Posts Tagged 'télévision'

La poussière n’est vraiment pas retombée à la suite des élections municipales…

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Au sujet des dernières élections municipales, ce qui me scie le plus en deux, c’est que l’aura de corruptibilité qui s’est tissée autour de Gérald Tremblay n’a pas été un moteur assez fort pour faire se lever la quasi-totalité des électeurs de Montréal, encore moins pour gruger plus radicalement dans ses appuis du côté de ceux qui se sont levés debout.

Et quand je constate que dans mon coin la controversée mairesse de Boisbriand ne s’est pas fait battre à plate couture, je me dis que nous sommes très loin du cynisme tant relaté ou, au contraire, dans un point de non-retour : les gens semblent s’être fait greffer des bouchons antipolitiques. Ou encore pire, visiblement, une grande partie des gens qui ont coché sur des bulletins de vote étaient atteints d’Alzheimer (au propre et au figuré).

Toutes ces histoires ont été relatées aux heures de grande écoute à la télé, pas seulement sur d’obscurs blogues comme le mien. Et le monde entier se rit de nous avec des comparaisons comme celle de Palerme. Qu’est-ce que ça va prendre pour que le monde se réveille?

Est-ce que le problème de la démocratie va seulement se régler quand la technologie réussira à nous faire voter directement par la pensée?

(Image : elecnix)

Ajout :

Josée Legault : L’art de voter contre ses propres intérêts

Mario Dumont et ses larmes de crocodile

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extraitcrocodiliensfossiles.jpgJ’ai versé une larme à la lecture d’un article du Journal de MontréalMario Dumont se vide le coeur… C’est tellement poignant que j’ai eu besoin d’aller me faire un deuxième café pour pouvoir terminer ma lecture!

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Christian Vanasse que je remplace pour une dernière fois avant son retour.)

L’hostie d’Harper

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L'hostie d'Harper

Màj :

Je viens de publier mon dernier billet en remplacement de Cécile Gladel et c’est à propos de cette histoire!

Parlons pertes…

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les-pertes-de-jean-charest

Je dessine ça, mais je ne suis tellement pas certain que Charest a peur pour l’avenir…

Il y a tellement de faux pas inscrits au curriculum que la population devrait constituer par rapport à lui. Mais bon, ce n’est qu’une peccadille de plus à son tableau de chasse bien rempli! Je me souviens, belle devise!

*

Parlons caricature.

J’avais entendu ou lu quelque part l’opinion de Serge Chapleau et ça m’avait marqué. Je l’ai retrouvé dans le billet d’un blogue :

De toutes manières, lorsqu’on caricature quelqu’un avec l’intention de le blesser, on est assuré de rater notre cible. Ce n’est pas moi qui a fait ce constat, mais Serge Chapleau. Je l’ai entendu le dire à la télévision ou à la radio, je ne sais plus.

Je suis plus ou moins d’accord.

Ça me donne l’impression d’être un discours un peu langue de bois dans le genre : tout le monde il est beau tout le monde il est fin… On ne peut pas faire une pointe et ne pas en faire en même temps. Et puis l’objectivité ne me semble pas bien servir de cadre à la caricature (et à la chronique). On ne peut pas enlever la réalité à l’humour, comme quand on dit qu’il y a une part de vérité dans une blague.

*

La citation plus haut provient d’un billet très intéressant et triste à la fois. Du blogue de l’auteur qui caricature Richard Martineau et qui signe « Appellez-moi Richard ». C’est intéressant parce qu’il expose bien en détail le déclin du chroniqueur omniprésent. Et c’est triste parce qu’il cesse (pour un temps) son blogue, justement parce qu’il a « l’impression de frapper quelqu’un qui est au plancher. »

Tout comme lui, je souhaite que le vrai Richard prenne des vacances. Malgré tout ce que j’ai pu écrire sur Tartineau, j’espère toujours l’aimer comme dans le temps…

Ménage et ajouts

Bon, voilà, j’ai fait un petit ménage dans ma blogoliste. Étonnement, je n’ai pas retiré beaucoup de blogues. Avec ma règle des « trois mois sans publier alors j’enlève », il y en a quelques-uns qui ont failli, dont un d’une semaine, mais en général ma blogoliste est très active, mis à part que je remarque un certain essoufflement, surtout du côté de ceux qui y sont depuis le début.

