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Combien la blogosphère a de vies déjà?

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Selon certains, la blogosphère serait dans une lente agonie depuis assez longtemps. Par exemple, l’utilisatrice @swanpr me parle en ce moment même sur Twitter de « mort naturelle » pour la décrire. Ce à quoi je réponds que je trouve que le terme « mort » à toujours été trop fort à mon goût. Et que même les forums ne sont pas « mort »

Donc, serait-ce que ce qu’on qualifie de « mort » est du domaine de l’effet de mode, de ce que mon interlocutrice qualifie par « pass[er] le stade du phénomène »? Pour ma part, c’est ce que je crois. C’est simplement que le « talk of the town », c’est Twitter, beaucoup encore aussi Facebook. Mais, du côté de Pierre Fraser (auteur de Flux / Écriture Virale), c’est autrement. Pour dire vrai, c’est son billet « Blogue : chronique d’une mort annoncée » qui est le point d’ancrage de ma réflexion.

Si je peux condenser son propos le plus simplement possible, il dit que l’internaute, totalement libre de consommer et de diffuser de l’information de la manière qui lui chante (egocasting), choisira de plus en plus « les actes de conversation » que magnifient les outils comme Twitter et Facebook. Pour ce qui est des blogues, il considère que la majorité des billets sont d’humeur (assez péjorativement je crois), que la blogosphère a échoué dans son rêve de démocratiser l’expression, que « personne ne s’intéresse aux blogueurs, mis à part quelques cas exceptionnels. » (En passant, il va jusqu’à ne pas vouloir fournir de fil RSS pour son site — le bouton pour se faire se rend jusqu’à Twitter — et n’y permet pas les commentaires…) Une chance qu’il écrit :

Ne vous en faites pas, le blogue ne disparaîtra pas.

Et c’est ce que je pense aussi. Par contre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet antagonisme qu’il construit, car cela m’apparaît trop extrême :

La rédaction d’un billet sur un blogue est un acte d’isolement

L’acte de conversation est un acte d’ouverture

Quand on pense en terme de communauté, ça me semble être le contraire. Parce que le lieu du blogue condense les conversations (parce qu’il y en a, encore…), les rends à la base plus visibles en raison de l’importance du sujet (les billets qui agissent comme rassembleurs, à la manière des topiques dans les forums), tandis que, par exemple, les conversations sur Twitter sont plus furtives, officieuses, sujettes au hasard du moment où les utilisateurs y sont, a contrario du caractère plus « officiel » des blogues. Aussi, quand on est amplement impliqué sur le web, il est plus facile de suivre un grand nombre de blogues sans rien manquer (par la magie des fils et des agrégateurs) que de suivre un grand nombre de comptes Twitter. Ce qui revient à l’image du ruisseau que Michelle Blanc utilise pour décrire le flux de ce service.

Et même, si je me réfère à l’introduction de ce billet, où je décris une conversation, l’impact du blogue sur les événements conversationnels est accru. Combien de gens ont dû suivre cette conversation directement sur Twitter avant que je la relève ici? Pas bien plus que deux : moi et elle. Pourtant, j’ai trouvé qu’elle était assez intéressante pour m’en servir afin d’introduire mon sujet.

Si je peux concocter une image simple, Twitter c’est jaser à la sauvette dans la rue ou dans un bar, un blogue c’est s’installer dans un salon avec un verre de vin… Et dans l’optique où tout est filmé (inscrit quelque part sur le web), le fouillis de Twitter rend les recherches ardues, repose beaucoup sur l’impondérable, tandis que la blogosphère est, si je puis m’exprimer ainsi, un modèle de classification. La force de Twitter est l’instantanéité (le Flux), celle de la blogosphère repose plus sur la longévité et la référence, je dirais. Ce sont visiblement des compléments.

J’en ai eu la preuve après-coup. Je suis tombé sur un billet d’un dénommé Bruno Walter qui décrit l’expérience intense du deuxième accouchement de sa compagne (avec complications), qu’il a vécue positivement grâce à Twitter. Il raconte que le fait de publier sur son compte ses états d’âme et de recevoir des réactions des autres utilisateurs a rendu son expérience beaucoup plus humaine :

Dans ces moments-là, twitter cristallise le meilleur de l’humanité. Simplement parce que derrière des followers se cachent des humanités. Qui quand elles se mettent en marche vous portent, au sens littéral du terme.

C’est une très belle histoire, et qui pour moi en plus concrétise l’importance du blogue, encore aujourd’hui. Impossible de traduire émotionnellement ce moment à coups de 140 caractères. Et si cet homme n’avait pas eu de blogue pour s’épancher, qu’aurait-il fait, vous croyez? Twitter n’est même pas le meilleur outil pour parler de lui-même, de ses bons coups…

Mais je ne prône pas naïvement un retour en arrière. Comme Le Modérateur, je constate que les commentaires sur les blogues sont généralement en baisse et que nous « n’assistons pas, bien sûr, à la disparition de la blogosphère, mais à une mutation des échanges et des communautés. » (Trouvé via @visionwebnet.)

Et pour terminer en beauté, je laisserai la parole à Philippe Martin, une citation de son billet « Et on reparle encore de la mort des blogs » :

Les détracteurs vous diront mais à quoi ça sert de tenir un blog alors que des plateformes comme Twitter et Facebook sont là. J’aurai tendance à dire que de vouloir uniquement être présent sur les médias sociaux sans point d’ancrage, sans contrôle sur vos données et à la merci de start-up millionnaires est quelque peu inconscient. C’est la solution de facilité, le raccourci mais que sont ces plateformes sans le contenu qui y est diffusé. Dans un billet de l’an passé, je reprenais cette citation de  Pierre Chappaz « Abandonner son blog pour s’exprimer uniquement sur Facebook ou Twitter, ce serait comme choisir de ne plus partir en voyage que dans les circuits organisés…»

(Photo : frogmuseum2)

Un dinosaure dans la blogosphère

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Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre commentateur, qui signait « Georges Fedorov », était en fait Maurice G. Dantec, romancier (surtout de la science-fiction) et essayiste (dans la mouvance conservatrice — il « défend ouvertement le rétablissement de la peine de mort au Canada »). Mais à la base, pourquoi avoir endossé cette burqa anonymisante au lieu de commenter courageusement et ouvertement?

Autre bavasserie de l’utile humain : l’écrivain a pondu, suite à son séjour en mes terres (hé hé!), une galette (objet de forme ronde et plate) où il vise mon blogue et/ou moi et/ou les gens qui nous regroupons ici pour discuter. Et la répétition des « et/ou » n’est pas une tentative stylistique, tout ça me fait encore barboter en pleine confusion…

Lisez plutôt :

Le premier mensonge que la société québécoise post-modernisée est en train d’élaborer, c’est qu’elle n’est absolument pour rien dans cette « mort volontaire » (c’est en effet le mot juste), et surtout qu’il s’agit là de la « mort d’un être humain », entendez : comme tous les autres.

