Posts Tagged 'Vert'

Trésors du web…

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Je suis tombé sur un site en cliquant sur un lien venant de Twitter, si je me souviens bien. Toutes les photos qui suivent proviennent donc du site The Chive. J’ai passé un bon moment à fouiller sur le site et j’ai eu l’idée de vous garder mes préférées.

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Celle-là, je n’en reviens tout simplement pas… Ça sent le divorce-minute! (Si c’est un appareil numérique qui a été utilisé…)

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Ç’a le mérite d’être clair!

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Une annonce de Chiclet?

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Je ne sais pas pourquoi c’est classé dans la section « weird ugly people exist », ce n’est pas drôle, mais ça vaut le coup d’oeil!

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C’est peut-être juste bien personnel, mais j’ai eu le fou rire quand je l’ai vu!

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Je me demande si c’est bien ce que je pense, s’il y a un lien avec le vert qui sert à l‘incrustation, donc qu’on pourrait intégrer l’image de n’importe quel gars sur lui… hé hé!

Ajout :

Tant qu’à faire, je l’ai fait!

Chiclets pub

Le marionnettiste états-unien et l’Iran

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Rouge sur VertIl est tout à fait drôle de voir comment certaines informations sont séduisantes, et d’autres beaucoup moins. On se souvient à quel point la révolution verte iranienne a enflammé les comptes Twitter et les grands médias, laissant les critiques à la risée générale. C’était très à la mode de se peinturlurer en vert et j’en vois même encore aujourd’hui. Alors, émettre un doute quant à la participation de la Maison Blanche à tout cela était vraiment le meilleur moyen pour jeter l’opprobre sur soi…

Pourtant, Hillary Clinton a avoué à CNN le 9 août dernier que les États-Unis ont manipulé la « révolution verte » en Iran.

Traduction française d’une citation :

Ainsi nous avons fait beaucoup pour renforcer les protestataires sans nous afficher. Et nous continuons à parler avec et à soutenir l’opposition.

Et pour dire vrai, je suis tombé là-dessus alors que je cherchais des informations sur un autre sujet en lien avec l’Iran, soit que « Washington est derrière la rébellion sunnite en Iran » : une autre information qui n’est pas sexy… bien qu’elle provient d’une source tout à fait sérieuse, l’Agence France Presse (AFP).

Ça ne semble pas s’être rendu jusqu’au Québec, et dans la francophonie la nouvelle a été reprise par beaucoup de médias alternatifs, bien peu chez les autres : les premiers résultats sur Google avec les mots-clés « Washington derrière rébellion sunnite Iran » donnant deux médias belges.

Alors, il me vient un questionnement. Est-ce que l’épithète « conspirationniste » servirait en fait souvent à qualifier les gens qui pointent autre chose que les choix éditoriaux des grands médias?

La science-fiction de moins en moins fictive…

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video magazine.jpgToujours à l’affut des nouveautés, épluchant des pages et des pages de données pour vous dénicher des informations essentielles, je n’hésite pas à enfiler café sur café, dans mes blanches nuits, pour vous servir. Tout ça pour que vous puissiez vous vanter auprès de vos amis d’être le premier à l’avoir su!

(Pour lire la suite, au sujet d’un nouveau concept alliant la vidéo au magazine papier, ça se passe du côté de Christian Vanasse chez BV!)

Nature morte

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Nature Morte (500px)

Je continue de m’amuser avec Photoshop et l’effet Tilt Shift. J’ai eu l’idée d’essayer avec une image contraire à celles habituellement utilisées, donc j’ai pris une photo d’un coin de mon bureau. L’effet n’était pas très concluant, mais je trouvais que ça donnait un effet théâtral, ce flou. J’ai alors décidé de jouer avec la couleur pour accentuer cet effet, en faisant ressortir les couleurs, le rouge, le vert, le bleu, le jaune, le violet, l’orange, qui se trouvaient un peu partout dans la photo. La luminosité aussi.

Ça m’a fait penser aux couleurs diverses que l’on retrouve dans les tableaux de panier de fruits, les natures mortes, d’où le titre. Nature morte aussi pour d’autres raisons…

Le spectacle iranien tire à sa fin

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

De prime abord, il faut que je vous avoue que je n’ai pas du tout été happé par ce qui se passe en Iran et je n’arrive pas encore à m’expliquer pourquoi, exactement. Enfin, pas avant la fin de semaine dernière. C’est que j’ai parlé avec un ami qui m’a fait part de sa vision des choses, vision qui ne cadre pas du tout avec ce qu’on entend par les temps qui courent. Surtout pas en phase avec la pratique qui consiste à afficher sa photo en vert sur Twitter pour appuyer les partisans de Mir-Hossein Mousavi. Et la lecture d’un billet de mon confrère Pierre JC Allard, « Twitter et démocratie », a fini de me convaincre d’aller voir de ce côté.

Premièrement, la CIA. Ils ont fait le coup une fois en 1953 de fomenter un soulèvement populaire afin de renverser un gouvernement démocratiquement élu. C’est assez logique de se poser la question aujourd’hui si ce n’est pas seulement une répétition de l’histoire, avec les moyens technologiques actuels, mais ça ne viendra pas de nos médias « mainstream ». Alors, on va du côté alternatif, mais pointer ça c’est réellement suspect… Parce qu’on ne peut pas réellement rien faire d’autre que soulever la question, étant donné que les seuls échos proviennent de ce qu’on peut appeler le « journalisme citoyen », même si l’expression est galvaudée, via Twitter, YouTube, Facebook, etc.

Parlant Facebook, justement, saviez-vous que « la CIA est un des principaux investisseurs »? « En effet, la vénérable institution n’a pas hésité à y placer 40 millions $ à travers ses sociétés de capital de risque. » Qui me répondra sans rire que le but de ça est seulement pécuniaire? Parlant contrôle, concernant le web plus général, saviez-vous que l’« Iran possède un système à ce point sophistiqué de pistage des paquets Internets qui circulent sur son réseau, et non seulement l’état détient-il un monopole sur tout ce qui se nomme communication, mais il peut aussi prendre le contrôle de ce qu’il veut bien »? En sachant cela, il est tout à fait plausible de douter fortement de ce qui réussit à passer jusqu’à nous, d’un côté comme de l’autre. Entre un agent de la CIA et un simple citoyen iranien, qui a plus de chance de réussite?

