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Le train de vie de Jean Charest

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Je m’excuse, mais quand tu es chef d’État, et qu’une partie de ta population est en mode survie, ou mieux, a de la difficulté à joindre les deux bouts, tu te creuses les méninges pour trouver une autre entourloupette politique que « C’est ce que le Parti libéral du Québec et moi avons convenu pour que je puisse avoir ce qu’il me faut pour vivre. C’est tout ».

« ce qu’il me faut pour vivre »

Ça ressemble réellement à une blague de mauvais goût. Qui ne sait pas ici que pour vivre, donc rester en vie, ça ne prend pas un salaire de 258 000$ par année? Des gens y arrivent avec seulement 8 000, et encore moins, pour certains.

Ce que j’aurais aimé entendre : c’est la loi de l’offre et de la demande, le Parti Libéral  du Québec gagne beaucoup à m’avoir à sa tête, etc. Sinon, c’est carrément insultant.

Et je ne dis pas non plus qu’il n’a pas le droit de recevoir ces subsides. Par contre, nous avons tout à fait le droit de le juger par rapport à ce qu’il nous en dit. Et, par ricochet, ça nous donne une sacré bonne indication de son schème de pensée quant à la justice sociale et la valeur de ses concitoyens.

J’espère que cela pave la voie, avec le reste, vers sa prochaine défaite électorale.

(Photo : dimitridf)

Victoire de 5 à 1 au 100e du CH : trop beau pour être vrai?

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Je ne suis pas le hockey, mais il m’est arrivé souvent de le regarder cette saison, parce que mon travail de DJ me met souvent le nez devant l’écran géant, je ne peux pas le manquer. J’ai pu constater, même malgré ma piètre connaissance du sport, que le jeu du Canadien de Montréal est pour le moins sautillant…

De défaite en défaite, parsemé, en majorité, de quelques demi-victoires, je ne donnais pas cher de la peau des glorieux en cette soirée du centenaire. Et quand je suis arrivé au bar, vers 21h45, 5 à 0 pour les fêtés, ma mâchoire a failli se disloquer, et c’est presque pas une blague. Laissez-moi vous dire que ça ne m’a pas pris trop de temps pour élaborer la théorie que les dirigeants du CH ont dû payer un pot-de-vin aux dirigeants de l’équipe de Boston, question que les festivités ne se terminent pas en queue de poisson.

J’arrive chez moi et je vérifie le classement : Boston en 5e, Montréal en 12e position. Ayant un petit doute sur l’adversaire, je vérifie sur le site officiel du Canadiens et je vois ça :

Les Canadiens se sont payés (sic) un beau cadeau en l’emportant 5 à 1.

Ha ha ha!

(Je classe ce billet dans la catégorie « humour », mais, quand même, faut avouer que ce n’est pas impossible!)

Ajout :

Comment ne pas me conforter dans mon idée quand je lis ça :


2. Le CH qui passer (sic) au travers un 5 contre 3 pas rapport et va scorer de l’autre bord. Les fantômes étaient en forme pour le match du centenaire!

Crevaison passagère

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Qui a besoin d’une aiguille sur la peau? La feuille à plat ne cherche pas à s’enrouler pour voyager ou pour servir de communication d’un trou à l’autre. J’ai des yeux qui me gardent comme une ancre même si mon corps est le plus mauvais des moutons. Le tremblement rend flou.

Affalé ravalé autant que faire se peut. Même les longues nuits je rêve à un soleil blanc. À une balade, à un sourire banane. Et les engrenages à huiler parce que la rouille est d’une couleur bancale. Belle et effroyable.

J’effacerais tout ça pour m’en laver les mains, les dents, passer la soie, aller rejoindre la chaleur de la noirceur de l’abandon. Parce qu’il n’y a rien de plus difficile que de matérialiser sa pensée, même la plus sourde. Se taire est la plus commune des options.

