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C’est quoi le problème avec Pierre Côté?

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Le clown tristeComme je le relatais le 2 décembre dernier, je me suis intéressé au projet de Pierre Côté nommé « Realtime Réalité ». Assez pour pouvoir dire que j’ai même essayé d’aider le gars, avec l’aide de plusieurs utilisateurs de Twitter. Je voyais même d’un bon oeil une collaboration future :

j’aimerais que chaque lundi soir on se retrouve pour jaser de choses et d’autres, ce qui s’est passé dans l’actualité, sur les blogues, etc. Je serais bien ouvert à préparer un petit quelque chose

Mais bon, si vous n’êtes pas au courant, mon énergie a commencé à baisser, plus le mois de décembre avançait. De son côté, après le 12 décembre, il a disparu du web, les gens se demandaient ce qu’il advenait de lui (il est finalement réapparu le 4 janvier). Ce n’était pas bien difficile d’arriver à la conclusion qu’il n’allait pas très bien lui non plus. Il m’est même passé par l’idée d’essayer de le joindre par un moyen ou un autre, mais j’en avais assez de me battre avec ma propre condition. Et on n’a pas gardé les cochons ensemble, quand même…

Un peu plus tard, par je ne sais quel hasard, je me suis rendu compte qu’il avait arrêté de me suivre, et quelques personnes dont @minicstecroix qui avait, par deux fois, coanimé avec lui. En fait, il a arrêté de suivre pratiquement tous les francophones qu’il suivait avant (il est devenu ainsi un Twitter snob — il me semble qu’auparavant son ratio abonnés/abonnements ressemblait au mien). Drôle de comportement pour quelqu’un qui fait la promotion de l’interactivité et qui voudrait que son projet fonctionne…

Alors, pour en avoir le coeur net, je lui ai adressé hier ou avant-hier ce message sur Twitter :

pourquoi tu as arrêté de suivre plein de gens, dont moi — qui a essayé de t’aider avant les Fêtes?

Il ne m’a pas répondu, alors je le lui ai envoyé en commentaire sur son blogue et il ne l’a pas fait paraître ni y a réagi. À l’heure qu’il est, je ne m’attends plus à rien. C’est pathétique. Et je sais que plusieurs personnes l’interpellent, dont @TVQC qui m’écrivait tantôt qu’il essayait de lui proposer quelqu’un d’intéressant pour son émission, toujours sans réponses.

Les relations virtuelles sont parfois difficiles, mais là ça dépasse les bornes. Malgré le fait que je ne sais aucunement ce qui se passe réellement dans sa tête, je ne peux qu’y voir un grand manque de respect, comme si pour lui l’interactivité n’était qu’un mouchoir à jeter après usage, dans son sens le plus méprisant.

J’ai cette histoire en tête depuis un mois et ce billet est un bon outil pour m’en débarrasser (aussi bien sûr pour l’archiver…). Et, je peux vous avouer que ça me rend plus triste que ça me fâche, quoique, peut-être plus ex aequo.

En tout cas, tout cela est un trop-plein d’incompréhension qui compose un mystère pas très ragoûtant, comme cette phrase abracadabrante…

Dommage, car ce gars-là a du talent, mais pas le principal pour ce qu’il veut faire, soit l’entregent.

Malgré tout, je ne peux même pas lui souhaiter de se planter…

Lhasa n’est pas morte à cause de Twitter…

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Je m’excuse, mais on s’en fout de la question de Twitter autour de la mort de Lhasa de Sela. C’est un problème de bouche-à-oreille à la vitesse grand V et il faut faire avec. A-t-on déjà pensé à faire taire la boîte à rumeur avant l’apparition des médias sociaux?

Par contre, qu’une jeune femme dans la fin trentaine meurt d’un cancer du sein, ça c’est sérieux. Quand ma Douce se met à craindre le fait qu’elle ne puisse pas se faire faire des tests de dépistage vu son trop jeune âge, ça dépasse le soi-disant problème des cancans.