Tout le monde sait que l’Iran est depuis longtemps une épine dans le pied des États-Unis. Et la seule manière d’arriver à mater Mahmoud Ahmadinejad, ça serait par la voie arrière, puisque par devant c’est bloqué diplomatiquement. Sommes-nous certain que ce spectacle de Twitter-réalité ne soit pas seulement un spectacle, du moins en partie, pour préparer une quelconque légitimité guerrière?

Je ne dis surtout pas que j’ai raison, mais ces questions se posent. Et là tout « semble revenir à la normale dans les rues de Téhéran, et aucune manifestation n’est prévue » après que le porte-parole du Conseil des gardiens de la Constitution ait annoncé sur une chaîne officielle : « Heureusement, lors de la récente élection présidentielle, nous n’avons constaté aucune fraude ni infraction majeure. Par conséquent, il n’y a pas de possibilité d’une annulation du scrutin. »

Quelqu’un est surpris?

Le contraire de vert se nomme Harper

Le billet qui suit a été publié sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires ici sont fermés, alors si vous désirez les lire ou en laisser un, c’est par là-bas.

Dans cette campagne, le sujet environnemental semble important, mais quand on sait que Stephen Harper a refusé, selon une dépêche de Radio-Canada, de se joindre aux autres chefs de parti en payant « afin de compenser pour [ses] émissions carbone », il y a un signal contradictoire, et malheureusement, en même temps très clair.

Celui qui voudrait que son parti se fasse réélire majoritaire sait très bien que cette position je-m’en-foutiste ne lui fera pas de tort auprès de son électorat déjà gagné, et on se doute qu’il pense que cela sera bon aussi pour ses candidats du côté des indécis, enfin ceux qui penchent plus de son côté idéologique. Surtout, nous le savons assez calculateur pour avoir bien réfléchi au désaveu que représenterait son adhésion à un système de crédit carbone, le désaveu étant bien entendu en lien avec sa position sur Kyoto. Est-ce que je froisserais quelqu’un si j’écrivais que rien n’est quand même impossible avec un politicien?

Mais encore plus, ce qui pourrait faire changer la donne, et rendre caduque mon analyse précédente, c’est qu’on apprend aussi, via Cyberpresse, qu’en plus d’enquêter sur la légalité du groupe Facebook «Anti-Harper Vote Swap Canada» («Echange de votes anti-Harper»), que Élections Canada enquête « sur les achats par les partis de crédits d’émissions de gaz à effet de serre. [… ] M. Mayrand a indiqué que les crédits de carbone pourraient être enregistrés comme dépenses de campagne et entrer dans l’équation des dépenses limites d’environ 20 millions $ par parti. »

Quelle ironie du sort si ces partis étaient obligés de déduire ces dépenses comme étant électorales! Ça ferait cher pour appuyer une importance marquée envers l’environnement… Si je puis me permettre, si j’avais à juger de cette problématique, je la rangerais plus du côté technique, dans le sens où ça devrait être « normal » de compenser pour la pollution qu’une campagne provoque dans un si grand pays comme le Canada. (Petite pensée parallèle : juste pour cette raison, un Québec souverain serait électoralement beaucoup moins polluant…)

Alors, en somme, est-ce que cela serait trop prétendre d’écrire ici, au-delà du choix idéologique, que le Parti Conservateur était peut-être au courant du risque que représentaient ces dépenses « vertes »? Nous le verrons bien, dans le cas où ces dépenses ne sont finalement pas handicapantes pour les autres, si effectivement le chef du PC s’y inscrit sur le tard. Calcul, calcul et encore calcul!

Aussi, pour terminer, encore au sujet de l’environnement, je vous suggère grandement de consulter le nouveau site Materre.ca que j’ai découvert récemment et qui regroupe des nouvelles environnementales de différents médias (c’est là-bas que j’ai trouvé la première dépêche relatée plus haut), un blogue, des opinions et des initiatives.

Un château de cart…on!

Tatagoniste me fait bien rire en ce dimanche…

Quelle est la différence entre un socialiste et un capitaliste ?

Le socialiste, à la vue d’un homme riche habitant plusieurs maisons luxueuses se dit: “Aucun homme ne devrait posséder autant de richesse”.

Le capitaliste, à la vue d’un homme riche habitant plusieurs maisons luxueuses se dit: “Tous les hommes devraient posséder autant de richesse”.

Est-ce que tous les hommes devraient posséder autant de richesse? OK, si on croit que le bonheur passe majoritairement par la possession de maisons et de tout autres biens… Mais le plus boiteux là-dedans : imaginez si tous les humains sur cette planète possédaient plusieurs maisons et tout le tralala qui va avec. Je doute fort (et j’appuie de toutes mes forces sur « fort »!) de la possibilité de la chose.

Peut-être dans un monde ultra automatisé où la pollution est réduite à néant, les matériaux utilisés ultimement, donc un monde qui ne s’abandonne pas en pâture aux abstractions du marché, à la loterie boursière, à la déresponsabilisation sociale.

Post-scriptum : notez l’espoir sous-jacent, l’entre-les-lignes souriant.

(Photo : artcphoto)

Pour de gros jouets à batteries

Enfin, la voiture électrique était un rêve qui devient de plus en plus réalité au Québec. N’en déplaise aux zélateurs anti-étatistes, le gouvernement devrait se diriger vers des investissements pour soutenir cette industrie naissante et les infrastructures qui vont avec.

Pour mousser un système de transport de plus en plus écologique, et contrer la timidité des grands constructeurs automobiles — les avancées technologiques de l’électrique étant dans les mains des petites compagnies, comme celles qui fabriquent (et en plus au Québec!) la Zenn et le camion Némo —, qui d’autre que l’État (le gros NOUS) peut se mouiller?

C’est que les lourdauds de l’automobile sont à la traîne même si la population mange du vert à la pelletée! Étant des alliés naturels de l’industrie pétrochimique, il est à gager que la flambée des prix de l’or noir (et c’est de plus en plus le cas de le dire…) refroidira peu à peu le statu quo du moteur à explosion…

Comme l’explique bien Manx dans son analyse de quatre voitures électriques, le défi futur concerne deux points, soit les batteries et le poids des voitures. Pour les batteries, c’est évident que le problème premier est l’incidence écologique, due aux matériaux utilisés pour les fabriquer. Et leur propre poids, et celui du véhicule en tant que tel, qui demande beaucoup d’énergie.

