Posts Tagged 'Raison'

À lire (sans faute) pour les indécis du vaccin contre le H1N1

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Je veux et je vais aller me faire vacciner (ainsi que toute ma petite famille). Parmi toutes les raisons qui ont fait que j’ai penché de ce côté, il y a ce cher Vincent Sremed, blogueur, poète et surtout médecin, qui a bien réussi à calmer ce qui me restait de catastrophisme…  Il a encore rajouté tantôt un commentaire en or à la suite de mon dernier billet sur cette question. C’est bien beau des politiciens de différents partis qui vont se faire vacciner ensemble devant le kodak, j’apprécie beaucoup plus le message qui m’est offert si chaleureusement ici.

Si vous êtes encore indécis, je vous conseille la lecture d’un billet à ce sujet de Mazzaroth (un ancien scientifique). Et le tableau qui orne ce billet est un emprunt à son plaidoyer en faveur de la vaccination. Si ça ne vous convainc pas, je ne sais pas qu’est-ce qui pourra y arriver.

Je ne peux pas faire plus.

Sinon de vanter l’utilisation régulière de gel hydroalcoolique sur les mains!

Pendant que j’y pense : la traditionnelle poignée de main, il faudrait bien la remplacer par autre chose de moins risqué, non? Et la bise aux dames, qu’est-ce qu’on en fait?

Sucer la mort

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sucer la mort jusqu’à la moelle
ça outrepasse même l’habitude
le gri-gri
l’analyse pseudomachin-chouette

on la tète de toutes les manières possibles
du bout de la tête aux ongles d’orteils
du premier réflexe poupon
jusqu’à la paparmane

on ne fait que ça

c’est pas une raison

(Photo de David Sykes – trouvée sur whitezine.com.)

Questions d’éthique (Première partie)

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Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :

S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire.

Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…

J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.

En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…

Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.

Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).

Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…

Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.

C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…

(Photo : NY_Doll)

Le mouvement de Marois

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Dans le confort du statu quo, quelle graine de changement peut bien germer? C’est ce que je me demande à la suite de la sortie de Jacques Parizeau, qui dit :

C’est bien embêtant. Il y a des crises qui apparaissent de temps à autre, mais ce n’est pas toujours au bon moment pour nous. En fait, il faudrait susciter la crise.

(Source : Le Devoir)

Bien qu’on veuille retourner la question dans tous les sens, à la base, le mouvement souverainiste trouve sa raison d’être dans l’insatisfaction. Les fédéralistes auront beau le pointer comme étant une tare, c’est la dynamique : on veut ou on ne veut pas bouger.

Aussi, ce plan Marois a au moins la qualité de placer l’électorat, déjà, devant un choix un peu plus clair pour le futur, contrairement aux dernières élections — et je ne pointe pas seulement 2007 — où le PQ semblait seulement l’alternative au PLQ, avec en façade les couleurs du mouvement souverainiste, sans la fougue qui devrait venir avec. À mon humble avis…

Après l’écriture de ce dernier paragraphe, je suis tombé via Patrick Lagacé sur le dernier commentaire de Joseph Facal à ce sujet. Morceaux choisis :

la stratégie de madame Marois est que le Québec s’affirme au maximum dans le cadre politique actuel. […] Au moins, les souverainistes sortent de leur longue négation du réel et recommencent à bouger. […] Évidemment, les fédéralistes québécois, eux, ont leur solution toute trouvée: faire croire qu’il n’y a pas de vrai problème, et laisser le Québec devenir rapidement une grosse Acadie.

Peut-être que le mouvement souverainiste ne fera que ralentir le mouvement, mais au moins il y aura eu un peu d’action. Et encore plus, le Québec sera comme l’hospice où parquer majoritairement ce qu’il reste de l’esprit francophone en Amérique, jusqu’à ce que tout ça meurt d’avoir trop mal vieillit.

(Image trouvée via La Terre va trembler – Le plan Marois selon The Gazette)

Pour en finir avec l’objectivité sur les blogues

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Nous ne sommes pas des journalistes, et s’il y en a pour leur ressembler, c’est par la nécessité d’attirer les foules et ainsi de recevoir les deniers de la pub — pour ne pas écrire « la pute ». Nous sommes des gens, tout ce qu’il y a de plus subjectifs. Nos choix de sujets le sont absolument. Il y a une raison pour aller commenter chez l’un et pas chez l’autre, nos attitudes négatives ou positives envers quiconque sont des choix sciemment raisonnés, ou nous sommes des bêtes sentimentales, ce qui revient pratiquement au même. Alors qu’on me lâche avec l’objectivité! Et il faut vraiment que ça me tanne pour que je parle de quelque chose qui va comme ça de soi pour moi!

