Posts Tagged 'espoir'

Mais où est Jean Leloup?

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Oui, vraiment. À le voir au gala de l’ADISQ, il donnait vraiment l’impression d’être un mort-vivant (symboliquement, c’est vraiment ça, puisqu’il s’est donné la mort pour retrouver son jumeau Leclerc, question de redémarrer : mais le moteur s’est visiblement étouffé…). Et assis sur son steak dans la salle avec son gros chapeau ridicule il devait en faire suer une coup’ dans son dos.

Sans rire, dans son cas, le ridicule ne tue pas, mais il l’a fait suer au sens propre : il faut vraiment se croire au-dessus de tout pour penser qu’une épaisse peau de mouton est sans conséquence… Et sa performance, wow! je me suis rarement senti aussi agressé. Pour crier ainsi et détruire une chanson pas si mal à la base, Leloup devait bien halluciner la lune à travers le plafond du théâtre St-Denis.

Je n’ai vraiment rien contre les gens excentriques, mais faudrait bien lui shooter à celui-là un peu de sens de la mesure. Il y a coloré et vomitif. J’espère vraiment qu’il en fait trop par réflexe de défense, de survie, ce qui permet l’espoir qu’il en arrivera un jour à quelque chose comme le zen, au moins une attitude un peu plus posée. Parce que non, ça ne le diluerait pas.

Parce que là tout ce qu’il fait depuis quelque temps, c’est d’embrumer l’excellent souvenir que j’en avais, malgré et avec ses démesures.

(Photo : Daniel Desmarais)

Illumination

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Noir

Samedi soir, au milieu d’une foule compacte et fourmillante, alors que je n’avais qu’à penser au meilleur moyen musical de perpétuer ce festif état des lieux, j’ai ressenti profondément l’angoisse de la mort, de sa finalité. Je ne sais pas pourquoi. Ça m’a attaqué, subitement.

Et, devant cet objet vide et oppressant, ce vacuum, ce rien compact, ce noir opaque, malgré ma volonté de fuir la superstition j’ai espéré comme un baume la possibilité de le meubler par un si. S’il y avait ci, s’il y avait ça… C’est trop facile. J’en suis quitte pour m’éloigner encore plus d’une hypothétique illumination.

J’en parlais hier avec mon vieux pote, et il m’a pointé le fait que je suis père maintenant.

Ç’a du sens.

Ajout :

J’ai l’impression que mon billet est un peu l’écho de ça, même si je viens de le lire…

Fais-moi la mort

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fais-moi la mort
à petites doses
toi le temps suceur d’espoir

fais-moi la mort encore
pour que ça explose toujours dans ma tête
mais pas vraiment pour toujours :
c’est le coup de poing réaliste
qu’attendait mon poème

une explosion qui fait avancer
par millimètres et par secondes
vers la peur que ça arrive
plus vite que le fantasme parfait
que ça détruise nos plans
avec l’accident toujours quelque part
comme l’invité qui ne l’était pas

fais-moi la mort à temps partiel
pour que je m’acclimate
que je m’éteigne déjà
le souffle court des malades
sans pronostic
m’habituerai

m’habituerai à tuer le temps
à coups de belettes et d’habits
à coups de trompettes et d’apis
de lapis-lazuli

n’en déplaise
m’habituerai pas à la vie
pour préférer faire le mort
l’habiller d’espérance
pour y voir un début
alors que c’est le noir
ce noir-là d’infinitude

alors
s’il faut que je le répète
que je récapitule
le temps est un tueur en série
qui s’égraine en ravine
nous entraîne en des rivières
c’est nos sangs qui se les gèlent
en sépulcres éphémères

fais-moi la mort comme on joue
comme on fait des chefs-d’oeuvre
à la chaîne
mais fais-moi surtout la mort
parce que ça ne veut rien
et
tout dire

Ajout :

Et j’aimerais dédier ce poème à la mise à mort du blogue Biscuit Vio.

Ajout (bis) :

et à celle de la blogosphère, tant qu’à y être!