Par contre, ma blogoliste grandit encore, elle qui paraît interminable pour certains…

21 nouvelles entrées, quand même! Les voilà :

Y s’pogne le beigne : un très récent dans mon agrégateur. Sympathique.

Dominic Arpin : incontournable.

Patrick Dion : lui je ne comprends pas pourquoi il n’y était plus… Y’a eu un bogue quelque part à un moment donné!

Air fou : il était temps!

Isabelle Ménard : elle aussi! Et en plus je la connais personnellement. Une bonne humoriste à découvrir.

Nicolas Langelier : incontournable aussi! Une référence pour les wannabe-journalistes.

Carl Charest : il était temps aussi, d’autant plus que c’est le Directeur des contenus et rédacteur en chef de BRANCHEZ-VOUS.com. Salut Boss!

Grand maître des anonymes : je suis tombé sur le cul quand j’ai constaté qu’il n’y était pas encore! (Mais il me semble que tu y étais, hein! Vincent!)

Martinpm : petit nouveau dans mon agrégateur, que j’appelle affectueusement Agrégo! Blogue de caricature très axé sur la politique, en tout cas pour l’instant!

Mike Ward : il me fait bien rire celui-là. Et il a parfois des opinions pleines de bon sens, voir son billet : « Le “big 3″ ».

BullacarO : vive la résurrection!

Goudaille : un autre incontournable!

Normand Baillargeon : le maître ès scepticisme. Grand intellectuel parmi les intellectuels, auteur du classique « Petit cours d’autodéfense intellectuelle ».

Chantal Hébert : bien sûr, si la politique vous intéresse!

Nouvelle Société : un blogue qui vole haut!

La Plaine : désolé Nicolas, t’aurais dû y être depuis que je te connais… Procrastination quand tu nous tiens!

Geloso-Breguet : excellent! pour des gars de droite… 😉

Burp : beaucoup de musique et un peu d’autres choses.

Le Dubois : une découverte récente qui vaut le détour!

Blog My Arts : blogue sur les liens entre les arts et la vie.

Le TViste : actualité, télé, de la bonne analyse.

Avis aux blogueuses et blogueurs: un petit commentaire ici est un ajout presque automatique à mon agrégateur, surtout si vous êtes civilisé! Où y’a d’la gêne, y’a pas de plaisir!

(Photo : Lolo_)

Pape pi po pu!

Le 5 octobre prochain, Benoît Seize participera à un lecture-o-thon biblique de six jours, en compagnie de 1200 volontaires. Il sera le premier à lire la Bible, le premier chapitre de la Genèse, en direct à la télévision et sur internet.

Pour quand le bingo global?

(Photo : base2wave)

Le Québec profond

Ce soir, je ferai comme quelqu’un qui n’aime pas vieillir et fêter son anniversaire. Ce soir, je n’écouterai pas de musique québécoise parce qu’il le faut. Ce soir, si j’écoute la télé, je vais sacrer parce que je trouverai ça redondant, tout ce bleu partout, à tous mes zappings aux stations québécoises (et canadienne-française).

Je n’ai pas besoin de tout ça pour faire vibrer la fibre, pour moi elle est multiple et je m’en habille à l’année. De la musique québécoise, j’en écoute quand je l’aime et qu’elle ne se sacrifie pas à la consensuelle stupidité. La télévision, je l’aime beaucoup plus quand elle ne se résume pas seulement à une traduction québécoise.

Je n’ai pas de drapeaux bleus chez moi, encore moins de rouges, parfois j’ai les blues après avoir été rouge de colère, voilà tout!

(Photo : lorenzodom)

Ajout : Je ne pouvais pas m’empêcher d’ajouter ici ce billet de François Parenteau qui colle beaucoup avec ma pensée.