Les consommateurs veulent des voitures économiques et propres, avec quand même un peu de performance : plus il y aura de joueurs, moins ça sera difficile à combler.

(Photo : pinhole)

Mal produire pour mal jeter

J’ai honte. Douce m’a parlé voilà quelque temps d’une émission d’Infoman et je viens de la visionner. C’est un spécial 200e et, à environ 11 minutes 19 secondes de l’émission, Jean-René Dufort visite une usine d’incinération de déchet de la ville de Kyoto et explique son fonctionnement, avec de drôles de parallèles avec notre système de gérance des déchets… Quand l’humour est utile à ce point, on en veut!

En gros, si vous n’avez pas le temps ou la patience, je vais vous la décrire sommairement. L’usine est à la fine pointe de la technologie, ultrapropre, « toute l’énergie dégagée est récupérée méthodiquement pour fabriquer de l’électricité qui alimente la ville de Kyoto. Et comme si ce n’était pas assez, l’usine a tapissé son toit de panneaux solaires »… « Tout ce qui est recyclable est recyclé », même l’huile de cuisson qui sert à faire rouler les autobus de la ville.

Nous sommes loin de là. Notre prétention verte n’est qu’une couleur à la mode. Et je gage que même nos dirigeants sont loin de lorgner de ce côté! C’est vraiment une honte!

En parlant de vert, une autre honte, c’est notre agriculture. Je viens de voir le premier épisode de la série Manifestes en série d’Hugo Latulippe, à Canal D, et cette honte se charge quand même d’espoir, au moins. On y voit des gens qui résistent au dogme de la production, celui-là où le fusil du profit est sur la tempe en sueurs des malheureux agriculteurs, fortement suicidaires, s’il faut encore le répéter. On y voit des gens qui chantent de leurs voix graveleuses un hymne à la vie simple, à son importance, loin de la mécanique impitoyable des chiffres. Et surtout, on y cultive le sentiment que de vivre en équilibre est possible.

Lundi prochain, 21h : Propulser le pays (le transport).

Pour terminer, en regardant les thèmes des prochaines émissions, il est clair que ce projet est immensément lucide, dans le bon sens du terme… C’est bon signe.

Un point pas si simple dans un ciel bleu

Je ne pensais jamais un jour écrire ce qui va suivre.

Hier en fin d’après-midi je me rendais vers le travail de Douce et, en regardant le ciel, sans aucun nuage, quelque chose a attiré mon attention. Juste à la croisée du dégradé qui va du bleu au blanc de l’horizon, une petite tache s’en détachait.

Je me suis dit que c’était un avion, mais non, pas vraiment. En tout cas pas le genre d’avion que je remarque dans le ciel… Une étoile, une planète? Pas plus, car ça bougeait, mais très lentement.

J’ai remarqué qu’il y avait deux ou trois points minuscules un peu plus clairs que le ton du ciel, mais surtout, une espèce de halo verdâtre autour. J’ai cligné de l’oeil et essayé de détailler la chose encore mieux, mais c’est disparu, me laissant avec les petites taches informes qui semblent nager comme des micro-organismes dans mon liquide lacrymal. Vous savez!

Le pire, c’est qu’après avoir remarqué ces taches, qui étaient au premier plan de ma vision, je me suis demandé si je n’avais pas pris cette chose pour cela, mais impossible, elles bougent trop en tous sens et la chose se déplaçait très lentement, comme si j’étais derrière et qu’elle se dirigeait presque tout droit avec un léger décalage vers la droite.

Alors, ces deux ou trois points minuscules, est-ce que ça pouvait être des genres de réacteurs? Est-ce qu’il y a des avions à trois réacteurs arrières? Sûrement. Mais alors qu’est-ce que c’était que cette aura verte? Et surtout, pourquoi cette disparition si subite?

(Photo : Orrin)

John Baird et son plan du fond du coeur

Tantôt, au Téléjournal, j’ai presque été pris en convulsion devant un reportage où on voyait John Baird tout fier de son plan pour contrer les GES, avec des cibles de réductions à trop trop trop long terme, du maquillage quoi! Je l’imaginais avec une face de clown…

Après quelques reportages, environ quinze minutes, j’ai éteint la télé par manque d’intérêt, j’imagine assez bien avec quelle rapidité ça se serait passé si au lieu de Radio-Canada j’avais écouté les nouvelles TVA ou pire, (le futur dépotoir) TQS (je sais, je sais, c’est facile)… Pour ceux qui écoutent notre télévision dans tous ses États, ne trouvez-vous pas comme moi que Bernard Derome commence sérieusement à en arracher? Faute d’élision par-ci, trou de mémoire par là, déconcentration, humour douteux, mâchouillage de mots, et je pourrais continuer longtemps comme ça! Mais je m’éloigne. (Et je me sens comme un pigeon chiant sur un monument…)

Donc, voilà, je cherche sur le web quelque chose sur la sortie de John Baird, mais rien, nada, niet! Juste comme je pense abandonner et me rabattre à continuer d’errer dans ce billet au gré des flots de ma cervelle sans sujet d’attache précis, un courriel atterrit dans mon « Mail » et me cligne de l’oeil de son signal rouge : le webmestre du journal Le Devoir m’annonce l’arrivée de la nouvelle édition en ligne auquel j’ai droit en entier puisque je suis abonné! Je m’y rends nerveusement dans l’expectative et je ne suis pas déçu. Ah! ce Dev, toujours là quand on a besoin de lui!

Il n’y a pas à dire, visiblement, ce plan sert surtout à faire croire aux Canadiens que le gouvernement de Stephen Harper s’inquiète de la qualité de l’air que leurs enfants et petits-enfants vont respirer, ce qui, dans un contexte retardataire, est doublement (payant ou enrageant?) :

« Le gouvernement Harper résumait hier ainsi ses objectifs: le Canada réduira, d’ici 2020, de 20 % ses émissions par rapport à leur niveau de 2006. Les émissions actuelles du Canada dépassent de 25 % celles de 1990 et de 32 % l’objectif de Kyoto. Si rien n’est fait, précisait John Baird hier, les émissions du Canada pourraient atteindre 940 Mt en 2020, ce qui dépasserait de 58 % le niveau de 1990. »

Ce qui est le plus surprenant, c’est que le « Canada s’achemine vers une pénalité minimale de 35 milliards pour non-respect du protocole de Kyoto ». Il doit être pas mal payant de polluer, polluons en coeur alors!