Quand on constate de plus en plus que le cancer gagne sur des corps de plus en plus jeunes, on se demande pourquoi les médias sont si intéressés par la ragoterie.

Il n’y a qu’à taper « hausse des cancers » sur son moteur de recherche préféré et c’est un bon début pour sortir du verbiage inutile.

*

Sinon, au-delà de la colère, je suis immensément triste devant ce décès, moi qui n’étais même pas au courant de sa maladie. Avec Björk, ex aequo, c’est ma voix féminine préférée. J’ai bercé mon âme au son de sa voix en compagnie de ses deux premières oeuvres, je la pleurerai en écoutant sa dernière complainte, quand je me la procurerai.

Un demi-million de clics!

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Je le note aujourd’hui, mais je me suis rendu compte hier que j’ai passé en deux ans le cap des 500 000 clics un peu avant la venue de 2010 (j’ai déménagé à cette adresse-ci au premier janvier 2008). Je ne suis pas trop du genre à noter ce genre de détail, mais j’en ai été vraiment surpris quand je l’ai vu, franchement. Et ça m’encourage beaucoup pour l’avenir.

Alors un gros merci à vous tous mes lecteurs! Ceux de longue date, et bien sûr aussi aux plus récents qui proviennent beaucoup de Twitter, je crois.

Et, si tout va bien, je serai très prochainement déménagé à une adresse personnalisée.

À suivre!

Combien la blogosphère a de vies déjà?

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Selon certains, la blogosphère serait dans une lente agonie depuis assez longtemps. Par exemple, l’utilisatrice @swanpr me parle en ce moment même sur Twitter de « mort naturelle » pour la décrire. Ce à quoi je réponds que je trouve que le terme « mort » à toujours été trop fort à mon goût. Et que même les forums ne sont pas « mort »

Donc, serait-ce que ce qu’on qualifie de « mort » est du domaine de l’effet de mode, de ce que mon interlocutrice qualifie par « pass[er] le stade du phénomène »? Pour ma part, c’est ce que je crois. C’est simplement que le « talk of the town », c’est Twitter, beaucoup encore aussi Facebook. Mais, du côté de Pierre Fraser (auteur de Flux / Écriture Virale), c’est autrement. Pour dire vrai, c’est son billet « Blogue : chronique d’une mort annoncée » qui est le point d’ancrage de ma réflexion.

Si je peux condenser son propos le plus simplement possible, il dit que l’internaute, totalement libre de consommer et de diffuser de l’information de la manière qui lui chante (egocasting), choisira de plus en plus « les actes de conversation » que magnifient les outils comme Twitter et Facebook. Pour ce qui est des blogues, il considère que la majorité des billets sont d’humeur (assez péjorativement je crois), que la blogosphère a échoué dans son rêve de démocratiser l’expression, que « personne ne s’intéresse aux blogueurs, mis à part quelques cas exceptionnels. » (En passant, il va jusqu’à ne pas vouloir fournir de fil RSS pour son site — le bouton pour se faire se rend jusqu’à Twitter — et n’y permet pas les commentaires…) Une chance qu’il écrit :

Ne vous en faites pas, le blogue ne disparaîtra pas.

Et c’est ce que je pense aussi. Par contre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet antagonisme qu’il construit, car cela m’apparaît trop extrême :

La rédaction d’un billet sur un blogue est un acte d’isolement

L’acte de conversation est un acte d’ouverture

Quand on pense en terme de communauté, ça me semble être le contraire. Parce que le lieu du blogue condense les conversations (parce qu’il y en a, encore…), les rends à la base plus visibles en raison de l’importance du sujet (les billets qui agissent comme rassembleurs, à la manière des topiques dans les forums), tandis que, par exemple, les conversations sur Twitter sont plus furtives, officieuses, sujettes au hasard du moment où les utilisateurs y sont, a contrario du caractère plus « officiel » des blogues. Aussi, quand on est amplement impliqué sur le web, il est plus facile de suivre un grand nombre de blogues sans rien manquer (par la magie des fils et des agrégateurs) que de suivre un grand nombre de comptes Twitter. Ce qui revient à l’image du ruisseau que Michelle Blanc utilise pour décrire le flux de ce service.

