Posts Tagged 'Pollution'

Lhasa n’est pas morte à cause de Twitter…

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Je m’excuse, mais on s’en fout de la question de Twitter autour de la mort de Lhasa de Sela. C’est un problème de bouche-à-oreille à la vitesse grand V et il faut faire avec. A-t-on déjà pensé à faire taire la boîte à rumeur avant l’apparition des médias sociaux?

Par contre, qu’une jeune femme dans la fin trentaine meurt d’un cancer du sein, ça c’est sérieux. Quand ma Douce se met à craindre le fait qu’elle ne puisse pas se faire faire des tests de dépistage vu son trop jeune âge, ça dépasse le soi-disant problème des cancans.

Quand on constate de plus en plus que le cancer gagne sur des corps de plus en plus jeunes, on se demande pourquoi les médias sont si intéressés par la ragoterie.

Il n’y a qu’à taper « hausse des cancers » sur son moteur de recherche préféré et c’est un bon début pour sortir du verbiage inutile.

*

Sinon, au-delà de la colère, je suis immensément triste devant ce décès, moi qui n’étais même pas au courant de sa maladie. Avec Björk, ex aequo, c’est ma voix féminine préférée. J’ai bercé mon âme au son de sa voix en compagnie de ses deux premières oeuvres, je la pleurerai en écoutant sa dernière complainte, quand je me la procurerai.

Droit d’horreur

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Climategate : on ne pourra pas dire que je n’en ai pas parlé…

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Je remarque que le poil se dresse sur les bras de bons nombres de blogueurs de droite au sujet du « climategate » (comme quoi entre autres les médias d’ici n’en parlent pas). Ça m’a rappelé un billet — qui m’avait fait sourire — de Pascal Lapointe publié le 23 novembre dernier sur Agence Science Presse : « Le pétard mouillé de l’année ». Mise en situation :

L’histoire tourne autour d’un fichier de 160 megs de courriels allant de 1996 à 2009, qui a été dérobé du serveur de l’Unité de recherche sur le climat de l’Université East Anglia, en Angleterre. La blogosphère conservatrice en fait ses choux gras depuis jeudi (sous l’étiquette « climategate »), parce qu’elle affirme y avoir trouvé des preuves de malversations, de données dissimulées et même —l’horreur— des scientifiques qui osent laisser poindre leur irritation face à des blogueurs qu’ils jugent intellectuellement malhonnêtes. Conclusion virale dans la blogosphère conservatrice : le réchauffement climatique est un canular. Ou mieux encore, ces courriels annoncent « la mort de la science »!

Je l’ai relu et même une bonne partie des nombreux commentaires. C’est admirable comment le journaliste scientifique pare et escrime!

Pour ma part, je le répète, je n’en ai rien à faire du climat comme centre du débat, c’est la pollution globale le problème. Et je sais que dans le fond les envirosceptiques se braquent pour des raisons liées à la peur d’une baisse économique (pourtant, ils n’y a pas besoin de ça, la spéculation en est bien capable…). Les plus extrémistes s’accrochent en plus à une perte de liberté proportionnelle au pouvoir étatique. De l’enculage de mouches à mon avis quand ce qui se retrouve dans ce qu’on respire, mange, boit, et même les répercussions du trop-plein de ce qu’on entend et voire voit est relégué aux faits divers.

Quand on ne peut plus en pleurer, il est de bon ton d’en rire.

(Photo du photographe chinois Lu Guang, trouvée sur le blogue de Jean-François Lisée.)

Ajout :

Parlant de M. Lisée, je viens de voir cette bande-annonce d’un film d’horreur à l’attention de la droite :

Tck tck tck…

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Voilà, ce dont je vous parlais le 26 octobre dernier, l’horloge humaine, c’est en ligne, le résultat est la vidéo plus haut. Le jeu, c’est de découvrir quelle seconde je personnifie. Et bien sûr, l’idée principale, c’est de la diffuser dans votre ou vos espaces pour rejoindre le plus de gens possibles.

Le temps passe, et le problème des pollutions est encore alarmant.

Chronique environnementale

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Le 28 juillet dernier, Michel Monette demandait : « Sommes-nous vraiment coupables du réchauffement climatique? » Pour ma part, comme je le dis toujours, différemment, je m’en fous un peu, là n’est pas le problème, ce sont les pollutions qui le sont, même en se basant seulement sur le principe de précaution. N’empêche, regardons les choses en face : « un nombre croissant de scientifiques remettent en question les idées reçues sur le changement climatique ».

Rendu là, je comprends tout à fait qu’on en vienne à avoir peur qu’un renversement du paradigme environnemental actuel — où le réchauffement causé par l’activité humaine est une vérité immuable — donne le OK à un laisser-aller encore plus grand. Pour ma part, je suis assez optimiste. Malgré le caractère torrentiel des critiques antiécolos, la conscience environnementale a fait des petits, les entreprises s’y sont mises, même si, comme l’indique en conclusion de son billet Michel, il faut maintenant se méfier comme de la peste de l’écoblanchiment

Et optimiste, je le suis aussi parce que le progrès peut provenir des endroits les plus insoupçonnés. En effet, j’ai appris via « La terre va trembler » qu’un adolescent de 16 ans a fait la preuve qu’un sac de plastique pouvait se biodégrader en trois mois en présence d’un cocktail de microbes et de bactéries. Comme quoi, en fin de compte, il n’y a pas de « dommages » qui soient irréversibles.

Par contre, pour ce qui est du climat, personne ne peut nier qu’il y a des changements : mais seront-ils seulement irréversibles? En tout cas, ils sont palpables. Ma conjointe me faisait remarquer dernièrement que de plus en plus, avec les années, l’été arrive tard, et ainsi de suite. Alors, si cette tendance se poursuit, il faudra peut-être déplacer le moment des vacances pour les écoliers et étudiants, par exemple (pour ce qui est des travailleurs, j’ai entendu que les vacances de la construction avaient été déplacées). Il y a pire comme conséquence d’un changement… Cela dit sans pour autant amoindrir les répercussions extrêmes où il y en a. Mais pourquoi s’autoflageller quand tout fait en sorte de pointer qu’il s’agit d’une fatalité?

Le message que je veux transmettre est : je ne veux pas être écolo simplement, je veux qu’on me donne les moyens de l’être le plus facilement et le plus véritablement possible.

(Image : Jude Buffum)

Ce n’est pas la nature qu’il faut sauver, c’est nous!

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les-maladies-de-bebe-2817575kjdgz_1350.jpgAprès tout ce bleu, étourdissant pour certains, sombre pour d’autres, en attendant le rouge noyé sous la pizza et la bière des déménagements, il serait bon de retourner à la réalité. Une de celles-là, c’est que les contaminants qui nous entourent diminuent « l’écart de poids à la naissance entre les garçons et les filles. »

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de Pascal Henrard, que je remplace.)