Un « être humain » comme vouzémoâ, avec ces pulsions maladives, ces problèmes personnels et professionnels, relationnels et intimes, bref, ce mensonge a pour but d’ôter toute singularité à ce qui fore le mystère du suicide d’un écrivain. Car c’est en tant qu’écrivain (sic) que Nelly Arcan a été « suicidée » ; comme le dit fort justement, et dans une perfection lapidaire, une certaine CalamitySandrine sur un blog québécois (1)  où j’ai vainement tenter de discuter, « on l’a tuée de sa propre main ». Mais comment cette société, qui a produit les conditions suffisantes et nécessaires à l’émergence puis à la disparition d’un tel écrivain (sic), aurait-elle le cran de se regarder bien en face, dans le miroir de ses constantes trahisons ?

Le blog en question est à ce titre tout à fait représentatif de cette tendance, j’oserais dire cette force d’attraction collective vers la pop-psychanalyse, l’humanisme new-age, l’égomanie consensuelle et le syncrétisme post-moderniste, on est ici pour verser quelques larmes, en précisant parfois que l’on n’a rien lu d’elle (quel intérêt, en effet, s’agissant d’un écrivain) et s’offusquer dès lors que l’on ose remettre en question le « modèle québécois », qui est précisément le seul et unique responsable de cette mise à mort dont il s’agit de supprimer toute la singularité en la mixant aussi vite que possible dans le « moule démocratique ». Cet appendicule de la sphère internet aura forgé sans le savoir la nécessité d’écrire ce texte, tout autant qu’il aura servi de test « en temps réel » des formes diverses et variées qu’a prises le néo-conformisme démocratique. Pour un blog se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque.

Et, en fin de texte :

1- Il se reconnaîtra assez vite sans que j’ai besoin de le citer.

Et là, je viens de relire ses commentaires à la suite de mon billet et je crois comprendre que l’homme n’est pas loin d’être un analphabète du web 2.0 (une preuve de plus, il publie ses billets sur un site statique) :

Vous n’êtes pas le seul blog dans ce cas

Je pouvais bien ne pas comprendre : pour lui, il semble que mon blogue est une entité fermée, un système, pas un espace de diffusion de mes productions et surtout, d’interaction libre. En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier. Il n’a pas compris que la blogosphère, dont je fais partie, mais pas lui (et c’est bien son droit), est un ensemble de paniers percés (dans le sens que tout est mis en place pour que l’information circule), et surtout, sans agendas.

Et j’en arrive à cette conclusion parce que je n’ai pas théorisé au sujet de ce suicide dans mon billet, non plus en commentaire. Je me suis repris un peu dans mon deuxième billet, mais je ne crois pas qu’il l’ait lu, puisque j’ai bien mis l’emphase sur le fait que je crois (comme lui — enfin, en partie) que ce suicide est singulier (surtout au niveau de ses répercussions dans la société). Alors, comment peut-il pointer le « cas » de mon blogue si le principal intéressé (moi) n’a, pratiquement, que lancé le sujet? Parce que Renart L’éveillé n’a été seulement qu’une petite crotte dans son calcul. En conséquence de quoi, je me sens nullement insulté, juste intrigué, comme devant un grand puzzle dont je n’aurais pu voir le résultat final dans sa totalité afin de me guider (et le pire, c’est que ces casse-têtes existent, j’en ai déjà donné un à Douce).

Aussi, comment dois-je comprendre sa notice de fin de texte où il m’annonce que je vais me reconnaître « assez vite »? Pensait-il avec une assurance disproportionnée que je suis un de ses lecteurs assidus? Désolé, mais ce n’est pas le cas. Si ce n’avait été du porte-panier qui est venu m’annoncer la grande nouvelle, il aurait écrit quelque peu dans le vide… (Tout cela m’a quand même fait penser d’ajouter « carnet résistant  » à mes alertes Google, je l’en remercie). Et, pendant que j’y pense, justement, qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par « se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque. »? (Si je puis l’expliquer rapidement, en choisissant « carnet résistant » je voulais jouer avec la dichotomie entre l’image — humoristique — de la solidité matérielle et la résistance abstraite, plus explicitement au simple fait de ne pas céder au silence confortable — donc, objectivement, M. Dantec aurait pu nommer son propre site de cette manière et cela aurait été très logique, puisque, même s’il ne se réclame pas de la même pensée que la mienne, nous avons en commun quelque chose comme un désir de sortir la tête de l’eau pour voir où le courant va — ce que j’ai l’impression de partager avec la majorité de la communauté virtuelle, enfin, celle que je côtoie le plus…)

Encore plus, j’aimerais comprendre d’où il tient que mon blogue est représentatif de la « pop-psychanalyse », de « l’humanisme new-age », de « l’égomanie consensuelle », du « syncrétisme post-moderniste » et du « néo-conformisme démocratique ». Serait-ce moi qu’il vise, ou l’ensemble de l’oeuvre, incluant les contributions des autres blogueurs et simples commentateurs? J’opte toujours pour le deuxième choix, et ça me semble complètement surréaliste, comme je le soulève dans mon titre. Le dinosaure arrive avec ses gros sabots, cependant myope comme une taupe.

Et comme la vie est souvent faite de beaux hasards, je suis tombé plus tôt via Twitter sur un très bon billet de Thierry Crouzet où il arrive à la conclusion que les critiques assassines du web que fait le philosophe Alain Finkielkraut sont finalement basée sur sa non-maîtrise de l’outil :

Finkielkraut finit par avouer qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance. Il aurait pas pu commencer comme ça notre philosophe. « J’ai la trouille, j’y comprends rien, j’ai l’impression que le monde que j’aime fout le camp. » Au lieu justement de nous parler de lui, de ses tripes, de ce qui à la limite n’est pas information, il tente de construire un discours vide car il n’a pas l’expérience de ce dont il parle. Il évoque l’ascèse, l’étude. Mais sait-il vraiment ce qu’est l’ascèse, sait-il ce qu’est une véritable expérience philosophique ?

Je ne dis pas que Maurice G. Dantec est ce genre de dinosaure là, ce serait trop simpliste. Et même insultant pour lui, étant donné le gouffre idéologique qui les sépare. Finkielkraut manque de référents pour appuyer sa critique, Dantec devrait s’exercer à référer et à référencer…

Un marteau ne peut pas fracasser un crâne de lui-même, il lui faut une intention et surtout un corps mouvant pour l’arracher à la gravité.

Ajout :

Citation de Noam Chomsky (gracieuseté de Lutopium) :

Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités

Quelqu’un a des nouvelles de Pierre Falardeau? (Màj)

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La mort de Nelly Arcan a vraisemblablement été annoncée sur Facebook et ensuite sur Twitter par Marie-Julie Gagnon (elle s’en confie dans son billet nommé « Mea Culpa »). Elle soulève le danger de la facilité avec laquelle l’information est relayée maintenant avec ces outils en temps réel :

Même si j’avais eu la confirmation du décès de l’auteure par une autre source que mon amie Facebook, j’ai profondément regretté d’avoir relayé l’information. La nouvelle n’était pas encore sortie dans les médias. 1- Ce n’était absolument pas à moi à le faire. 2- J’ai réalisé les multiples interprétations que mon élan spontané a pu prendre. Toutes mes excuses si j’ai pu offenser qui que ce soit. J’étais sous le choc: j’ai partagé la nouvelle. Il ne faut pas chercher plus loin.