On remet déjà en question celle des journalistes alors si un de ceux-là se met le gant blogal pour s’exprimer sur le web, permettez-moi de douter du but recherché. L’objectivité est un masque pour les pleutres qui ont la chienne de se faire pointer du doigt et pour ceux qui sont payés pour pomponner la nouvelle. Ces derniers sont au moins utiles. Ça rapporte. Dans tous les sens possibles.

Se targuer de l’objectivité en-soi dans la blogosphère, c’est insidieusement s’habiller de l’argument d’autorité, mais cet habit-là taillée de son propre égo qui en plus en beurre épais. Ça me les gonfle toutes, toutes les parties, du cheveu à l’ongle d’orteil!

Ça tue ce qui reste de l’honnêteté, même de l’humain. Le robot, l’ordinateur transmet l’information, n’y laisse rien de lui-même, nous oui.

Quiconque veut me faire suer à grosses gouttes continue de l’imiter. Tendre vers l’objectivité c’est se fondre dans l’outil.

J’aime mieux voir un humain même grossièrement tracé qu’un gros marteau en 3D.

*

(À part ça, je taquine l’Iggy en chaussant les souliers de Christian Vanasse chez BV!)

L’ADQ manque de mordant!

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Dans le dossier constitutionnel, savez-vous c’est quoi le problème avec l’ADQ? C’est qu’ils n’ont pas le pantin nommé « souveraineté » pour faire peur et obtenir des gains pour le Québec. Si le PQ utilise des idées adéquistes, ils ont alors plus de poids, juste pour cette raison. Pourquoi Ottawa donnerait-il quoi que ce soit aux autonomistes quand c’est clair qu’ils veulent rester à tout prix dans le Canada?

Alors, Gilles Taillon devrait vraiment lâcher le morceau s’il veut prouver que le Québec lui tient plus à coeur que l’ADQ. J’en doute fortement, puisque la partisanerie est une infection transmissible politiquement, et que la totalité de la classe politique semble en être atteinte…

(Photo : Diyann)

Un gouffre représentatif

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3x4Il y a bien longtemps que je n’ai pas effleuré un thème qui m’est pourtant cher, soit la souveraineté du Québec. Je pourrais l’expliquer sommairement par le seul fait que sur le web il n’y a pas grand monde à convaincre, parce que s’y trouver démontre bien qu’on est dans une dynamique active, et donc peut-être moins indécis politiquement. Enfin, personne ne m’a jamais dit ouvertement que je l’avais convaincu de regarder la souveraineté du Québec comme une avenue possible et souhaitable.

Pourtant, à regarder l’actualité, je ne cesse de me dire que ci et que ça est une bonne raison, que de vivre dans un pays à nous serait une tout autre expérience : qu’on cesserait au moins de blâmer les autres quand il y a des problèmes et qu’on se retrousserait sûrement plus les manches. Optimisme quand tu nous tiens! Mais bon, entre le statu quo où on est vivant (dans son sens le plus neutre) et un pari dont le résultat n’est, par définition, aucunement garanti, il y a une tendance tout à fait normale vers le premier choix. Et c’est là où l’appui à la souveraineté, qui se situe toujours grossièrement entre 30 et 40%, est impressionnant.

Mais pour revenir au ci et au ça, la lecture du dernier sondage Léger Marketing fait bien ressortir comment nous sommes mal représentés à Ottawa. Avec 12% d’appui populaire au Québec, le parti conservateur se retrouverait à peu près au même point que l’ADQ… si le ROC ne faisait pas partie du calcul. Étant donné que la souveraineté du Québec ne m’effraie pas, je suis capable de faire la soustraction : on n’aurait pas quelqu’un de la trempe de Stephen Harper à la barre si c’était autrement. Et je ne parle même pas de Jean Charest

Je vous invite à poursuivre votre lecture du côté de Pierre Bluteau qui expose deux autres bonnes raisons de faire l’indépendance.

éclora

charlie-dans-son-oeuf

J’ai terminé tantôt l’installation de la chambre de ma petite fille à naître, elle ne devrait pas trop tarder, elle pousse, elle pousse, dans les deux sens, dans le ventre gonflé à bloc de Douce. Douce qui écrivait de si beaux poèmes que l’on publiait dans de belles revues de beaux mots n’a plus depuis un bout que cultivé sa plus belle oeuvre que nous allons intituler « Charlie ». Je suis bien désolé pour les mots…

Je commence à peine à la sentir plus qu’une métaphore, qu’une somme, que du résultat logique d’un amour de moi à elle et d’elle à moi. Charlie se trémousse même dans mes rêves, hors de sa coque dure contractée. J’ai même parfois l’impression de sentir sa peau en sueur, tout près de ma chaleur. C’est drôle. Ce n’est plus simplement qu’une enflure avec la possibilité d’un fruit. Que l’analyse trop terre-à-terre d’un gars trop à cheval sur la raison.

Et je sais qu’en la voyant je vais la perdre…

Gagner une poule!

