Posts Tagged 'économie'
Enquête publique : Le gouvernement Charest sur la défensive
Published novembre 27, 2009 Caricature , politique 5 CommentsÉtiquettes : accusations, économie, condamner, confiance, construction, contrat, contribuables, corruption, coupables, enquête publique, enquêter, enquêtes policières, entrepreneurs, escouade, finances publiques, fraudeur, industrie, institutions, institutions publiques, Jacques Dupuis, Marteau, Ministre, opposition, Population, québécoise, Québec, réputation, refus, sécurité publique, transparence, travaux publics
Climategate : on ne pourra pas dire que je n’en ai pas parlé…
Published novembre 26, 2009 économie , environnement , opinions 41 CommentsÉtiquettes : 160 megs, Angleterre, Économique, économie, étatique, baisse, billet, blogosphère, blogueur, boire, canular, climat, climategate, conservatrice, Courriel, débat, démo, dérobé, de 1996 à 2009, dissimulé, Documentaire, donnée, Droite, enculage de mouches, entendre, environnement, envirosceptique, Erik Bouchard-Boulianne, extrémiste, fichier, global, intellectuellement, Journaliste, Le pétard mouillé de l'année, Liberté, malhonnête, malversations, manger, média, Mélanie Busby, mort de la science, Pascal Lapointe, Peur, PIB, pleurer, Pollution, Pouvoir, preuve, problème, réchauffement climatique, répercussion, respirer, Rire, Science-Presse, scientifique, serveur, spéculation, sujet, Unité de recherche sur le climat de l’Université East Anglia, Voir
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Je remarque que le poil se dresse sur les bras de bons nombres de blogueurs de droite au sujet du « climategate » (comme quoi entre autres les médias d’ici n’en parlent pas). Ça m’a rappelé un billet — qui m’avait fait sourire — de Pascal Lapointe publié le 23 novembre dernier sur Agence Science Presse : « Le pétard mouillé de l’année ». Mise en situation :
L’histoire tourne autour d’un fichier de 160 megs de courriels allant de 1996 à 2009, qui a été dérobé du serveur de l’Unité de recherche sur le climat de l’Université East Anglia, en Angleterre. La blogosphère conservatrice en fait ses choux gras depuis jeudi (sous l’étiquette « climategate »), parce qu’elle affirme y avoir trouvé des preuves de malversations, de données dissimulées et même —l’horreur— des scientifiques qui osent laisser poindre leur irritation face à des blogueurs qu’ils jugent intellectuellement malhonnêtes. Conclusion virale dans la blogosphère conservatrice : le réchauffement climatique est un canular. Ou mieux encore, ces courriels annoncent « la mort de la science »!
Je l’ai relu et même une bonne partie des nombreux commentaires. C’est admirable comment le journaliste scientifique pare et escrime!
Pour ma part, je le répète, je n’en ai rien à faire du climat comme centre du débat, c’est la pollution globale le problème. Et je sais que dans le fond les envirosceptiques se braquent pour des raisons liées à la peur d’une baisse économique (pourtant, ils n’y a pas besoin de ça, la spéculation en est bien capable…). Les plus extrémistes s’accrochent en plus à une perte de liberté proportionnelle au pouvoir étatique. De l’enculage de mouches à mon avis quand ce qui se retrouve dans ce qu’on respire, mange, boit, et même les répercussions du trop-plein de ce qu’on entend et voire voit est relégué aux faits divers.
Quand on ne peut plus en pleurer, il est de bon ton d’en rire.
(Photo du photographe chinois Lu Guang, trouvée sur le blogue de Jean-François Lisée.)
Ajout :
Parlant de M. Lisée, je viens de voir cette bande-annonce d’un film d’horreur à l’attention de la droite :
Virus de négoce
Published novembre 17, 2009 économie , Caricature , environnement Leave a CommentÉtiquettes : 2012, économie, émissions, Chine, climat, Conférence, conférence de Copenhague, Copenhague, Danemark, décembre, différent, entente, expert, Gaz à effet de serre, Inde, International, Kyoto, Major Economies Forum on Energy and Climate, monde, négociation, observateur, ONU, pauvre, pays développés, pays en développement, pays riche, président Obama, protocole, puissant, ralenti, ratification, réduction, sommet, Vision
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GM, Harper, Démocratie 2.0 et privatisation de Radio-Canada
Published juin 3, 2009 économie , blogosphère , Canada , opinions , politique FerméÉtiquettes : absurdité, argent public, avènement, aventure, économie, électoral, évolution, base, billet, Blogue, calcul, Canada, Citoyen, compagnie, conséquence, Conservateurs, conserver, culture, Danger, décideurs, Démocratie 2.0, dialogue, Discussion, droite économique, Efficacité, emplois, exemple, General Motors, GM, GouverneMaman, Gouvernement, idéologique, important, interaction, laboratoire, mentalités, monde, montage graphique, politique, pragmatique, Privatisation, quatre ans, Radio-Canada, rapidité, restructuration, Sauvetage, situation, société d’État, Stephen Harper, suffrage, symbole, système
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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)
Le dernier billet de mon blogue, qui était à la base seulement un montage graphique transformant « GM » en « GouverneMaman » commenté minimalement de ma part, a été, par la discussion qui a suivi, le laboratoire de celui qui va suivre. Et je me réjouis de l’interaction entre les citoyens que permettent les blogues, et je remercie ceux qui, chez moi, ici ou ailleurs, participent à cette aventure.