Et là, une rumeur circule sur Twitter à l’effet que Pierre Falardeau serait décédé. Par curiosité, j’ai tapé « mort de Falardeau » sur Google et je suis tombé, en première place, sur un billet de Fono.ca publié a 00h36 ce 26 septembre 2009 qui annonce, de « source sûre » qu’il est mort.

Je souhaite vraiment que ce ne soit pas vrai, mais pourquoi quelqu’un s’amuserait à inventer ça?

Màj :

Voilà, la rumeur n’en est plus une.

J’aimerais avoir au moins le quart de la détermination de cet homme pendant qu’il était encore en vie.

Mes condoléances aux proches.

Ajout :

Citation de Pierre Falardeau trouvée sur le blogue de David Corleone :


On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part

Le marionnettiste états-unien et l’Iran

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Rouge sur VertIl est tout à fait drôle de voir comment certaines informations sont séduisantes, et d’autres beaucoup moins. On se souvient à quel point la révolution verte iranienne a enflammé les comptes Twitter et les grands médias, laissant les critiques à la risée générale. C’était très à la mode de se peinturlurer en vert et j’en vois même encore aujourd’hui. Alors, émettre un doute quant à la participation de la Maison Blanche à tout cela était vraiment le meilleur moyen pour jeter l’opprobre sur soi…

Pourtant, Hillary Clinton a avoué à CNN le 9 août dernier que les États-Unis ont manipulé la « révolution verte » en Iran.

Traduction française d’une citation :

Ainsi nous avons fait beaucoup pour renforcer les protestataires sans nous afficher. Et nous continuons à parler avec et à soutenir l’opposition.

Et pour dire vrai, je suis tombé là-dessus alors que je cherchais des informations sur un autre sujet en lien avec l’Iran, soit que « Washington est derrière la rébellion sunnite en Iran » : une autre information qui n’est pas sexy… bien qu’elle provient d’une source tout à fait sérieuse, l’Agence France Presse (AFP).

Ça ne semble pas s’être rendu jusqu’au Québec, et dans la francophonie la nouvelle a été reprise par beaucoup de médias alternatifs, bien peu chez les autres : les premiers résultats sur Google avec les mots-clés « Washington derrière rébellion sunnite Iran » donnant deux médias belges.

Alors, il me vient un questionnement. Est-ce que l’épithète « conspirationniste » servirait en fait souvent à qualifier les gens qui pointent autre chose que les choix éditoriaux des grands médias?

Une bonne blague sur les cols bleus…

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FS5Zombie3.jpgAlors que je m’apprêtais tout juste à chercher pour mon sujet du jour, je suis tombé sur cette blague de Stéphane Laporte qui trônait sur la page principale de Cyberpresse : « Un col bleu sur trois fait la grève aujourd’hui à Montréal, les deux autres le regardent. »

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de L’événement sur le web.)

Les Français seraient les plus productifs au monde

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Incroyable quand même! C’est un article paru sur The Business Insider qui le relate. Pour lire une traduction française, on se dirige vers le billet : SCOOP : Information à Sarkozy : Les français sont les plus productifs du monde !!!!

Une comparaison avec les États-Uniens :

La France a  un PIB/habitant de 36.500 $ et travaille 1453 heures par an. Cela donne un PIB/habitant/heure de 25,10 $. Les américains, pour leur part, ont un PIB/habitant de 44,150 $  mais travaillent 1.792 heures par an. Ainsi les Américains réalisent seulement un PIB/habitant/heure de 24,60 $.

J’en connais qui ne passeront plus dans les cadres de porte…

La science-fiction de moins en moins fictive…

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video magazine.jpgToujours à l’affut des nouveautés, épluchant des pages et des pages de données pour vous dénicher des informations essentielles, je n’hésite pas à enfiler café sur café, dans mes blanches nuits, pour vous servir. Tout ça pour que vous puissiez vous vanter auprès de vos amis d’être le premier à l’avoir su!

(Pour lire la suite, au sujet d’un nouveau concept alliant la vidéo au magazine papier, ça se passe du côté de Christian Vanasse chez BV!)

Non, ce n’est pas du cannibalisme…

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un cadeau001

Je viens de recevoir ça de ma belle-mère, précédé d’une petite phrase : « Demain tu vas pouvoir les manger….. »

Ce sont bien sûr les pieds photocopiés de ma Charlie que je vais revoir demain après presque une semaine de séparation. Mais on s’est quand même vu via Skype, à tous les jours.

J’ai pleuré en pensant à elle tantôt pendant une scène du film « The Wrestler », celle où le personnage principal, joué par Mickey Rourke, retrouve sa fille avec qui il avait un froid. Film que je ne peux que vous conseiller fortement.

Et en composant mon titre, après-coup, ça m’a fait penser au nouveau blogue du Tapageur Silencieux, celui derrière Oops, we’re dead! et la Taverne Silencieuse, qui se nomme : « Involontairement Cannibal ». Il n’y a pas encore de billet à part un vide titré « À venir », mais ça augure déjà bien!

Ça me fait penser aussi à un fait assez important qui devrait faire fermer la trappe à mes détracteurs qui pensent que mon seul but dans la vie (bloguale) c’est de brasser de la marde pour faire monter mes statistiques.

Commençons par le début. Nul ne viendra m’obstiner que le blogue Oops, we’re dead! était populaire, et qu’il l’est devenu assez rapidement. Aussi, je peux vous dire maintenant que je savais dès le départ que ce nouveau blogue était de la fiction, bien que son auteur tentait de lui donner un lustre réaliste. C’est que je venais de commencer à vérifier les adresses IP des commentateurs qui commentent pour la première fois, ce que je fais encore et toujours, question de ne plus m’en faire passer… et ce Oops, we’re dead! m’en a laissé un, et j’ai su que son adresse IP concordait avec celle du Tapageur Silencieux.

C’était assez juteux comme information, mais je n’avais pas de raison valable de le dévoiler directement. Par contre, j’avoue avoir soulevé ici et là-bas le caractère fictionnel du blogue, sachant bien que je n’étais pas le seul.

J’aurais vraiment pu en profiter pour faire une grosse histoire avec ça, mais je ne l’ai pas fait. Et je n’ai surtout pas honte de le faire ressortir aujourd’hui.

Pedobear, une histoire d’amour…

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J’ai entendu parler de Pedobear, soit l’ours pédophile, via un usager de Twitter. À la base, pour tomber dans un langage spécialisé, c’est un mème (qui pullule sur le web) : « un élément culturel reconnaissable (par exemple : un concept, une habitude, une information, un phénomène, une attitude, etc.), répliqué et transmis par l’imitation du comportement d’un individu par d’autres individus. » (Source : Wikipédia.)