(Photo : Mosaiq)

L’histoire des produits

Vous vous sentez perdu quand vous pensez à notre système économique? La crise environnementale vous donne des boutons parce que vous avez de la difficulté à vous y retrouver? Ou pire, vous pensez qu’il n’y a pas de problèmes…

Qu’à cela ne tienne, Annie Leonard peut tout vous expliquer d’une manière claire, nette, facile et précise. Elle n’a qu’un seul défaut, elle sera complètement incompréhensible pour les unilingues francophones. Mais pour ceux qui se débrouillent un peu en anglais, comme moi, c’est très facile à comprendre.

Et ça pourrait même être intéressant pour quiconque, enfin je crois.

(Trouvé via L’Équilibriste.)

Transparence

C’est le nouveau design de bac de récupération qui atterrira partout sur l’île de Montréal si tout se passe bien. Spécial quand même… Contient un petit peu plus, se referme. Très exhibitionniste. Quand même. Pratique pour les anthropologues amateurs…

Petite note

Stéphane Gendron, le maire d’Huntingdon, vient de laisser ici deux commentaires à la suite de mon texte « Stéphane Gendron contre les sacs de plastique ».

Je ne peux que le remercier d’être venu clarifier ici sa position pour mon lectorat.

On peut remarquer qu’il dit « Être vert et faire de l’argent, c’est un bon deal. » Super. Et c’est quand même bien d’adon. Mais on voit que c’est la sainte-économie qui prime encore et toujours; si ce n’avait été de ça, pas de règlement, il faut l’avouer…

Voilà bien pourquoi Kyoto est si impopulaire du côté des grandes sphères!

Et le désintéressement est une notion aussi impopulaire…

Stéphane Gendron contre les sacs de plastique

Jasons plastique. Je viens de savoir via Nada sur le net! qu’Huntingdon, la célèbre ville du maire Stéphane Gendron (le colon intelligent, comme vient de me le spécifier gentiment Douce), « a pris la résolution de ne plus rien emballer avec ce matériau et demande à tous ses commerces de faire la même chose.» On indique dans l’article paru chez Corus que La Presse, contrairement au Journal de Montréal, « ne s’est pas encore plié à la nouvelle réglementation »…

C’est le monde à l’envers! Je croyais qu’il pensait que les gens qui s’inquiètent de l’environnement étaient des… des… non, vraiment, je ne peux qu’applaudir! Comme on dit, donnons à Gendron ce qui appartient à Gendron…

Et là, je me demande bien qui montera aux barricades contre ce mouvement, qui fera assurément jurisprudence. Les anti-étatistes chroniques congénitaux? Les éconophiles qui pleureront comme des madeleines sur le sort des pauvres fabricants de sacs de plastique qui vont perdre de plus en plus de ventes?

Mais est-ce que les mariodumontistes vont y comprendre quelque chose? J’ai bien peur qu’ils vont freezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzer…

Un nouveau joujou prop prop!

Incroyable que cette nouvelle voiture nouveau genre avec un moteur à pression d’air! Pour en savoir plus, allez lire l’excellent article de Jimmy St-Gelais.

Un début d’automne sans trop de lumière…

Pour continuer ma rétrospective, septembre a été le mois des différences, avec entre autres le début de la commission sur les accommodements raisonnables, la disproportion de Gérard Bouchard et l’avis trouble de Kevin Parent sur cette question à TLMEP.

Encore, Stephen Harper a essayé de se montrer un peu plus vert… on a fêté les 6 ans du tragique 11 septembre et le regard accusateur du monde s’est tourné vers la Birmanie.

Personnellement, j’ai élaboré en long et en large ma pensée politique sous la loupe philosophique après avoir découvert le political compass.

Du côté de la blogosphère, ç’a pas mal brassé. J’ai tenté de calmer le jeu en expliquant quelques risques de dérapage et l’histoire autour du blogue de l’insaisissable Élodie Gagnon-Martin est venue commencer d’éclabousser les blogueurs anonymes.

Justement, en octobre, pour affirmer le sérieux de ma démarche de blogueurs, j’ai dû sortir du garde-robe

Aussi, du côté entrepreneurial, nous avons appris que Wal-Mart s’est lancé dans le recyclage et que Dove, qui vante la vraie femme, et Axe, qui vante les pitounes, est une seule et même entité contradictoire, que j’ai nommée DovAxe.

Mais c’est en politique que ç’a brassé fort : Simon-Pierre Diamond s’est mis les pieds dans la bouche, Mario a rabaissé la blogosphère, quelques parlementaires ont traficoté Wikipédia, Pauline a trop mal baragouiné l’anglais pour certains, elle a projeté à la face du Québec une loi sur l’identité québécoise, ce qui a bien sûr fait son lot de réponse, dont la mienne. Le B’nai Brith s’est joint à la tourmente et de l’autre côté, La fédération des Québécois de souche est venue la noircir encore plus qu’elle ne l’était.

En somme, un début d’automne assez… automnal!

Rétrospective : autour de l’été 2007

Pour continuer ma rétrospective de l’année, en avril, j’ai surtout été bien content de savoir « Comment les riches détruisent la planète »… Et, au-delà de ce constat, le présent a basculé alors qu’un tueur fou faisait trente-trois victimes.

Personnellement, mon roman a été maintes fois refusé, mais j’ai refusé de me taire à la suite de la lettre un peu trop explicite de la maison d’édition Tryptique. Mais pour contrebalancer, Louis d’Un Homme en colère m’a invité à le joindre dans la rédaction de son blogue, ce que j’ai accepté automatiquement, et j’ai pondu un premier texte un peu baveux.

Il y a eu aussi La Marche du Jour de la Terre à laquelle j’ai participé, le lock-out au Journal de Québec (qui se poursuit bien sûr à ce jour) et la blague non salée du plan vert des conservateurs qui est venu me titiller.

Et pour terminer le mois, question d’amener un sujet rarement abordé, j’ai exposé par l’écriture une idée artistique, une performance que je n’ai jamais mise au monde, mais que vous pourrez vous imaginer.