Au départ, je crois depuis longtemps à l’avènement d’une Démocratie 2.0, et l’histoire autour de GM, même seulement au Canada, est un bon exemple pour illustrer son non-avènement. On a entendu du côté des conservateurs que l’idée derrière tout ça est de conserver des emplois, mais on se rend compte, même si le calcul est difficile à faire, que la note par emploi conservé est très salée, s’approchant du million de dollars. Alors, j’en viens à penser qu’on aide plus un symbole à perdurer que des gens à garder leurs emplois.
Le monde change et GM est dans cette situation parce qu’elle n’a pas su se mettre au devant. Sérieusement, je doute fort que les citoyens canadiens aient donné l’aval à Stephen Harper pour ce sauvetage, puisque justement ce sont eux qui dictent, par l’évolution des mentalités, ces changements. Je qualifiais de « grosse balourde » la compagnie GM et je fais donc de même pour le système politique actuel. Tant d’argent public ne devrait pas se jouer aussi facilement, surtout quand les conséquences sont si importantes. Il serait donc temps qu’un vrai dialogue s’amorce entre les citoyens et les décideurs. Le seul suffrage électoral plus ou moins aux quatre ans est devenu insuffisant dans un monde où la rapidité et l’efficacité sont si présentes.
Mais pour pointer les agissements du gouvernement actuel, il y a une absurdité à constater qu’un d’un côté on met tant d’argent pour sauver GM et de l’autre on veut vendre des sociétés d’État comme Radio-Canada. Est-ce qu’après avoir fâché la droite économique les conservateurs tentent de se racheter en jouant le jeu idéologique de la privatisation? Ça en a tout l’air. Est-ce que le symbole de GM, lié à l’économique, est plus important que celui de Radio-Canada, lié à la culture?
Bon, il semble que Radio-Canada ne soit pas vraiment en danger, mais, quand même, trouvez l’erreur : « le diffuseur public faisait face à un manque à gagner de 171 millions de dollars » tandis que « Les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont confirmé lundi le versement d’une aide de 10,6 milliards de dollars (9,5 milliards de dollars américains) à General Motors afin de procéder à sa restructuration. » (« Le gouvernement fédéral débourse 7,1 milliards de dollars et le gouvernement ontarien 3,5 milliards. »)
Qui peut croire que le gouvernement actuel est pragmatique?
La volte-face Jérôme-Forget
Published février 12, 2009 économie , opinions , politique , Québec FerméÉtiquettes : Économique, économie, élection, bluff, ceinture, Citoyen, Collectif, crédit, déficit, endettement, espérance, espoir, exercice, explosions, finances, habitude, Libre-marché, maison de verre, Monique Jérôme-Forget, partisan, politique, publiques, Québec, serrer, taux de votation
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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.
J’ai presque honte d’en parler, tellement c’est de la petite politique… Sauf qu’en même temps, ça touche quelque chose de tellement important.
C’était écrit dans le ciel que Monique Jérôme-Forget bluffait quand elle annonçait avec son grand sourire qu’il n’y aurait pas de déficit dans le présent exercice. Ainsi va la politique partisane quand les résultats d’une élection sont en jeu.
C’est à se demander si cela n’a pas beaucoup participé au cynisme et au résultat si faible du taux de votation qu’on connaît. On a beau vivre sur l’espoir, mais il était irrationnel de croire que le Québec était dans une bulle presque étanche devant les explosions économiques aux alentours. Si oui, c’était une maison de verre pas trempé!
Ce n’est pas dans mes habitudes (ça tombe bien, les habitudes sont à casser le plus possible!), mais je commence à croire, comme les amants du libre marché, que ce n’est pas une bonne idée de s’endetter collectivement pour la simple espérance de voir cela régler les problèmes, au lieu de se serrer la ceinture, comme tout bon citoyen le fait à un moment dans sa vie, suite à un laisser-aller au niveau du crédit.
FUCK LA CRISE!
Published février 10, 2009 humeur 12 CommentsÉtiquettes : Actualité, Antidote, économie, Bonheur, bourse, crise, dynamique, estomac, fuck, Fuck la crise!, humeur, importance, je-m'en-foutisme, mauvaise, médiatique, morosité, nouvelle, optimisme, solidaire, toit, yoyo
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Suivre l’actualité de nos jours est risqué. Les mauvaises nouvelles économiques peuvent rabaisser le caquet de n’importe quel optimiste!