Et ça continue. Pour le plaisir. Il faudrait bien que je trouve une blague de mauvais goût. Ou encore mieux : insulter le monde entier pour son impossibilité d’être totalement en phase avec les mouvements électriques de mon cerveau.

J’ai un hippopotame sur le dos. Du beurre dans les oreilles. Le nez en négatif. Pour le reste, c’est à la remorque. La question est de savoir de quoi.

Une bonne blague sur les cols bleus…

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FS5Zombie3.jpgAlors que je m’apprêtais tout juste à chercher pour mon sujet du jour, je suis tombé sur cette blague de Stéphane Laporte qui trônait sur la page principale de Cyberpresse : « Un col bleu sur trois fait la grève aujourd’hui à Montréal, les deux autres le regardent. »

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Pedobear, une histoire d’amour…

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J’ai entendu parler de Pedobear, soit l’ours pédophile, via un usager de Twitter. À la base, pour tomber dans un langage spécialisé, c’est un mème (qui pullule sur le web) : « un élément culturel reconnaissable (par exemple : un concept, une habitude, une information, un phénomène, une attitude, etc.), répliqué et transmis par l’imitation du comportement d’un individu par d’autres individus. » (Source : Wikipédia.)

Et la photo qui chapeaute ce billet, je l’ai trouvé sur un site (Encyclopædia Dramatica : un wiki ironique se spécialisant dans les mèmes et autres phénomènes Internet) qui explique qu’il provient originalement du Japon, mais qu’il est maintenant principalement une des mascottes du forum et site d’images 4chan (la version états-unienne du japonais 2channel, où il est né).

Je voulais comprendre, et je suis tombé sur une explication en langue française :

Pedobear est donc né du désir des utilisateurs de 2channel puis de 4chan de faire des blagues pédophiles en utilisant un personnage fort sympathique et innocent (comme tous les pédophiles en apparences), aux airs d’ours abruti. De fait, l’on retrouve à présent Pedobear dans un tas de situations, et lorsque l’on voit une jeune fille dénudée (bien souvent en mangas) ou dans une tenue/posture sexy, il est coutume de dire une prière à Pedobear ou d’y placer son célèbre « PEDOBEAR SEAL OF QUALITY » (Marque de qualité), dans le but de tourner au ridicule l’acte pédophile et son horreur.

Je précise que ceci est de l’humour TRÈS noir, et je conçois que beaucoup n’y adhèrent pas. Rappelons que si rire de la pédophilie c’est bien, la pédophilie en elle-même c’est Mal. Ceci fait pourtant parti de la culture du net, et à présent vous pourrez vous vanter de dire « je connais ».

J’ai beau être un nouveau père, je dois avouer que j’ai bien ri en voyant l’image qui suit, trouvée sur un site consacré à cet ours :

Mais bon, en même temps, je ne peux pas m’empêcher de voir où et pourquoi certains seront outrés par tout ça. Par contre, entre le statut de tabou et celui qui frôle la banalisation, on doit se demander, au bout du compte, qu’est-ce qui sert le mieux les enfants?

Pour en finir avec Le Voyou du Bayou

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(Désolé pour ceux qui sont tannés d’entendre parler des histoires de blogosphère, revenez plus tard : comme toujours, ça va bien finir par passer…)

Patate essaye de relativiser la vacherie du Voyou du Bayou à l’égard de Noisette Sociale en la comparant aux blagues méchantes envers les personnalités publiques, et il termine en pointant l’humour méchant de Rock et Belles Oreilles, entre autres. Je ne trouve pas que ce sont de bonnes comparaisons. Je lui ai écrit :

Si t’avais mis des vacheries que les adolescents se disent dans les cours d’école, ça se tiendrait. Mais ça n’aurait pas vraiment servi ton propos.