On m’obstine ici. Parfois. Des fois, je laisse aller, mais d’autres fois, j’aime bien avoir raison et je vais jusqu’au bout!

On me dit que traduire le terme anglais « pool » par « poule » est « crétin », que ça « doit venir de la France certain! », même si quelques définitions de « poule » sont dans le sens requis (en plus d’Antidote, Le Dictionnaire donne ça) :

– épreuve éliminatoire dans laquelle tous les concurrents se rencontrent successivement
– chacun des groupes de concurrents qui se rencontrent dans ce genre d’épreuve
– mise, aux jeux

Je me suis dit que l’idée de traduction n’était peut-être même pas la solution. Et j’avais raison. J’ai trouvé dans mon bordel de déménagement Le Petit Robert (édition de 1993), y trouvant le clou le bec le plus assassin :

1665 aux cartes, puis au billard, etc.; arg. des joueurs, p.-ê. de 1.poule; l’angl. pool semble empr. au fr.

Bing!

Ah! J’allais oublier d’indiquer que l’obstineur c’était mrobert55

😉

Morale de cette histoire : ne pas se frotter au renard quand il parle de poule…

(Image : angusf)

De l’inexistence de l’âme et de la raison chez les animaux

J’aimerais encore revenir minimalement sur l’histoire autour de Paul Watson. J’ai conservé dans mes onglets une lettre de Marie-Hélène Therrien, de Saint-Pétronille (Île d’Orléans), parue le 4 avril sur le site du journal Le Devoir.

Comme argument (que je souligne en caractère gras) envers la position animaliste, elle écrit :

L’accident qui a coûté la vie aux quatre chasseurs madelinots est une tragédie, et ces personnes, dotées d’âme et de raison, contrairement aux phoques, sont mortes dans des circonstances effroyables et peut-être pas aussi accidentelles qu’on le croit.

J’aimerais lui répondre que l’existence de l’âme est discutable (pour ma part, je ne crois qu’en des réseaux électriques et nerveux complexes : le cerveau; et s’il existe une âme, elle ne serait qu’énergie, ce qu’un animal est aussi amplement capable de stocker et de se débarrasser…), et qu’il n’est pas raisonnable de penser que les animaux ne sont pas doués de raison, même si cela était seulement une raison simplissime, hautement sous-développée.

Et je me permets même de remettre en question la définition du terme « raison », via Antidote, qui va comme suit :

Faculté propre à l’être humain de penser, de connaître, de juger

Qu’est-ce que penser, sinon interpréter ce que nos sens captent? Les animaux font de même.

Qu’est-ce que connaître, sinon comprendre et se servir de ce que notre cerveau accumule comme information? Les animaux font de même.

Et qu’est-ce que juger, sinon à la base pouvoir prendre la décision de choisir entre deux choses dissemblables? Les animaux font de même.

L’âme et la raison sont des termes poétiques, puisque l’humain aime bien rêver qu’il est plus important que la propre importance qu’il se donne.

(Photo : Life Though A Lens)

Une nouvelle adresse à noter

Davidg, boulimique contributeur de ce blogue et de la blogosphère (surtout politique) québécoise, a démarré son propre blogue, intitulé Anarcho-pragmatisme / L’anarcho-socialisme par la raison plutôt que par l’émotion.

Pour ma part, je peux vous avouer que Davidg a été pour moi, depuis le début de mon aventure bloguale, un des plus influents au niveau politique. Donc, oui, une grande part de ma pensée se dirige vers l’anarchisme (dans le sens de se débarrasser de l’État le plus possible, sans pour autant laisser le chemin libre aux éconocentristes…), et le pragmatisme est une attitude qui me sied bien : la passion est contre-productive dans les débats, car on passe alors plus de temps à lécher nos blessures qu’à faire toute autre chose…

Aussi, le néo-blogueur se propose de regrouper autour de son blogue la tendance anarcho-socialiste, à l’instar du blogue du Québécois Libre au niveau du libertarianisme, et je lui souhaite que cela réussisse, même s’il est évident que sa position souverainiste est trop contraire à la majorité du mouvement anarchiste; mais comme lui, je crois qu’un Québec souverain nous rapprocherait d’un projet de société moins étatiste, puisque logiquement nous nous retrouverions avec deux fois moins d’instances gouvernementales!

À suivre…

Bouquiner


Étant un lecteur boulimique, surtout sur internet, une razzia hier dans une librairie me permettra de polir mes yeux sur du papier fin, d’approfondir quelques connaissances utiles au niveau de l’« amour de la sagesse »…

Christian Godin / La philosophie pour les nuls
Hervé Boillot / 25 mots clés de la philosophie

Et d’ajouter de l’impitoyabilité dans mes discussions, surtout les conflictuelles.

Sun Tzu / L’art de la guerre
Arthur Schopenhauer / L’art d’avoir toujours raison


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