la perception, voire même la philosophie sous-jacente à l’utilisation de ces outils. Je le savais, mais depuis que je me suis inscrit sur Twitter et que je l’ai utilisé, ça devient encore plus clair, surtout du côté de la réciprocité. En notant que ma perception est collée avec mon utilisation sociale du blogue, de Facebook et de Twitter.

Pour les blogues, la réciprocité est floue. Elle se construit librement et lentement et, à la limite, elle n’est pas essentielle : ultimement, on peut seulement publier du contenu sans se commettre ailleurs, sans adhérer à des communautés, sans ajouter de blogoliste à son blogue et être lu, au minimum par le hasard des résultats de moteur de recherche. Au niveau de l’utilisation sociale, je dirais que mon blogue est une oeuvre ouverte…

Pour Facebook, c’est le contraire. Sans réciprocité il ne se passe pas grand-chose puisque le site est construit ainsi. J’ai accès à tous les comptes de tous les gens qui ont accès au mien. Pas d’équivoque. On a un portrait global de sa communauté. Bien sûr, il y a bien des gens qui ont un compte public — comme il existe des blogues privés —, mais ça ne semble pas la norme. Et, pour ma part, ma communauté Facebook rassemble des amitiés et des connaissances qui ne sont pas en lien avec le web, mis à part quelques blogueurs.

C’est avec Twitter que ça se complique. La réciprocité est à la base de la possibilité de dialogue, mais elle n’est pas enchâssée comme elle l’est pour Facebook. Mais surtout, l’absence de réciprocité est plus facile à cerner que sur les blogues. Quand j’appuie sur le bouton pour suivre quelqu’un, j’indique que je suis intéressé par cette personne, alors s’il n’y a pas de retour, on peut se perdre facilement en conjectures… enfin, pour certaines personnes, surtout si elles ne nous sont pas étrangères. Ce fut donc pour moi un choc. (Je sais qu’on peut ne pas vouloir recevoir de courriel nous indiquant que quelqu’un nous suit, mais je doute fort que beaucoup de gens ne soient pas intéressés à le recevoir…)

Je suis bien capable de prendre tout cela à la légère, enfin presque, mais il y a un cas parmi d’autres qui m’a fait réfléchir. Ça me chicotait depuis longtemps, et c’est le fait de vaquer à Twitter qui m’a éclairé sur ce cas, que je pourrais appeler, d’intérêt unidirectionnel. Donc, voilà, je trouvais un blogueur intéressant. Je le citais souvent dans mes billets, il était dans ma blogoliste, je laissais des commentaires chez lui et tout et tout. Mais il n’y a eu aucun retour, enfin seulement une fois un message indirect et ambigu. Alors, en suivant cette personne sur Twitter et en constatant son inintérêt de me suivre en retour, j’ai compris. C’est correct, je ne peux pas plaire à tout le monde. (Dans la réalitosphère, c’est moins compliqué : un regard, et le tour est souvent joué! À ce niveau, je trouve qu’on est pas mal dans le flou dans la virtualité, il y a un déficit de langage corporel…)

Au moins là, je suis fixé. Et ça m’aide aussi pour d’autres.

Je fais un peu de ménage dans ma blogoliste.

(Photo : dmswart)

De la similarité jusqu’à la contradiction

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Google vient de sortir un nouveau service, Similar Images, et je me suis amusé à faire une recherche avec mon pseudo. Ç’a pas mal sorti les photos que j’ai publiées sur mon blogue. L’idée avec ça c’est que parfois un hyperlien nommé « Similar Images » apparaît sous une image et il est possible alors de voir des images « similaires », selon le programme.

Le plus drôle, c’est que cet hyperlien est sorti sous mon oeuvre « Renart à poil » et la majorité des résultats consiste en des photos de chien. Celle que j’ai trouvé la plus intéressante, c’est celle de Fajardo Aceves Jesus Manuel, un homme atteint d’hypertrichose.

Quand même, ces deux images sont pas loin d’être des contrastes parfaits.