C’est pourquoi il faut dire et se dire :
Entre le rabâchage médiatique et le yoyo des cours de la bourse, on ne sait plus sur quel pied danser, ni meme si on a encore l’envie et le droit de le faire ! Nous, on a préféré lui dire Fuck avec www.fucklacrise.com ! Fuck La Crise, c’est un état d’esprit!
Ça pourrait paraître facilement comme du je-m’en-foutisme, mais je le vois plutôt comme un antidote à la morosité. Oui, on peut être solidaire et concerné du sort des gens VRAIMENT touchés par la crise, mais pourquoi avoir le teint blême quand on a un emploi, un toit et l’estomac rempli régulièrement?
Et puis, question de donner de l’importance à la dynamique des humeurs des uns qui influe sur celle des autres, être heureux malgré la crise, c’est rendre heureux!
La Caisse de dépôt et de placement du Québec
Published février 9, 2009 Caricature 7 CommentsÉtiquettes : 38 milliards, Actualité, Affaires, économie, électoral, épargne, bas de laine, Caisse de dépôt, Caisse de dépôt du Québec, Caricature, cochon huilé, comité, décapitation, direction, financiers, gouvernance, Gouvernement, guillotine, Henri-Paul Rousseau, Illustration, Information, institution, Jean Charest, jeux de mots, mandat, médias, Michel Nadeau, nouvelle, nouvelles, opposition, personne âgée, petit cochon, plan, PQ, provincial, Québec, Radio-Canada, Résultat, rente, responsable, Retraite, tête coupée, tirelire, trembler
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Je trouvais que tout ce qui tourne autour des problèmes avec la Caisse de dépôt méritait une caricature. Le choix du petit-cochon-tirelire allait de soi pour l’illustrer.
Ma première idée consistait à lui placer le cou dans une guillotine, mais je trouvais que c’était trop collé sur les jeux de mots utilisés pour illustrer la nouvelle, comme « tête coupée », « décapitation », etc. Aussi, j’avais l’idée de faire un lien avec l’épreuve du cochon huilé, pour illustrer l’incertitude quant au plan du gouvernement versus ce que les médias rapportent, mais c’était trop difficile de le faire transparaître sans passer par un ajout de mots…
Alors, j’ai décidé de le faire simplement tremblant, sans artifices.
Facebook fête ses 5 ans : la 6e est moins sûre…
Published février 4, 2009 Web 16 CommentsÉtiquettes : anniversaire, Argent, économie, évolution, cinq ans, compétence, Croissance, Facebook, Fête, festif, Fred Cavazza, geek, perdre, plateforme, popularité, Social, solutions, stockage, Technologie, traitement, univers, utilisateur
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Comme le soulignait Éric, et beaucoup d’autres, Facebook a cinq ans d’existence. Personnellement, je ne suis pas un utilisateur très assidu (je préfère me tenir par ici!), mais j’avoue que c’est tout un univers social qui s’est ouvert devant nous depuis son avènement, et surtout depuis sa très grande popularité qui a fait en sorte que les non-geeks y sont aussi!
Mais il y avait déjà une ombre au tableau, que j’ai découverte sur le blogue de Fred Cavazza un peu avant cette annonce festive :
150 millions. C’est le nombre d’utilisateurs que Facebook devrait atteindre d’ici quelques mois (semaines ?). Vous pourriez penser que ce chiffre est encourageant et que nous avons enfin trouvé LA plateforme sociale ultime, je serais plutôt d’avis de se méfier de cette croissance (trop) rapide. […] Explosion en cours de vol ? Oui tout à fait car les temps sont rudes et que personne n’est à l’abri, même pas Google qui se voit contraint de fermer récemment un certain nombre de services. […] Facebook est-il vraiment menacé de fermeture ? […] Facebook perd encore de l’argent. […] plus de membres = plus de frais (bande passante, capacité de stockage et de traitement, salaires…). […] au-delà d’un certain seuil les économies d’échelle ne fonctionnent plus […] les coûts sont exponentiels car la plateforme requiert des technologies et des compétences très rares.
Ne vous inquiétez pas, il propose aussi des solutions…
Stéphane Gendron : futur roi de l’ADQ?
Published décembre 11, 2008 opinions , politique , société FerméÉtiquettes : 40 heures, abolir, abolition, accommodement raisonnable, ADQ, Aide sociale, amérindien, ancêtre, économie, élection, élitiste, Blanc, Canada, chef, Citoyen, commission scolaire, crime, culture, date fixe, direction, Extrême, Gauchiste, ghetto, Gouvernement, Histoire, identitaire, investissement, juridiction, laïque, Langue, libération conditionnelle, loisir, municipal, municipalité, obsession, période, peine, plein emploi, Politicien, Position, Prévention, prestation, Prison, provincial, réhabilitation, réserves, semaine, société, Stéphane Gendron, Travail, trône, vouvoiement, Xénophobie
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À y regarder de plus près, à mon avis, le projet de Stéphane Gendron de briguer la direction de l’ADQ ne semble pas si loufoque, cela en considérant que le précédent chef s’est lui-même projeté dans un projet de pipolariser la figure traditionnelle du politicien sur son trône élitiste. Et qui dit peuple, dit ville, alors quoi de mieux qu’un ancien maire pour donner l’impression qu’un chef de parti (ou hypothétiquement un chef de gouvernement) peut venir souper chez soi!