L’avocat du diable à TQS: moins de souffrances que prévu…

Chose dite, chose due, chose faite, je me suis tapé la première émission de L’avocat du diable à TQS, dans sa nouvelle formule allongée. J’ai moins haï ça que je pensais, il faut que je l’avoue (je pensais abdiquer à la première occasion, mais j’ai tout écouté!). Une chance que Guy Fournier est là… mais il reste qu’il est seulement le faire-valoir de l’imbécile heureux du nom de Richard Desmarais, grand cafouilleur tant au niveau du langage que de la pensée critique. Nous sommes loin du professionnalisme ici, sans blague! À chaque fois qu’il parle, on a l’impression de lire en sous-titre : c’est ça qui est ça!

À cette émission, il y avait un invité de marque, un de ceux que je me plais bien à critiquer ici : Stéphane Gendron. À la question à savoir si internet est responsable de l’augmentation des prédateurs sexuels, il a donné la même réponse que celle que j’aurais donnée, c’est à dire non, et cela m’a bien surpris, et agréablement en plus (beaucoup moins sur autre chose, mais je vais passer pour cette fois… ). Car répondre oui, c’est croire que l’individu est corruptible au point de commettre les pires actes grâce en grande partie à la superficialité et à la représentation, quand au contraire le problème des prédateurs est plus profond. C’est comme si la totalité de la population pouvait hypothétiquement devenir prédateur… Internet est un lieu, un outil, pas le démon incarné!

À cette question, la position positive de l’animateur en vedette (et j’ajoute « en », pour ne pas dire seulement « vedette », car il en est loin), et de la majorité des participants par téléphone et internet, me fait penser à l’ancienne position complètement stupide sur la musique heavy métal qui soi-disant rendait les jeunes plus violent. Sortez de votre rang! Et cela dit au très figuré.

Donc, je ne crois pas me retaper cette émission, j’en ai encore pour quelque temps à guérir les boutons qui me sont poussés… Et en plus, désolé, mais ce qui se passe sur le web me semble beaucoup plus intéressant, enfin, les recoins que je scrute. Et puis, avoir à me taper l’avis des auditeurs de TQS, qui ont pour la plupart de la difficulté à passer d’un mot à l’autre, ce n’est pas quelque chose qui me rend de bonne humeur… je vais travailler ma patience ailleurs.

Soit dit en passant, au niveau des idées, je crois qu’il y a un gros lien à faire avec mon billet précédent.

Psst! Je n’ai même pas fait de jeu de mots avec le terme « poubelle », l’idée de déchets…

(Photo : Fabienne & co – notez que la photo provient de la ville de Québec…)

Au sujet de la poste, d’un train et des vaches

J’écoutais l’émission La Facture voilà quelques jours et un reportage, « Achat par Internet aux États-Unis: attention aux frais cachés! », m’a semblé tout à fait représentatif du mensonge qui dit que les lois du marché, donc le tout privé, sont toujours à l’avantage des consommateurs. Il est démontré dans le cas du service de la poste que Poste Canada (et le système de poste public états-unien) est meilleur marché que ce qu’offre les entreprises privées. Tandis que le système de poste public s’occupe de donner un bon service à un prix honnête, les entreprises jouent sur la crédulité des gens en ajoutant des frais après-coup, pour augmenter leurs profits, que la majorité ne conteste pas.

Ça m’est arrivé assez souvent de me faire avoir de la sorte (pas avec la poste privé), car je me disais que j’aimais mieux payer pour avoir la paix… Je n’étais pas prêt à perdre du temps et de l’énergie pour contester des montants dans le fond pas si importants. Mais plein de petits montants, ça en fait des gros avec le temps, et pour nous, et surtout pour ces entreprises.

Pour aller du côté des idéologies, on repassera avec le dogme du tout privé et de l’abolition totale de l’État, ça serait se tirer dans le pied, pour l’instant. Le train du marketing et des petites crosses en tout genre avance à une vitesse folle et nous sommes encore trop seulement des vaches qui le regardent passer, prêt à gober sans rechigner l’herbe qu’il participe à faire pousser.

(Photo : BigFrank)

Votez pour ce texte sur Cent Papiers! 

