Posts Tagged 'vie'

Sur l’évolution et le changement

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Du changement. Fascinant à quel point le changement est devenu un phénomène positif… Avant, c’était risqué… aujourd’hui, c’est en certitude d’un changement pour le mieux. […] Le changement est devenu la nourrice de notre lassitude… c’est charmant comme évolution. Plus les changements sont possibles, plus nos contentements sont brefs… L’instabilité s’est transformée en constance, en loi élémentaire… et l’obéissance à cette loi a transformé la nouveauté en absolu moral… […] N’importe quelle nouveauté est une expérience précieuse depuis que la vie fait autre chose que survivre…

Jean-Simon DesRochersLa canicule des pauvres – page 146

Les Herbes rouges/roman – 2009

Nelly Arcan n’est plus

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J’ai eu un choc quand j’ai appris son suicide, à l’instant. Je suis même tombé sur elle, genre au Canal Vox, voilà quelques jours. Et ça m’avait fait drôle, comme d’habitude, quand je la voyais.

C’est qu’avant de rencontrer Douce, j’ai failli faire la rencontre d’Isabelle Fortier grâce à Réseau Contact, mais c’est mort dans l’oeuf (la photo à gauche était celle qu’elle affichait sur son profil – Ajout : et je l’ai trouvée sur le web…). Je ne m’étendrai pas là-dessus. Et ce n’est pas plus triste, ni moins, c’est.

Je ne peux pas m’empêcher de penser à Dédé Fortin, vu que le film sur la fin de sa vie est venu m’étourdir dernièrement. Je ne suis pas un spécialiste, mais on dirait qu’un tempérament artistique et des tendances suicidaires font comme de la nitroglycérine.

Et, de toute façon, l’impuissance reste toujours le dénominateur commun pour les proches, lesquels j’offre mes condoléances les plus sincères, si par hasard un de ceux-là tombe sur ce billet.

La vie est vraiment toute croche.

Ajouts :

Choc chez Mots de Tête.

À lire (trouvé via @ Joiedevivre66) : Se tuer peut nuire à la santé (Un texte de Nelly Arcan paru sur P45 en mars 2004)

Pensées suicidaires? Des gens peuvent t’aider.

À voir, la dernière entrevue de Nelly Arcan à Club Social.

Et la suite de ce billet : Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly

Fais-moi la mort

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fais-moi la mort
à petites doses
toi le temps suceur d’espoir

fais-moi la mort encore
pour que ça explose toujours dans ma tête
mais pas vraiment pour toujours :
c’est le coup de poing réaliste
qu’attendait mon poème

une explosion qui fait avancer
par millimètres et par secondes
vers la peur que ça arrive
plus vite que le fantasme parfait
que ça détruise nos plans
avec l’accident toujours quelque part
comme l’invité qui ne l’était pas

fais-moi la mort à temps partiel
pour que je m’acclimate
que je m’éteigne déjà
le souffle court des malades
sans pronostic
m’habituerai

m’habituerai à tuer le temps
à coups de belettes et d’habits
à coups de trompettes et d’apis
de lapis-lazuli

n’en déplaise
m’habituerai pas à la vie
pour préférer faire le mort
l’habiller d’espérance
pour y voir un début
alors que c’est le noir
ce noir-là d’infinitude

alors
s’il faut que je le répète
que je récapitule
le temps est un tueur en série
qui s’égraine en ravine
nous entraîne en des rivières
c’est nos sangs qui se les gèlent
en sépulcres éphémères

fais-moi la mort comme on joue
comme on fait des chefs-d’oeuvre
à la chaîne
mais fais-moi surtout la mort
parce que ça ne veut rien
et
tout dire

Ajout :

Et j’aimerais dédier ce poème à la mise à mort du blogue Biscuit Vio.

Ajout (bis) :

et à celle de la blogosphère, tant qu’à y être!

Des tests d’urine pour recevoir son chèque de B.S.?

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

J’ai reçu ce « témoignage » par courriel la semaine dernière :

LETTRE D’UN TRAVAILLEUR

Cette lettre a été écrite par un travailleur de la construction à Fort MacMurray.

Très bon sujet.

Je travaille, je suis payé.