Et la photo qui chapeaute ce billet, je l’ai trouvé sur un site (Encyclopædia Dramatica : un wiki ironique se spécialisant dans les mèmes et autres phénomènes Internet) qui explique qu’il provient originalement du Japon, mais qu’il est maintenant principalement une des mascottes du forum et site d’images 4chan (la version états-unienne du japonais 2channel, où il est né).

Je voulais comprendre, et je suis tombé sur une explication en langue française :

Pedobear est donc né du désir des utilisateurs de 2channel puis de 4chan de faire des blagues pédophiles en utilisant un personnage fort sympathique et innocent (comme tous les pédophiles en apparences), aux airs d’ours abruti. De fait, l’on retrouve à présent Pedobear dans un tas de situations, et lorsque l’on voit une jeune fille dénudée (bien souvent en mangas) ou dans une tenue/posture sexy, il est coutume de dire une prière à Pedobear ou d’y placer son célèbre « PEDOBEAR SEAL OF QUALITY » (Marque de qualité), dans le but de tourner au ridicule l’acte pédophile et son horreur.

Je précise que ceci est de l’humour TRÈS noir, et je conçois que beaucoup n’y adhèrent pas. Rappelons que si rire de la pédophilie c’est bien, la pédophilie en elle-même c’est Mal. Ceci fait pourtant parti de la culture du net, et à présent vous pourrez vous vanter de dire « je connais ».

J’ai beau être un nouveau père, je dois avouer que j’ai bien ri en voyant l’image qui suit, trouvée sur un site consacré à cet ours :

Mais bon, en même temps, je ne peux pas m’empêcher de voir où et pourquoi certains seront outrés par tout ça. Par contre, entre le statut de tabou et celui qui frôle la banalisation, on doit se demander, au bout du compte, qu’est-ce qui sert le mieux les enfants?

Ce n’est pas la nature qu’il faut sauver, c’est nous!

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les-maladies-de-bebe-2817575kjdgz_1350.jpgAprès tout ce bleu, étourdissant pour certains, sombre pour d’autres, en attendant le rouge noyé sous la pizza et la bière des déménagements, il serait bon de retourner à la réalité. Une de celles-là, c’est que les contaminants qui nous entourent diminuent « l’écart de poids à la naissance entre les garçons et les filles. »

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de Pascal Henrard, que je remplace.)

Pour en finir avec l’objectivité sur les blogues

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Nous ne sommes pas des journalistes, et s’il y en a pour leur ressembler, c’est par la nécessité d’attirer les foules et ainsi de recevoir les deniers de la pub — pour ne pas écrire « la pute ». Nous sommes des gens, tout ce qu’il y a de plus subjectifs. Nos choix de sujets le sont absolument. Il y a une raison pour aller commenter chez l’un et pas chez l’autre, nos attitudes négatives ou positives envers quiconque sont des choix sciemment raisonnés, ou nous sommes des bêtes sentimentales, ce qui revient pratiquement au même. Alors qu’on me lâche avec l’objectivité! Et il faut vraiment que ça me tanne pour que je parle de quelque chose qui va comme ça de soi pour moi!

On remet déjà en question celle des journalistes alors si un de ceux-là se met le gant blogal pour s’exprimer sur le web, permettez-moi de douter du but recherché. L’objectivité est un masque pour les pleutres qui ont la chienne de se faire pointer du doigt et pour ceux qui sont payés pour pomponner la nouvelle. Ces derniers sont au moins utiles. Ça rapporte. Dans tous les sens possibles.

Se targuer de l’objectivité en-soi dans la blogosphère, c’est insidieusement s’habiller de l’argument d’autorité, mais cet habit-là taillée de son propre égo qui en plus en beurre épais. Ça me les gonfle toutes, toutes les parties, du cheveu à l’ongle d’orteil!

Ça tue ce qui reste de l’honnêteté, même de l’humain. Le robot, l’ordinateur transmet l’information, n’y laisse rien de lui-même, nous oui.

Quiconque veut me faire suer à grosses gouttes continue de l’imiter. Tendre vers l’objectivité c’est se fondre dans l’outil.

J’aime mieux voir un humain même grossièrement tracé qu’un gros marteau en 3D.

*

(À part ça, je taquine l’Iggy en chaussant les souliers de Christian Vanasse chez BV!)

Twitter pour les nuls – Màj : aRT

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Quelqu’un m’a demandé par courriel de lui donner un petit cours au sujet de Twitter. Je ne suis vraiment pas un expert, mais j’ai bien compris quelques trucs, alors je peux bien les partager avec lui, et avec vous par la même occasion.

Court le message, court l’hyperlien

À la base des bases, chaque message (twit; et en français on tente de faire entrer dans l’usage le terme « gazou », diminutif de « gazouillis », qui est parfois utilisé) doit se faire à l’intérieur de 140 caractères. Donc, il faut l’optimiser pour entrer dans ce cadre. Pour hyperlier (des sites, des pages, des blogues), il existe plusieurs sites où rapetisser les URL (adresses web) puisque certaines adresses peuvent bien gruger la presque totalité des caractères disponibles, sinon tous. Les sites que je rencontre le plus souvent pour ce faire : http://bit.ly/, http://tr.im/, http://tinyurl.com, http://cli.gs/, http://ow.ly/, etc.

@

Pour pointer un autre utilisateur Twitter, il suffit de faire précéder le signe « @ », bien collé au nom d’utilisateur. Donc, par exemple, si quelqu’un veut attirer mon attention, me citer ou répondre à un de mes messages, il inscrit : @renartleveille . Remarquez que j’ai ajouté un espace entre « @renartleveille » et le point dans la phrase précédente : si un quelconque signe vient modifier le nom d’utilisateur, comme une parenthèse ou un guillemet, Twitter ne le considérera pas comme il se doit.

RT

Il est possible, et souhaitable, de reprendre un message d’un autre utilisateur et de le republier sur son profil pour le faire connaître à son réseau, et ainsi de suite. Il suffit donc de copier et de coller le message de quelqu’un (avec le nom de l’utilisateur) sur son propre profil et d’ajouter RT (ReTwitting) pour l’indiquer. Ne pas oublier d’ajouter « @ » devant le nom de la source (l’utilisateur, l’auteur du twit) et de s’assurer qu’il est bien dégagé, comme je l’indique dans la partie précédente. Pour ma part, à chaque fois que je copie-colle, le nom de l’utilisateur se colle sur le début du gazouillis… Pour les visuels, un exemple : RT @renartleveille Twitter pour les nuls http://ow.ly/9z7Z

#

Ce dernier élément, je pense le comprendre moins. Par contre, je sais que « # » est synonyme de « sujet », si je ne m’abuse. Donc, si vous parlez de météo dans un gazou et que vous voulez être accessible facilement pour quelqu’un s’intéressant à ce sujet, vous inscrivez « #météo » dedans.