Je vais essayer de regarder le phénomène sans mettre devant moi le voile gauchiste qui, en passant, m’apparaît de moins en moins confortable (pour ce qui est de celui de la droite, je le trouve trop criard…). Stéphane Gendron « dit avoir réfléchi à des pistes de réforme pour l’ADQ, dont à une rupture nette avec les obsessions identitaires », et rien ne me fait lever les cheveux sur la tête, quand je les regarde une à une. Justement, pour ce qui est de cette « obsession identitaire », moi aussi je crois qu’« être Québécois est une notion géographique », mais je rajouterais « premièrement » entre « québécois » et « est », parce qu’être côte à côte dans un territoire provoque des dommages collatéraux que l’on nomme communément « culture »… et que cette culture a un véhicule linguistique dont il faut tenir compte.
Je crois donc que le débat québécois se déroulerait beaucoup mieux en lui coupant le boulet identitaire, propice à la xénophobie, aux positions extrêmes. Donc, je vois dans cette position de Gendron une lueur encourageante, mais pas autant que son « idéal d’une société laïque, où il n’y aurait aucun accommodement raisonnable dans la gestion de l’État. »
Pour ce qui est de l’« abolition des commissions scolaires », je n’ai vraiment jamais compris le but de tout ça, surtout si cela repose seulement sur l’idée de couper dans les dépenses. Je n’arrive pas à croire que tous les gens qui travaillent dans ces commissions scolaires ne font absolument rien d’utile, qu’ils sont payés à tourner à vide.
Et son idée de ramener le « vouvoiement obligatoire dans les écoles » ne me semble pas si mal, mais le problème c’est que le vouvoiement ne semble plus vouloir rien dire à partir de la génération Y…
Encore, il poursuivrait avec cette fixation de limiter à « deux années les prestations d’aide sociale pour les personnes aptes au travail ». Le pire, c’est que je serais d’accord avec cette idée si notre société était tout autre, s’il y avait le plein emploi, etc. En plus, quoi de plus arbitraire que de proposer le chiffre magique de deux ans! Si quelqu’un ne s’est pas retrouvé sur le marché du travail après deux ans, permettez-moi de douter qu’il réussisse un jour… À part quelques exceptions, être sur l’aide sociale n’est surtout pas un cadeau, il faut être mal en point. Au lien de pointer le temps, il faudrait miser sur la réhabilitation globale de ces gens qui sont dans une période creuse.
Pour ce qui est de ramener la semaine de travail à 40 heures, je suis tout à fait contre. L’économie devrait s’ajuster à la vie des citoyens et non le contraire, surtout qu’on nous promet depuis quelque part au début du siècle dernier la société des loisirs, il serait temps qu’on lui voie le bout du nez! Il y a des ordinateurs, des machines, des robots, il serait temps que ça paraisse!
Autre sujet, je suis d’accord avec son idée d’abolir « les libérations conditionnelles dans les prisons ». Tant que la société n’aura pas assez évoluer pour que la Justice soit caduque, il y aura des prisons et des détenus pour y compléter leurs peines, point à la ligne. Si les prisons coûtent trop cher, investissons dans la prévention pour qu’il y ait moins de crimes et donc moins de prisonniers.
À la question de demander « au gouvernement du Canada d’abroger la Loi sur les Indiens et de transformer les réserves en municipalités sous juridiction provinciale », je me sens ambivalent. D’un côté, je crois que les réserves sont seulement des ghettos, et je ne vois rien de bon dans l’idée de ghetto. De l’autre, je comprends qu’historiquement les blancs sont redevables de la situation dans laquelle se retrouvent ces peuples, mais il serait peut-être temps de sortir de cette dynamique revancharde. Moi, aujourd’hui, j’ai des ancêtres blancs et, je suis certain, des ancêtres amérindiens, alors comment culpabiliser seulement une partie de moi?
J’ai lu quelque part que Stéphane Gendron aime le pouvoir, mais il ne doit pas l’aimer à un point absolu puisqu’il « imposerait des élections à date fixe » et il proposerait que les « élus provinciaux et municipaux seraient (sic) limités à deux mandats de quatre ans ». Mais bon, il aurait bien le temps de changer d’idée, rendu sur son trône…
Jean charrie!