Je paie mes impôts et le gouvernement distribue mes impôts comme il se doit.

Afin de gagner mon chèque de paie, je travaille sur une plateforme flottante pour le projet de Fort MacMurray Construction.

Je suis tenu de passer un test d’urine, sans avertissement soit au hasard, avec lequel je n’ai aucun problème.

La chose avec laquelle j’ai un problème est la distribution de mes impôts aux gens qui n’ont pas à passer de test d’urine.

Ces gens ne devraient-ils pas avoir à passer un test d’urine pour avoir leur chèque de bien-être parce que moi je dois en passer un pour le gagner pour eux.

Veuillez comprendre que je n’ai aucun problème à aider les gens qui sont dans le besoin à se prendre en main.

Par contre, j’ai un problème à aider quelqu’un assis sur son cul – buvant de la bière et fumant de la dope.

Pouvez-vous imaginer combien d’argent les Provinces sauveraient si les personnes qui reçoivent de l’aide gouvernementale devaient elles aussi, passer un test d’urine ?

S’il vous plaît, faites circuler ce courriel si vous êtes d’accord ou supprimez-le si vous n’êtes pas d’accord.

J’espère que vous le ferez circuler, parce que les choses doivent changer dans ce pays et ça presse !!!!

Un travailleur tanné de travailler pour faire vivre les autres qui ne font rien !!!

Ça me fait beaucoup penser à une petite réflexion que j’ai élaborée dans un court billet, nommé : « Être à la remorque de sa vie ». Qui va comme suit :

Être à la remorque de sa vie, c’est se construire en réaction. C’est réagir en animal blessé, c’est se bâtir une armure avec nos blessures, petites ou grandes, tout en pensant utiliser du solide.

C’est regarder les événements fâcheux, qui sont souvent seulement des petites broutilles que l’on a le choix de considérer sérieusement ou non, et en faire des preuves, des arguments de notre colère dirigée.

Je ne peux pas écrire que j’en suis totalement vierge, mais je tends, ouvertement, à fuir ce réflexe. C’est un filtre sur la conscience au monde, un empêcheur de tourner autour des problématiques pour en extraire le plus large possible.

C’est le contraire d’être ouvert au point de vue des autres, même si cela ne veut pas dire d’accepter tout facilement.

Quelque chose comme tenir en équilibre.

Ce travailleur croit avoir trouvé par son exemple du test d’urine un argument solide, mais il ne fait qu’éclabousser son propre mal-être. S’il était heureux dans son travail et dans sa vie, il ne sentirait pas le besoin de jalouser le peu de bonheur que sont capables de se payer les « B.S. » avec sa mince contribution à l’impôt, parce qu’en fait le pourcentage de son impôt qui sert à ça, c’est tellement pas grand chose! (Pour s’étourdir, il devrait plutôt calculer le pourcentage qui va à l’armée et considérer combien sont d’accord avec ça!) Et en plus, si ça se trouve, c’est seulement une mince minorité des « B.S. » qui boivent et se droguent. Et même si c’était la majorité! Si j’en suis réduit un jour à attendre un chèque du gouvernement pour survivre, je n’ai même pas de doute que l’alcool et la drogue seront un baume sur ma peine… Toute autre réaction serait héroïque, et les héros ne vivent pas de l’aide sociale!

Pouvez-vous imaginer combien d’argent les Provinces sauveraient si les personnes qui reçoivent de l’aide gouvernementale devaient elles aussi, passer un test d’urine ?

C’est drôle, mais moi je m’imagine plus le nombre de personnes de plus à la rue et l’augmentation de la criminalité qui irait avec. Puisque ce n’est pas parce qu’un « génie » a trouvé une manière de faire économiser « les Provinces » que ces gens-là vont arrêter du jour au lendemain de faire tout en leur pouvoir pour survivre! Et quand tu es en mode « survie », dans la rue ou sur le « B.S. », c’est bien difficile de penser plus loin que son nez! C’est bien beau le concept de « se prendre en main », mais c’est tellement facile de se prendre pour un génie de l’analyse sociale quand tu vis dans le luxe, bien que tu travailles fort fort fort pour te le payer! Et ce génie-là sera le premier à chialer — après que son idée se soit retrouvée récupérée par le Parti Conservateur ou un autre avec une vue tout aussi basse — qu’il y a trop de quêteux dans les rues quand il sera en vacances de sa plateforme…

Et il reste les autres, ceux qui n’ont pas le choix, pour plusieurs raisons : est-ce qu’eux aussi passeraient le test d’urine? Une autre question : combien ça coûterait faire ces tests?