Questions d’habitudes

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Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Hier, ma conjointe m’a posée une question et il s’en est suivi une bonne discussion à laquelle je me réfère pour écrire ce billet. À la base, cela est en lien avec une dame de l’âge d’or que l’on connaît bien, et qui a de gros problèmes de santé. Elle souffre de maux en rapport avec ses poumons et elle est branchée continuellement sur une machine à oxygène. Son médecin lui a sommé d’arrêter de fumer, elle a tenu le coup pendant un certain temps, a recommencée, mais hier elle est repartie à l’hôpital pour une deuxième fois depuis qu’elle a recommencée…

Alors, la question c’est de savoir si on devrait commencer à faire payer les gens pour les soins de santé, dans le cas où ce sont de mauvaises habitudes qui les rendent malades. Subjectivement, nous avons arrêté de fumer et changeons nos habitudes alimentaires, entre autres, pour améliorer nos chances d’être en santé le plus longtemps possible, et pour minimiser les chances d’être un poids pour la société, etc., mais objectivement, on ne peut pas le regarder de cette manière.

Ce que j’ai toujours pensé, c’est que le tabagisme est un problème culturel, point. Alors, comment pointer du doigt quelqu’un qui est pris par une addiction physique et psychologique, même si aujourd’hui les campagnes de dénigrement de cette culture vont bon train? Il n’y a que la bonne volonté comme moteur de changement, et ce n’est pas donné à tout le monde de voir le changement d’habitude comme un défi positif. Et encore moins de voir d’un bon oeil l’hypothétique, l’incertitude, dans cette quête de l’amélioration de sa santé.

Ça me fait penser à un reportage au Téléjournal. On y présentait une étude scientifique qui démontre un « lien entre la consommation de viande rouge et l’accroissement du risque de mortalité. » Au début, on voit un homme, bien joufflu, répondre à une vox populi :

— La viande rouge c’est bon en maudit. Je pense que ça fait partie de notre quotidien. Je changerai pas à cause des études… c’est plein d’études anyway astheure!

C’est écrit dans le ciel que cette personne avec cette attitude — et possiblement fumeur, se gavant sûrement de sel et de sucre — va nous coûter la peau des fesses collectivement pour ses soins de santé à la brunante de sa vie — et peut-être même bien avant. Et c’est à la vue de ce genre d’individu que me vient le désir de le voir payer de sa poche, de nous voir donner complètement le système public de santé aux dents du loup privé!

Mais non, on ne peut pas se baser là-dessus pour faire cette réflexion, parce que, tout comme le tabagisme, ces habitudes sont très culturelles, surtout ici, en Amérique, dans le cas de la viande rouge. Si on extrapole, est-ce que c’est trop fort de penser que toutes ces habitudes, qui nous paraissent aujourd’hui majoritairement mauvaises, viennent du fait de la conservation des aliments qui, anciennement, passait par le sel, le sucre et le gras? Sans oublier les traditionnels repas hyper caloriques qui servaient bien nos ancêtres ruraux. Donc, des habitudes qui étaient bonnes et qui sont devenues mauvaises avec le temps. Et même, encore plus que la donnée culturelle, que ces goûts sont inscrits en nous génétiquement? Surtout quand on remarque les avancées scientifiques dans le domaine de la génétique et les preuves que les gènes sont modifiées en cours de vie par les interactions avec l’environnement, tant du côté physique que psychologique.

C’est comme si notre culture, nos moeurs n’étaient pas en phase avec la réalité, qui est aussi le résultat d’un amalgame d’évolution culturelle. En regard de tout ça, toute la propagande en matière de santé me semble plus acceptable malgré le fait qu’elle est irritante, autant pour ceux qui l’acceptent positivement que négativement : quand tu fais déjà des efforts, ça devient lassant de te le faire répéter, et encore plus quand tu t’en contrefous… Sinon, comment s’y prendre personnellement, comme avec l’homme cité plus haut, pour influer sur l’attitude? Pour le cas de la dame dont je parle en début de billet, nous n’y sommes jamais résolus… En espérant que l’espoir de moins de souffrances lui donnera le coup de pouce pour suivre les conseils de son médecin. S’il n’est pas déjà trop tard.