Published décembre 4, 2008 économie , Canada , Caricature , opinions , politique , Québec FerméÉtiquettes : 8 décembre, économie, élection, Bloc, Canada, canadienne, chef, Citoyen, Constitution, crise, cynisme, fédéraliste, Gilles Duceppe, Gouvernement, instabilité, NPD, Ottawa, Parti Libéral, Patapouf, PLQ, politique, Québec, Quebec bashing, ROC, souverainiste, unité
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J’avais bien l’intention de rester au Québec pour discuter élection en pianotant sur mon clavier pour vous, mais même ici c’est la crise fédérale qui prime, bien évidemment. Ainsi, allons-nous voter au final pour le parti qui a le mieux réagi à cette crise? Et ce n’est presque pas une blague!
Alors, il est bien amusant de voir Jean Charest tenter de calmer le jeu au sujet de la montée du « Quebec bashing » dans le ROC à cause de la crise à Ottawa. Et c’est bien normal, car cela déroge de son agenda qui répète inlassablement « économie », « économie »…
Pourtant, le fait que les regards sont tournés vers là-bas lui permettrait de faire son petit bonhomme de chemin sans trop se faire remarquer en direction du 8 décembre. Alors, pourquoi s’égosille-t-il? Par excès de logique, parce qu’il le faut bien? Parce qu’il a peur que tout cela dérape en crise constitutionnelle, ce dont il a peur comme un chat a peur de l’eau! Doutons quand même qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Notre Patapouf n’est surtout pas un contrepoison en soi!
À mon avis, il est même coupable de tenir un double discours :
Ce qu’on entend, c’est que le « Quebec bashing » est généralisé, c’est-à-dire, pas seulement au niveau du milieu politique. Même au Québec, bien des citoyens fédéralistes en beurrent pas mal épais sur le dos de Gilles Duceppe qui avoue simplement préférer faire affaire avec les Libéraux et le NPD, rien de plus. Le Bloc n’est pas qu’un parti souverainiste, s’il faut le répéter!
Et Johnny brandit l’unité canadienne comme si c’était un des éléments basiques de l’univers! L’instabilité est au gouvernement ET visiblement dans les réactions. Ce n’est pas une partie de hockey, un divertissement qu’on regarde en se gavant de croustilles. Est-ce que le chef du PLQ serait en train de dénigrer l’importance de la politique dans la vie des gens? Le pas est en tout cas facile à faire.
C’est pas grave, laissez-faire, je m’occupe de tout!
Le cynisme en politique a maintenant un nom.
Coups de théâtre pour le PLC
Published octobre 9, 2008 économie , Canada , opinions , politique FerméÉtiquettes : artistes, économie, économiste, baisses d'impôt, bourse, Campagne, carbone, Chantal Hébert, chute, environnement, gaffe, investisseur, Jean Chrétien, lettre ouverte, libéraux, Partisanerie, Premier Ministre, programme, Stéphane Dion, Stephen Harper, taxe
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Avec la gaffe monumentale de Stephen Harper qui disait « que la chute des bourses était l’occasion pour les investisseurs de faire de bons achats », une autre nouvelle est venue donner à Stéphane Dion des munitions et, de ce fait, l’aura tant espéré d’hypothétique futur Prime Minister. Il s’agit d’« une lettre ouverte qui doit être dévoilée mardi » prochain, signée par « quelque 230 économistes [qui] exigent l’imposition d’une taxe sur le carbone », car ils pensent qu’on ne peut « soutenir une économie saine sans un environnement sain ».
Ce groupe se réclame de ne pas faire dans la partisanerie, un peu comme les artistes… mais il est clair que ces voix vont de pair avec le programme libéral, d’autant plus que ces « économistes proposent de redistribuer les sommes engrangées par la taxe en baisse d’impôt ».
Le vent de cette campagne, qui pourtant pointait une défaite majeure des Libéraux, semble depuis quelque temps se retourner. Même avec l’entrée en scène de Jean Chrétien, Chantal Hébert donne cet avertissement :
Mais ne sautez pas à la conclusion que c’est un signe indéniable de ce que les libéraux sont en voie de renverser la vapeur et de gagner les élections.
L’avenir se chargera de nous le dire.
Une crise économique digne d’un suspense
Published septembre 24, 2008 économie , opinions , politique , société FerméÉtiquettes : État, États-Unis, échec, économie, épargne, étatisme, Bank Holding Company, banque, bénéfice, Bernard Élie, Capitalisme, Consommation, crise, Croissance, cupidité, dilemme, endettement, environnemental, faillite, finance, financière, Fraude, Gérald Fillion, Goldman Sach, hommerie, Hou-Hou Blog, Houssein, hyperconsommation, investissement, Le Blogue du Québécois Libre, Libertarien, Liberté, magie, marché, Martin Masse, maximum, modèle, monnaie papier, Morgan Stanley, Politiques, portefeuille, profits, pyramidale, réglementation, rendement, Social, société, spéculation, surinvestissement, suspense, système, taux d'intérêt, UQAM
Le billet qui va suivre est une collaboration au blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires ici seront fermés. Pour suivre la discussion et/ou laisser un commentaire, c’est par là-bas que ça se passe.
