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Nelly Arcan n’est plus

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J’ai eu un choc quand j’ai appris son suicide, à l’instant. Je suis même tombé sur elle, genre au Canal Vox, voilà quelques jours. Et ça m’avait fait drôle, comme d’habitude, quand je la voyais.

C’est qu’avant de rencontrer Douce, j’ai failli faire la rencontre d’Isabelle Fortier grâce à Réseau Contact, mais c’est mort dans l’oeuf (la photo à gauche était celle qu’elle affichait sur son profil – Ajout : et je l’ai trouvée sur le web…). Je ne m’étendrai pas là-dessus. Et ce n’est pas plus triste, ni moins, c’est.

Je ne peux pas m’empêcher de penser à Dédé Fortin, vu que le film sur la fin de sa vie est venu m’étourdir dernièrement. Je ne suis pas un spécialiste, mais on dirait qu’un tempérament artistique et des tendances suicidaires font comme de la nitroglycérine.

Et, de toute façon, l’impuissance reste toujours le dénominateur commun pour les proches, lesquels j’offre mes condoléances les plus sincères, si par hasard un de ceux-là tombe sur ce billet.

La vie est vraiment toute croche.

Ajouts :

Choc chez Mots de Tête.

À lire (trouvé via @ Joiedevivre66) : Se tuer peut nuire à la santé (Un texte de Nelly Arcan paru sur P45 en mars 2004)

Pensées suicidaires? Des gens peuvent t’aider.

À voir, la dernière entrevue de Nelly Arcan à Club Social.

Et la suite de ce billet : Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly

Chronique environnementale

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Le 28 juillet dernier, Michel Monette demandait : « Sommes-nous vraiment coupables du réchauffement climatique? » Pour ma part, comme je le dis toujours, différemment, je m’en fous un peu, là n’est pas le problème, ce sont les pollutions qui le sont, même en se basant seulement sur le principe de précaution. N’empêche, regardons les choses en face : « un nombre croissant de scientifiques remettent en question les idées reçues sur le changement climatique ».

Rendu là, je comprends tout à fait qu’on en vienne à avoir peur qu’un renversement du paradigme environnemental actuel — où le réchauffement causé par l’activité humaine est une vérité immuable — donne le OK à un laisser-aller encore plus grand. Pour ma part, je suis assez optimiste. Malgré le caractère torrentiel des critiques antiécolos, la conscience environnementale a fait des petits, les entreprises s’y sont mises, même si, comme l’indique en conclusion de son billet Michel, il faut maintenant se méfier comme de la peste de l’écoblanchiment

Et optimiste, je le suis aussi parce que le progrès peut provenir des endroits les plus insoupçonnés. En effet, j’ai appris via « La terre va trembler » qu’un adolescent de 16 ans a fait la preuve qu’un sac de plastique pouvait se biodégrader en trois mois en présence d’un cocktail de microbes et de bactéries. Comme quoi, en fin de compte, il n’y a pas de « dommages » qui soient irréversibles.

Par contre, pour ce qui est du climat, personne ne peut nier qu’il y a des changements : mais seront-ils seulement irréversibles? En tout cas, ils sont palpables. Ma conjointe me faisait remarquer dernièrement que de plus en plus, avec les années, l’été arrive tard, et ainsi de suite. Alors, si cette tendance se poursuit, il faudra peut-être déplacer le moment des vacances pour les écoliers et étudiants, par exemple (pour ce qui est des travailleurs, j’ai entendu que les vacances de la construction avaient été déplacées). Il y a pire comme conséquence d’un changement… Cela dit sans pour autant amoindrir les répercussions extrêmes où il y en a. Mais pourquoi s’autoflageller quand tout fait en sorte de pointer qu’il s’agit d’une fatalité?

Le message que je veux transmettre est : je ne veux pas être écolo simplement, je veux qu’on me donne les moyens de l’être le plus facilement et le plus véritablement possible.