John Baird et son plan du fond du coeur

Tantôt, au Téléjournal, j’ai presque été pris en convulsion devant un reportage où on voyait John Baird tout fier de son plan pour contrer les GES, avec des cibles de réductions à trop trop trop long terme, du maquillage quoi! Je l’imaginais avec une face de clown…

Après quelques reportages, environ quinze minutes, j’ai éteint la télé par manque d’intérêt, j’imagine assez bien avec quelle rapidité ça se serait passé si au lieu de Radio-Canada j’avais écouté les nouvelles TVA ou pire, (le futur dépotoir) TQS (je sais, je sais, c’est facile)… Pour ceux qui écoutent notre télévision dans tous ses États, ne trouvez-vous pas comme moi que Bernard Derome commence sérieusement à en arracher? Faute d’élision par-ci, trou de mémoire par là, déconcentration, humour douteux, mâchouillage de mots, et je pourrais continuer longtemps comme ça! Mais je m’éloigne. (Et je me sens comme un pigeon chiant sur un monument…)

Donc, voilà, je cherche sur le web quelque chose sur la sortie de John Baird, mais rien, nada, niet! Juste comme je pense abandonner et me rabattre à continuer d’errer dans ce billet au gré des flots de ma cervelle sans sujet d’attache précis, un courriel atterrit dans mon « Mail » et me cligne de l’oeil de son signal rouge : le webmestre du journal Le Devoir m’annonce l’arrivée de la nouvelle édition en ligne auquel j’ai droit en entier puisque je suis abonné! Je m’y rends nerveusement dans l’expectative et je ne suis pas déçu. Ah! ce Dev, toujours là quand on a besoin de lui!

Il n’y a pas à dire, visiblement, ce plan sert surtout à faire croire aux Canadiens que le gouvernement de Stephen Harper s’inquiète de la qualité de l’air que leurs enfants et petits-enfants vont respirer, ce qui, dans un contexte retardataire, est doublement (payant ou enrageant?) :

« Le gouvernement Harper résumait hier ainsi ses objectifs: le Canada réduira, d’ici 2020, de 20 % ses émissions par rapport à leur niveau de 2006. Les émissions actuelles du Canada dépassent de 25 % celles de 1990 et de 32 % l’objectif de Kyoto. Si rien n’est fait, précisait John Baird hier, les émissions du Canada pourraient atteindre 940 Mt en 2020, ce qui dépasserait de 58 % le niveau de 1990. »

Ce qui est le plus surprenant, c’est que le « Canada s’achemine vers une pénalité minimale de 35 milliards pour non-respect du protocole de Kyoto ». Il doit être pas mal payant de polluer, polluons en coeur alors!

(Photo : Mosaiq)

Pauvres de nous, pauvre Tout sur moi…

Au sujet du mouvement de sympathie pour sauver la sympathique émission Tout sur moi, du site web et de la page Facebook, Sur le web nous informe que « Le groupe compte déjà 1350 membres, et certains ont même évoqué des manifestations. »

Devant le manque d’intérêt de la population au sujet de la politique et des problèmes de société, et du cynisme ambiant envers le militantisme, si j’entends parler d’une réelle manifestation dans ce sens, j’en organise une de mon côté pour aller les traiter de stupide pour aller les accuser d’avoir les priorités à la mauvaise place…

On peut lire sur la page Facebook ce commentaire fort instructif d’un sympathisant :

Est-ce que les Bougons qui ont duré 3 ans on servi à amener quelque chose de neuf à la société à part un certain malaise…. L’émission TOUT SUR MOI était une émission de divertissement total, sans que notre cerveau se remette en question constamment. Est-ce que Radio-Canada est contre le divertissement québécois ?

J’adore cette émission, je trouve aussi très dommage que Radio-Canada la retire, mais soyons sérieux un minimum, le fait que ce soit Tout sur moi est anecdotique et les réactions extrêmes de la sorte ne servent qu’à rendre le mouvement complètement absurde.

Un lobby Une page Facebook pour le droit légitime de se rendre à un état végétatif maintenant?

Ajout (mardi 11 mars) :

Changement de décision à Radio-Canada, Tout sur moi revient l’année prochaine, serait-ce à cause de Facebook (ou le risque de manifestation…)? En tout cas, le pauvre Steve Proulx en a perdu son sujet de billet et tout le travail qu’il avait déjà mis dessus…

Ajout (11 mars 12h35) : 

Lu sur cyberpresse (article de Richard Thérien) :

Dans les faits, Radio-Canada a fléchi devant l’importante mobilisation des fans sur internet, exigeant le retour de leur série préférée. Le service à l’auditoire du diffuseur a reçu environ 200 appels de plaintes.