C’est bien ça qui m’énerve avec ce raisonnement : ça semble se tenir au premier abord (et je suis généreux!), mais ça s’écroule aussitôt qu’on en fait le tour. Parlez-moi de créativité pour aider ces gens à se sortir de ce cercle vicieux, parlez-moi de tout sauf de profiteurs, parce que pour trouver des profiteurs, c’est beaucoup plus facile en pointant n’importe où ailleurs! Parlez-moi d’améliorer la société pour amoindrir la possibilité que des gens préfèrent se laisser mourir plutôt que de participer. Parlez-moi intelligemment, et de grâce, débarrassez-vous de vos frustrations avant de vouloir refaire le monde!

(Photo : Monyart)

La liberté de fumer

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cigarette2.jpgQui dira que la nouvelle comme quoi « Le Québec compte moins de fumeurs » est une mauvaise nouvelle? Le Québec, qui « a longtemps traîné [de] la patte » par rapport à l’ensemble du Canada, est en train de reprendre le temps perdu dans le dossier du tabagisme selon Statistiques Canada. Généralement, je prête attention aux gens qui arguent que le gouvernement s’immisce trop dans nos vies, mais dans ce cas, je suis pro coercition étatique. Et le fait d’avoir arrêté de fumer voilà plus de deux ans est secondaire, pas exactement comme la fumée…

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Pascal Henrard, que je remplace.)

Ce n’est pas la nature qu’il faut sauver, c’est nous!

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les-maladies-de-bebe-2817575kjdgz_1350.jpgAprès tout ce bleu, étourdissant pour certains, sombre pour d’autres, en attendant le rouge noyé sous la pizza et la bière des déménagements, il serait bon de retourner à la réalité. Une de celles-là, c’est que les contaminants qui nous entourent diminuent « l’écart de poids à la naissance entre les garçons et les filles. »

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de Pascal Henrard, que je remplace.)

C’est la fin pour Noisette Sociale et Lutopium

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Je m’en doutais bien, voilà c’est fait, Noisette Sociale nous quitte. Je la comprends tellement. Mis à part la question de l’identité numérique, quand un pan de ta vie, sur le web, ne t’apporte que des problèmes, c’est très tentant de tirer la plogue. Pour ma part, désolé, je ne vous donnerai pas ce plaisir…

Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’histoire, en gros : à la suite d’un billet la concernant sur un blogue ennemi, un âne-onyme a dévoilé sa véritable identité. Après quelques âpres discussions, le commentaire a été enlevé. Mais, trop tard, le mal était déjà fait. Et je ne peux pas m’empêcher de jongler avec l’idée que le blogueur en question aurait pu lui-même écrire ce commentaire en se faisant passer pour un anonyme, d’autant plus qu’il avoue lui-même savoir son identité depuis longtemps. Mais comment savoir? Je ne penche pas du tout vers cette hypothèse, mais avouez que ça serait assez machiavélique comme plan.

C’est très dommage. Et même si je me perds pas son amitié — nous nous côtoyons dans la réalitosphère depuis notre première rencontre au Yulblog —, ça fera un grand trou dans ma blogosphère, tellement elle avait le tour de susciter la discussion autour d’elle et de rallier autant de gens dans son espace. Le plus dommage, c’est que ça n’est pas venu de son propre chef, on l’a contraint, par méchanceté. C’était parfaitement calculé. Et c’est d’une tristesse. On a beau discutailler sur ce qu’implique les médias sociaux, là on l’a en pleine face! Il y a des conséquences à nos gestes, on peut blesser des gens plus profondément qu’on le croit.

En espérant que ça nous serve de leçon.

*

Aussi, il y a le copain Lutopium qui nous quitte, mais lui, de son plein gré. Je lui souhaite tout le mieux dans son nouveau chemin.