(Image : Jude Buffum)

Jim Flaherty et la ronde des déficits

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Jim Flaherty tournant.jpgTelle la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf, le déficit canadien gonfle, passant d’une estimation trop conservatrice… de 33,7 milliards à une estimation plus réaliste de 50,2 milliards. Ça n’augure pas bien pour l’automne électoral. Enfin, pour certains.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de BRANCHEZ-VOUS! Et si vous voulez absolument laisser un commentaire ici à ce sujet, prenez la peine d’aller lire le billet au complet… une redite est si vite arrivée! 😉 )

Un gouffre représentatif

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3x4Il y a bien longtemps que je n’ai pas effleuré un thème qui m’est pourtant cher, soit la souveraineté du Québec. Je pourrais l’expliquer sommairement par le seul fait que sur le web il n’y a pas grand monde à convaincre, parce que s’y trouver démontre bien qu’on est dans une dynamique active, et donc peut-être moins indécis politiquement. Enfin, personne ne m’a jamais dit ouvertement que je l’avais convaincu de regarder la souveraineté du Québec comme une avenue possible et souhaitable.

Pourtant, à regarder l’actualité, je ne cesse de me dire que ci et que ça est une bonne raison, que de vivre dans un pays à nous serait une tout autre expérience : qu’on cesserait au moins de blâmer les autres quand il y a des problèmes et qu’on se retrousserait sûrement plus les manches. Optimisme quand tu nous tiens! Mais bon, entre le statu quo où on est vivant (dans son sens le plus neutre) et un pari dont le résultat n’est, par définition, aucunement garanti, il y a une tendance tout à fait normale vers le premier choix. Et c’est là où l’appui à la souveraineté, qui se situe toujours grossièrement entre 30 et 40%, est impressionnant.

Mais pour revenir au ci et au ça, la lecture du dernier sondage Léger Marketing fait bien ressortir comment nous sommes mal représentés à Ottawa. Avec 12% d’appui populaire au Québec, le parti conservateur se retrouverait à peu près au même point que l’ADQ… si le ROC ne faisait pas partie du calcul. Étant donné que la souveraineté du Québec ne m’effraie pas, je suis capable de faire la soustraction : on n’aurait pas quelqu’un de la trempe de Stephen Harper à la barre si c’était autrement. Et je ne parle même pas de Jean Charest

Je vous invite à poursuivre votre lecture du côté de Pierre Bluteau qui expose deux autres bonnes raisons de faire l’indépendance.

Pas si fou…

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Je me réjouis toujours de voir des membres de la blogosphère à TLMEP. Hier, c’était au tour de Caroline Allard, Mère indigne (que je félicite ici pour sa belle présence qui a ensoleillé cette émission un peu drabe à mon goût…). Alors, on se surprend à espérer un blogueur politique invité à cette émission, question de promouvoir cet outil démocratique qui peut servir la communauté autant que les individus.

C’est un souhait que mon confrère Alexis St-Gelais fait dans son dernier billet, nommé « Idée folle ». En gros, il lance l’idée de trouver un ou une blogueuse pouvant représenter la blogosphère politique québécoise afin que cette personne se fasse inviter chez Guy A. Pas si fou…

Par contre, le premier commentaire de ce billet, de Mario Asselin, qui ne fait en gros que dénoter les blogueurs qui font « dans la diffamation et l’attaque personnelle », a de quoi déprimer n’importe quel idéaliste comme moi…

Et je lui réponds :

Mario,

je vais réagir à ton commentaire comme si je faisais partie des gens peu dignes d’intérêt, parce que oui, entre autres, j’ai déjà été dur envers des blogueurs, parce que leurs idées ne me plaisaient pas… (Aussi, je me suis déjà servi de mon blogue pour régler des comptes…) Mais où se situe la ligne de démarcation entre les deux?

À la base, nous ne devons pas avoir le même regard envers la politique (dans la blogosphère) ni, donc, la même définition de la politique. Pour preuve :

« Parlez-en aux partis politiques… Demandez aux cabinets, aux warroom ou aux gens de com, s’ils peuvent nommer (en dehors de quelques journalistes qui bloguent) trois ou quatre politico-blogueurs incontournables dont il faudrait influencer l’opinion pour faire avancer une idée. »

Oui, c’est vrai que selon un point de vue utilitariste il n’y a pas vraiment de blogue assez puissant, mis à part quelques blogueurs corpo. Je me demande donc si c’est le format informel, qui permet parfois des accrocs à tout le sérieux que demande le politique (!), qui rend la blogosphère indigne d’intérêt pour le grand public selon toi.