Et même, si je me réfère à l’introduction de ce billet, où je décris une conversation, l’impact du blogue sur les événements conversationnels est accru. Combien de gens ont dû suivre cette conversation directement sur Twitter avant que je la relève ici? Pas bien plus que deux : moi et elle. Pourtant, j’ai trouvé qu’elle était assez intéressante pour m’en servir afin d’introduire mon sujet.

Si je peux concocter une image simple, Twitter c’est jaser à la sauvette dans la rue ou dans un bar, un blogue c’est s’installer dans un salon avec un verre de vin… Et dans l’optique où tout est filmé (inscrit quelque part sur le web), le fouillis de Twitter rend les recherches ardues, repose beaucoup sur l’impondérable, tandis que la blogosphère est, si je puis m’exprimer ainsi, un modèle de classification. La force de Twitter est l’instantanéité (le Flux), celle de la blogosphère repose plus sur la longévité et la référence, je dirais. Ce sont visiblement des compléments.

J’en ai eu la preuve après-coup. Je suis tombé sur un billet d’un dénommé Bruno Walter qui décrit l’expérience intense du deuxième accouchement de sa compagne (avec complications), qu’il a vécue positivement grâce à Twitter. Il raconte que le fait de publier sur son compte ses états d’âme et de recevoir des réactions des autres utilisateurs a rendu son expérience beaucoup plus humaine :

Dans ces moments-là, twitter cristallise le meilleur de l’humanité. Simplement parce que derrière des followers se cachent des humanités. Qui quand elles se mettent en marche vous portent, au sens littéral du terme.

C’est une très belle histoire, et qui pour moi en plus concrétise l’importance du blogue, encore aujourd’hui. Impossible de traduire émotionnellement ce moment à coups de 140 caractères. Et si cet homme n’avait pas eu de blogue pour s’épancher, qu’aurait-il fait, vous croyez? Twitter n’est même pas le meilleur outil pour parler de lui-même, de ses bons coups…

Mais je ne prône pas naïvement un retour en arrière. Comme Le Modérateur, je constate que les commentaires sur les blogues sont généralement en baisse et que nous « n’assistons pas, bien sûr, à la disparition de la blogosphère, mais à une mutation des échanges et des communautés. » (Trouvé via @visionwebnet.)

Et pour terminer en beauté, je laisserai la parole à Philippe Martin, une citation de son billet « Et on reparle encore de la mort des blogs » :

Les détracteurs vous diront mais à quoi ça sert de tenir un blog alors que des plateformes comme Twitter et Facebook sont là. J’aurai tendance à dire que de vouloir uniquement être présent sur les médias sociaux sans point d’ancrage, sans contrôle sur vos données et à la merci de start-up millionnaires est quelque peu inconscient. C’est la solution de facilité, le raccourci mais que sont ces plateformes sans le contenu qui y est diffusé. Dans un billet de l’an passé, je reprenais cette citation de  Pierre Chappaz « Abandonner son blog pour s’exprimer uniquement sur Facebook ou Twitter, ce serait comme choisir de ne plus partir en voyage que dans les circuits organisés…»

(Photo : frogmuseum2)

Pierre Côté, l’interaction globale, les trolls, la monétisation, etc.

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Hier soir, j’ai vécu une expérience intéressante. Avec Pierre Côté et quelques internautes, dont le sympathique blogueur Minic (Ste-Croix) et deux espèces d’ados attardés en guise de trolls (ça, c’était la partie moins intéressante…).