Je n’ai pas souvenir pour avril d’un poisson plus gros que les autres…

Le mois de mai a commencé pour moi avec l’écriture d’un texte que j’aime beaucoup et qui discute de quelques considérations de la blogosphère sous le titre : « Le merveilleux monde des blogues : moi, vous et la néthique »Il y a eu aussi la victoire de Sarkozy, le départ d’André Boisclair de la chefferie du PQ, l’examen du mur constitutionnel, la course à la chefferie et le possible couronnement de Pauline Marois, la grève à la STM et l’histoire de Ryan Smale.Du côté culturel, j’ai vu Freedom Writers, écrit un trop rare poème d’amour, lu le surprenant Le Vide de Patrick Sénéchal, pondu un chandail et un habit, vu le dernier Lynch, Death of a President et finalement acheté le dernier Omnikrom.

Pour ce qui est de juin, ç’a commencé en fou avec l’histoire autour du site canadadivided.com, qui fait la belle part à la francophobie et le rejet du Québec du Canada pour faire cesser ce foutu bilinguisme officiel coast-to-coast…

Et ç’a été assez tranquille en général, sûrement pour cause de chaleur, mis à part quelques trucs ici (le secret) et (la crise d’angoisse).

En juillet, j’ai passé une journée à l’hôpital, Carlos Slim est devenu le plus riche du monde, Patrick Lagacé m’a fait le très grand honneur de me citer sur son blogue, il y a eu l’histoire autour des Élevages Périgord, j’ai vu le traumatisant documentaire Zeitgeist et me suis rendu compte de l’escroquerie monétaire.

En août, l’actualité de mon blogue a été parsemée de la décision de la BMO d’offrir ses services en langue chinoise, de la victoire de P.E. Trudeau à un sondage comme étant le pire canadien de l’histoire, de quelques considérations artistiques, de ma découverte du libertarianisme, de la disparition de Cédrika Provencher, de l’éthique élastique de Wal-Mart, du projet de la commission Bouchard-Taylor, des rappels de jouets chinois, de la loi 104 invalidée, de la tenue du sommet de Montebello (et surtout de la position de Pierre Légaré versus celle de mon ami Eric Bondo, et aussi celle de Michel Monette) et de l’histoire des bottes des faux manifestants qui se sont avérés être des policiers, de la nouvelle que Yahoo! et Microsoft ont accepté de s’abaisser à la censure devant la Chine et, finalement, de quelques idées à la veille du début de La Commission.

Enfin bref, un été chaud!

(La photo provient d’ici.)

Pétition pour sauver la réputation du Canada en environnement

Il ne reste plus que quelques jours avant la clôture du sommet sur le climat qui se déroule en ce moment à Bali. Quelques jours pour faire aboutir un accord qui visera à enrayer la crise climatique. Mais, loin d’aller dans ce sens, le Canada s’efforce actuellement de saboter les pourparlers de l’ONU! Samedi, des experts ont décerné au Canada, considéré comme le plus mauvais élève du monde en matière de changements climatiques, un « global fossil award » (trophée mondial « fossile »).

Il ne reste plus que quelques jours pour sauver la réputation du Canada – et pour sauver la planète! – : nous devons nous mobiliser massivement pour empêcher le premier ministre de bloquer le processus à Bali.. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition. Nous lancerons une grande campagne à travers le Canada et publierons le nombre exact de vos signatures dans divers journaux. Notre objectif est de réunir 50,000 signatures en 2 jours. Cliquez ci-dessous pour signer et transférez ensuite cet e-mail à vos amis et votre famille :

http://www.avaaz.org/fr/another_canadian_climate_crime

Trop, c’est trop. La politique climatique de Stephen Harper, grand défenseur des intérêts pétroliers, est non seulement irréfléchie et anti-démocratique, mais contribue dangereusement à mettre à mal l’image du Canada.

La grande majorité des Canadiens est loin de partager l’avis de leur représentant sur les changements climatiques – nous pouvons gagner cette bataille. Nous devons montrer à Stephen Harper que nous sommes décidés à le faire évoluer sur la question. Signez cette pétition dès maintenant et transférez-la au maximum de monde autour de vous – nous n’avons que 2 jours pour recueillir 50,000 signatures!

Merci de votre action!

Ricken Patel,
Avaaz.org

PS – Voici des liens pour plus d’informations :

Greenpeace appelle Harper à agir pour le climat : http://www.greenpeace.org/canada/fr/

Canada : l’opposition accuse Harper de vouloir « saboter » Bali : www.lemonde.fr/web/depeches/

Le site des « Fossil of the Day Award » (en anglais) : http://www.avaaz.org/fossils

Bisphénol? Ah!

Au-delà du sujet des changements climatiques (qui est visiblement dans une impasse idéologique, alors que notre grand décideur et ses vassaux entretiennent à coups de « think » et de « tank »), il ressort depuis quelque temps dans la blogosphère et les médias que la prochaine bataille importante concernera l’industrie chimique, pour ne pas dire pétrochimique. Là où l’incertitude prévaut pour ce qui est de la cause des modifications extérieures (l’environnement), il apparaît que l’évolution technologique modifie aussi l’humain de l’intérieur, et ce, depuis belle lurette. Inventé en 1891, le bisphénol A en est un bon exemple.

Selon différentes études, ce produit serait assez dangereux : « une douzaine de recherches indépendantes ont relié l’absorption du bisphénol A à un dérèglement hormonal provoquant divers problèmes de santé. Le composé aurait un effet semblable à celui de l’oestrogène (cité d’un article paru sur cyberpresse, repris sur le site P45). » En plus, il serait un irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau, et on conseille même de porter des vêtements de protection appropriés en sa présence… Pourtant, il se retrouve, selon le site du gouvernement canadien, « substances chimiques », dans la fabrication « d’une variété de produits de consommation en plastique, notamment des grands contenants en plastique servant à embouteiller l’eau. Il entre également dans la composition des résines de scellement appliquées sur les dents des enfants, de la résine composite des matériaux de restauration dentaire et des résines utilisées pour le revêtement des boîtes de conserve et des canettes. »

Parce que je suis un consommateur, et surtout un citoyen, je crois être en droit de me demander pourquoi l’industrie utilise ce composé chimique dans ses produits de consommation alors qu’il a été « très étudié dans les années 1930 au cours de la recherche d’oestrogènes de synthèse ». N’y a-t-il pas apparence de faute, et très grave?