Et puis, d’un autre côté, se proclamer « blogueur-politique » est plus le résultat d’une tendance, d’une démarche personnelle que d’un style à adopter, d’une manière de faire, comme quand on pense à ce qu’est un journaliste, par exemple. Alors, peut-être à tort, je vois dans ta vision une manière de purger le côté humain, donc parfois impulsif, de la pratique du blogue. Il y a des blogueurs qui bloguent politique à la manière d’un blogueur perso, des blogueurs perso qui bloguent parfois politique, etc., et c’est ce que je trouve intéressant, personnellement. Même s’il y en a trop qui épicent leurs billets de « gaugauche » par-ci et de « *votre insulte préférée contre la droite* » par-là… C’est la preuve qu’il n’y a rien de parfait, et je vais même jusqu’à croire que cela intéresserait les auditeurs de TLMEP.

C’est le phénomène global qui retient mon attention, toi, c’est des cas d’exception qui, à mon avis, ne confirment pas la règle… c’est ça qui me peine de ton commentaire. Donc, si on pouvait trouver un ou une représentante de la blogosphère politique québécoise, ce serait seulement et simplement pour annoncer haut et fort que le sujet de la politique est important et qu’il y a possibilité de reprendre sur le web le dialogue qu’on a délaissé dans les chaumières, point à la ligne.

Sur ce, je retourne à mes niaiseries! 😉

Québec : un vote stratégique contre Harper

Site pour voter stratégique :

http://www.voterpourlenvironnement.org

Le billet qui suit est paru sur le blogue « Les 7 du Québec ». Pour lire les commentaires ou en laisser, veuillez suivre le lien. Les commentaires ici seront fermés.

Il y a un débat qui fait rage chez moi et qui concerne surtout le vote stratégique. J’aimerais le poursuivre ici. Si on regarde les derniers sondages parus dans les médias, il est clair qu’au Québec, si on veut voter contre les Conservateurs, cela passe globalement par un vote pour le Bloc québécois.

Pourtant, certaines voix argumentent dans le sens de séparer le débat en gauche-droite et d’évacuer au Québec le Bloc comme choix principal de cette lutte anti-Harper. Il ne faut pas se cacher que les sondages ont un pouvoir d’influence (puis qu’ils représentent aussi la tendance) et il serait bien de les prendre en considération pour un exercice stratégique de la sorte.

Je comprends que le NPD soit un choix idéologique logique pour la gauche, mais dans le contexte actuel, je ne gagerais pas seulement sur ce choix pour contrer les Conservateurs. D’autant plus que dans le nombre des électeurs qui vont voter pour le Bloc, il y a des gens de droite qui ne pourraient voter pour le NPD, simplement par contrariété de conviction. Aussi, il ne faut pas oublier qu’il est surtout question de rassembler le plus possible de votes pour un même parti. Et ça reste quand même du cas par cas, dans certains comtés.

Par exemple, si on regarde le comté d’Outremont, où siège déjà la vedette néodémocrate Thomas Mulcair — qui obtient déjà 38% selon le dernier sondage UniMarketing —, le Bloc est loin derrière, mais quand même plus haut que le Parti Conservateur. Cependant, c’est loin d’être un comté représentatif de ce qui se passe au Québec.

Pour revenir à une de ces voix discordantes, Stéphane Laporte peut bien rapporter les propos de Daniel Lessard et écrire que « La droite est unie, la gauche ne l’est pas. La droite vote pour le parti conservateur. La gauche vote pour trois partis. Elle vote pour les Libéraux, le NPD ou le Bloc. », mais ça ne nous donne en rien de solutions au problème, puisque ces partis sont tous dans la course et qu’on ne pourrait les faire disparaître par un claquement de doigts.

Il reste le vote stratégique, comté par comté, pragmatique, loin de ce cynisme et de ce pleurnichage éhontés.

Et pour ceux qui sont tout bonnement contre l’idée d’un vote stratégique pour eux-mêmes, je crois que la manière (stratégique) dont Stephen Harper a poussé les Canadiens en élection, sans oublier qu’il est allé à l’encontre de sa propre loi pour des élections à date fixe, demande des citoyens qui sont contre lui et sa bande une cohésion que seule la stratégie peut conjuguer.


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