Exxon finançait des études contre le réchauffement climatique

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C’est trop gros comme nouvelle : « Exxon finançait des scientifiques pour contredire le réchauffement climatique ». Et ce n’est pas des conspirationnistes qui le disent, c’est la compagnie elle-même! Même que le blogue (ou le journal web, Axon Post) qui le relate, ne verse vraiment pas dans le préjugé écolo favorable, comme l’indique bien le titre du billet précédent en lien avec l’environnement : « Écologie et religion: des parallèles inquiétants ».

Pour ma part, j’ai pas mal décroché du débat sur le réchauffement climatique, puisque ma position est que de toute façon à la base les pollutions sont des problèmes à régler rapidement, nonobstant de leurs impacts ou non sur le climat, présent et futur. C’est un fait, la planète change à un rythme incroyable comme en fait foi des photos prises par la NASA (que je viens de découvrir via un gazouillis d’Hispong Elbayne).

Convaincre ou non de l’existence du réchauffement climatique est une perte de temps et d’énergie. Sans oublier d’argent. Le problème n’est pas futur, il est maintenant.

Patch contre l’électrosmog

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C’est un sujet dont on ne parle pas vraiment dans les médias, la pollution électromagnétique. Pourtant, une entreprise française vient de lancer au Canada, sous le nom de D’Faz, « un patch protecteur à coller au dos de son téléphone portable. » Ce bidule « neutralise en déphasant les ondes à haute fréquence qui nous agressent ».

Le deuxième paragraphe du communiqué de CNW est assez éloquent :

À l’heure où les grandes villes du monde envisagent de devenir wi-fi, de plus en plus de scientifiques sonnent l’alarme sur les risques sanitaires à long terme de l’électrosmog : troubles du sommeil, céphalées, pertes de mémoire mais aussi leucémie infantile et différents types de cancer… Le diagnostic fait froid dans le dos. « Les ondes électromagnétiques émises par les technologies sans fil pourraient devenir le scandale du tabac du 21e siècle », pouvait-on même lire dans l’International Herald Tribune en septembre 2007.

J’irais dans le même sens que mon billet nommé « 243 entorses à la liberté » :

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement [changer ici pour « électromagnétiquement »] hostile[…]?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Personnellement, j’aime bien les progrès technologiques. Mais j’ai un problème éthique à devoir payer pour me protéger de quelque chose qui m’est offert à prix fort, puisqu’il n’est pas que matériel, mais bien plus culturel.

La moindre des choses serait que ces nouveaux produits incorporent à leur frais ce genre de technologie de protection. En cette époque de crise économique, ça livrerait un beau message pour redonner confiance aux consommateurs…

Est-ce que j’ai besoin de spécifier que je ne propose même pas une loi?

L’absence

Les pancartes électorales. C’est un sujet qui me chicote. Je me disais, un peu comme GBS par rapport au Parti Vert, qu’au moins, un des partis, qui met beaucoup de l’avant la donnée environnementale, aurait dû s’abstenir d’installer ces grosses nuisances à l’esthétique du panorama et au niveau du gaspillage de ressource. Ça me semble logique.

Et question marketing, je me disais qu’un parti qui aurait eu le courage de me pas embarquer dans cette pollution visuelle aurait pu utiliser cet argent pour faire un beau coup de pub. Imaginez combien l’absence de pancarte d’un parti politique dans le paysage aurait eu d’impact si une pub avait réussi à lier fortement cette absence et ce parti.

Ce parti se serait retrouvé nulle part et partout à la fois.

Si un parti veut acheter mon idée pour une prochaine campagne, je ne suis pas trop chérant…

Le contraire de vert se nomme Harper

Le billet qui suit a été publié sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires ici sont fermés, alors si vous désirez les lire ou en laisser un, c’est par là-bas.

Dans cette campagne, le sujet environnemental semble important, mais quand on sait que Stephen Harper a refusé, selon une dépêche de Radio-Canada, de se joindre aux autres chefs de parti en payant « afin de compenser pour [ses] émissions carbone », il y a un signal contradictoire, et malheureusement, en même temps très clair.

Celui qui voudrait que son parti se fasse réélire majoritaire sait très bien que cette position je-m’en-foutiste ne lui fera pas de tort auprès de son électorat déjà gagné, et on se doute qu’il pense que cela sera bon aussi pour ses candidats du côté des indécis, enfin ceux qui penchent plus de son côté idéologique. Surtout, nous le savons assez calculateur pour avoir bien réfléchi au désaveu que représenterait son adhésion à un système de crédit carbone, le désaveu étant bien entendu en lien avec sa position sur Kyoto. Est-ce que je froisserais quelqu’un si j’écrivais que rien n’est quand même impossible avec un politicien?

Mais encore plus, ce qui pourrait faire changer la donne, et rendre caduque mon analyse précédente, c’est qu’on apprend aussi, via Cyberpresse, qu’en plus d’enquêter sur la légalité du groupe Facebook «Anti-Harper Vote Swap Canada» («Echange de votes anti-Harper»), que Élections Canada enquête « sur les achats par les partis de crédits d’émissions de gaz à effet de serre. [… ] M. Mayrand a indiqué que les crédits de carbone pourraient être enregistrés comme dépenses de campagne et entrer dans l’équation des dépenses limites d’environ 20 millions $ par parti. »

Quelle ironie du sort si ces partis étaient obligés de déduire ces dépenses comme étant électorales! Ça ferait cher pour appuyer une importance marquée envers l’environnement… Si je puis me permettre, si j’avais à juger de cette problématique, je la rangerais plus du côté technique, dans le sens où ça devrait être « normal » de compenser pour la pollution qu’une campagne provoque dans un si grand pays comme le Canada. (Petite pensée parallèle : juste pour cette raison, un Québec souverain serait électoralement beaucoup moins polluant…)

Alors, en somme, est-ce que cela serait trop prétendre d’écrire ici, au-delà du choix idéologique, que le Parti Conservateur était peut-être au courant du risque que représentaient ces dépenses « vertes »? Nous le verrons bien, dans le cas où ces dépenses ne sont finalement pas handicapantes pour les autres, si effectivement le chef du PC s’y inscrit sur le tard. Calcul, calcul et encore calcul!

Aussi, pour terminer, encore au sujet de l’environnement, je vous suggère grandement de consulter le nouveau site Materre.ca que j’ai découvert récemment et qui regroupe des nouvelles environnementales de différents médias (c’est là-bas que j’ai trouvé la première dépêche relatée plus haut), un blogue, des opinions et des initiatives.

Un château de cart…on!

Tatagoniste me fait bien rire en ce dimanche…

Quelle est la différence entre un socialiste et un capitaliste ?