Après les industries du tabac, les industries de la parfumerie et de leurs solvants hautement cancérigènes, et j’en passe, il faudra bien se rendre compte que nous sommes inondés de produits chimiques « pour notre bien » alors que de plus en plus il semble que ça nous fait du mal. Mais bon, l’industrie de la santé, qui semble plus assujettie au système économique qu’au gros bon sens social, ne repose pas vraiment sur la prévention, alors c’est tout à fait logique de créer des conditions gagnantes, c’est-à-dire des humains d’autant plus malades que l’espérance de vie augmentera.

Je sais très bien que je glisse du côté conspirationniste, mais comment ne pas arriver à ce constat quand il est si facile de le faire? J’ai vraiment de la difficulté à croire que les hommes du début de l’industrialisation ne se doutaient pas des dangers potentiels des nouvelles technologies chimiques, et de ses effets sur leurs enfants, et sur leurs petits-enfants, etc. Ma confiance en l’humain est au plus bas quand je sais que la valeur la plus importante de celui qui mène le troupeau (et par extension, pour ceux qui gravitent autour de cette personne) est l’argent, ce qui semble être pas mal le cas, depuis toujours. Alors, la prudence est de mise pour tout ce qui touche à ce qu’on ingère, s’applique et même respire, l’industrie devra donc trouver le moyen de se verdir à nouveau, sous la pression d’une population de plus en plus informée et consciente. Enfin, je l’espère.

(La photo provient d’ici, et la bouteille dans laquelle ce bébé boit ne contient pas, contrairement à la majorité des bouteilles en plastiques vendues partout, de bisphénol A…)

Les sceptiques ont été confondus!

On m’a fait parvenir récemment un lien vers un article du site Science Presse qui fait état d’un canular assez joyeux. Il s’agit d’un faux journal scientifique, Journal of Geoclimatic Studies, qui publiait sur le web un article au sujet d’une étude qui prétendait « que le méthane émis par des bactéries sous-marines jusqu’ici indétectées serait responsable de la hausse des gaz à effet de serre des 140 dernières années, écartant du coup toute responsabilité humaine dans le réchauffement climatique. »

Donc, rapidement, une multitude d’enviro-sceptiques états-uniens, six cents stations de radio, entre autres, ont sauté là-dessus comme si c’était le Saint-Graal, et sont tombés dans le panneau! L’article est ici, si vous voulez en savoir plus.

Voilà bien la preuve que le sujet des changements climatiques est celui de l’heure, et que tous les coups sont permis! Et la blogosphère citoyenne n’est surtout pas en reste, comme en font foi certaines discussions récentes entre blogueurs des deux camps (gauche et droite).

Aussi, je ne peux m’empêcher de voir un lien avec « L’art d’avoir toujours raison » de Schopenhauer”. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce court essai démontre l’art de la dialectique éristique, discipline où tous les coups vicieux sont permis pour avoir raison dans la controverse, où la vérité n’est surtout pas le but à atteindre par l’argumentation, mais bien de nourrir sa propre vanité intellectuelle. Cela concerne surtout les discussions verbales, entre deux personnes devant des auditeurs, mais il y a des parallèles à faire avec ce qui se passe dans la blogosphère citoyenne, même si c’est au niveau de l’écrit, et qu’il y a possibilité de faire des hyperliens pour prouver un point, et d’avoir, si on veut, beaucoup de temps pour répondre aux attaques, comparativement à l’instantanéité de la forme dialogique de vive voix.

Ainsi, il semble bien que le débat autour des changements climatiques est fait sur mesure pour promouvoir les valeurs de chaque camp. Les uns vont croire aux études qui vont avec leurs valeurs, les autres avec les leurs : mais qui détient la vérité? Si on ne peut plus croire en la science pour donner des réponses justes, qui va-t-on croire?

Je serais tenté de dire qu’en ayant l’ONU de mon côté, et donc le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), regroupant 2500 scientifiques, je devrais donc avoir raison, mais je n’irai pas jusque-là, du moins pas encore…

Considérant que je crois que l’argumentaire anti-responsabilité-humaine-quant-aux-changements-climatiques repose plus sur « L’art d’avoir toujours raison » que sur la recherche de la vérité scientifique, j’aimerais bien recevoir ici des tonnes de sources scientifiques plausibles et vérifiées pour me faire une idée de ce que le camp adverse a à offrir.

Alors, j’attends.

L’accord tacite #8

(Pour plus d’information quant au sujet de cette publication, consultez L’accord tacite #1.)

8 ) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,

Voilà un point très d’actualité, avec notre diri-géant vert-de-gris Harper qui se concentre plus sur comment préserver le statut canadien de super-économie que d’embarquer dans le bateau incertain, mais beaucoup moins salissant, de la responsabilisation globale devant le lourd passé insouciant de l’humanité, grugée tel un cancer par la course au « plus meilleur » niveau de vie.

Désolé pour cette pluie grasse de qualificatifs, mais j’aime mieux épicer fortement tout de suite, la suite n’en sera que plus subtile.

Alors, comment argumenter avec quelqu’un au toupet collé qui se vautre dans l’or noir avec délice, à l’inverse des volatiles qui en ont été statufiés, croqués sur le vif et exposés aux voyeurs dégoûtés que nous sommes? Surtout quand nous sommes constamment et virtuellement branchés par intraveineuse à de l’antivomitif, quand nous ne sommes pas abonnés aux petits et Big Mac de notre univers étroit…

Je me répète, mais c’est la saleté qui m’importe, plus que de savoir qui pissera le plus loin pour prouver si c’est nous ou pas qui est responsable du réchauffement global. C’est l’incertain qui me fait peur, autant que les répercussions futures de ma respiration à ce monde shooté à la production, aveuglé justement par cette couche gluante, sujet de cette prose antipollution.