Toute information pertinente sur le fonctionnement de Twitter serait appréciée en commentaire. Merci!

Màj :

J’ai eu une idée, et ça ne semble pas déjà exister. Si on veut republier un de ses propres messages, on indique aRT devant!

Quelqu’un n’a pas encore vu cette photo-là!

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Le blogueur Éric de Scotch et sloche pose une foutue bonne question par rapport à cette photo-là : Info ou vidange? Pour ceux qui ne la reconnaissent pas, c’est Rihanna qui venait tout juste de se faire battre par son amoureux Chris Brown. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c’est une chanteuse pop, originaire de la Barbade, qui trône plus souvent qu’à son tour depuis quelques années au sommet des palmarès mondiaux. (Voir sa page sur Wikipédia et/ou une recherche d’image sur Google pour voir la différence.)

Donc, à la question de savoir si c’est de l’info ou de la vidange, je ne vais pas m’enfarger dans les fleurs du tapis en écrivant que tout ce qui touche à la musique commerciale, au star system états-unien, c’est tout simplement de la marde, conséquemment ce qui en ressort aussi. Nan… Même si c’est sûrement profitable pour le magazine qui a sorti la photo, elle ne nous parle pas moins. J’irais même jusqu’à dire que pour une fois ce champ de pourriture qui avilit notre belle société pourrait servir à quelque chose de constructif, au lieu de simplement nous gaver de sucre, de calories vides!

Mais c’est certain que mon regard là-dessus est complètement biaisé, vu que j’ai la violence conjugale de tatouée dans ma fibre depuis tout petit. Et il l’est encore plus puisque je gagne ma vie à faire se trémousser les demoiselles, qui par définition préfèrent majoritairement au sang les bonbons… Je leur donne ce qu’elles veulent, et ça fait longtemps que j’ai arrêté de croire que la plus grosse partie de mon travail c’est d’éduquer musicalement une meute en chaleur. Ça me fait même beaucoup plaisir de le faire ce travail. Sauf que j’ai quand même mes limites, justement, je n’ai jamais voulu jouer des chansons de ce Chris Brown : là, ça commence à trop sentir cheap! Un peu comme Celine. Bon, je divague.

C’est dommage, mais les histoires de femmes battues anonymes ne réussiront jamais à faire autant réagir et réfléchir que celle-là et je crois qu’il faut en profiter (même si ça s’avérait au pire une farce de très mauvais goût…). Et les hommes battus ne sont surtout pas en reste dans le calcul. Qu’une ou un trou de cul se permette de violenter la personne qui par définition devrait lui faire le plus confiance, ça ne me rentrera jamais dans la tête comme quelque chose de sujet à débat, sur le fond. Et pis fuck l’alcool et tout le reste comme bémol aux actes! La violence conjugale, c’est la pire des trahisons après l’abus sexuel.

Oui cette histoire pue, mais rien en comparaison de la puanteur des violents de l’amour.

La Caisse de dépôt et de placement du Québec

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Je trouvais que tout ce qui tourne autour des problèmes avec la Caisse de dépôt méritait une caricature. Le choix du petit-cochon-tirelire allait de soi pour l’illustrer.

Ma première idée consistait à lui placer le cou dans une guillotine, mais je trouvais que c’était trop collé sur les jeux de mots utilisés pour illustrer la nouvelle, comme « tête coupée », « décapitation », etc. Aussi, j’avais l’idée de faire un lien avec l’épreuve du cochon huilé, pour illustrer l’incertitude quant au plan du gouvernement versus ce que les médias rapportent, mais c’était trop difficile de le faire transparaître sans passer par un ajout de mots…

Alors, j’ai décidé de le faire simplement tremblant, sans artifices.

Nouveau blogue dans le paysage

J’ai reçu voilà quelque temps une invitation de participer à un blogue collectif de la part de Pierre JC Allard. J’ai bien sûr accepté. Si vous ne le connaissez pas, il dissémine ses écrits un peu partout sur le web, sur son site Nouvelle Société, sur Cent Papiers, sur Agoravox, et la lecture de son texte de présentation sur Cent Papiers donne le tournis… (Dans le sens de : impressionnant!)

Le blogue est en ligne depuis peu et devrait se remplir au gré des présentations des 7 blogueurs, et ça s’appelle, justement, Les 7 du Québec. Le texte de présentation de Pierre JC Allard est très représentatif :

Ceci est le premier texte publié sur ce blogue. Il y en aura d’autres. Un chaque jour, à partir du 1er septembre 2008.  Pourquoi, une seul nouveau texte chaque jour ?  Parce que le défi n’est plus de recevoir davantage de renseignements, mais de choisir ceux dont on veut être informé.  Nous allons vous offrir chaque jour un commentaire sur ce qui nous semble important, sur ce qui nous semble faire  tourner le monde. Parfois bien clairement, parfois en demi-teinte… ou en clair-obscur

Nous sommes sept (7) blogueurs du Québec qui mettons ici nos efforts en commun pour présenter une vision qui ne cible pas le Québec, mais un monde où le Québec a sa place.   Ce blogue n’a pas de politique éditoriale, ni d’autres balises que le respect de la loi, de la courtoisie et de la liberté d’expression.  Nous voulons, nous inspirant d’Albert Londres, «  regarder ce que tout le monde regarde… et vous  montrer que ce que personne ne voit »

Il n’y a, entre nous sept (7), ni amalgame, ni le moindre compromis. Chacun offrira son propre point de vue, conçu selon des principes et des espoirs qui sont les siens, tracé à partir de  sa propre vision du monde et de SON expérience.   Il n’est pas dit que nous ne nous contredirons pas… .

Nous croyons que c’est en voyant les choses sous divers angles que le lecteur pourra former sa propre opinion.   Nous serons satisfaits s’il y parvient convaincu que, sur ce site,  un auteur ou l’autre aura souvent cherché à le séduire, mais que nous n’aurons jamais tenté tous ensemble de le manipuler.

Vent de gauche, vent de droite, mais toujours un vent de liberté. C’est le vent qui fait lever les voiles….

À vous de fixer le cap et de naviguer.

Aujourd’hui, mercredi, puisque c’est mon jour attitré, je viens de publier quelques vieux billets, question d’ajouter un peu de substance, et ma présentation, ma vision du projet. Il va sans dire que la politique sera au centre des préoccupations de ce blogue. Avis aux intéressés.

(Photo : thethi)

TQS par là, dumoncratie par ci!

Je n’ai pas trop d’opinion tranchée au sujet de TQS et des possibles coupes dans l’information, bien que ce soit un sujet chaud. Je vais donc vous laisser aux bons soins de mon ami l’Équilibriste qui a torché un billet bien juteux et bien odorant comme il en a le secret! (Pour les amateurs de scoops politiques, portez une attention particulière au post-scriptum, ça vaut le détour!)

Par contre, au sujet de l’ADQ-ÉMD, il a été assez minimal, comme vous pourrez le voir ici, alors c’est moi qui vais en remettre.