Un terreau fertile pour faire naître des métaphores…

*

Et là, je viens de me rendre compte que le résultat ne provenait pas de mon blogue, mais bien d’un site, la-star.com, qui me l’a piqué… Qu’est-ce que je fais, puisqu’ils violent ma Creative Commons License?

J’ai le goût de changer mon titre pour : « De la similarité jusqu’à la contrariété »…

En rafales du 15 avril

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Deuxième collaboration chez BV! en remplacement de Fabien Major, au sujet de la mort de la militaire québécoise Karine Blais : Quelle Karine est morte?

Découvert par hasard en furetant dans mon tableau de bord WordPress, un billet au sujet d’un nouveau terme, bien d’adon, avec la montée fulgurante de Twitter et de l’importance que prennent les statuts dans Facebook : L’émergence de la “Statusphere” (note à moi-même : suis-je un dinosaure comme l’ami Satellite Voyageur à ne pas avoir un compte Twitter?)

Dans le rayon des dégueulasseries, j’ai rarement vu quelque chose d’aussi épouvantable! Bon, j’en mets un peu trop, mais y’a des vraies gens qui salivent devant ça et qui se départissent de leurs sous chèrement gagné pour bouffer ça : Pourquoi les gens sont obèses?

Dans mon billet précédent, je parlais de la découverte du site de Pierre Falardeau. Là je fais contrepoids en pointant celui de Françoise David, qui est un blogue par-dessus le marché! Ça rachète la blague d’un blogue de Québec Solidaire qui, naguère, ne permettait pas de laisser de commentaires… (Mais je vois en cherchant qu’il y en a un en bonne et due forme. Le parti s’était déjà racheté blogualement dans mon dos!)

Et je termine en saluant chaleureusement Safwan, la Journaliste d’estrade, qui ferme boutique. J’aurais bien aimé lui laisser un petit commentaire plus senti sur son dernier billet, mais, bizarrement, on doit s’inscrire pour en laisser, et comment s’inscrire n’est pas évident à trouver. En tout cas, bonne vie ma chère!

(Photo : Daniel)

Ajout :

C’est le premier anniversaire du blogue d’Alex, Le Satellite Voyageur, alors je lui ai concocté un cadeau graphique :

bonne-fete-satellite

Comme il va le remarquer, je l’ai emballé avec du papier journal, c’est plus écologique! 😉

Bonne fête!

Dialogues

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De prime abord, je vous préviens, ça semble contradictoire. Tandis que Seth Godin « conseille de ne pas tenir compte de l’avis des critiques, […] en ce qui concerne l’écriture de votre blogue », il conseille aussi « d’ignorer les commentaires des fans, car ils vous aiment pour ce que vous êtes ou ce que vous faites, et sont donc opposés à tout changement. » (source : InfoPresse)

Ça donne l’impression de prôner un enfermement sur soi, mais non, c’est plutôt d’en sortir qu’il s’agit, de sortir du regard des autres pour mieux évoluer.

Je crois que sa réflexion vient du fait de la multiplication du dialogue qu’apporte l’interaction accrue de la blogosphère. Par exemple, auparavant, un écrivain était en contact avec un minime retour critique et admiratif, parce que la communication était beaucoup moins élaborée qu’elle l’est aujourd’hui. Donc, c’est bien de l’équilibre mental du créateur dont il est question (et non, le terme « créateur » n’est pas trop fort! : extérioriser, c’est créer).

Il est tellement facile de se perdre de vue dans l’expectative et de créer un pantin nommé « lectorat » qui tient plus de la fabulation que de la réalité — s’il est possible de bien identifier cette réalité.

*

En parlant de dialogue, je vous invite à lire un article concocté par  l’ami Satellite Voyageur (qui va fêter sa première année dans la blogosphère), paru sur le S@ns P@pier, le « journal de toute la communauté universitaire ». C’est une discussion entre quelques blogueurs sur des thèmes chers à la pratique bloguale.

Aussi, c’est au tour de Noisette Sociale de se faire interviewer par Celui qui blogue.


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