Le socialiste, à la vue d’un homme riche habitant plusieurs maisons luxueuses se dit: “Aucun homme ne devrait posséder autant de richesse”.

Le capitaliste, à la vue d’un homme riche habitant plusieurs maisons luxueuses se dit: “Tous les hommes devraient posséder autant de richesse”.

Est-ce que tous les hommes devraient posséder autant de richesse? OK, si on croit que le bonheur passe majoritairement par la possession de maisons et de tout autres biens… Mais le plus boiteux là-dedans : imaginez si tous les humains sur cette planète possédaient plusieurs maisons et tout le tralala qui va avec. Je doute fort (et j’appuie de toutes mes forces sur « fort »!) de la possibilité de la chose.

Peut-être dans un monde ultra automatisé où la pollution est réduite à néant, les matériaux utilisés ultimement, donc un monde qui ne s’abandonne pas en pâture aux abstractions du marché, à la loterie boursière, à la déresponsabilisation sociale.

Post-scriptum : notez l’espoir sous-jacent, l’entre-les-lignes souriant.

(Photo : artcphoto)

Prière de pas déranger

Je repose mes yeux sérieusement sur mon blogue pour la première fois depuis la publication de mon billet précédent. Eh! oui, les circonstances ont fait en sorte de me priver de toute concentration pour autre chose que des questions d’hypothèque et surtout de plomberie…

Alors moi qui avait amorcé un dialogue, je n’avais et n’ai plus du tout la tête à ça étant donné que nous partions en vacance sitôt le minimum réglé pour la maison (nous sommes encore en plan pour cause de vacances généralisées, de la construction et autres…). C’est donc un dernier effort consenti à la blogosphère avant de me zombifier tout à fait dans la jungle abitibienne.

Tenez, si ça vous tente de vous amuser, je vous charge de répondre à, ou d’appuyer un lecteur qui m’a laissé un beau cadeau odorant à la suite de mon billet « L’affaire est (presque) dans le sac ». Ce commentaire était dans ma liste de modération, j’en ai lu un bout à mon beau-père hier et il m’a dit de ne pas le publier, mais je ne l’ai pas écouté. Je l’inscris ici et vous laisse là-dessus; je viendrai quand même m’amuser à vous lire une fois de temps en temps, et je me remettrai à la tâche sitôt mon corps et mon esprit bien reposés :

Léo Di Labine juillet 21, 2008 à 9:50

Bonjour Renardléveillé,

Drôle de nom pour un gars de la ville,
Il n’y a même pas de renard dans Montréal.

Félicitations pour votre projet de maison, mais tu t’ajouteras à ceux qui contribuent à polluer notre atmosphère, en faisant plus de route avec ton auto. Tu as droit, toi aussi, de participer à ta part de pollution, puis ensuite de t’inscrire à un groupe environnementaliste pour critiquer les entreprises qui polluent. C’est aussi ton droit.

Dans ce monde, on a le droit d’être pour la vertue et aussi de polluer, c’est ce qui nous distingue des autres peuples comme les USA, Cuba et les islamiques. C,est un droit espérons inaliénable, sinon ça n’aura pas de sens.

Quand tu parles de payer ta maison moins cher que ce qu’elle vaut, est-ce parce ce que tu as hâte de la revendre à profit après l’avoir rénové pour t,en acheter une plus grosse? Capitaliste?

Es-tu un gars «manuel» ou du genre «biblio»? Si t’es pas manuel, ta femme ne te trouvera pas drôle longtemps, car elle va attendre après toi pour pouvoir envoyer les jeunes dans le sous-sol, et rappelles-toi qu’aujourd’hui, les jeunes vont à l’école dès l’âge de 4 ans.

Concernant la pression d,eau de la ville, il arrive que dans des maisons en rangées il y a toujours quelqu’un qui pendant un bout de temps doit se priver d’eau pour faire en sorte que les autres aient plus de pression, et habituellement, c’est le dernier arrivé.

Bonne chance, et à l’ouvrage, ne prends pas de vacances cet été.

Léo Di

Procrastinations du G8

On regarde le site du dernier sommet du G8 et on voit bien que l’enjeu de l’environnement y est important. Pourtant, dans les faits, avec une entente floue sur la réduction de 50% des GES d’ici 2050, son importance ne va pas plus loin qu’une image, dans le sens qu’on se donne « une bonne image »! À ce rythme, puisque l’an dernier on avait seulement fait le pas « d’envisager sérieusement » cette réduction, il n’est quasiment pas exagéré de penser que les choses bougeront vraiment aux alentours de 2050…

Et en plus, comme je l’ai déjà expliqué, je crois qu’il serait préférable de parler de réduction globale de la pollution que de réchauffement climatique. La pollution se voit, se sent, s’entend, se ressent, rend malade et tue, tandis que le réchauffement ressemble plus à un épouvantail idéologique qu’à une réalité.

Aussi, ce bal des puissances est bien plus efficace pour parler que pour faire, comme on le voit bien avec le problème de la crise alimentaire. Ces puissances créent d’immenses problèmes, mais ne font que tourner à vide ensuite, comme des adolescents irresponsables.

Misère de misère…

Une sagesse qui vient de loin

Je me devais de revenir sur un billet, et surtout une discussion, que j’ai eu voilà quelques semaines avec mon ami L’équilibriste.

Cette discussion a eu comme point de départ le sujet d’un de mes billets « Rivière-Ouin… », paru chez Branchez-vous!, où je dressais un parallèle entre la mort violente de Nancy Michaud, attachée politique du ministre Claude Béchard, et notre vision judéo-chrétienne de la Justice, que j’ai illustrée par une citation de Michel Onfray :

Qui accepterait d’un hôpital qu’il enferme un homme ou une femme à qui l’on découvrirait une tumeur au cerveau – pas plus choisie qu’un tropisme pédophilique – dans une cellule, l’exposant à la violence répressive de quelques compagnons de chambre […] avant de l’abandonner, un quart de son existence, au travail du cancer, sans soin, sans souci, sans thérapie ? Qui ? Réponse : tous ceux qui activent la machine judiciaire et la font fonctionner comme une mécanique trouvée aux portes du Jardin d’Eden sans se demander ce qu’elle est, pourquoi elle se trouve là, de quelle manière elle fonctionne…

[…] Cette collusion entre libre arbitre et préférence volontaire du Mal au Bien qui légitime la responsabilité, donc la culpabilité, donc la punition, suppose le fonctionnement d’une pensée magique ignorant ce que la démarche post-chrétienne de Freud éclaire avec la psychanalyse et d’autres philosophes qui mettent en évidence la puissance des déterminismes inconscients, psychologiques, culturels, sociaux, familiaux, éthologiques, etc.