Devant la crise économique états-unienne qui nous tient en haleine, et en plus en crescendo, il y a bien sûr deux solutions diamétralement opposées, soit plus de réglementation pour encadrer le monde de la finance, soit un abandon total de la mainmise étatique sur l’économie. Je peux vous avouer ici que le dilemme est pour moi puissant. Deux lectures récentes m’ont influencé dernièrement sans que je puisse vraiment pencher d’un côté ou de l’autre. Il s’agit du billet « La fin d’un modèle », du Hou-Hou Blog, et de « Le château de cartes financier s’effondre » de Martin Masse pour le Blogue du Québécois Libre. J’espère pouvoir trancher à la fin de ce billet, mais je ne suis pas très optimiste.
Le premier, Houssein, prend pour preuve la restructuration des banques d’investissements indépendantes Morgan Stanley et Goldman Sach en société financière de portefeuille (Bank Holding Company — beaucoup plus sujette aux réglementations étatiques) pour affirmer que le « système financier hors de tout contrôle » est en faillite, et que c’est « un aveu des géants de la finance, un aveu d’échec : nous avons gaffé, nous n’y arriverons pas tous seuls, nous avons besoin de l’aide de l’État, et de garde-fous qui nous empêcheraient de faire des conneries dans le futur. »
Le deuxième, le libertarien, explique que le gros du problème concerne directement l’intervention de l’État, et pas seulement la réglementation : « on se prépare déjà à d’autres faillites en chaîne, le système financier étant construit sur une gigantesque fraude pyramidale, dont la base est constituée par la monnaie papier ne valant rien que nos banques centrales impriment en quantité industrielle depuis des années, et dont elles inondent les marchés par des politiques de taux d’intérêt maintenus artificiellement bas et d’autres techniques d’intervention encore plus directes. »
Voilà pour la mise en situation. Nous sommes en face de deux réalismes bien distincts qui prennent chacun le pouls de la situation selon leurs paradigmes bien impossibles à concilier, au premier abord. Tandis que le premier culpabilise les financiers quasi à outrance, le deuxième refuse totalement d’admettre leurs torts. Mais Martin Masse a beau écrire que la « cause première n’est pas la “cupidité des marchés” », il faut bien admettre que les requins de la finance nagent dans l’eau du système en place et qu’ils se sont servis où ils pouvaient se servir. Un changement vers « moins de réglementation et plus de liberté dans les marchés financiers » ne les rendra pas moins voraces et plus soucieux des répercussions sociales et environnementales de leurs activités. Ça, je n’y crois pas. L’hommerie ne disparaîtra pas par magie en coupant les tentacules de la bête nommée État.
Tant que le système économique n’aura pas été remanié en profondeur, j’aurai tendance à me ranger du côté d’Houssein, tout en prônant un retour à une économie basée sur autre chose que de l’air… ce qui sied très bien à la pensée de Martin Masse. En espérant que cela ressemblera à faire de la haute voltige sans filet de sécurité.
J’aimerais terminer avec un commentaire trouvé sur le carnet de Gérald Filllion, qui cite les mots, éclairants, du professeur d’économie Bernard Élie, de l’UQAM, ce qui me semble faire le pont entre les deux :
Toute crise économique est toujours due à un surinvestissement, qui a pour but d’atteindre une croissance de plus en plus élevée. La crise qu’on connaît aujourd’hui a été provoquée par cette recherche d’avoir toujours des rendements maximums en ce qui a à trait aux bénéfices des sociétés financières, peu importe les conséquences. La spéculation et toutes ces aventures de crédit sont complètement déconnectées de la réalité « vraie ». Actuellement, une des principales caractéristiques de notre capitalisme, c’est l’hyperconsommation et l’endettement au détriment de l’épargne. C’est, en quelque sorte, une fuite en avant en faveur de la consommation. La maximisation des rendements et des profits, toutes les crises économiques commencent comme ça…
À la petite semaine
Published janvier 28, 2008 économie , Canada 17 CommentsÉtiquettes : économie, Canada, Capitalisme, colonialisme, Gouvernemental, industries, Rio Tinto, Rodrigue Tremblay, Télé-Québec
Je viens de faire une belle découverte aujourd’hui à l’émission Méchant contraste, sur les ondes de Télé-Québec. L’excellent Mathieu Dugal s’entretenait avec l’économiste Rodrigue Tremblay au sujet de la perte de souveraineté économique du Canada, beaucoup en lien avec la vente d’Alcan à Rio Tinto, consortium anglo-australien.
Il explique que nous glisserons, et glissons déjà, vers une économie semi-coloniale, puisque le concept du libre-échange semble avoir échappé à nos gouvernements, le rendant totalement perméable à des prises de possession massives de nos grandes industries par des compagnies étrangères. Et le pire, c’est que même les États-Unis se sont munis de leviers légaux pour empêcher ces pratiques économiques internationales et leurs retombées extranationales.