Ensuite, j’ai poursuivi en expliquant plus amplement la différence entre Noisette Sociale et les personnalités publiques, différence qui tient beaucoup dans le 2.0, l’interaction :

Admettons que quand la majorité des Québécois te connaît au moins de nom, les divers dividendes sont quand même souvent là pour amortir le coup, et la distance, et l’égo gonflé de gloire rendent les méchancetés pas mal moins acides… Qu’est-ce qu’elle gagnait Noisette à bloguer? Une vie sociale enrichie, un exutoire, une audience et du respect. Pas trop les moyens de s’en foutre quand la gratification tient du rapport aux autres, et pas filtré par la scène, la télé, la radio, etc.

Quand je dis 2.0, c’est pas pour rien. Il y a une proximité qui rend tout ça plus réel, plus tangible. On se parle en pensant qu’on est loin, comme si on avait besoin de mégaphones, mais on se chuchote dans le creux de l’oreille. Je pense aussi à l’expression : les murs ont des oreilles… Cependant, il y a justement le choix de prêter oreille ou non, la curiosité qui entre en ligne de compte. Alors, quand on appuie sur « publier », il faut s’attendre à faire face à la musique parce qu’hypothétiquement le message se rend.

Et là je n’ai pas le choix d’inscrire la vacherie en propre, ici, avec hyperlien à l’appui, pour faire ça dans les règles de l’art :

Mettons que Noisette Sociale m’aimait et que je l’aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu’un jour j’écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l’attention et de l’intérêt de tant de gens après avoir écrit sur son blog qu’elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu’elle avait les dents croches comme le criss, qu’elle était, jusqu’à récemment, dopée à tous les jours, etc. J’aurais jamais pensé qu’un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu’un pourrait avoir le goût d’énumérer ses tares à ce point là.

Cela servant d’introduction à la suite de mon commentaire :

Si on décortique le commentaire coupable de la crise, c’est évident qu’il y a eu soit une recherche, soit un intérêt (marqué? maladif?) pour la vie de Noisette. Pour faire mouche à ce point en une phrase aussi assassine, qui en plus fait une énumération chirurgicale des points moins reluisants de sa vie (ses « tares », comme il l’écrit), il faut connaître son dossier… Même moi qui l’ait rencontré à plusieurs reprises et qui la lisait toujours, je n’aurais pas pu faire mieux. Quand on dit que c’est l’intention qui compte… écrit ici ça donne un tout autre sens!

Comment savoir, mais j’ai l’impression que le Voyou est un personnage ou lui-même seulement quand ça lui sert. Par contre, ce que je suis certain, c’est qu’il ne fait pas partie d’un groupe humoristique.

Comment faire passer des pommes pour des oranges…

Le pire dans tout ça, c’est que je n’essaye nullement de démoniser le Voyou. Il s’explique assez bien dans son billet intitulé « Autopsie d’un scandale » que j’ai lu voilà un moment et je le crois sincère. Par contre, je ne crois pas qu’il soit si dupe de l’influence qu’il a, donc de l’impact qu’il a lorsqu’il appuie sur « publier », personnage ou pas. C’est parce que je le sais intelligent que je ne peux pas gober ce déni de responsabilité.

Celui-là, je l’ai en grippe depuis longtemps parce que les seuls échos que j’en avais concernaient sa haine envers mes écrits. Je ne l’ai jamais lu pour cette raison. (Je suis comme ça, contrairement à Noisette qui prenait un malin plaisir à le suivre malgré son antipathie à son endroit. J’ai pris mes distances, pas elle, et je lui ai fait remarquer. Ça me sert bien puisque je n’ai pas accès à toutes les niaiseries sur mon compte : quand je vois qu’on pointe vers chez moi et que c’est un ennemi, je ne vais tout simplement pas lire. Idem pour le cas où on rapporte. C’est utile pour l’équilibre mental. Je sais déjà que je ne fais pas l’unanimité. Pas de problème.) Et voilà quelque temps, j’ai pris la peine d’aller lire une dizaine de ses derniers billets.