Et, si la pollution est, selon Antidote, la « Dégradation des conditions de vie. », il est quand même contradictoire que ce soit la recherche de meilleures conditions de vie (matérielle) qui en soit la source. Il y a ici une guerre évidente entre le physique et le métaphysique, et c’est l’ordre qui en semble la clé de l’énigme. Où se placent les « faux spirituels » et leurs trop visibles prétentions matérialistes? Y’a-t-il une recherche d’équilibre quelque part entre le statu quo déraisonnable et l’alarmisme auquel je suis scotché, comme plusieurs, les uns comme moi par tristesse, les autres par opportunisme économique?

Mais je me dis qu’on pourrait bien laisser l’or noir dans sa noirceur quand il est évident que les produits plastiques pourraient bien être remplacés par des succédanées rapides à la biodégradation, à la vitesse que nous nous lassons de nos objets, et de nos vies. Il y a de la créativité potentielle et utile qui pourrait profiter à tous; vous me le direz donc : suis-je trop optimiste?

(Pour suivre le fil : L’accord tacite #9.)

Suis-je dogmatique?

Je me confesse, j’ai un ami qui se tient avec la droite… hé hé!

Philippe David est opposé à moi sur beaucoup de sujets, mais il est très respectueux quand il argumente; et il y a certaines choses avec lesquelles nous sommes même d’accord. Il vient ici de temps en temps, je vais le lire aussi.

Justement, son dernier texte m’a beaucoup provoqué puisque je m’apprêtais à écrire quelque chose sur la position de Stephen Harper par rapport à Kyoto, l’environnement, et ce blogueur affirme haut et fort que le réchauffement n’a aucun lien avec les activités humaines, et à coups de vidéos, ce que je me suis bien gardé d’écouter, et même de commenter (j’avoue, un peu par provocation, mais amicale quand même!). Je le lui en ai fait part et il m’a répondu comme suit :

« Dogme

Du grec δόγμα (dogma), « opinion », un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l’imposer. Historiquement, le dogme a été une formulation d’un article de foi, utilisée lorsque le critère de conformité à la foi[non neutre] devait être utilisé par le pouvoir judiciaire, lorsque le pouvoir temporel (historiquement, l’empire romain d’orient) sanctionnait pénalement les déviations par rapport à l’orthodoxie. »

Le mythe de notre responsabilité du réchauffement climatique serait-il devenu un dogme pour toi Renart, que tu ne puisse même pas écouter quoi que ce soit qui pourrait l’ébranler?

Le film ne nie pas la réalité qu’il y a un réchauffment, seulement que nous en sommes responsables.

Voilà ma réponse :

Philippe,

nous pouvons croire en deux choses diamétralement opposées, parce qu’il n’y a pas de certitude, ç’a l’air (même si la position de l’ONU à ce sujet est respectable et imposante à mon avis). Moi, je n’arrive pas à croire que ce phénomène climatique arrive alors que le monde, après avoir de plus en plus gaspillé et brûlé ses ressources, est en pleine puissance de production de pollution et qu’il n’y a donc pas de causalité. C’est trop gros pour ne pas être vrai à mon sens, alors l’accusation dogmatique se sépare en deux et fait un rebond vers toi ici…

Je vois ce nihilisme comme une manière de justifier la poursuite de cette course folle, et surtout, au niveau canadien, la continuité du fleurissement de notre belle économie basé ces dernières années sur les sables bitumineux albertains, ce qui me rend hautement honteux d’être canadien, officiellement.

Et même si tu réussissais à me convaincre du contraire, je continuerais de prôner une réduction de notre empreinte sur Terre parce qu’il est évident que la pollution nous enveloppe tous de son sale manteau : alors, la question de la responsabilité est secondaire. Il serait pas mal temps de faire le ménage, même si pour cela nous devons ralentir l’économie dramatiquement jusqu’à ce que la technologie globale soit à point.

La discussion se continuera peut-être ici ou là-bas, peut-être pas, qui sait?

(La photo vient d’ici)

Entrevue avec Hervé Kempf

Ma plogue du jour

Je viens de lire un très bon texte de ND qui explique à merveille « être écolo ». Je vous le conseille fortement, car il elle dédramatise les changements d’habitudes que nous devons collectivement prendre afin d’amoindrir notre trace sur cette Terre.

Aidez l’ALAP


Je viens de faire un don de 50$ pour l’Association pour LAir Pur (ALAP), dont 15$ ira à mon adhésion. Ils sont en pleine campagne de sollicitation pour recruter 50 nouveaux membres d’ici deux semaines, afin d’accéder au titre d’organisme national reconnu par le gouvernement du Québec.

L’Association vise à contrer les effets indésirables et néfastes que la pollution de l’air provoque sur la santé humaine et l’environnement. Que ce soit en matière de qualité de l’air intérieur ou extérieur, la réduction de la pollution causée par les gaz et les particules fines est au centre des préoccupations de l’Association. Actuellement, cette dernière se concentre sur les dossiers suivants : l’utilisation de plus en plus répandue du chauffage au bois et des feux à ciel ouvert, le diésel, les moteurs à deux temps et la prolifération des parfums dans les lieux publics.

Alors si ça vous tente de leur donner un coup de pouce, suivez le guide!

Nettoyant tout usage


C’est un pas dans la bonne direction, même s’il est petit. Voilà mon premier produit ménager fait à la main. L’idée vient de l’émission « La vie en Vert » à Télé-Québec. J’ai nettoyé mon écran avec ça (en essuyant avec du papier journal) et ç’a donné un résultat très concluant.

La recette du nettoyant tout usage :

2 litres d’eau
60ml de savon pur
15ml de jus de citron

J’ai divisé la recette en quatre pour la grosseur de mon contenant. Et il faut noter que le savon pur (fait à partir d’huile végétale biodégradable) est difficile à trouver, il n’y en avait pas chez Tau sur St-Denis mais j’en ai trouvé chez Rachelle-Berri sur Rachel, à Montréal, bien sûr.

D’autres recettes :

Savon à vaisselle
1litre d’eau
30ml de savon pur
15ml de vinaigre
1c à table de bicarbonate de soude (petite vache)

Désinfectant
Ajouter à un litre d’eau 50ml d’huile essentielle de citron ou d’eucalyptus. Il est important de bien mélanger le contenu avant chaque utilisation pour que l’eau et l’huile se mélangent.

Purificateur d’air (genre Febreeze…)
Dissoudre 1c à thé de bicarbonate de soude dans deux litres d’eau chaude. Ajouter du jus de citron ou mieux encore une dizaine de gouttes d’huile essentielle de citron, de lavande ou d’eucalyptus.