La grosse question à mille piastre que je me pose : est-ce possible de changer le monde avec Facebook? 

Le plus beau des Mohawks

Je ne sais si comme moi vous écoutez assez souvent Radio-Canada, mais l’annonce de la nouvelle série Casino me fait beaucoup rire. Je l’ai fait remarquer à Douce et depuis ce temps on se bidonne fort à chaque fois. Et pourtant, c’est une série dramatique.

C’est que, vers la fin de l’annonce, il y a une fille qui dit, si je me souviens bien :

— Eh! bien, Jeff Gabriel, le plus beau des Mohawks…

Et là, l’acteur Peter Miller rétorque quelque chose du genre, « on se connaît? », et on remarque qu’il porte à gauche une boucle d’oreille avec une plume au bout.

Pouahahahaha! Quel cliché énorme! C’est certain qu’il faut une plume à un acteur qui incarne un autochtone pour que le monde comprenne bien! Je crie au génie! Bravo à Réjean Tremblay, je suis certain que c’est son idée!

La vie d’artiste en minuscule

Encore, au sujet de l’émission Tout Le Monde En Parle, étant donné l’omniprésence du sujet de la littérature avec les deux auteurs Marie-Sisi Labrèche et Audrey Benoît, assez rare à la télé quand même, il y a quelque chose qui m’a chicoté… Je savais bien que le paiement des droits d’auteurs était minuscule, mais j’ai sursauté quand j’ai entendu « 1 dollar par copie vendue »!

Même Marie-Élaine Thibert qui berce les jours des matantes et des secrétaires est obligé de ramasser son argent pour s’acheter une maison, en tout cas c’est bien ce qu’elle a dit. Je ne sais pas si c’est vrai, mais coudon, c’est compréhensible pour un artiste alternatif, mais je trouve ça un peu incroyable pour une Miss popularité! Sûrement un contrat merdique avec la gang à PKP…

Je ne voulais pas partir sur la Thibert, désolé. Non, ce qui me chicote le plus, c’est qu’il a été dit pendant l’émission, par rapport à un livre ou à un album, que 2 dollars irait à une oeuvre de charité ou sociale quelconque. Merde, vu de même, les miettes que reçoivent les artistes sont deux fois moins importantes que les miettes qui vont à des oeuvres! (On voit très bien aussi le fossé creusé entre les termes « artistes » et « oeuvres »…)

Les artistes sont comme l’os autour duquel se développe la viande. On dira ce qu’on voudra, on pensera ce qu’on pourra, mais les artistes sont seulement des faire-valoir. Leur travail est comme le ruban qui orne le paquet-cadeau, le cadeau étant tout ce qui va mal, ou bien, selon notre vision des choses.

Même l’adage, « c’est pas facile la vie d’artiste, surtout quand t’es pas vedette », est devenu périmé…

(Photo : petit mouvement)

666, le nombre de Gendron

Douce trouve que Stéphane Gendron fait pitié. Moi je trouve qu’il souffre de fatalisme aigu. Il peut bien rouler en fou avec sa Mustang…

Je parle de ça bien sûr parce qu’il y avait ce soir aux Francs-Tireurs un spécial réac-ti-Ô-maire!

Quand j’ai inventé ce terme, je pensais au fait que le maire est pour certain, dont moi, un petit réactionnaire avec un semblant d’envergure. Maintenant, à la lumière de ce nouveau chapitre télévisuel, je constate que l’homme est un jusqu’au-boutiste, un passionné.

C’était presque beau de voir et d’entendre ça.

Le gros problème, c’est que le gars vit seulement trop dans le présent, tellement que ça le saoule, le passé est abstrait, et le futur est comme une langue de feu, la mort, qu’il regarde intensément, mais les yeux fermés. Je ne le laisserais pas trop longtemps seul à côté du fameux piton rouge…

J’avais encore un semblant de sympathie envers lui, je le sentais, alors, pour m’en débarrasser, je suis allé lire le dernier billet de son blogue où il larmoie à fond sur le sujet de l’enquête linguistique du JdeM, où il crache abondamment sur la loi 101, et bien sûr à satiété sur Pauline Marois, la pauvre, qui a toujours symboliquement sur elle un imperméable. J’ai bien fait.