La merveilleuse adrénaline

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Hier soir, ma petite famille a passé à deux doigts de la catastrophe. Et la mort était une des issues fortement possibles.

Sur le chemin pour nous rendre chez les parents de Douce, nous avions a arrêter pour des emplettes dans un commerce appelé « La rose des vents ». La dame à la caisse me donna le total à payer, 60.60$, et ajouta : vous devriez vous acheter un billet de loto! Elle faisait bien sûr référence à la superstition des chiffres identiques.

La nuit succéda à la brunante et je commençais à avoir le regard fatigué, avec les phares des voitures à contresens qui m’aveuglaient, et mes presque huit heures de conduite dans le corps. Passé l’aéroport de Rouyn-Noranda, mes phares firent apparaitre, environ à douze pieds, un peu décentré sur la droite, le cul d’un immense orignal tandis que Douce criait au meurtre, je donnai un coup de volant vers la gauche, frôla l’animal, revint sur ma voie aussitôt le danger écarté. Tout cela s’est passé en une fraction de seconde, mais, avec la force de l’adrénaline, j’ai en souvenir tous les détails, j’ai suivi patiemment du regard le cervidé en me disant : super! j’ai assez crampé le volant, je ne l’accroche pas, pas même mon miroir!

Je suis bien heureux d’avoir eu de bons réflexes malgré ma fatigue, mais aussi d’avoir choisi de doter de freins ABS ma Nissan Versa, puisqu’il paraît, selon les dires du frère de Douce, qu’ils s’activent automatiquement lorsqu’on tourne les roues rapidement. C’est que c’est très dangereux de frapper un orignal : à l’impact, sa grandeur fait en sorte que son corps fracasse le pare-brise…

Depuis, nous ressassons la scène en boucle, présumant des hypothétiques conséquences, ses tristesses, nous touchant des yeux comme pour nous dire que nous ne rêvons pas, que nous sommes vivants pour vrai, nous disant que la vie ne tient finalement qu’à un fil.

Chanceler

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« Comme d’autres l’ont dit, à la longue ça devient étrange de vivre sa vie avec un bout de conscience qui est constamment à l’affut de tout ce qui pourrait se transformer en »… quelque chose à publier!

La citation provient d’un billet de Pascal Colpron qui annonce un changement de cap pour son blogue-bd, qui deviendra quelque chose de plus mouvant.

Je trouve que cette citation représente bien le lien mental qui nous unit à notre présence web. Elle qui n’est pas toujours facile à assumer.

La rage totale

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Avec la vague de séquestration de dirigeant d’entreprise en France, il me vient une réflexion sur la rage et vers où elle se dirige. Il faut vraiment être au bout du rouleau pour en arriver à ce geste et je doute fort que ça arrive ici ce genre de chose, où il n’y a que l’amour pour briser le moral, la morale.

Alors qu’ici on se débarrasse de sa vie et de celle de ses proches en pulvérisant des records, j’ai comme un doute que l’impossibilité d’une telle chose ici en est liée. Le repliement sur soi fait partie de nos moeurs, et une tendance à la culpabilisation, au masochisme. Du matériel à thèse.

Quand un petit village est capable de se mobiliser pour un talent local qui veut se faire faire la tête en mongol-fière en direct, on se dit que c’est le degré zéro de l’abnégation. Rien à voir avec cette rage totale qui déplace des montagnes. Où il n’y a qu’un pas pour se rendre à la roulette russe.

Courage pour courage — comment l’oublier cette rage quand elle se trouve même inscrite dans le mot « courage »? —, affronter vivant les conséquences de ses actes est un cran bien au-dessus du suicide. Et je l’écris bien ouvertement parce que les morts n’ont plus d’orgueil…

Je ne dis pas que j’irais moi-même séquestrer votre patron, puisque je suis bien d’ici. Même que sûrement je mangerais des galettes de boue à la place d’aller voler le gros gras, celui vivant dans son impunité bien coupable de vivre de ma misère.

Encore dans l’hypothétique, mais cette fois celle du héros, je serais celui qui n’a rien à perdre d’autre que la vie, mais en dernier, acceptant la souffrance comme l’enrobage de sa rage, n’ayant que la Loi du Talion comme éthique. Mais ici c’est pas beau être fâché, c’est méchant la révolte, l’indignation est un mauvais pli à repasser.