(Image : David Asch)

Barack W. Obama

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barack-w-obama

Je me suis amusé à mélanger les photos officielles de Barack Obama et de Georges W. Bush pour donner à Obama un petit air de famille avec Bush…

Et ce n’est même pas du dénigrement.

Juste représenter une certaine peur. Une peur qu’on dirait contradictoire à l’espoir.

Un peu d’aide

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J’aurais besoin de votre aide. Je veux participer au Grand prix du journalisme indépendant, dans la catégorie « caricature » et la date de tombée est dans 3 jours. Voilà mes 5 préférées, votez pour la vôtre!

Merci d’avance!

1- Croco-Harper

2- Harper, vendeur de char

3- Harper au salon de bronzage

4- Sarko et De Gaulle

5- Obama et l’espoir

Demain, la femme…

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Demain, c’est la Journée internationale de la femme, insérée entre les 364 quelques (environ) journées de l’homme…

Je parle de l’initiative d’un blogueur dans ma chronique d’hier chez BV! et je voulais être certain que vous ne la manquiez pas!

Joignez-vous à moi et à tous les autres qui allons souligner cette journée importante.

Ajout :

Mon billet : Douces.

Un sosie d’Obama

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Tiens, mon ami Eric Bondo, L’Équilibriste, fait parler de lui aujourd’hui. C’est que depuis quelque temps le fait de sa grande ressemblance avec Barack Obama ne cesse de lui revenir en pleine face, au point où ce matin il est passé à l’émission de Christiane Charette pour raconter son histoire en tant que « sosie » d’Obama. Tant qu’à moi, il y a un tout petit peu d’exagération au niveau de l’adjectif…

Mais, pour le connaître beaucoup, j’admets que le parallèle est quand même juste, même au-delà du physique. Plus intéressant encore, c’est son billet où il renoue avec Obama, lui qui a été très critique envers le trop plein d’espoir que suscite son accession à la présidence états-unienne.

En gros, Eric a délaissé la politique et avec toute cette histoire il semble avoir retrouvé l’envie de s’y retremper.

Pour m’avancer un peu trop, il a déjà mon vote!

La volte-face Jérôme-Forget

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monique-jerome-forget-joker

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

J’ai presque honte d’en parler, tellement c’est de la petite politique… Sauf qu’en même temps, ça touche quelque chose de tellement important.

C’était écrit dans le ciel que Monique Jérôme-Forget bluffait quand elle annonçait avec son grand sourire qu’il n’y aurait pas de déficit dans le présent exercice. Ainsi va la politique partisane quand les résultats d’une élection sont en jeu.

C’est à se demander si cela n’a pas beaucoup participé au cynisme et au résultat si faible du taux de votation qu’on connaît. On a beau vivre sur l’espoir, mais il était irrationnel de croire que le Québec était dans une bulle presque étanche devant les explosions économiques aux alentours. Si oui, c’était une maison de verre pas trempé!

Ce n’est pas dans mes habitudes (ça tombe bien, les habitudes sont à casser le plus possible!), mais je commence à croire, comme les amants du libre marché, que ce n’est pas une bonne idée de s’endetter collectivement pour la simple espérance de voir cela régler les problèmes, au lieu de se serrer la ceinture, comme tout bon citoyen le fait à un moment dans sa vie, suite à un laisser-aller au niveau du crédit.

La Journée Obama

barack-obama-gave-despoir

C’est tout ce que j’ai à dire là-dessus aujourd’hui.

Un point sur une ligne

Tout porte à croire en l’espoir. Un point noir sur un syndrome blanc. La possibilité est sur un trône sans coussins. La roue ne tourne pas plus vite, mais elle est plus étourdissante. Certains diront qu’elle est plus glissante. C’est le pari qui a été pris.