Il n’a assurément pas inventé l’expression « se tenir debout », dans un sens collectif, et encore moins la conscience historique… Simplement incompatible. Il a la réalité à deux pouces du nez.

Et, à force de rouler vite, il va frapper un mur. Au mieux, le mur du silence. Je lui souhaite. Là où la philosophie ne se résume pas à s’acheter un char de jeune-vieux écervelé, y apposer des pentacles et arborer le 666 sur sa plaque d’immatriculation.

Ajout (jeudi 15h) :

Petit retour très intéressant du côté du blogue de Patrick Lagacé à ce sujet. Incroyable.

Stéphane Gendron est choqué

Coup d’envoi du 400e de Québec : ouch!

Hier, première vraie journée de farniente après le déluge des Fêtes et, après avoir écouté le spécial de Laflaque en reprise, on se retrouve moi et Douce, pas mal à reculons, avec l’opportunité d’écouter le coup d’envoi des festivités du 400e de Québec, en attendant de se taper Infoman et RBO, toujours en reprise, parce que le panorama télévisuel de ce premier janvier de l’année 2008 n’était pas très excitant, même pour des larves comme nous.

Le premier numéro à grand déploiement m’a semblé assez insignifiant, et pourtant, il devait s’agir de donner le ton pour le reste de la soirée, alors je souhaitais que de cette bouillie informe il ressorte quelque chose pour la suite, mais nous avons été très déçu par l’insipidité du numéro suivant, la chanson à trois chanteuses déguisées en duchesses déchues, et zap! c’était trop, on se retrouve du côté de l’excellent film « Le fils du masque »…

Un peu plus tard, après une séance de zapping désespérant, alors que je décide de programmer mon DVD pour enregistrer Infoman et RBO, je retombe sur Radio-Canada où un rap digne d’un spectacle étudiant, sur le thème des saintes rues de Québec, termine de me donner la nausée. Il faudrait leur dire que le « scratch », zouk et zouk et zouk, c’est vraiment « out » depuis longtemps…

Nous nous sommes bien amusés à écouter Infoman et RBO. Rien à redire.

Mais là ce matin, je tombe sur une lettre vitriolique du Baron de Moulintombant au sujet de ce spèquetacle où j’apprends que c’est Denis Bouchard qui est derrière ça. Les bras m’en tombent. Je n’irai pas plus loin dans ma critique, car je n’ai pas eu le courage de tout voir, mais le Baron, tel un preux chevalier a bravé le monstre, je vous laisse donc à ses soins.

C’est spécial l’ADQ-ÉMD…

Si vous n’avez pas écouté les Francs-Tireurs ce soir, je vous conseille fortement de vous reprendre soit le jeudi 14 h ou le samedi 19 h (non, non, Patrick Lagacé ne me paye pas pour lui faire de la pub, hé hé! il n’en a pas vraiment de besoin). C’était un spécial ADQ, ou comme j’aime à l’appeler, mariodumontesque!

Le pire, c’est que j’ai bien aimé l’entrevue avec le chef, même si je n’aime pas trop ses idées, mais au moins il est un peu plus cohérent que ses mini-sbires, comme Simon-Pierre Diamond, lequel a réussi à glisser « antéchrist » dans une phrase où il parlait, si je me souviens bien, de différence entre deux choses. Peut-être voulait-il dire « antithèse »? Où mieux, s’agissait-il d’une gageure? Il venait en plus de dire à Patrick qu’il n’aimait pas trop la poésie…

Bla, bla, bla, la parole vraie, les vraies affaires, ça reste que ça vole pas haut, tout comme le profil de leurs électeurs, comme on a pu le voir dans la deuxième partie de l’émission, avec en prime l’analyse très sérieuse d’un chercheur qui en a dressé le portrait type : des sourires assurés, et même peut-être des rires, pas trop jaunes j’espère…