Je suis tombé ce matin sur un billet de Bryan Breguet où il utilise la belle expression : dumoncratie! Je la voyais pour la première fois et j’ai fait quelques petites recherches. Il semble que c’est le caricaturiste Y-Greck qui a été le premier à l’avoir utilisé sur le web, s’il n’en est pas lui-même le paternel…

Ce que j’ai trouvé assez étrange, c’est qu’il a utilisé ce terme dans un contexte de célébration du bond spectaculaire de Mario Dumont aux dernières élections provinciales. Pourtant, le suffixe « cratie», en rapport avec le pouvoir, est la plupart du temps négatif, comme le terme « autocratie » est synonyme de « tyrannie », ce qui est assez contraire à « démocratie », quand même…

Pour revenir à Bryan Breguet, blogueur droitiste, son billet pointe la dernière « superbe » publicité adéquiste rappelant étrangement l’extrême-droite européenne et sa propre désaffiliation :

Et dire que j’ai déjà milité pour ce parti, c’est ridicule. Je suis rendu anti-ADQ. De toutes manières l’ADQ n’est plus un parti de droite économique, mais de droite nationaliste, interventionniste et xénophobes. Quand LE problème devient l’immigrant en soit, alors là on frôle carrément l’extrême-droite.

Quand les alliés naturels quittent le navire, qu’est-ce qu’il peut bien rester? Environ un maigre 18%, d’après les derniers sondages, ce qui n’inclut pas encore les répercussions de l’onde de choc qui se fera assurément sentir dans le futur. Tout est question de perception et cette affiche ambiguë est bien la preuve que l’amateurisme en politique et en marketing (aussi en graphisme…) ne pardonne pas.

Ajout :

le point de vue de V sur la situation actuelle de l’ADQ me plaît beaucoup, je vous conseille fortement la lecture de son dernier billet.

Autre ajout :

au sujet de TQS, très bon billet à lire, de Lutopium.

Les anarchistes ANARCONS se font voir et entendre à Montréal

Dans la nuit du 15 au 16 mars 2008, trois guichets automatiques d’une succursale de la Banque Nationale ont été fracassés avant d’être brûlés par un regroupement anarchiste. Aussi, dans la nuit du 17 au 18 mars 2008, une vingtaine de voitures du concessionnaire Mazda dans le quartier Préfontaine ont eu leurs roues crevées ainsi que 2 fourgonnettes de Bell Canada qui étaient stationnées pas très loin. Il y aurait même eu quelques voitures de police de brûlées.

Je tiens ces informations d’un billet du blogue Bobards Censored, qui les a trouvés via le Centre des médias alternatifs du Québec. Et cela me questionnait beaucoup quant à la véracité de ces faits — on n’est jamais trop prudent —, et une petite recherche rapide m’a permis de trouver un article sur LCN en lien avec ces incidents.

Vous remarquerez que le premier communiqué, en date du 17 mars, indique « Nous soupçonnons les autorités de dissimuler les faits pour ne pas créer la panique parmis (sic) les citoyens » et pourtant l’article de LCN est du même jour…

Je suis très en accord avec beaucoup de ce que les anarchistes prônent, mais pas avec les moyens utilisés, tant au niveau de l’action que du discours. Une petite recherche de quelques minutes m’a permis de changer mon fusil d’épaule (j’avais commencé mon billet en parlant de l’omission des médias par rapport à cette histoire) et de seulement mettre de l’avant ces informations.

Je vois ces actions comme de l’antimarketing pour vanter une prise en charge des citoyens de leur propre destin, qui est importante, essentielle à mes yeux. Mais qui voudrait s’ouvrir à une idéologie ou des idéologies qui ne parle qu’en termes violents et négatifs, et qui vandalisent?

L’extrémisme ne peut arriver à ses fins rapidement que par l’extrémisme.

Je me sens trahi, moi qui tente un travail de compromission, de dialogue. De petits pas, à mon échelle, si petite soit-elle.

La patience devrait être un but à atteindre pour les anarchistes, les socialistes comme les éconocentristes…

Vous pensez faire peur au pouvoir par ces actions, mais vous faites seulement peur au monde, ceux que vous pensez défendre. Vous aurez l’air bien fou quand l’armée sera dans les rues. Ça sera le dernier clou sur votre tombe. Pensez au FLQ.

Fouineux point com et excuziey


Guy A. Tremblay m’a fait découvrir un site tout à fait utile, fouineux.com, et je ne suis que le fil de transmission, c’est un peu pour ça qu’on blogue! C’est une page qui regroupe une multitude d’outils web de recherche, des dictionnaires, des localisateurs (genre Canada 411), des petites annonces, des cartes géographiques, de la traduction, des recettes, name it! Un outil essentiel pour tout bon internaute qui aime arriver au plus vite à l’information qu’il recherche.

C’est certain que ça tient lieu de pub pour certains sites payant, mais bon, c’est efficace à souhait! Je n’ai jamais vu autant de liens utiles réunis dans une même page : elle a pris automatiquement la première place dans mes onglets.

Et je vous laisse avec une vidéo, qui date un peu, mais c’était la première fois que je la voyais avec des sous-titres. C’est quand même un plus, surtout quand la seule chose qu’on comprend c’est : excuziey…

Quelques enfantillages gouvernementaux sur Wikipédia

Sur le Web diffuse les informations trouvées dans le reportage de Jean-Hugues Roy et ça fait très mal à nos gouvernements… Il s’agit de la mise en lumière de certaines modifications apportées à l’encyclopédie Wikipédia à partir d’ordinateurs du Parlement du Québec, d’Ottawa et des bureaux gouvernementaux. Voici quelques exemples :

Quelqu’un utilisé un ordinateur du Parlement pour sévir sur 3 pages en le soir du 29 mars 2007. Il remplacé tout le contenu des articles sur Lucien Bouchard, du parti Québécois et du mouvement souverainiste par «Vive la nation québécoise au sein d’un Canada uni!».

Quelqu’un utilisé un ordinateur du Parlement pour retirer le nom de Denis Coderre dans la liste des personnes impliquées dans le scandale des commandites.

Quelqu’un a utilisé un ordinateur du Gouvernement du Québec pour corriger une modification à l’article sur Jean Charest en enlevant un paragraphe où on parlait de la baisse de popularité du gouvernement.

Alors, il semble que certains de nos élus et leurs collaborateurs trouvent que l’information sur le web est assez importante pour y consacrer du temps de travail et donc de l’argent de nos impôts en salaire. Pourtant, la sortie récente de Mario Dumont en défaveur des blogues allait dans l’autre sens et semblait banaliser l’importance d’au moins une bonne partie du contenu web. Mais, il est évident que le web est un jeu d’interaction où l’accumulation tient lieu de pouvoir d’influence. Oui, Wikipédia est un des plus gros joueurs et la partisanerie peut bien y faire ses choux gras, le temps que d’autres internautes, soucieux de l’objectivité encyclopédique, réparent les tricheries.