J’ai été assez surpris de voir que je n’étais pas si souvent que ça en désaccord avec lui (mais bon, peut-être qu’il était seulement dans une bonne passe…). J’ai trouvé ça intéressant, assez bien écrit, même que je me suis dit que c’était dommage que nos rapports, à la base, ne se soient pas bâtis au moins au neutre. Comme avec Patate, j’aurais bien pu y trouver quelque chose de digne d’intérêt malgré tout. C’est la vie.

Désolé pour la longueur du billet, mais je tenais à partager ça.

*

Parlant du Voyou, y’a un nouveau, La Chèvre qui bitch, qui s’est donné comme projet de faire comme celui qui notait les blogues, dans le temps. Devinez qui est sa première victime?

Parlons pertes…

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les-pertes-de-jean-charest

Je dessine ça, mais je ne suis tellement pas certain que Charest a peur pour l’avenir…

Il y a tellement de faux pas inscrits au curriculum que la population devrait constituer par rapport à lui. Mais bon, ce n’est qu’une peccadille de plus à son tableau de chasse bien rempli! Je me souviens, belle devise!

*

Parlons caricature.

J’avais entendu ou lu quelque part l’opinion de Serge Chapleau et ça m’avait marqué. Je l’ai retrouvé dans le billet d’un blogue :

De toutes manières, lorsqu’on caricature quelqu’un avec l’intention de le blesser, on est assuré de rater notre cible. Ce n’est pas moi qui a fait ce constat, mais Serge Chapleau. Je l’ai entendu le dire à la télévision ou à la radio, je ne sais plus.

Je suis plus ou moins d’accord.

Ça me donne l’impression d’être un discours un peu langue de bois dans le genre : tout le monde il est beau tout le monde il est fin… On ne peut pas faire une pointe et ne pas en faire en même temps. Et puis l’objectivité ne me semble pas bien servir de cadre à la caricature (et à la chronique). On ne peut pas enlever la réalité à l’humour, comme quand on dit qu’il y a une part de vérité dans une blague.

*

La citation plus haut provient d’un billet très intéressant et triste à la fois. Du blogue de l’auteur qui caricature Richard Martineau et qui signe « Appellez-moi Richard ». C’est intéressant parce qu’il expose bien en détail le déclin du chroniqueur omniprésent. Et c’est triste parce qu’il cesse (pour un temps) son blogue, justement parce qu’il a « l’impression de frapper quelqu’un qui est au plancher. »

Tout comme lui, je souhaite que le vrai Richard prenne des vacances. Malgré tout ce que j’ai pu écrire sur Tartineau, j’espère toujours l’aimer comme dans le temps…

Denise Bombardier et le Bye-Bye

denise-bombardier-en-meduse

J’écoute pour la deuxième fois l’entrevue qu’a donné la bombardière ha! ha! re-quant. Je n’ai pas trop l’habitude d’ouïr ou de zieuter ses écorchures à celle-là parce que je trouve que c’est majoritairement des propos bas enrobés de hauts mots. Les borborygmes qu’elle a servis sur le 98,5FM n’y font pas exception.

En gros, malgré ses justifications, elle se sert de cette tribune pour se venger d’une petite blague du Bye-Bye à son endroit avec des théories boiteuses, blague dont je me souviens à peine… Elle trouve que ce spécial de fin d’année a franchi « toutes les limites de l’infranchissable, toutes les limites des tabous, des interdits, pensant que c’est drôle » (les concepteurs on s’entend!). Pousse, mais pousse égal! On ne parle pas de ce qui se passe dans la bande de Gaza…

Elle continue en disant que le fait que des gens, individuellement, aient trouvé ça drôle n’est pas un critère pour « évaluer si c’était drôle ou pas, si c’est acceptable socialement ou pas ». Et c’est bien sûr elle la Grande Juge pour nous l’expliquer, pauvres crétins que nous sommes!