Donc, ce qu’il en ressort, c’est que la société fonctionne en addition d’individualités — que le concept du libre arbitre vient justifier. La difficulté, c’est que les éléments moralement problématiques sont considérés comme des parias tandis qu’ils devraient seulement donner le signal qu’il y a des problèmes avec la société dans son entièreté, comme l’augmentation des cas de cancers devrait donner le signal qu’il y a un problème exponentiel des pollutions. Cela nous donne une société en constante réparation, a contrario d’une société en prévention.

Ce à quoi mon ami m’a convié, en sortant et me montrant un bouquin sur la culture Kongo, qui se transmet par des proverbes, m’a complètement bouleversé, puisque cela venait confirmer que cette philosophie trouvait sa possibilité et sa source aux confins de l’humanité, étant donné que l’Afrique est notre berceau, nonobstant l’avis du crétinisant créationnisme. Je vais donc tenter de synthétiser cette pensée, au niveau du rapport entre la société et l’individu, de la manière la plus concise possible : un crime est comme un bouton sur le nez de la communauté, le symptôme d’un problème qui trouve sa source ailleurs; il faut alors tout faire afin de le retracer et de le régler, pour ne pas qu’il se répète. Le proverbe Kongo suivant est un bon exemple :

Le poison dans la communauté est le symptôme de sa perte.

(Pour d’autres exemples de proverbes, le billet d’Eric Bondo en est truffé.)

Est-ce que nous sommes proches d’une philosophie de société de la sorte? Non, pas vraiment, et c’est ce qui me peine le plus. Ce qui nous meut aujourd’hui est de ramasser assez d’argent pour parer aux contrecoups de la vie, cette vie où tout est mis en place pour nous détrousser de cet argent durement gagné, ce qui, cette dureté, occasionne aussi des contrecoups…

De contrecoup en contrecoup, ça vibre, ça fait trembler, ça rend nerveux, etc.

(Photo : Antony & cie)

Les débats ou les défis?

La collectivité est la somme des individus et je crois qu’il faut armer ces individus pour qu’ils respectent le sens de la collectivité.

Voilà en gros ma philosophie quant au débat qui divise les étatistes et les anarchistes. Je crois que les anarchistes sont loin du compte et que les étatistes ne voient pas que la responsabilisation globale est en déficit.

Si je dis que les anarchistes sont loin du compte, c’est que je crois qu’ils occultent l’Histoire, autant du côté socialiste qu’éconocentriste. La civilisation, étatique et religieuse, est fortement gravée en nous. Il faut savoir composer avec cela pour espérer une évolution dans quelque sens que ce soit. Même, au-delà de l’Histoire, je trouve que les anarchistes occultent le contexte actuel : individus ou camarades, les êtres humains sont premièrement organiques.

Si je dis que les étatistes ne voient pas que la responsabilisation globale est en déficit, c’est que je crois que la gestion de la société encourage le laisser-aller individuel. Comment bien se prendre en main au niveau personnel, social, familial quand le travail et le repos compte pour la majorité du temps imparti au jour le jour? L’État peu bien mal s’occuper d’une bonne partie de l’éducation des enfants, de laisser tomber la santé corporelle et psychologique, en comptant la quasi-absence de plan de prévention, aux mains du Saint-Profit! Qui a du temps, de l’énergie, donc le luxe de se dresser contre ça? Moi je l’ai, et plusieurs autres, mais qui a l’intérêt et surtout le temps de nous lire? Pour l’humanoïde du commun, plus conceptuellement robotique qu’humain, toutes ces réflexions sont superflues.

Alors, la problématique ne change pas, il ne reste que du bla-bla, du gonflement de concept d’un côté, du statu quo de l’autre. Le concept de la violence étatique me fait penser à un bel épouvantail et l’État, de son côté, est bedonnant, a un grand besoin de l’exercice du défi.

Justement, le blogueur Alexis Saint-Gelais propose un défi aux blogueurs, et j’ai bien le goût d’y participer minimalement ici, dans ce billet, et de l’élaborer un peu plus en commentaires, si bien sûr vous me suivez. Il demande de réfléchir à un projet rassembleur et le mien ira bien sûr dans le sens de se servir du pouvoir étatique, tant qu’à l’avoir sur le dos depuis si longtemps, pour légiférer au niveau du droit de vivre dans un environnement propre. Donc, pour moi cela voudrait dire que l’État deviendrait réellement le lobby, le défenseur du droit de vivre en santé. Il ne devrait plus être possible pour une entreprise de faire des profits en contaminant la faune, la flore, le sol, l’eau et les êtres vivants.

Devant tout doute raisonnable pour la santé à long terme, il devrait y avoir des pressions énormes pour corriger la situation. Plus de longues recherches avant de prendre une décision pour éliminer des produits potentiellement dangereux, la précaution devrait toujours primer.

Je crois que ce serait un beau projet de société, d’autant plus que cela permettrait logiquement à long terme de faire baisser les coûts reliés aux soins de santé. Mais est-ce qu’un gouvernement pourrait mettre ses culottes à ce point? Et, pour les allergiques à l’État, est-ce que la population pourrait mettre aujourd’hui, ou plutôt après-demain (à la suite d’une grande révolution anarchiste!), son poing sur la table au point de faire bouger les choses?

(Photo : Cyril Cavalié)

Une vérité qu’on arrange (version française de A convenient truth)

Parce que je crois que la problématique se situe ailleurs, je fuis comme la peste le débat entourant le réchauffement climatique. On nous vend cela comme une vérité intouchable, et je l’accepte à moitié ce message, car a priori il me semble un incitatif énorme pour la conscientisation environnementale planétaire : cela fonctionne, nous le constatons, c’est dans l’air du temps… Justement, tout cela n’est qu’une question du temps qu’il fait et qu’il fera : sujet hautement rassembleur, s’il en est!

C’est grâce à l’amitié si je me suis penché sur la question des arguments contre la théorie amenée en grandes pompes par Al Gore. Le visionnement de la première partie du documentaire « The great global warming swindle » (La grande supercherie du réchauffement climatique — traduction libre) a terminé de m’ouvrir les yeux. Mais je dois me confesser, auparavant, j’ai fermé les yeux parce que ceux qui me proposaient cet autre côté de la médaille étaient aussi du côté droit… je me débarrasse de mes automatismes néfastes doucement…

Ce qu’il en ressort, en gros, c’est une propagande culpabilisante au possible pour freiner le développement des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, et les pays encore plus pauvres, comme ceux d’Afrique, et le seul moyen fort pour se faire est d’accuser le virus humain. Je sens à ce point vos gros yeux et je m’explique : avouer ici un gros gros doute sur l’influence des humains sur le climat n’est pas du tout en contradiction avec l’écologie, l’environnement, au contraire, cela revient à souhaiter la redirection des énergies vers la réduction de la pollution globale, chimique, et la mise au point de technologies propres. (Et cela remet bien sûr en perspective toute l’idée de la décroissance conviviale, de la simplicité volontaire, qui prend maintenant à mes yeux une tangente d’autant plus philosophique qu’elle me semblait majoritairement utilitaire.)