Il est presque désolant que cette enquête n’ait pu donner des noms et seulement des lieux. Cela est comme un avertissement et il portera fruit : du moins, les fauteurs de trouble feront leurs basses besognes dans leur temps de loisir et sur leurs propres ordinateurs.

Est-ce qu’à la suite de ce reportage les instances gouvernementales vont bloquer certains sites sur leurs ordinateurs comme les parents le font pour leurs enfants?

Pub du jour


Pour plus d’information, cliquez ici.

Mes plogues du jour

Que de bonnes lectures aujourd’hui! Je vous rajoute deux liens avant de partir vers d’autres pâturages littéraires (j’ai du travail à faire sur la présentation de mon roman et un gros texte à travailler pour UHEC, et bien sûr ma première soirée de dj de la fin de semaine).

Le premier, une belle anecdote parut sur Le Petit Émerillon, concernant une belle carte de bonne année (en septembre) reçue de la part du Prime Minister par le blogueur, habitant à Outremont.

Le deuxième, un commentaire d’une blogueuse, SuperCath, paru sur le blogue Blog Story en lien à une historiette assez stupide, enfin à mon goût, que le blogueur donne en exemple. Et j’ajoute ici l’extrait du commentaire :

Un exemple : l’histoire des vitre teintées du YMCA… J’ai sû d’une de leurs clientes que la clientèle demandait depuis longtemps à faire teinter les vitres pour une question d’intimité, mais le YMCA n’avait pas les fonds nécessaires pour le faire. Alors lorsque la communauté juive a proposé de le faire – à ses frais! – c’est évident qu’ils allaient accepter.
C’est juste drôle que cette partie de l’histoire n’est pas été rapportée dans les nouvelles, n’est-ce pas?

Petit ajout de dernière minute :

J’ai lu la nouvelle de la dernière sortie du Doc Mailloux, ça m’a tenté d’écrire là-dessus pour encore dire qu’il est profondément dans le champ même si je pense aussi que les extrémistes cathos sont aussi dans le champ de vouloir faire revenir le Québec en arrière avec la religion, mais je ne voulais pas gaspiller d’énergie sur cette cause perdue, mais je viens de lire Patrick Lagacé là-dessus à l’instant (je suis incorrigible, j’ai fouiné une dernière fois dans mon Google Reader…) alors je ne pouvais pas passer à côté! Ouf!

Le TPL : quand on ne cherche pas le trouble et qu’on l’a quand même…


Je suis soulagé. Il y a une personne dans ma famille qui a des problèmes de personnalité assez contraignante pour elle et son entourage, dont moi. Et en plus, je suis bien un de ceux qui s’en occupent le plus : je fais même un peu office pour elle de psychologue (à deux sous, mais c’est mieux que rien!).

Son problème est devenu très grave dans les dernières années et, avec quelques membres de la famille, nous en sommes venus à la conclusion qu’elle était peut-être maniaco-dépressive et qu’elle devait donc consulter un professionnel de la santé au plus vite. Et par bonheur, j’ai réussi à l’en convaincre : le professionnel lui a dit que ses problèmes venaient sûrement du fait qu’elle est dans sa ménopause… Le hic, c’est qu’elle a ces problèmes depuis toujours.

Alors, laissez-moi vous dire que je n’y croyais pas vraiment, mais le fait qu’elle sache qu’elle n’est pas « malade » lui a tellement redonné la bonne humeur que je n’ai pas pu la contredire. Depuis ce temps, ça va très bien. D’après mon expérience, ça ne pourrait continuer comme ça éternellement…

Tantôt Douce m’a parlé d’un reportage qu’elle a vu à l’émission « Une pilule, une petite granule ». Il concernait le trouble de personnalité limite (TPL) : trouble dont serait atteinte environ 2% de la population. D’après ma compagne, ça serait bien ça, et après avoir lu la majeure partie des informations contenues dans le site francophone qui se consacre à ce sujet, j’en suis convaincu. Reste à savoir comment amener le sujet sans qu’elle se braque : mais j’ai confiance, je suis pas mal habitué à la prendre avec des petites pincettes…

Pour résumer le plus possible le TPL, les personnes en souffrant sont à la base hypersensible et impulsive, ont beaucoup de difficulté à gérer le stress et ont vécu dans un environnement familial et social dysfonctionnel. Ce trouble transparaît chez les personnes atteintes par de l’instabilité émotionnelle intense et subite (contrairement à la bipolarité qui fait se développer ces écarts sur de plus longues périodes), de l’intensité, de la fragilité et de la douleur émotionnelle, qui se solde souvent par de la violence verbale et même parfois physique, puisque la personne n’arrive pas à se raisonner, comme les gens en général. Aussi, cette tendance lourde peut avoir des répercussions au niveau comportemental par de l’impulsivité maladive qui mène parfois, selon les cas, à des dépenses monétaires absurdes, à de la toxicomanie, de l’alcoolisme, à de la conduite automobile dangereuse, et même à des crises de boulimie. Dans le pire des cas, cela peut se rendre jusqu’à des tendances suicidaires. Et c’est bien cette dernière manifestation qui me fait le plus peur puisque cette personne ne se gêne pas pour avouer ses pensées suicidaires en temps de crise.

J’espère vraiment que de mettre le doigt là-dessus lui donnera le goût de continuer son travail sur elle-même et surtout, de retourner voir un médecin qui la diagnostiquera comme tel, si c’est le cas. Le fait de voir plus clairement un problème et sa source est déjà un bon début de guérison. Je le souhaite aussi à tous ceux qui en souffrent, et à leur entourage.

L’image vient d’ici.

Ma plogue du jour

Ma plogue du jour est assez triste aujourd’hui (et se marie assez bien avec mon état général). Mon ami Folliculaire a publié aujourd’hui un autre texte sur son expérience avec des internautes suicidaires. C’est difficile à accepter, mais il faut lever le tabou et en parler le plus possible.

Question évasive

D’après une étude parue dans le journal Nature Neuroscience, il semblerait que « l’orientation politique est reliée à des différences dans la façon que le cerveau traite les informations. »

Mais qu’est-ce qui se passe alors avec les indécis et les gens qui se foutent comme l’an 40 de la politique?

Un char à Montréal? Heille réveille!

Je sens qu’il va y en avoir quelques-uns qui vont chialer à partir de jeudi matin!

L’organisme Action Autocollants a eu la bonne idée d’apposer des slogans tels que «T’es GROS, sors ton vélo!», «Tu fais chier; tu pourrais marcher!» ou «Un char à Montréal? Heille réveille!» sur 3000 automobiles du centre-ville, travail hautement citoyen qu’ils répartiront sur trois jours.

Voici une citation du communiqué de presse, paru sur cyberpresse, qui explique bien la démarche :

Nous espérons provoquer une réflexion, voire un débat de fond, qui portera sur le comportement, les droits et les devoirs de chacun en matière de nuisances dues aux véhicules à essence (bruit, pollution, accidents, étalement urbain, etc.) et sur les solutions qui sont à la portée de tous (mobilité douce, transports en commun, attitude respectueuse, etc.), lit-on dans le communiqué. Dans la lutte contre la dégradation de la qualité de vie due à l’utilisation des véhicules à essence, de multiples obstacles se dressent.