Donc, exit l’humour noir, méchant, critique, caustique, grinçant, surtout à l’endroit des personnalités publiques. Selles de boeufs! Elle voudrait avoir l’immunité pour cause de notoriété, moi je dis que personne n’est intouchable, surtout par l’humour!

Seul point positif, elle n’a pas été aussi pathétique que la fan tordue de Celine qui s’est fait entendre sur YouTube (et qui ne veut se faire entendre maintenant que par ses amis…).

Potins graves

politique-spectacle

Non mais, qu’elle est vaudevillesque la situation politique fédérale! Je suis ça du côté de la potineuse politique Chantal Hébert et c’est presque excitant!

C’est bien en blague que j’écris « potineuse » pour désigner Chantal Hébert, mais en y regardant de plus près, et en enlevant le fait que le jeu politique a bien plus de poids sur nos vies que les insipidités des lofteurs torrides et des occupants troubles, il n’y a pas tant de différence entre l’« analyse » politique et le potinage.

Peut-être qu’il y a là une clé pour expliquer le cynisme face au politique. Et je pars du fait que l’on désigne de plus en plus ce jeu comme étant de la politique-spectacle. À choisir entre deux spectacles (quand on veut se faire éblouir par autre chose que de l’art), celui des jeunes pitous et pitounes part avec une longueur d’avance au niveau du divertissement…

Quand le snobisme d’une politicienne est un enjeu important, nous ne baignons pas vraiment dans l’intellectualisme.

La canette de Mike Ward

J’aimerais revenir encore sur la blague de Mike Ward par rapport à Cédrika Provencher. J’ai vraiment trouvé nuls les gens qui l’ont mal pris, mais je me suis vu confronté à l’instant à une autre blague dudit humoriste, et que j’ai trouvé assez moyenne, pour ne pas dire autre chose de plus cruel…

Avec sa verve, que j’apprécie de plus en plus, Mike raconte qu’il rêve de s’acheter une petite auto écolo, genre Smart (qu’il qualifie en passant de « char de fif », ou quelque chose du genre, enfin, un qualificatif en lien avec l’homosexualité), pour que les gens le voient dans la rue et s’exclame : wow! Mike Ward s’inquiète pour l’environnement, bla-bla-bla…

Et là, il rajoute que son « trip » serait d’ouvrir sa fenêtre et de lancer une canette vide par terre pour voir la face du monde… Ha ha ha! On se bidonne dans la salle.

Bon, n’importe qui pourrait me dire que c’est une blague, tout comme je dis que celle avec Cédrika en est seulement une. Mais c’est en analysant ma réaction ambiguë par rapport à cette blague anti-écolo (et un tantinet homophobe) que j’ai compris pourquoi ceux qui sont outrés par l’autre blague, et qui en plus ont fait des menaces de mort envers l’humoriste, sont dans le champ, et de préférence un marais pestilentiel…

Ma réponse : le doute. Je m’explique.

Dans la société, il y beaucoup de gens anti-écolo, qui se sacrent comme dans l’an quarante de l’environnement, qui sont homophobes, donc il y a un doute qui se forge que cette blague n’en est peut-être qu’une à moitié, au tiers, au quart, bon, vous comprenez! Et on sait que certaines blagues sont parfois seulement des manières de dire ce qu’on pense. Alors, me considérant assez soucieux de l’environnement et contre l’homophobie, je n’aime pas cette blague parce que cela me fait douter de celui qui la raconte et de ceux qui la trouvent drôle. (Je l’ai trouvé quand même un peu drôle aussi, mais je sais que ce genre de blague est représentative d’un cynisme contre-productif, à mon avis, et c’est cela qui me fait moins rire…)

Pour ce qui est de la blague mettant en vedette (dans un rôle très secondaire…) la petite Cédrika, cette idée de doute ne tient pas la route. Qui peut croire sérieusement que Mike Ward pourrait être réellement content de la disparition de cette enfant? Et le public?