Vous me direz que cela revient pratiquement au même : pourquoi troquer la peur du climat contre la réalité du trop-plein de produits chimiques si cela élimine par la même occasion le sentiment d’urgence, ce qui aurait peut-être pour effet de nous réinstaller confortablement dans un statu quo encore plus difficile à faire bouger? Oui, j’en conviens, et cela est en partie terrifiant. Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux se taire et espérer que cette zizanie donne des résultats positifs, même si c’est mensonger (mais en publiant ce texte, je penche assurément du côté de la vérité, enfin celle à laquelle je crois maintenant…). Parce que quand on sait que seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2, et que l’apport qui provient de l’activité humaine est encore plus petit, on se demande comment des gens, des scientifiques, ont pu bâtir une théorie aussi apocalyptique. Mais nous ne sommes que des jarres à remplir, au gré des agendas politiques, puisqu’il semble que le fond de cette crise est bien politique.

Il faut donc remettre les pendules à l’heure, et rapidement. Sans pour autant sacrifier les efforts de réduction de la pollution, puisqu’il serait bien temps de redonner un peu d’éclat à cette planète, pour qu’elle reste la planète bleue, et qu’on ne l’appelle jamais la planète brune…

(Photo : a guy with a camera)

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Ma première fois

Il y a un lien entre ce billet et le précédent qui me rend tout ambigu : j’ai la joie et la déception qui sont colocataires. J’ai utilisé dans ce billet l’expression « char d’assaut » pour désigner une voiture et c’est bien là la base du fait de mon mental tournicotant. Et même le crâne qu’accompagne Dali vient s’ajouter au voyage.

Trêve de ballades, le point est que je serai propriétaire d’une voiture assez prochainement, moi qui rêvais d’attendre à une technologie plus propre, comme l’électricité, pour ce premier achat. Et le prix trop élevé des voitures hybrides n’était pas pour m’encourager…

Et je voulais absolument acheter du neuf, entre autres, pour profiter le plus possible de l’avancée technologique qui permet de minimiser la pollution.

Eh! oui, c’est à contrecoeur et avec excitation que je fais toutes les démarches pour cet achat très important, mon plus gros achat à vie! Et je passerai sur l’excitation pour pointer l’à contrecoeur.

Du côté du transport j’ai donc toujours été en deçà des émissions polluantes de la majorité et là je vais la rejoindre… Ce n’est pas pour me justifier, mais je ne suis pas plus con qu’un autre : mes projets de vie font en sorte que je ne peux plus seulement utiliser les transports en commun; et j’avais de très bonnes intentions, mais le progrès n’est pas assez rapide! Que voulez-vous!

Je vais espérer que ma prochaine voiture sera absolument non polluante!

Un peu de météo

Avant hier soir en m’en allant vers le travail j’ai vécu une aventure météorologique assez traumatisante…

Je marchais sur la Mont-Royal et la température douce me caressait à un point agréable que j’avais presque envie de défermeturéclairiser mon manteau. Soudain, d’un coup, l’air a changé de consistance vers le bas de quelques degrés, mes dents ont claqué, le vent s’est levé, la neige a neigé, et mon cou s’est contracté.

De mémoire d’homme, je ne me souviens pas avoir vécu ça, du moins aussi intensément. Je me suis senti au milieu d’une bagarre gagnée par l’hiver contre le printemps avec l’aide de son souffle fulguro-vent!

Avec la fluide image d’un premier avril voilà environ trente ans où je me promenais en culotte courte, il est clairement facile pour moi de rager contre l’hiver en ce moment,  même si le zéro absolu n’est pas bien loin et le soleil présent. Ce n’est jamais assez! Mais le comble de la rage, je le laisse à mon ami Sylvain Marcoux (celui qui a influencé ce présent billet).

Si j’avais à relier les caprices actuels de Dame Nature avec notre présence sur cette Terre, je me dis qu’elle est hystérique la Dame! Et ça fait pas mal d’années que nous payons pour nous être laissé trainer comme des ados en mal de liberté… (En passant, l’ami Lutopium a changé de niche, allez lui dire un petit bonjour!)

Bah! De toute façon, la chaleur finira bien par nous taper sur les nerfs comme à chaque année, tout caractériel que nous sommes!

Super utopie!

J’aimerais exposer ici une super utopie. En espérant que certains viendront m’appuyer, du moins au niveau idéologique, pour la décoller un peu de son utopisme, pour que la logique l’attire comme un aimant.

Je pars du fait que le commerce de détail d’aujourd’hui, donc en gros l’économie, est axé sur le meilleur prix possible, qui semble garant du choix du consommateur qui en veut toujours plus pour son argent. Et cela justifie de faire souvent et de plus en plus la production ailleurs pour amoindrir les coûts, ça justifie de fermer des entreprises d’ici, etc. La rhétorique qui tourne autour du service après-vente de la mondialisation se base amplement là-dessus, sur l’inaltérable système qui se met en place, la foutue réalité qu’on nous enfonce dans la gorge de force.

On rira bien encore de moi qui m’y connais seulement un minimum en économie (mais quand même…), mais mon idée tente au moins une redirection de la réalité, même si elle semblera bien sûr, pour les nauséeux détracteurs de tout ce qui peut sortir étymologiquement du terme « social », avoir l’odeur fétide de la fiction.

Si vous me suivez encore, voilà le topo : imaginons un monde où il y a exactement le même nombre de gens, les mêmes ressources naturelles, monétaires, et tout et tout. Les gens consomment moins, mais les prix sont plus hauts pour contrebalancer. Les gens travaillent moins, mais les salaires sont plus haut pour contrebalancer. Imaginons alors que tous les facteurs sont contrebalancés à un point tel que toutes les forces économiques sont en phase avec notre monde. Donc, logiquement, l’économie serait aussi performante que dans notre monde, mais il y aurait visiblement moins de pollution globalement, puisque la consommation serait moindre.

Qu’est-ce qui nous empêche de vouloir en arriver là, et surtout de déjà pousser dans ce sens?

Ah! oui! c’est vrai, je ne comprends rien à l’économie…

(Photo : Hugo Provoste)

L’histoire des produits

Vous vous sentez perdu quand vous pensez à notre système économique? La crise environnementale vous donne des boutons parce que vous avez de la difficulté à vous y retrouver? Ou pire, vous pensez qu’il n’y a pas de problèmes…

Qu’à cela ne tienne, Annie Leonard peut tout vous expliquer d’une manière claire, nette, facile et précise. Elle n’a qu’un seul défaut, elle sera complètement incompréhensible pour les unilingues francophones. Mais pour ceux qui se débrouillent un peu en anglais, comme moi, c’est très facile à comprendre.