Espérons que beaucoup d’autres initiatives de la sorte viendront sortir les citoyens de leur torpeur…

Ajout (Jeudi 12h30) :

V m’a laissé un commentaire critique ici et je vais l’ajouter parce qu’il est intéressant :

V a dit…Tu vois Renart, tout ce qui m’énerve de la gauche se trouve dans cette action. En somme, on dit aux gens :
– Vous êtes caves
– Vous n’avez pas compris.
– On va vous expliquer.
Le balieusard moyen, qui est mal désservi par le transport en commun, appréciera sûrement de se faire dire qu’il devrait passer deux heures par jour dans un autobus tellement bondé qu’il ne pourra pas y tenir un journal ouvert.
Ça me désole, parce que ce genre d’actions me confirme la chose suivante :
– La gauche va continuer de mépriser la masse en l’attaquant
– La gauche continuera être désespéremment être incapable de convaincre les gens d’adopter des comportements qui, à terme, les sert, parce qu’elle aura tenter de le faire en les traitant de caves.
– Le développement durable est défendu par des zélotes alors qu’il devrait l’être par des leaders.
Aime-tu ça toi te faire traiter de caves ? Non ? Les gens qui vont avoir la « chance » de recevoir tes autocollants sur leur bagnole non plus. Et comme toi, puisque vous êtes tous des gens intelligents, ils vont mépriser les colons qui ont osé les regarder de haut !
En conclusion, laisse-moi te dire une chose : cette action ne convaincra pas un seul individu de lâcher son « char » pour l’autobus. Insulter ouvertement l’intelligence des gens, ça n’a jamais été vraiment winner depuis le début de l’histoire politique occidentale…

Et ma réponse :

V,

à la base je suis d’accord, comme Antipollution, pour dire que ça fera plus de gens fâchés que de gens qui vont réfléchir à cette question et surtout, se poser la question s’il faut ABSOLUMENT qu’ils prennent TOUJOURS leur voiture pour vaquer à toutes leurs activités.

J’ai bien aimé cette idée (malgré tous les côtés négatifs) parce qu’elle m’a fait penser à une idée que j’ai eue et que je n’ai pas expérimenté par peur de représailles directes. Je voulais me faire une pancarte que je trainerais toujours avec moi, et que j’allais brandir aux automobilistes en attendant l’autobus et sur laquelle j’aurais écrit : JE SUIS ASSEZ RICHE POUR M’ACHETER UNE VOITURE, MAIS J’ATTENDS L’AUTOBUS… ou quelque chose du genre.

Au-delà du déplacement, il y a un « standing » dans le fait de conduire une voiture et c’est bien sur cette question que mon idée ci-haut repose en majorité : je pense que la légitimité d’un comportement qui repose sur le « standing » en totalité ou en partie se doit d’être doublement examiné s’il cause du tord. Aussi, au-delà du côté pratique, il y a une paresse évidente des gens qui utilisent leurs voitures pour aller travailler et qui ne semblent pas avoir d’intérêt à faire du covoiturage : le nombre de gens qu’on voit seuls en voiture est assez frappant et le pourcentage de compagnies et de gens qui adhèrent à des programmes qui planifient le covoiturage est honteusement bas.

En regardant juste ces quelques points, je pense que cette attaque d’autocollant est une bonne chose, puisque la pub gouvernementale et les actions concertées des regroupements environnementaux qui prônent des changements comportementaux pour la population ne fonctionnent pas, décidément, puisque le parc automobile grossit toujours.

Il faudrait qu’il y ait un plan drastique de réduction des voitures à essence vers des voitures électriques, puisque la technologie est fonctionnelle, mais nous (et nos gouvernements) sommes pris au piège par les corporations qui ralentissent ce changement technologique qui a vu le jour à la fin du XIX siècle. Reprenez-moi, mais je crois que l’illusion du « standing » de posséder une voiture est une des manières d’endormir la population. Alors, si les gens ne sont pas capables de se réveiller, d’améliorer leurs habitudes et/ou de participer à faire évoluer le transport vers les systèmes alternatifs en faisant du travail citoyen auprès de leurs proches pour les convaincre du bien-fondé de délaisser l’utilisation de l’essence et ainsi de faire grossir la vague pour que les constructeurs n’aient plus le choix d’offrir ces alternatives, ils méritent bien de sacrer en décollant un autocollant…

Le mystère de La Grande Époque

Je me suis retrouvé au début de l’été avec une copie d’un journal gratuit : La Grande Époque. Je ne me souviens plus si quelqu’un me l’a donné ou si je l’ai pris dans un présentoir, mais cela m’avait marqué, j’ai eu un réflexe de suspicion à cause du nom du journal, car il me semblait, comment dire, propagandiste?

Je l’ai lu en presque totalité, ça ressemblait pas mal aux journaux gratuits dans le métro, mais avec un côté plus sérieux, moins magazine. Et j’ai remarqué un petit texte critique contre le communisme : c’est tout ce qui sortait de l’ordinaire. Sans penser à aller sur mon Mac pour faire un peu d’investigation sur le web, j’ai tenté de trouver une piste dans le journal lui-même, mais sans succès… J’y repense et je me demande bien pourquoi j’ai mis le journal dans le bac de recyclage et n’y ai plus pensé. Sherlock Holmes peut bien rester habillé…

Alors que je cherchais à lire des infos pour me documenter sur les dernières frasques d’exportation de l’industrie chinoise, je suis tombé sur un article du site www.lagrandeepoque.com. Ni une ni deux je me retrouve sur Wikipédia afin de lire l’article sur ce journal.

Ce journal est effectivement en partie propagandiste et « a été fondé en 2000 par un petit groupe d’étudiants chinois issus de la diaspora et vivant dans le New Jersey. Ils affirment avoir souhaité fournir à leurs compatriotes chinois des informations non contrôlées par les autorités de leur pays d’origine. En 2004 la version anglaise a été lancée à New York suivie en 2005 des versions françaises, allemandes et espagnoles. »

Aussi, La Grande Époque a publié un pamphlet critique sous le titre : Neufs commentaires sur le Parti communiste chinois. Ce texte a provoqué l’ire des autorités chinoises et, selon La Fédération internationale des journalistes, elles font grande pression sur le journal depuis : « Des agressions physiques et des destructions de matériels sont également mentionnées. » Encore mieux, le journal insiste sur le fait que cette publication des « Commentaires » a entrainé la désertion de plus de 18 millions de membres du Parti communiste chinois. « De nombreux témoignages publiés par le journal viennent corroborer ces affirmations, reprise également par des médias chinois indépendants. » Par contre, les médias de l’occident font la sourde oreille…

Ceci est seulement un petit encas, je retourne à l’écriture de mon texte principal.


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