Mais ici, comme il le dit, nous avons affaire à une gouvernance « à la petite semaine »…
Le temps, c’est de l’argent…
Published janvier 22, 2008 économie 16 CommentsÉtiquettes : Argent, économie, domino, perte de temps, You Tube
Avec la chanson « The Final Countdown », je ne peux qu’y voir un mur… bam!
Vous pouvez alors remonter le réveil
Published juillet 12, 2007 économie , Québec , société 9 CommentsÉtiquettes : 1960, Éducation, économie, domestique, Femmes, manuel, Québec, Scolaire
Extrait d’un manuel scolaire d’économie familiale domestique publié en 1960 au Québec… (source : Le Point en administration scolaire – Été 2006)
Vous pouvez alors remonter le réveil afin d’être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de café à sa disposition lorsqu’il se réveillera.
Un regard neuf
Published mars 27, 2007 économie , humanisme , humeur , monde , opinions , politique Leave a CommentÉtiquettes : Athéisme, économie, Bible, Guerre, humanisme, monde
Sous le choc, moi l’athée, j’avais cette phrase de la Bible en tête: « Mon Dieu, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Et mes lectures, et mes discussions ont fait baisser ma pression sanguine, mon découragement.
Alors là, j’ai le goût de voir ce qui va se passer. J’ai le goût de mettre mon cerveau à neuf, d’attendre du concret, de laisser le rêve de côté pour peut-être mieux le ressortir, au besoin.
Ce n’est pas en s’accrochant par la tête dans un trou que l’on va avancer. Il faut traîner ses rêves dans un paquet-cadeau: la surprise en sera d’autant plus grande si dans le futur ce rêve avait à revenir faire ses dents.
Laissons-nous bercer par cette énergie que l’on croyait pourtant maligne. Des humains se sont laissé porter par le goût de regarder par une autre lorgnette, jusqu’à ce que la preuve soit faite qu’ils ont eu tort ou bien raison, ou encore pire, qu’ils ont misés sur l’immobilisme. Soyons quand même ouverts d’esprit même si c’est la fermeture d’esprit que nous leur reprochions.
Dans le fond, c’est le meilleur scénario envisageable. Nous pourrons goûter pleinement à un choix plus éclairé alors que les divers éléments auront fait leurs preuves, les alliances seront désignées. Nous ressortirons notre arsenal si l’humain est dupé, si la trajectoire vers le gouffre se poursuit dans la continuité. À la guerre comme à la guerre!
Je me mens à moi-même car il restera toujours dans les confins de mon pays métaphorique une part de réalité. Même si on me fait avaler à coups de claques les consignes économiques et les concerts mondialistes, il y aura toujours en moi un coin de terre et d’air à façonner à ma manière d’irréductible descendant gaulois, désirant transmuer les héritages du passé en un futur renouvelé.
Une accalmie pour mieux rebondir.
L’intellectualisme pour tous
Published mars 23, 2007 économie , français , opinions , politique 2 CommentsÉtiquettes : ADQ, Artiste, économie, Bureaucratie, Copinage, Droitiste, français, Gauchiste, Libéral
Voilà un commentaire que j’ai écrit au Bum intello, en rapport à un texte qu’il publie dans son blogue sur sa haine des gauchistes:
« T’es tough rare!
(Avant de commencer, je ne suis pas gauchiste, ni droitiste, peut-être écologiste dans le sens où si on ne règle pas ce problème en premier, on va avoir un gros gros problème: vaut mieux être pauvre et vivant que de mourir riche… et si tu n’es pas d’accord, ça sera un autre débat à faire.)
Mais je me demande, quel est le but de ta liste de la philosophie des gauchistes? Tu te vantes d’avoir un discours original mais tes préjugés sont tout à fait semblables à ceux de tes pairs, tu réussis simplement à élaborer un peu plus. Le pire, il y a certains points avec lesquels je suis d’accord, par exemple qu’il faudrait couper dans la bureaucratie. Aussi, certains points me font penser aux libéraux, qui ne font pas très gauchistes quand même!
Je passe tes points en revue:
1. Ce point montre le préjugé facile que quelqu’un à gauche est obligatoirement dans le champ au niveau de l’économie.
2. Mais qu’est-ce qu’il y aurait à payer avec la société distincte? Je ne comprends pas le point, désolé…
3. Là je suis d’accord avec toi, reste à savoir comment…
4. Là j’comprends pas non plus, c’est quoi le rapport avec la gauche? c’est du copinage politique.
5. Ce point est obscur…
6. En tout cas, si je me fis à ce que je vois, une grosse majorité des gens vont voter pour l’ADQ pour cette raison, désolé de péter ta bulle!
7. Idem que pour le point 4.
8. Si tu trouves que les gens que tu vois à la télé sont majoritairement des artistes, tu as raison. Mais moi je trouve que le glissement du terme « artiste » vers le sens de « vedette » me tape sur les nerfs, surtout parce que j’ai étudié là-dedans, justement.
9. Ça sort d’où ça?
10. Ça je pense que c’est le lot de pratiquement tout le monde, à gauche comme à droite.