Et c’est bien pratique parfois pouvoir casser des objets. Certains en deviennent même un. L’autre ou soi-même.

(J’ai lu l’article que j’ai hyperlié après avoir écrit ce billet. Il aurait été tout autre si je l’avais lu avant. Je le prends donc pour ce qu’il est, avec toute sa dramatique. J’espère que vous ferai de même. Il reste que séquestrer est un geste lourd, même s’il fait office de marketing médiatique. Des gens l’ont fait.)

(Image : urline)

En rafales du 15 avril

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Deuxième collaboration chez BV! en remplacement de Fabien Major, au sujet de la mort de la militaire québécoise Karine Blais : Quelle Karine est morte?

Découvert par hasard en furetant dans mon tableau de bord WordPress, un billet au sujet d’un nouveau terme, bien d’adon, avec la montée fulgurante de Twitter et de l’importance que prennent les statuts dans Facebook : L’émergence de la “Statusphere” (note à moi-même : suis-je un dinosaure comme l’ami Satellite Voyageur à ne pas avoir un compte Twitter?)

Dans le rayon des dégueulasseries, j’ai rarement vu quelque chose d’aussi épouvantable! Bon, j’en mets un peu trop, mais y’a des vraies gens qui salivent devant ça et qui se départissent de leurs sous chèrement gagné pour bouffer ça : Pourquoi les gens sont obèses?

Dans mon billet précédent, je parlais de la découverte du site de Pierre Falardeau. Là je fais contrepoids en pointant celui de Françoise David, qui est un blogue par-dessus le marché! Ça rachète la blague d’un blogue de Québec Solidaire qui, naguère, ne permettait pas de laisser de commentaires… (Mais je vois en cherchant qu’il y en a un en bonne et due forme. Le parti s’était déjà racheté blogualement dans mon dos!)

Et je termine en saluant chaleureusement Safwan, la Journaliste d’estrade, qui ferme boutique. J’aurais bien aimé lui laisser un petit commentaire plus senti sur son dernier billet, mais, bizarrement, on doit s’inscrire pour en laisser, et comment s’inscrire n’est pas évident à trouver. En tout cas, bonne vie ma chère!

(Photo : Daniel)

Ajout :

C’est le premier anniversaire du blogue d’Alex, Le Satellite Voyageur, alors je lui ai concocté un cadeau graphique :

bonne-fete-satellite

Comme il va le remarquer, je l’ai emballé avec du papier journal, c’est plus écologique! 😉

Bonne fête!

En rafales du 11 mars 2009

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(Firefox se transforme en tortue – pas ninja – pour cause de trop-plein d’onglets. Je dois en éliminer. Ce billet est pour qu’il en reste quelque chose.)

Un peu de bave sur Twitter : « ce gadget risque de nous enterrer dans une vague supplémentaire de babillage sans autre but que de se donner l’illusion d’être en contact, un peu comme ces ados accros au cellulaire qui n’ont strictement rien à se dire. »

Comprendre nos amis virtuels.

Traumatismes de l’enfance: un effet permanent sur le cerveau. Ou comment blesser à vie, et même sur plusieurs générations…

La liste des radars photo fixes et mobiles du Québec. Ça ne devrait pas être secret ça?

Jean-François Harisson = artiste = pédophile en puissance?

Il va falloir que j’arrête de boire du Red Bull. Dommage que je n’habite pas Québec…

Pourquoi est-ce qu’en 2009 il y a encore des produits qui ne sont pas biodégradable? Une question à répéter et à répéter…

Toute la vérité sur René Angelil par le Doc Mailloux : ça fait un drôle de choc quand t’aime ni un ni l’autre!

Quel beau bottage de cul contre l’Église!

JF Harisson : ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué…

La « société individualiste est un mensonge patent. »

(Ouf… Ça fait du bien!)