Et ça pourrait même être intéressant pour quiconque, enfin je crois.

(Trouvé via L’Équilibriste.)

La Bourse ou la vie

La crise financière mondiale actuelle qui se dessine est une belle allégorie de la répartition des pouvoirs dans notre société. J’admets que l’utilisation du terme « allégorie » est un choix plus esthétique que pragmatique, puisqu’il s’agit plus amplement de la réalité… Alors, une question : pour ce qui est du phénomène de panique humaine qui occasionne les soubresauts économiques à court terme, qui en détient les leviers? Pas vous ni moi, sauf si vous travaillez dans un domaine qui touche à la spéculation.

Donc, notre seul levier est notre pouvoir d’achat — et minimalement nos votes (quelle bonne blague!) —, et il semble que seule la confiance au système permet de nous rendre, nous les consommateurs, plus chauds ou plus froids à la consommation. Au total, c’est la peur qui guide les gens de la Bourse, c’est la peur qui guide le peuple. Pour faire un constat analytique simple, c’est terrorisant. Le capitalisme, tel qu’il se pratique aujourd’hui, est effroyable.

Mais, il suffit de laver la pollution avec des statistiques de croissance économique bien ficelées pour que cela ne le soit plus… Après le blanchiment d’argent, l’économie est javellisante!

Il reste que le coût de notre confort est plus élevé qu’on le croit : La Presse canadienne fait état d’une étude qui « met en lumière les dommages écologiques que les pays pauvres supportent pour permettre indirectement aux pays prospères de maintenir leur niveau de vie ». Alors, la mondialisation ne serait pas que positive, puisqu’il y a un écart causal évident entre les pays riches et les pays pauvres qui, bien qu’ils « n’aient contribué qu’à raison de 1,3 pour cent aux gaz destructeurs de la couche d’ozone, […] payeront 15 pour cent de la facture en termes d’impact sur la santé. »

En gros, il y a de l’iniquité, de la pollution partout, qui aura assurément des répercussions globales et on devrait se fermer les yeux, laisser la science spéculative faire son travail, et foncer tout droit en scandant la croissance et le progrès à tout prix. Voilà le plan.

Les systèmes boursiers et leurs laquais sont comme un pistolet sur la tempe de l’humanité. Il faudra que le pouvoir d’achat se transforme en pouvoir d’acheter responsable, cette sangsue boursière mourra alors de sa belle mort, laissant la place à un système plus respectueux de la vie.

(Photo : dhammza)

De la disparition des sacs plastiques

Il y a un parallèle facile à faire entre le texte « Vive la pollution » de David Gagnon et la nouvelle que « La Chine va interdire les sacs en plastique gratuits dans les magasins ». Alors, je ne m’empêcherai pas ce plaisir pour ne pas lui faire de la pub gratuite…

Premièrement, Monsieur Gagnon essaye de faire croire aux gens crédules que nous serions que les Chinois voient leur espérance de vie augmenter grâce, et seulement grâce à une meilleure économie, et que la pollution qui en résulte, même si elle « peut entraîner des problèmes de santé », est un mal nécessaire, car « l’air pollué d’une société en croissance est préférable à l’air pur d’une société pauvre. »

Il semble oublier que l’espérance de vie est mondialement généralisée et que les statistiques économiques n’en sont pas garantes à ce point. Et surtout, que cette amélioration résulte de divers aspects, que je pige allègrement dans Wikipédia (encyclopédie en ligne plus fiable que la très réputée Brockaus), comme les progrès de la médecine, les politiques de santé publique, comme les campagnes de sensibilisations au sujet du tabac et de l’alcool, de la sécurité dans les transports, les milieux de travail et les bâtiments. Aussi, il est question de la hausse du niveau de vie, de l’« accessibilité à la majorité d’un confort autrefois réservé à une élite », donc de la répartition de la richesse, de l’émergence d’une classe moyenne, que seul un système basé amplement sur le bien de la collectivité peut conserver, car on le voit bien, les gains d’une économie sauvage et intéressée se retrouvent dans les poches des hyper-riches, d’où un déséquilibre et un plus grand écart entre le bas et le haut de la pyramide. Et je n’ai pas besoin de faire un tableau pour prouver mon point…

Encore, cette croissance du niveau de vie des Chinois est somme toute normale, et même en deçà de ce qu’on pourrait s’attendre, si on la compare par exemple avec celle des Français qui a augmenté de 38 ans entre 1900 et 2000, ce qui donne une moyenne de 0,38 an par année. Un calcul rapide des statistiques chinoises donne une moyenne de 0,24 an par année… Est bien prit qui croyait prendre!

Et il semble bien que le gouvernement chinois prenne au sérieux la pollution et la santé des citoyens, car il va interdire les sacs de plastique gratuits dans les magasins « afin de réduire le gaspillage et la pollution », c’est quand même curieux. J’ai beau ne pas être d’accord en général avec le gouvernement (assez totalitaire) chinois, mais je félicite ce pas dans la bonne direction qui, il va sans dire, influencera positivement les politiques mondiales en ce qui a trait à ce fléau, et les populations n’auront plus le choix de se responsabiliser.

Voilà ce que cela a donné de laisser le pouvoir aux corporations et à leurs professionnels de la mise en marché : des citoyens engourdis par le bonheur clinquant de l’american dream, et qui ne sont majoritairement pas capable de penser par eux-mêmes à prévoir des sacs réutilisables pour faire leur épicerie, bien qu’ils soient clairement au courant que le plastique prend 200 ans à se biodégrader… Ce constat pourra sembler insultant, mais je peux vous dire qu’à Ville-Émard, où je fais majoritairement mon marché, j’ai l’air d’un extraterrestre avec mes sacs réutilisables…

Certains penseront et diront aussi que, par cela, l’État prend la population pour des enfants et ils ont bien raison, car la responsabilisation par rapport à tous les aspects de sa vie est un cheminement qui se réfère à l’idée d’être adulte. Et cette métaphore est assez juste quand on pense à la popularité des propos de David Gagnon auprès de certains internautes, alors que ses raisonnements sont souvent assez élémentaires, comme en fait foi celui dont il est question ici, que je transcrirai sous la forme syllogistique, pour le plaisir, même si c’est répétitif :

Si l’augmentation de l’espérance de vie est liée à la croissance économique et que la croissance économique cause de la pollution, alors la preuve d’une augmentation de l’espérance de vie veut dire nécessairement que la pollution est positive (bien qu’il se rattrape un peu en avouant un risque, mais bon, il y a plein de compagnies pharmaceutiques qui n’attendent que les contrecoups de cette pollution au niveau de la santé des gens pour faire des profits comme de l’eau, et faire rouler l’économie, et ça doit bien lui sourire…).