La mousse

Il me semble que depuis quelque temps il ne se passe rien. Bon, faut dire aussi que je me sens comme un détecteur de fumée sans feu, et surtout sans batterie…

Je faisais le tour de l’actualité dans ma tête en me levant et je ne pensais seulement qu’à l’histoire de Geneviève Jeanson, enfin presque, histoire que Douce m’a relatée hier, ou avant hier, après avoir vu le reportage à la télé (ça m’intéresse tellement que je ne me souviens plus quand ni à quel poste… Fin limier, je dirais Radio-Cadenas – je vous l’avoue , je file aussi un peu biche avec un « T »…). À mon sens, ce n’est pas bien plus important que la nouvelle émission Paquet Voleur, à l’instar de Steve Proulx, non pas par rapport au nouveau jeu-questionnaire, mais à l’importance…

La situation planétaire est remplie à ras bord de choses qui devraient me faire monter aux barricades, car je suis à bâbord d’un bateau qui penche à tribord, mais le filament qui m’anime et m’allume est seulement assez dynamique pour me permettre de me gratter un peu le nombril.

Et il y a de la mousse.

Sur ma littérature, la méchanceté, la publicité et la gratuité

Pour ceux qui lisent mon roman, vous vous rendrez compte que je viens d’enlever mon sondage qui demandait aux gens s’ils étaient intéressés à la possibilité de payer pour une copie papier. J’ai eu l’idée de ce sondage pour voir si je devais pousser dans le sens de le faire publier par une maison d’édition ou même de le sortir à compte d’auteur. Malgré le fait que je dois bien avoir quelques lecteurs fidèles dans le lot des 1329 clics que j’ai eu à ce jour sur le site, je n’ai eu que trois réponses positives, une réponse pour « peut-être » et trois réponses à « non ». En plus de me rendre compte que je n’aurais pas dû inclure le choix négatif dans mon sondage (parce qu’il ne m’est pas utile à autre chose qu’à savoir qu’il y a soit des gens gratuitement méchants, soit des gens qui ne veulent payer pour rien si c’est déjà offert gratuitement), je me rends compte que ça serait très risqué de tenter l’aventure de l’édition à compte d’auteur.

Dans le fond, il semble que je devrais juste continuer de me dire que mes cinq ans de travail sur cette oeuvre n’auront pas été faits en vain si quelques personnes me lisent, même gratuitement. Penser plus loin que ça me déprime et déprimerait n’importe qui. En espérant que je ferai un jour un bon coup qui fera beaucoup de pub pour aider tout le reste… Et François Avard, le co-auteur des Bougons, pour sa part, le sait très bien…

Mais, au-delà de mes sentiments personnels, ça me fait penser à toute la question de la gratuité sur le web qui encourage donc la publicité et, par ricochet, le contenu populaire, pour ne pas dire populiste.

Je peux donc vous avouer que je pense de plus en plus à intégrer de la pub sur mon blogue, pour cette raison, même si je n’ai pas encore assez de trafic pour que ça en vaille vraiment la peine. Donc, ça serait plus symbolique : si les gens ne veulent payer pour rien en particulier qui se retrouve à la télé et sur le web, ils donnent raison à la pub intrusive et au système marchand dans lequel nous évoluons… Et moi qui suis beaucoup contre ce système dans l’état où il est en ce moment, je me voyais l’obligation de ne pas l’encourager dans mon blogue en n’installant pas les pubs Google Adsense.

Est-ce que je devrais changer mon fusil d’épaule et espérer que ça devienne payant un jour?

La mort d’un président

J’ai visionné hier soir, dans le confort de mon foyer, le faux-documentaire du cinéaste britannique Gabriel Range : « Death of a president ». En voilà le synopsis, selon allocine.com : « Le 19 octobre 2007, le Président George W. Bush se fait assassiner sous les yeux effarés de la foule. Le film retrace l’horreur de cette situation fictive et la traque du meurtrier par le FBI à la manière d’un document TV. »

Avant sa sortie en salle, ce film avait fait couler beaucoup d’encre et on comprend pourquoi. Aux yeux de certains états-uniens, mettre en scène l’assassinat d’un président de leur pays constitue une offense grave. Sauf que tout l’intérêt ce cette oeuvre repose sur l’extrémisme de cette proposition, car sans elle, il n’y a rien qui tienne. Entre autres, elle illustre bien que cette guerre au terrorisme est risquée, même pour le président lui-même. Et surtout que les ennemis sont maintenant partout.