Pour finir, pour un intellectuel, tu devrais essayer de faire moins de fautes de français, ça te donnerait un peu plus de crédibilité. »
Le temps de la quête (titre du texte à lequel je réfère)
Published mars 19, 2007 économie , Canada , opinions , politique 2 CommentsÉtiquettes : Adéquiste, Artiste, Équilibre, économie, Canada, Droite, Fédéralisme, Gogauche, Libéral, Matérialisme, Pauvreté, Souverainisme
Voici un commentaire que j’ai laissé sur le site gogauchewatch. Étant donné que je ne suis pas vraiment certain que l’ auteur du blogue laissera passer mon commentaire, je le laisse ici, question de ne pas avoir écrit dans le vide:
Bonjour, on vient tout juste de me faire de la publicité pour votre site. En général, la vision que vous proposez sur les sujets m’attriste.
En fait, c’est normal car je suis un artiste (c’est-à-dire quelqu’un qui n’a pas le droit d’avoir sa propre vision, peut-être un peu déformée par l’utopie je l’avoue, mais la vôtre l’est tout autant par le matérialisme). Et je ne vous dis même pas que je suis à gauche, j’y penche pour contrebalancer à ma manière, car je suis assez centriste, je prône un équilibre qui demande parfois des solutions aux antipodes.
Donc je ne cracherai pas ici sur vous car vous me semblez assez intelligent pour faire des analyses, quoique d’une manière trop manichéenne à mon goût.
Quant au sujet du texte sur le déséquilibre fiscal, vous semblez a priori croire que la date de tombée du budget fédéral relèverait d’une quelconque tombola, qui ne vient en rien faire de la propagande fédéraliste au moment même des élections pour graisser la patte des électeurs indécis et mous (peut-être que je me trompe sur votre opinion là-dessus…).
Mais j’aimerais comprendre ce que vous prônez, que le Québec tombe vraiment dans la dèche, mais pour prouver quoi? Que les péquistes, donc les gogauchistes (il ne faut pas oublier qu’il y a une faction très à droite dans le PQ), depuis le début du projet souverainiste, ont scrapés les finances du Québec? Ça serait oublier les libéraux… et ce sont aujourd’hui les adéquistes qui vont régler tous les problèmes, laissez-moi rire! (En plus d’être centriste, je ne me reconnais pas vraiment entièrement dans aucun parti… Pour comprendre mon point de vue, vous pouvez lire le texte plus bas, sur mon blogue, « Le Phénomène des blogues: vers une démocratie technologique ».)
Je ne suis pas très fort en économie ni en histoire mais je sais par contre que le fédéral a fait du ménage à Montréal et transféré ses pénates à Toronto depuis que l’option indépendantiste a pris de l’ampleur. Je suis encore canadien, donc je m’attends (en tant que québécois) à obtenir réparation quand je sens qu’on m’a mis des bâtons dans les roues… Et quand je vois du favoritisme économique évident du côté de l’aéronautique (domaine pourtant prétendument concentré au Québec), j’en tire des conclusions… C’est comme si le fédéral imposait des retombées directes pour le Québec sur le pétrole des Albertains (ce qui revient presque au même, selon votre lecture)! Alors, il faudrait se décider: ou nous formons une grande nation canadienne, ou nous devenons des états unis du Canada!
Enfin, je pense qu’il y a moyen d’avoir une économie florissante sans mettre les pauvres à la rue. Qu’il y a manière de faire payer un peu plus les riches sans pour cela leur faire faire faillite. Je pleure pour les pauvres mais pas pour eux…
Jim Flaherty et la ronde des déficits
Published juillet 7, 2009 économie , Canada 2 CommentsÉtiquettes : 2 milliards, 2009, 33%, 50, 7 milliards, actuel, améliorer, automne, Économique, État, économie, électoral, événements, boeuf, Branchez-vous!, Brian Mulroney, budgétaire, Canada, Canadien, Canadiens, centre, climat, coffres, commentateur, connaissance, conservatrice, crédibilité, cycle vertueux, cycle vicieux, déficit, démissionner, deniers, difficile, données, Droite, effet négatif, estimation, faillite, finances, François Dupuis, gestion, gonfle, Gouvernement, grenouille, grosse, groupe de travail, Harris/Décima, ironie, Jean Gagnon, Jeff Walker, Jim Flaherty, Journal, Keith Jones, Ministre, Mondialisation.ca, Mouvement Desjardins, moyen, opinion publique, Paradoxe, poésie, politiciens, prévoir, Produits, Profit, progressiste-conservateur, publics, réaliste, recherche, Reflet de Société, revenus, Salaires, services financiers, services sociaux, sous-estimé, sous-estimer, système, tendance, vacances, Vincent Marissal
Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/
(Pour lire la suite, ça se passe du côté de BRANCHEZ-VOUS! Et si vous voulez absolument laisser un commentaire ici à ce sujet, prenez la peine d’aller lire le billet au complet… une redite est si vite arrivée! 😉 )