Prenez n’importe lequel de ses billets et faites le test, c’est bien amusant!

(Photo d’-Antoine-)

Air, fumée et nuages

Renart L’éveillé / Air, fumée et nuages

L’accord tacite #8

(Pour plus d’information quant au sujet de cette publication, consultez L’accord tacite #1.)

8 ) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,

Voilà un point très d’actualité, avec notre diri-géant vert-de-gris Harper qui se concentre plus sur comment préserver le statut canadien de super-économie que d’embarquer dans le bateau incertain, mais beaucoup moins salissant, de la responsabilisation globale devant le lourd passé insouciant de l’humanité, grugée tel un cancer par la course au « plus meilleur » niveau de vie.

Désolé pour cette pluie grasse de qualificatifs, mais j’aime mieux épicer fortement tout de suite, la suite n’en sera que plus subtile.

Alors, comment argumenter avec quelqu’un au toupet collé qui se vautre dans l’or noir avec délice, à l’inverse des volatiles qui en ont été statufiés, croqués sur le vif et exposés aux voyeurs dégoûtés que nous sommes? Surtout quand nous sommes constamment et virtuellement branchés par intraveineuse à de l’antivomitif, quand nous ne sommes pas abonnés aux petits et Big Mac de notre univers étroit…

Je me répète, mais c’est la saleté qui m’importe, plus que de savoir qui pissera le plus loin pour prouver si c’est nous ou pas qui est responsable du réchauffement global. C’est l’incertain qui me fait peur, autant que les répercussions futures de ma respiration à ce monde shooté à la production, aveuglé justement par cette couche gluante, sujet de cette prose antipollution.

Et, si la pollution est, selon Antidote, la « Dégradation des conditions de vie. », il est quand même contradictoire que ce soit la recherche de meilleures conditions de vie (matérielle) qui en soit la source. Il y a ici une guerre évidente entre le physique et le métaphysique, et c’est l’ordre qui en semble la clé de l’énigme. Où se placent les « faux spirituels » et leurs trop visibles prétentions matérialistes? Y’a-t-il une recherche d’équilibre quelque part entre le statu quo déraisonnable et l’alarmisme auquel je suis scotché, comme plusieurs, les uns comme moi par tristesse, les autres par opportunisme économique?

Mais je me dis qu’on pourrait bien laisser l’or noir dans sa noirceur quand il est évident que les produits plastiques pourraient bien être remplacés par des succédanées rapides à la biodégradation, à la vitesse que nous nous lassons de nos objets, et de nos vies. Il y a de la créativité potentielle et utile qui pourrait profiter à tous; vous me le direz donc : suis-je trop optimiste?

(Pour suivre le fil : L’accord tacite #9.)

Aidez l’ALAP


Je viens de faire un don de 50$ pour l’Association pour LAir Pur (ALAP), dont 15$ ira à mon adhésion. Ils sont en pleine campagne de sollicitation pour recruter 50 nouveaux membres d’ici deux semaines, afin d’accéder au titre d’organisme national reconnu par le gouvernement du Québec.

L’Association vise à contrer les effets indésirables et néfastes que la pollution de l’air provoque sur la santé humaine et l’environnement. Que ce soit en matière de qualité de l’air intérieur ou extérieur, la réduction de la pollution causée par les gaz et les particules fines est au centre des préoccupations de l’Association. Actuellement, cette dernière se concentre sur les dossiers suivants : l’utilisation de plus en plus répandue du chauffage au bois et des feux à ciel ouvert, le diésel, les moteurs à deux temps et la prolifération des parfums dans les lieux publics.

Alors si ça vous tente de leur donner un coup de pouce, suivez le guide!

La théorie de Wonderingmind42

Le vidéo The Most Terrifying Video You’ll Ever See qui expose la théorie d’un enseignant états-unien, Wonderingmind42, est d’une simplicité désarmante et pourtant pleine de bon sens. Il expose quatre choix basés sur l’existence ou non des changements climatiques sur Terre (qui pourraient possiblement avoir des répercussions catastrophiques) et la volonté ou non de participer au ralentissement de ces changements en investissant, donc en jetant en quelque sorte l’économie (telle qu’on la connaît aujourd’hui) par terre.

Donc, si la société décide d’investir dans la sauvegarde de l’environnement, mais qu’il s’avère qu’il n’y a pas de changements climatiques, nous nous retrouverons avec un problème économique — je rajouterais qu’un environnement plus propre serait quand même un gros plus. Si nous décidons de ne rien faire et qu’il s’avère que les changements climatiques sont inexistants, nous serons heureux et prospères.

Par contre, si nous prenons la décision d’investir dans la sauvegarde de l’environnement et qu’effectivement les changements climatiques s’avèrent véridiques et que nous réussissons à les freiner assez pour éviter la catastrophe, nous serons heureux (et surtout vivants), bien que plus pauvres. Et si nous ne faisons rien et que les changements climatiques sont véridiques, ce sera la catastrophe, avec assurément des répercussions économiques, entre autres.

En conclusion, il apparaît clairement que d’investir dans la sauvegarde de l’environnement est le meilleur choix, car de ne pas le faire occasionnerait un risque beaucoup plus grand : il s’agit de choisir entre une catastrophe économique et une catastrophe globale.

Il est certain que ce raisonnement ne tient pas compte des demi-mesures et des idéologies : il n’est que logique et surtout, basique. Il illustre un choix moral, guidé par un souci pratique qui s’appuie sur des probabilités simples. De toute façon, la différence entre investir massivement et investir à moitié donnera des résultats à la mesure de ces investissements, quoi qu’il arrive.

En regardant chaque point attentivement, il apparaît que ces choix sont plus difficiles à analyser lorsque l’on ajoute des considérations précises, je l’admets. Mais je remarque surtout que la donnée économique, comme système, se doit d’être immuable pour arriver à des résultats aussi tranchants.

Donc, si la donnée économique est malléable, il serait possible de considérer la bataille écologique comme un moteur économique, au même titre que souvent les guerres le sont ou l’ont été, dans leurs raisons sous-jacentes — la Deuxième Guerre mondiale en est un bon exemple.

Si c’est le choix que le monde fait, l’énergie et le dynamisme déployés pour contrer la pollution enrichiront assurément toute la société, quoi qu’il arrive.

L’accord tacite #6

Pour plus d’information quant au sujet de cette publication, consultez L’accord tacite #1.