Je ne lancerai pas des roses. Ni des fèces d’ailleurs. La fête se déroulera sur le long terme, s’il y a à fêter effectivement. Nous pouvons croire qu’il y a un peu de nous là-dedans. Nous ne pouvions pas être déçus une deuxième fois.

Allez Ô! ton cheval fou de feu t’attend!

(Dessin trouvé via Scotch et Sloche)

Ajout :

J’ai pondu un petit tour de piste de la soirée électorale états-unienne du côté de la blogosphère d’ici et ça se trouve sur Blogosphère.

Ajout (bis) :

Le discours d’Obama à Chicago traduit en français.

Tout ça pour ça?

Quand je regarde les résultats des élections, il y a une chose qui me frappe en premier comme un gros poing gras garni de bagues : l’organisation citoyenne pour battre le démon Harper versus le taux de votation famélique. C’est comme si la grenouille qui se voyait enfin plus grosse que le boeuf avait explosé toute seule quand la réalité l’a rattrapé. Ich…

Il me semblait qu’il y avait une effervescence, j’étais certain que le taux de participation s’emballerait, mais le virus du cynisme semble bien installé mes amis. Que dire de plus?

Sinon, j’aimerais féliciter l’équipe du Bloc Québécois pour sa victoire au Québec. Par contre, le reste de mon propos à ce sujet ne sera que bémol, puisqu’à la base le portrait reste le même, et mon analyse ne s’embarrassera pas des lunettes roses qu’impose la partisanerie. En passant, j’ai bien aimé hier le discours de Monsieur Duceppe, parsemé des nombreux « le Québec, un pays! », en guise de mantra revanche pour l’idée de souveraineté, qui a été cachée pendant les élections comme Cendrillon aux yeux du prince…

Autre lieu, autre chose, il y a des paroles qui me reviennent en boucle, des paroles bien sensées d’un compagnon de travail, souverainiste, et qui ressemblent à ça : les Québécois sont contradictoires, ils élisent un parti fédéraliste aux élections provinciales et un parti souverainiste aux élections fédérales. Vu de même, c’est assez absurde en effet. Pour ma part, j’ai bien peur que pour les fédérales ça soit la dernière fois, enfin, à ce point. La conjoncture a bien fait les choses pour Gilles Duceppe et je ne gagerais pas ma chemise sur une répétition, ou mieux une embellie, pour les prochaines élections. Pour vous dire franchement, je croyais que le Bloc serait victime de la débandade du vote souverainiste, mais un grand battement de coeur des artistes est venu le sauver, si je puis l’analyser ainsi.

Je sais que c’est utopique ce que je vais écrire, mais je crois que le Bloc Québécois devrait se saborder à l’annonce des prochaines élections fédérales pour aller grossir les rangs des souverainistes au niveau provincial, qui en ont bien besoin. Comme un artiste vieillissant, il faudrait que le Bloc tire sa révérence pendant qu’il est encore capable d’éblouir. Une lente perte de vitesse de ce parti ne sera qu’une preuve indélébile pour les fédéralistes de la faiblesse des souverainistes, ce qui se chargera de salir l’appui populaire, et de faire pencher de l’autre bord le clan des indécis déjà désillusionné. C’est la dernière chose que je voudrais. Par contre, il faut croire à l’immense importance du message pour le voir comme ça. Un coup d’éclat du genre serait comme un coup de fouet!

Et encore, je ne veux pas dire par là que le Bloc est inutile en ce moment à Ottawa, comme certains tentent de le faire transparaître. Nous les avons élus cette fois-ci et je suis bien confiant du travail qu’ils vont accomplir. Et ça me fait penser, quand on parle de se remplir les poches avec des salaires et des pensions à vie, tous les politiciens élus sont dans le foutu même bateau. Qu’un de ceux-là soit du Bloc ne le rend pas plus opportuniste que les autres, et surtout pas la totalité. Selles de boeuf!

