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Du changement. Fascinant à quel point le changement est devenu un phénomène positif… Avant, c’était risqué… aujourd’hui, c’est en certitude d’un changement pour le mieux. […] Le changement est devenu la nourrice de notre lassitude… c’est charmant comme évolution. Plus les changements sont possibles, plus nos contentements sont brefs… L’instabilité s’est transformée en constance, en loi élémentaire… et l’obéissance à cette loi a transformé la nouveauté en absolu moral… […] N’importe quelle nouveauté est une expérience précieuse depuis que la vie fait autre chose que survivre…
Jean-Simon DesRochers – La canicule des pauvres – page 146
Les Herbes rouges/roman – 2009
Très bien écrit ce texte, merci pour cette découverte je ne connaissais pas cet auteur.
C’est sûr que je suis pour l’évolution… 😉
Par contre, j’ai depuis très longtemps une relation difficile avec la manie du changement, pas seulement en politique, mais aussi dans les milieux de travail. Et oui, je fais l’inavouable, je résiste souvent aux changements. Dans le vocabulaire des organisations de travail, changement = bon. Or, ce n’est pas toujours le cas. Quand on vit depuis trop longtemps le régime de «faire plus avec moins» et que la surcharge mentale et les burn-out se succèdent, on devient suspicieux face aux adorateurs du changement.
En politique aussi, si on veut avoir l’air dynamique, il faut absolument prôner le changement. Et pas besoin de dire lequel ! D’où la merveilleuse perle de Gérald Tremblay : «Je privilégie une stabilité évolutive et dynamique» !
Voir http://carnetsdudevoir.com/index.php/motsetmaux/commentaires/gerald_tremblay_privilegie_une_stabilite_evolutive_et_dynamique/
Le TViste,
y’a pas de quoi!
Darwin,
la valeur du changement est toujours à la pièce, ça va de soi!
Pour ce qui est de la politique, ça va tellement mal que le changement semble souvent synonyme de bonheur…
« Je privilégie une stabilité évolutive et dynamique »
Wow! elle est précieuse cette perle!
Intéressant petit texte. il me fait penser aux gens qui me traitent de « passeïste » quand je dis que je refuse la mondialisation économique… La culture de changement censément nécessaire sera à l’origine de la mort de cette planète…