J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,

(Ça fait un petit bout de temps que je ne me suis pas penché sur ce projet de décortiquer à ma manière cette liste…)

Ce point est assez vaste et implique, comme je pourrais l’appeler, le rejet du bon sens de la prévention, pour des raisons économiques à court terme, bien sûr. Il est clair que la taxation des cigarettes et sa légalité sont traditionnelles : c’est un droit acquis qui va tomber prochainement à mon avis, surtout avec la fin du paiement du stade olympique depuis 2006 et le pourcentage de fumeurs qui diminue à une vitesse folle. Et c’est quand même un drôle d’adon pour 2006 : la même année, le gouvernement va-de-l’avant et interdit de fumer dans les bars, les restaurants et dans pratiquement tous les endroits publics du Québec.

Je suis un ex-fumeur depuis environ huit mois et l’interdiction de fumer dans les bars a été le coup de pied au cul qui a été fatal pour cette fâcheuse habitude. Mais la grande question que je me pose maintenant est celle-ci : est-ce que c’est un hasard si la propagande antitabac a pris de l’ampleur à ce point l’an passé ou c’est une planification par rapport à la fin de la dette olympique? Si c’est planifié, je peux donc considérer que l’État, plus que les fabricants de cigarettes, est coupable d’avoir sali mes poumons tout ce temps! Car il est clair que la société, quand j’ai commencé à fumer à l’âge de 15 ans, encourageait cette habitude pour payer ce foutu bâtiment à l’honneur du sport : quel beau contraste! Et qui, à part les fumeurs — et qui ne voulaient surtout pas le savoir, encore aujourd’hui… — , ne savait pas que le tabac est dommageable et fortement addictif? L’État? Non, au contraire.

Sans rire, je suis vraiment en train de me rendre compte que je me suis fait avoir physiquement, psychologiquement et monétairement. Et je ne parle pas du reste : les produits chimiques qui se retrouvent partout dans les produits de consommation, les émanations des voitures à essence, la pollution aérienne et aquatique des entreprises, etc. En fait, tout ce qui est autorisé même si on sait qu’il y a un risque énorme pour la santé publique. Et c’est encore drôle, car justement un des gros questionnements actuels est le prix de la santé… Voyez-vous où je veux en venir?

(Poursuivre la lecture avec L’accord tacite #7, c’est ici.)

La pollution est maintenant aussi à l’intérieur…

Douce, ma jardinière préférée, m’a envoyé ce lien vers un article de Mon Toit. Pour vous en parler rapidement, il paraitrait que dans un appartement il faudrait au moins avoir sept plantes en moyenne dans chaque pièce pour purifier, car l’« air y serait plus pollué que dans une rue de Montréal à l’heure de pointe ».

Oh! la la! ça porte à réfléchir : soit sur la réelle pollution de notre environnement immédiat, et bien sûr global, soit sur le fait que tout ça ne serait qu’une bonne manière de faire vendre des plantes…

Moi les plantes, je n’ai surtout rien contre, surtout si c’est Douce qui s’en occupe! C’est beau, ça met de la vie. Je regarde autour de moi et je crois que nous avons déjà atteint la moyenne! Par contre, avec mes pouces pas verts du tout, je serais bien mal pris de suivre les conseils de ces journalistes sans elle… Quelle chance!

En tout cas, voilà un nouveau problème à regarder de près, cette pollution intérieure, comme s’il n’y en avait pas déjà assez… hé hé!

À défaut de régler rapidement celle de l’extérieur à cause de la peur économique, nous pourrons nous contenter de régler l’intérieur et participer en même temps à faire fleurir l’économie, c’est-tu pas beau!?

Les fétichistes de l’accumulation personnelle de richesse

Ce texte n’est pas nouveau, mais je ne l’avais pas encore publié ici. Je pense que c’est toujours d’actualité…

Le capitalisme a créé des monstres mes amis. Les multimillionnaires et milliardaires de ce monde cultivent un vice: le fétichisme de l’accumulation personnelle de richesse. Ça devrait être interdit par la loi comme c’est interdit de tuer, car ils tuent indirectement. Ils privent la majorité de la population de cette planète des moyens de survivre pour pouvoir s’exciter devant l’évolution de leur compte en banque. Ils vident la Terre et polluent pour arriver à leurs fins. Comme toute bonne déviation sexuelle, il leur en faut toujours plus.

Le problème, c’est qu’ils ont toujours justifié leur fétichisme devant la société en créant des emplois et en devenant un moteur pour l’économie. Sauf qu’aujourd’hui, devant l’internationalisation de la main-d’oeuvre, la tentation de faire encore plus de profit en déménageant leur production et en créant par cela du chômage nous les rend un peu plus suspects. Comment accepter que des êtres humains se paient un luxe de la sorte? L’autre problème, c’est que la majorité de la population a déifié ces gens.

Réveillez-vous! ce sont des malades mentaux!

Le Plan Kaki des conservateurs

J’ai eu une discussion voilà quelques jours avec ma copine sur le Plan Vert des conservateurs (c’est elle qui a eu l’idée du Plan Kaki).

Quand on parle de ça, c’est certain que ça monte en épingle (vers un consensus), car on est d’accord pour dire que les conservateurs basent leur politique diplomatique sur un rôle de petit caniche en laisse et à la merci des désirs de l’oncle Sam. Et la question qui en ressort est : pourquoi l’argent des Canadiens est si difficile à dépenser quand il s’agit d’environnement alors que ça devient presque un bar ouvert quand il s’agit de dépenses militaires?

C’est drôle hein! C’est comme s’il y a et avait toujours de l’argent qui peut servir comme par magie pour des dépenses idéologiques (donc partisane). Il me semble que l’ancien rôle canadien, traditionnellement neutre, nous allait bien (et ça serait bien une autre bonne raison pour moi de vouloir qu’on revienne à ce rôle pacifiste avec un Québec souverain, mais, ça, c’est une autre histoire… je ne voudrais pas être taxé d’opportuniste, hé hé!).

Imaginez si tout cet argent consacré à la guerre était mis dans la recherche pour l’efficacité énergétique et la mise en place de nouvelles technologies moins polluantes, toute cette énergie employée dans la mise en place de législations encourageant les citoyens et les entreprises vertes! Entre régler le problème environnemental et faire la guerre, qu’est-ce qui est le plus urgent pour la survie de l’humanité?

Haro sur le Plan Kaki!

30$, big deal!

Un article de la Presse Canadienne paru dans cyberpresse sur la reformulation de la Loi sur la lutte contre la pollution atmosphérique m’a fait sursauter:

« En plus des échanges de droits d’émission de carbone, la loi prévoira la création d’une «banque d’investissement verte» à laquelle les entreprises qui ne respectent pas leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) verseront une amende de 30 $ par tonne excédentaire. Les entreprises pourraient récupérer leur argent en atteignant leurs objectifs à l’intérieur d’une période de deux ans. »

Je ne sais pas trop mais 30$ par tonne de gaz à effet de serre, ça ne me semble pas cher payé pour faire du profit sur le dos de l’air que nous allons tous respirer?…


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