Autre espérance, j’espère que la majorité canadienne se souviendra que Stephen Harper a violé sa propre loi, dans l’espoir de ravir un gouvernement majoritaire, pour nous conduire aux urnes, avec tout le gaspillage de fonds publics que cela a occasionné, pour en venir finalement pratiquement au même. Pour ce qui est de la majorité québécoise, j’espère qu’elle comprendra un jour qu’elle n’a aucune prise sur ce qui se passe politiquement de l’autre côté de ses frontières. Une majorité conservatrice est très possible, même avec la totalité des comtés québécois au Bloc. Ça nous ferait une belle jambe!

(Photo : ozoni11)

Nouveau blogue dans le paysage

J’ai reçu voilà quelque temps une invitation de participer à un blogue collectif de la part de Pierre JC Allard. J’ai bien sûr accepté. Si vous ne le connaissez pas, il dissémine ses écrits un peu partout sur le web, sur son site Nouvelle Société, sur Cent Papiers, sur Agoravox, et la lecture de son texte de présentation sur Cent Papiers donne le tournis… (Dans le sens de : impressionnant!)

Le blogue est en ligne depuis peu et devrait se remplir au gré des présentations des 7 blogueurs, et ça s’appelle, justement, Les 7 du Québec. Le texte de présentation de Pierre JC Allard est très représentatif :

Ceci est le premier texte publié sur ce blogue. Il y en aura d’autres. Un chaque jour, à partir du 1er septembre 2008.  Pourquoi, une seul nouveau texte chaque jour ?  Parce que le défi n’est plus de recevoir davantage de renseignements, mais de choisir ceux dont on veut être informé.  Nous allons vous offrir chaque jour un commentaire sur ce qui nous semble important, sur ce qui nous semble faire  tourner le monde. Parfois bien clairement, parfois en demi-teinte… ou en clair-obscur

Nous sommes sept (7) blogueurs du Québec qui mettons ici nos efforts en commun pour présenter une vision qui ne cible pas le Québec, mais un monde où le Québec a sa place.   Ce blogue n’a pas de politique éditoriale, ni d’autres balises que le respect de la loi, de la courtoisie et de la liberté d’expression.  Nous voulons, nous inspirant d’Albert Londres, «  regarder ce que tout le monde regarde… et vous  montrer que ce que personne ne voit »

Il n’y a, entre nous sept (7), ni amalgame, ni le moindre compromis. Chacun offrira son propre point de vue, conçu selon des principes et des espoirs qui sont les siens, tracé à partir de  sa propre vision du monde et de SON expérience.   Il n’est pas dit que nous ne nous contredirons pas… .

Nous croyons que c’est en voyant les choses sous divers angles que le lecteur pourra former sa propre opinion.   Nous serons satisfaits s’il y parvient convaincu que, sur ce site,  un auteur ou l’autre aura souvent cherché à le séduire, mais que nous n’aurons jamais tenté tous ensemble de le manipuler.

Vent de gauche, vent de droite, mais toujours un vent de liberté. C’est le vent qui fait lever les voiles….

À vous de fixer le cap et de naviguer.

Aujourd’hui, mercredi, puisque c’est mon jour attitré, je viens de publier quelques vieux billets, question d’ajouter un peu de substance, et ma présentation, ma vision du projet. Il va sans dire que la politique sera au centre des préoccupations de ce blogue. Avis aux intéressés.

(Photo : thethi)

Un château de cart…on!

Tatagoniste me fait bien rire en ce dimanche…

Quelle est la différence entre un socialiste et un capitaliste ?

Le socialiste, à la vue d’un homme riche habitant plusieurs maisons luxueuses se dit: “Aucun homme ne devrait posséder autant de richesse”.

Le capitaliste, à la vue d’un homme riche habitant plusieurs maisons luxueuses se dit: “Tous les hommes devraient posséder autant de richesse”.