Plogue du jour

Non mais, quel image forte! Elle vient du site QuébecKyoto.

Musée

En l’honneur du Blog Action Day, sous le thème de l’environnement, voici une petite fiction de mon cru :

Elle se promène dans un espace blanc, éclairé violemment, où, disséminés un peu partout, trônent des présentoirs vitrés de toutes les grandeurs. Son regard voyage autour et rencontre des objets d’un autre temps. C’est le jour d’ouverture.

Soudain, elle s’arrête devant un cube translucide et observe un objet noir, oblong, en une matière dure et d’aspect satiné, garni de petites protubérances en rondeurs et d’autres plus carrés, ornés de chiffres et de lettres. Ce langage est pour elle indéchiffrable et impénétrable, tout autant que l’objet. Devant tant de mystère, elle détourne les yeux vers une fiche qui a pour titre : Télécommande multifonction pour des instruments audio-visuels.

Après avoir assimilé le concept de l’objet par mécatélépathie, elle s’en détourne pour continuer sa visite, un sourire aux lèvres devant tant d’archaïsmes.

Elle s’arrête devant un engin rouge immense, lourd, qui est à l’air libre, et le peu d’odeur qui s’en dégage la dégoûte. Il est scintillant et repose sur des formes rondes et mattes. Au milieu, une sorte de cage vitrée en émerge. Elle essaye de comprendre son utilité et abandonne, se tournant vers la fiche qui indique : Appareil de transport en acier, qui permettait de franchir de longues distances.

Elle assimile attentivement l’historique de l’engin et essaye de se mettre dans la peau d’un ancien humain, en vain. Tout cela lui semble si insignifiant. Absurde.

En se retournant, elle aperçoit de loin une grosse masse verte et cela l’attire; elle y court pratiquement. Cela semble être l’attraction principale, car il y a beaucoup de gens autour, et ils sont incrédules. Même si elle ne comprend pas de quoi il s’agit, elle trouve cela très beau, et surtout, hors du commun. Tellement qu’elle est déçue de voir que c’est dans un immense cube vitré. Plus elle regarde, plus elle veut être à l’intérieur, et s’y perdre.

Ce sont des formes, des arabesques parfaites et imparfaites à la fois. Tout semble avoir son utilité, bien que la proposition d’ensemble paraisse libre d’intention. Au niveau du sol, c’est un tapis imparfait composé d’une multitude de minces tiges irrégulières, de toutes les longueurs, fichées dans une matière brunâtre et poudreuse. Il y a des excroissances, des amoncellements de matière. Ici et là, de grandes et minces tours pointues et garnies de minuscules touffes d’épines viennent ponctuer la surface, comme des sculptures vivantes. Cela lui semble si extraordinaire et en même temps si familier.

Quand ses yeux eurent assez bu de cette vision ancestrale, elle se dirige vers la fiche, que les gens contemplent d’un air pensif. Il y est inscrit : Forêt boréale, ensemble d’organismes naturels.

À la fin de l’explication, une larme lui fend la joue. Elle se rend rapidement vers la sortie.


Autres participations au Blog Action Day, pour l’instant (vous pouvez me les spécifier en commentaire et je les ajouterai plus tard) : Y-man, Folliculaire, La p’tite semaine, Un taxi la nuit et Ze Canada.

Ajout (14h) :

D’autres blogueurs se joignent au mouvement : Caroline et Martin Petit.

Ajout (17h) :

Capitaine Virgil a pondu un très bon texte sur l’environnement, en lien avec les droits et libertés. Voilà un extrait :

En ce sens, il serait intéressant de voir un droit à l’équité pour les générations futures, un droit à un environnement sain, ou avec un autre intitulé qui reviendrait à définir spécifiquement que tous les individus sont rattachés d’une manière nécessaire à la terre et que, par conséquent, il nous faut protéger le seul endroit où l’espèce humaine peut vivre et perdurer.

Ajout (mardi zéro heure) :

Autre collecte de billets : Colourful vision, Tétoine, Jean-François Dubé, Mario tout de go et Raymond Viger.

J’y reviendrai.

Dernier ajout (12h55) :

Alain B. et La Plume souverainiste (qui a ajouté plein d’autres liens vers d’autres textes du BAD).

L’inlandsis, l’environnement, la pauvreté


Selon l’Agence France-Presse, et paru à l’instant sur cyberpresse, « L’inlandsis au Groenland, unique calotte glaciaire de l’hémisphère nord, se rétrécit beaucoup plus rapidement que ne le prévoyaient les chercheurs, selon de nouveaux résultats de recherches du Centre spatial du Danemark (DTU), publiés jeudi. »

C’est une nouvelle qui ne me surprend pas beaucoup, je dois l’avouer. Plus les gouvernements et les populations perdent de temps à se faire convaincre du changement climatique, plus ces changements se développent rapidement. Même si ces changements n’étaient pas dus en majorité à cause de nous au bout du compte, c’est quand même assez bizarre que cela se passe alors que la démographie de l’humanité a explosé et que les économies mondiales font de même. Quelle drôle de coïncidence!

Dans le même ordre d’idée, mon ami Jimmy St-Gelais a publié un texte qui met en relation la pauvreté et l’environnement. Ce qu’il explique, c’est que ça demande beaucoup de moyens pour être vert :

Par exemple, afin de réduire les émissions de CO2 ainsi que préserver la biosphère, il faudrait généraliser les voitures hybrides, les maisons écosensibles, les jardins personnels, les équipements de compost et les sources d’énergies peu polluantes. Cependant, le fait est que toutes ces alternatives sont coûteuses pour le travailleur moyen et sont peu réalisables dans le concret avec ses moyens monétaires limités.

C’est tout sauf simple…

Et n’oubliez pas le Blog Action Day le 15 octobre dont le thème est bien sûr l’environnement.

Ajout (16h25) :

Un bon texte connexe (et très mystérieux…) de mon ami Eric Bondo.

Blog Action Day 2007

Le 15 octobre 2007 sera la journée du Blog Action Day, dont le thème sera l’environnement. Vous pouvez vous inscrire ici.

Alors que j’écris, 8033 blogues et sites se sont déjà inscrits, ce qui possiblement pourra rejoindre 5,671,653 personnes. Soyez du nombre!


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