(Photo : Sténopé)

Tartineau en Crazy Carpet

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crazy-martineau

Comme presque à chaque semaine, j’ai écouté Les Francs-Tireurs hier. Pour ce qui est de Tartineau, j’ai écrit quelquefois que la seule chose que j’aimais de lui, c’est quand il interviewait. Son interview (ou plutôt sa discussion) au sujet de « l’avortement avec la journaliste Josée Blanchette, le Dr Jean Guimond et la sexologue Jocelyne Robert » m’a fait déchanter.

À la question de comprendre éthiquement quelle est la différence entre un foetus, et un nourrisson, il avait un discours digne de l’obscurantisme, jouant sur le simple fait d’un amas de cellules — et entre autres aussi de la supposée utilisation de l’avortement comme contraceptif — pour justifier sa position clairement contre. Il ne lui manquait que des arguments de born again, ce qui ne me surprendra pas à l’avenir s’il y tombe, vu la belle courbe descendante dans laquelle il glisse, en crazy carpet, depuis quelques années.

Ce qu’il ne semble pas comprendre, c’est que le foetus ne peut être considéré viable tant que la mère n’a pas porté son jugement en sa faveur. Autrement dit, sans le désir de la personne concernée par ce qui se passe dans son ventre — une décision qui se doit bien sûr d’être le plus hâtive possible, par respect pour le miracle de la vie — il n’y a pas d’être qui tienne, et c’est le cas de le dire…

Lui qui a des enfants et qui aime tant parler de liberté et de responsabilité, il doit savoir que ce sont deux concepts qui ne sont pas vraiment innés chez eux. Pour les femmes qui ont un déficit de compréhension et d’application de ces deux idées, il y a des gens autrement mieux placés que lui pour prendre des décisions et les aider. Et c’est bien tant mieux.

Mise à jour

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charlie-dans-le-roseEn regardant des photos de ma fille, je me suis rendu compte de la grande différence entre les dernières semaines et sa première journée de vie, telle que je vous l’avais présenté ici. Ça change, c’est pas possible! C’est pour ça que j’ajoute celle-là, pour lui rendre un peu justice. Et en attendant de l’avoir dans mon porte-feuille…

Non, mais, quelle belle aventure rose bonbon! (Sans oublier ce qui est plus jaune… hé hé!)

Retour sur les miroirs

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Les lecteurs réguliers ici se souviendront sans doute de l’obstination monstre qui s’est déroulé à la suite de mon billet « Fini les angles morts », où je remettais en question le fait de positionner les miroirs latéraux pour voir le côté de la voiture et le fait de se tourner la tête pour vérifier ses angles morts.

CAA Québec fait en ce moment une campagne qui se nomme : « Surveiller les angles morts… pour garder la vie ». Au sujet du positionnement des miroirs latéraux :

pour ajuster le rétroviseur situé du côté gauche du conducteur, on approche la tête le plus près possible de la vitre en inclinant la tête vers la gauche. On saura que le miroir est bien ajusté lorsqu’une très petite partie du véhicule seulement sera visible dans le miroir.

Pour le rétroviseur de droite, on doit déplacer son corps jusqu’à la hauteur du rétroviseur central, orienter la tête vers la droite et ajuster le rétroviseur de manière à obtenir le maximum de vision. Là encore, une très petite partie du véhicule doit demeurer visible dans ce rétroviseur.

Et, plus loin, une notice pour rallier tout le monde :

Attention, toutefois, aucune méthode ne peut éliminer complètement les angles morts : il demeure essentiel de continuer à les vérifier par le déplacement adéquat de la tête (mouvement de balayage).

On n’est jamais trop prudent! (Mais avec cette manière de placer les miroirs, le coup d’oeil demande pas mal moins d’insistance…)

À ça, il faudrait aussi rajouter une multitude de campagnes pour l’utilisation des clignotants

(Photo : Sam’s Place)

Nouvelle tannière

Comme je viens de l’écrire chez Sir Seb — qui annonce sa retraite de la blogosphère (salut et bonne vie!) —, je reviens à peine d’un petit voyage dans la réalitosphère, où mon environnement physique change du tout au tout. Changement de ville, changement de vie.

Donc, depuis samedi dernier, mon intraveineuse de soluté d’actualité n’a pas été branchée… Je n’ai pas trop idée de ce qui se passe, je viens de me rasseoir voilà pas trop longtemps dans mon siège de bureau devant mon écran, que je trouve très scintillant, peut-être même trop!