Est-ce que tous les hommes devraient posséder autant de richesse? OK, si on croit que le bonheur passe majoritairement par la possession de maisons et de tout autres biens… Mais le plus boiteux là-dedans : imaginez si tous les humains sur cette planète possédaient plusieurs maisons et tout le tralala qui va avec. Je doute fort (et j’appuie de toutes mes forces sur « fort »!) de la possibilité de la chose.

Peut-être dans un monde ultra automatisé où la pollution est réduite à néant, les matériaux utilisés ultimement, donc un monde qui ne s’abandonne pas en pâture aux abstractions du marché, à la loterie boursière, à la déresponsabilisation sociale.

Post-scriptum : notez l’espoir sous-jacent, l’entre-les-lignes souriant.

(Photo : artcphoto)

Sam Pic

Je sais qu’il y a bien des gens qui trouvent que je perds mon temps à remuer l’actualité, la politique, les sujets de société ici, et qui me lisent peut-être juste, distraitement, de temps en temps, parce que j’ai un peu de talent pour musicaliser quelques phrases. Il y a des moments où d’autres, les cyniques, les pèle-patates qui dégrossissent l’espoir en profitant du côté de l’égo et parfois même du bide, me trouvent trop sérieux et même trop prétentieux, du haut de mon désir de changer le monde (il n’y a peut-être que Noisette qui va comprendre de quel genre de personne je parle, mais c’est pas grave, je sais qu’il en existe beaucoup des comme ceux-là, tout le monde en connaît : la vie est moins belle grâce à eux). Qu’est-ce que vous voulez, c’est comme ça, ce n’est même pas pour me donner un genre, mais toutes les tournures autour du terme « changement » me parlent.

À des moments de ma vie, j’ai écrit des chansons comme des mantras à ma propre édification spirituelle (et surtout sociale). À d’autres, ce sont des démons que j’ai tenté de faire sortir avec ma plume. Et qui dit démon sorti signifie belle place à remplir. Comment être plus positif? Prenez des notes les empêcheurs de provoquer quelque chose!

Mais, et je parle absolument et seulement pour moi, si j’ai à choisir entre faire quelque chose qui à un infime risque de changer quelque chose et faire seulement quelque chose pour ma seule satisfaction immédiate, je choisis le premier même si je me tire dans le pied dans un sens : dans mon cas, tout est assez long, c’est comme ça depuis que je suis né, ou plutôt depuis que mes parents ont eu un accident de voiture alors que j’avais trois-quatre ans et que j’ai dû réapprendre à parler et à marcher. Je ne veux pas faire mon fanfaron, ni mon courageux, c’est juste que je sais pertinemment que je vais arriver à quelque chose quand même. Tiens, un mantra!

Certains trouveront que je me replie sur moi-même depuis quelque temps, mais c’est simple : si ça me pique le nombril, je me gratte. (Me faire toucher le nombril par quelqu’un d’autre que moi est une de mes phobies, en passant : est-ce qu’il y a un psychologue ou un psychanalyste dans la salle?)

(Photo : L_&_S)

Je dis ça comme ça…

Le passé, qui semble nous conditionner, du moins en partie, n’est pas un tout monolithique et immuable, mais bien une accumulation d’états hiérarchisés, catégorisés et jugés de manière arbitraire. Nous serions tout autre si seulement nous pouvions les interpréter complètement d’une autre façon. Certains diront que c’est un désir utopique. Mais il y a de l’espoir puisque chaque nouvel état participe à ce risque de rébellion de la conscience.

À rebours et à rebonds

Nous sommes en sursis
Le bonheur n’est pas une fin en-soi mais bien un succédané
Fort en calorie
Vide

Ce sera ce lieu commun puisque rien d’autre ne me vient
Ce sera surtout ce vide

L’espoir réside dans la possibilité que quelque chose en ressorte

Déception

Déception. Espoir que cette bourrasque ne sera que passagère. Que la montée de la rogne ne nous transformera pas en loups. Que cette campagne n’aura été qu’une belle pièce de théâtre, que nous ne nous enfoncerons pas encore plus.

Mon choix est en attente d’un futur à réparer.


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