Je n’irai jamais jusqu’à penser que la société va assez mal pour que beaucoup de personnes soient à ce point méchantes. Enfin j’espère…

(Photo : Zespiral)

Une différence comme une autre…

En cette Journée internationale contre l’homophobie, je ne serai pas bien bien original, car je fais partie du 70% des Canadiens qui se sentent à l’aise avec cette question. Il est donc très difficile pour moi d’écrire là-dessus, puisque je ne voudrais pas tomber dans la moralisation plate…

Des homosexuels, surtout hommes, j’en ai beaucoup plus côtoyé voilà une dizaine d’années quand je frayais avec la scène électronique, pour ne pas dire « rave », mais le fait que j’en ai moins autour de moi aujourd’hui ne me pose pas non plus de problème… C’est hautement circonstanciel et normal.

Je connais des gens homophobes (quand même assez légèrement en majorité…) et, pour en avoir parlé avec eux, cela semble être plus physique que réfléchi… Question d’éducation ç’a l’air, et j’ai même l’impression que ça leur semble honteux. Quand quelqu’un est capable d’en parler sans fermer les portes, c’est déjà bon signe. Pour les boomers homophobes, c’est une autre paire de manches, mais ils sont déjà de toute façon en voie d’extinction… cela écrit avec un clin d’oeil du côté le plus visible!

Autre chose qui ne me pose pas de problème, ce sont les blagues là-dessus, car il est extrêmement rare qu’elles soient carrément méchantes, donc homophobes, enfin celles que j’entends autour de moi, dans mon milieu fortement hétérosexuel, et surtout adulte. Je pense que tout le monde mérite une petite blague de temps en temps, qui aime bien châtie bien, non?

Je suis certain que dans le Village de Nathalie (expression que j’ai entendu de la bouche d’un ancien collègue DJ homosexuel), les blagues sur l’hétérosexualité fusent et ça ne me dérange pas du tout!

Mais je suis d’accord pour dire qu’à l’enfance et à l’adolescence, le sujet des blagues, qui prennent plus souvent un ton discriminatoire, est un gros problème. La tendance culturelle mondiale, très axée sur le hip-hop/R&B gangstérilisant, met de l’avant un culte de l’hétérosexualité qui se mélange parfois et souvent au culte de Dieu, ce qui est incompatible avec l’homosexualité, surtout mâle… Et donc, où le lesbianisme est instrumentalisé à outrance.

Vivement pour que cette journée disparaisse, mais malheureusement, nous sommes loin du compte. Cette journée n’est vraiment pas une fête…

(Photo : new-ars – ce billet est inspiré en grande partie d’une initiative de Zed Blog, qui regroupe une multitude de billets sur le sujet de l’homophobie.)

Taxi

Ma belle-maman m’a envoyé une blague ce matin. Ce n’est pas dans mes habitudes de poster des blagues, mais je la trouve vraiment bonne! La voilà :

Un passager dans un taxi se penche vers l’avant pour pouvoir poser une question au chauffeur et lui touche l’épaule doucement pour attirer son attention.

Le chauffeur lâche un cri, perd le contrôle du véhicule, évite un autobus de justesse, monte sur le trottoir et s’arrête à quelques pouces de la vitrine d’un magasin!

Pour quelques instants c’est le silence et le chauffeur déclare, d’une voix tremblante : « Je regrette, mais vous m’avez vraiment fait peur! »

Le passager s’excuse en disant qu’il ne pensait pas qu’un simple touché sur l’épaule pourrait l’apeurer autant.

Le chauffeur répond : « Ne vous excusez pas, c’est entièrement de ma faute. C’est que c’est ma première journée à conduire un taxi. Depuis les 25 dernières années, je conduisais un corbillard…!!! »

La superbe image vient d’ici. L’article qui l’accompagne, concernant une borne de taxi à l’énergie solaire, est très intéressant.


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