Bon, je vais aller me coller contre Douce dans les draps chauds, j’ai une très grosse journée qui m’attend.

À plus.

(Photo : **Anna)

Un Petit Poucet

Je chiale bien sur l’externe, l’univers — même qu’une femme enceinte c’est pas non plus toujours facile… — mais au moins, l’interne va bien : Le Petit Poucet dans l’antre de Douce est bien vivant, nous l’avons entendu.

Le médecin le chassait avec son machin techno pour nous le faire entendre et à chaque fois qu’il réussissait à s’en approcher assez, on entendait un gros poc! qui voulait presque dire : laissez-moi tranquille! Il nous a expliqué que le système nerveux du bébé est assez évolué pour qu’il ressente la présence de cet intrus de métal.

Il bougeait donc beaucoup, pour un être qui comptabilise seulement 15 semaines de vie. Toute cette vie souterraine, puisque sa mère est ma contrée, son terreau, m’a beaucoup ému. Je me suis rendu compte qu’au-delà de la biologie il y a quelque chose de plus flou, un questionnement : une étincelle qui se réclame déjà de liberté.

(Photo : Remolino)

Improvisation qui a pour titre!…

Il y a trop de sujets à élaborer, je me sens écartelé par une quantité effroyable de chevaux tous plus fringants les uns que les autres!

Mais c’est la fin de semaine, donc le début de ma semaine de travail, cela dit dans l’expression commune de la normalité, et de pondre un texte de fond me noierait, me viderait des quelques énergies qu’il me reste encore en disponibilité. Faut dire que ma semaine a commencé plus tôt, remplacement mercredi, et dans un autre bar en plus!

Alors, je préfère errer au gré de mon humeur très positive, malgré la déconfiture générale, avec laquelle je ferais bien de la marmelade à m’en rendre malade… Le cliquetis mat du plastique des touches que mes doigts martèlent est quasi suffisant à meubler mes pensées. Voilà un bon exemple d’un texte autoréférentiel! Je me fais bien rire en ce moment!

C’est drôle comment le cours de la vie se constitue d’absurdités, que même l’humour absurde réussi à supplanter. Beaucoup de gens peuvent bien trouver la vie difficile et se réfugier dans le divertissement niais… La marche des millisecondes, des secondes, des minutes, des heures, des jours, des semaines, des mois et des années n’est pas mise en scène par personne, comme les amants de la fiction religieuse aiment à le penser. Ha ha! à la recherche du metteur en scène suprême, voilà le combat planétaire!

Bon, je dis à demi-mot que je veux écrire léger : pas très concluant…

Je me reprends.

Bon, je suis allé faire un peu de rangement, question de m’occuper de la vie qui compte et d’accueillir Douce dans un appartement décent! Je ne suis pas très bordélique, mais ce sont des petites attentions qui ont leurs importances en amour au quotidien…

Justement, elle arrive dans cinq minutes, je vais devoir finir ça en queue de poisson, question de garder ça dans l’ambiance de l’improvisation!

(Photo : shannonkringen)

Ceci est un journal intimé

Ceci est un journal intime percé par ton regard fuyant, suicidaire intimité mal calculée, comme si je me déshabillais pour me cacher.

Le haut-le-coeur en montagne russe, j’écris cette langue comme pour la dernière fois. J’ai là là j’ai là là transporté à des heures de chez moi ma fierté.

Aucune vague ne revient à l’identique. Aucun âge ne se clone. Aucune vie n’est à faire ailleurs que la nôtre.

Je me sèche les bras, respire fort, aucunement maladroit: ceci est un pamphlet. Je prends garde à mes selles, ne pas m’étendre sur ceux qui ne peuvent comprendre mes mots, mes sons, mes trois voyelles sans consonnes qui glissent comme un optimisme démodé…

J’ai menti et je me mens encore. Un, deux, trois pour le go qui ne viendra pas avant l’horreur, qui ne viendra pas avant que ma gorge s’époumone au désir.

J’ai mal à mes dents pour mordre le retard. Je suis l’heureux druide occupant les saisons, remuant tout le noir de nos retranchements.

Me suis-tu à la trace ou à la lettre?


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