Mis à part que ce faux-documentaire est très bien fait visuellement, on sent toute la complexité de la politique américaine, tant au niveau de son protectionnisme que dans ses moyens propagandistes. Il est clair que le cinéaste a un parti-pris contre ces politiques et son oeuvre est très réaliste dans ce sens, sans non plus s’abandonner à trop occulter l’autre côté de la médaille, enfin je crois. Mais, n’étant pas moi-même très sympathique à la cause de Georges W. Bush (remarquez la distinction entre le président et le peuple), j’ai eu beaucoup de difficulté à lui trouver des points positifs, même après sa mort symbolique…

Alors, si vous vous intéressez à la politique et au documentaire, vous allez sûrement trouver quelque intérêt à voir ce film. Son montage est dynamique, le propos est captivant, plein de retournements. À voir.

Le vide de Patrick Senécal

Pour rester dans la littérature, je viens de terminer la lecture du thriller « Le vide », de Patrick Senécal. Je ne suis pas un fan de ce genre-là, mais les propos de l’auteur pendant les quelques interviews que j’ai pu voir à la télé mon convaincu de l’acheter quand même. Et je n’ai pas été déçu, loin de là, même s’il a fallu que je m’habitue au style d’écriture assez impersonnel. Ce qui s’est avéré comme une qualité après-coup : cette brique de 642 pages ne s’en alourdissait pas, et je l’ai lu en un temps record!

Le sujet principal, une sorte de « reality show », ne pouvait que me plaire de prime abord. Le point de vue de l’auteur est affirmativement contre ces émissions et surtout, contre notre société qui permet la popularité de telles émissions. Donc, son ton est assez critique, il tire sur tout ce qui bouge : par des paraboles assez imagées, il nous explique certaines choses parfois dures à prendre. Si vous êtes incapables de vous faire dire vos quatre vérités, n’achetez pas ce livre. Mais je vous mets quand même au défi!

Je peux vous avouer que, pendant ma lecture, j’ai un peu, comme on dit, halluciné! Si j’étais un tant soit peu dérangé du coco, je pourrais croire à un complot : qu’un de mes lecteurs aurait pu vendre voilà cinq ans mon roman à cet auteur tellement il y a des concordances thématiques et même anecdotiques. Qu’il aurait transformé mon histoire à son compte en l’adaptant pour que ça ne paraisse pas, en tout cas assez pour ne pas se faire accuser de plagiat! Je ne pourrais malheureusement pas exposer ici ces ressemblances, car j’en dévoilerais trop, sur son roman comme sur le mien…

Heureusement que je ne suis pas fou : par contre, cela ne fait que confirmer les étranges coïncidences artistiques, l’espèce de subconscience collective que les artistes attrapent au passage, sujet que j’ai déjà traité dans mon billet « Parallèles ».

Cette vie est parfois si étrange!

Minuit le soir

Je viens de terminer de visionner la troisième série de « Minuit le soir« . J’en suis tout retourné. Quelle oeuvre! Et on se permet de se demander si la culture au Québec se porte mal… (Oui, oui! c’est quand même une bonne question!)

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir les trois séries, courez acheter les deux premières saisons, la troisième devrait bien sortir sous peu. Même si je viens de la voir, je vais aller l’acheter pour les encourager et compléter ma collection.

Ça n’a pas le clinquant de certaines séries populaires comme « Les Invincibles » (que j’adore) mais tout se joue en subtilité et en poésie visuelle, très proche de la psychologie des personnages: un génial mélange d’hyperréalisme et de métaphorique.

On envie surtout l’amitié de ces trois gars-là. Si près physiquement et psychologiquement, où compréhension et altercation participent à une histoire commune, à un resserrement, ce qui est très loin de l’ambiance d’aujourd’hui.

Je baisse mon arme et tends la main.


Nethique.info

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