Je ne crois pas que Pierre Côté sera fâché que je dise de lui qu’il est un drôle de personnage. Pour ma part, je me suis cogné le nez quelques fois avant de pouvoir embarquer dans son univers… Mais, avant de continuer, ça demande des explications.

Son projet, c’est Realtime Réalité (« un show transmedia immersif interactif  en direct »). Il utilise les outils que sont Twitter, Twitpic, Ustream, Blogger, Qik, YouTube et Facebook pour informer, divertir, provoquer, toucher, partager, enseigner et réfléchir (dixit son site web). Il compte sur la générosité des internautes pour le payer (il demande : « Quelle est la valeur de mes services? » et suggère : « C’est à vous de décider. ») et affiche son taux horaire (facultatif) selon les donations (je lui ai donné 5$ hier). « Son objectif: créer son propre emploi et en vivre. »

(Source de la citation précédente et de la suivante : un article d’Anne-Caroline Desplanques sur bénéfice.net.)

Il se décrit lui-même comme étant un, entre guillemets, journaliste nouveau genre, « puisqu’il se déplace avec son iPhone pour filmer discours, conférences de presse et autres évènements en tout genre en fonction de ses intérêts. » Mais en ce qui me concerne, je vais plutôt me concentrer sur ce qu’il a fait hier via Ustream. On pense à une ligne ouverte à la radio, mais magnifiée par les possibilités d’interaction qu’offre le web. Donc il est là, en direct, filmé par une webcam, il y a une section chat à côté, et il commente de vive voix ce qui s’y passe. Et il demande aux gens d’appeler, ce que j’ai fait.

Le thème de base étant « on parle de nos frustrations », j’ai un peu parlé de mon billet d’hier, de mon blues automnal, et ç’a bifurqué sur la situation médiatique, celle du web versus la traditionnelle, de la monétisation, etc. J’y reviendrai. Et plus tard il a demandé si quelqu’un pouvait l’appeler via Skype, et le dénommé Minic a répondu à l’appel : il s’est retrouvé coanimateur avec son image à côté de celle de Pierre.

Aussi, il a passé quelques vidéos de musique que les internautes ont suggérés (ce qui à mon avis ne devrait pas trop faire partie de la formule) et les deux trolls ont monopolisé une bonne partie du temps qu’a duré l’« émission », puisque Pierre leur donnait beaucoup de jeu. Et il a fallu que quelques internautes, dont moi, insistent, pour qu’un des deux soit banni… Donc, si je peux lui donner un conseil, et surtout répéter une évidence : s’il veut que son projet d’interaction « live » fonctionne bien et qu’il ait du succès, il faudra qu’il soit vigilant avec les trolls, ces plaies…

Sinon, à l’instar du copain Le TViste et a contrario de Patrick Lagacé, je trouve sa démarche digne d’intérêt. Je ne dis pas que c’est parfait, et le principal intéressé non plus d’ailleurs, mais je peux au moins lui donner qu’il pave la voie, enfin une. Et je suis prêt à l’aider humblement ici.

Mais, avant de terminer, j’aimerais revenir sur le sujet de la monétisation du contenu web. Pour certains, je le sais, les cheveux se dresseront sur la tête. Donc, voilà, je trouve absolument courageux la dynamique qu’installe Pierre Côté à ce sujet. Parce que c’est clair que son projet repose essentiellement monétairement sur les épaules des internautes, et dans le contexte où nous sommes habitués de ne rien payer pour le contenu et où la pub est un mal nécessaire, mais visiblement insuffisant pour beaucoup. Le château de cartes tient en quelque sorte par la solidarité.

Et la question reste à savoir s’il va réussir à poursuivre son aventure en citoyen indépendant (enfin presque, il a déjà une commandite de Black Label) avec les contributions volontaires, s’il va être intégré à un autre média, ou carrément laisser tomber devant l’évidence de son frigidaire vide…

Et tout cela trouve grandement écho de mon côté, vous devez bien vous douter pourquoi.

Un creux parmi tant d’autres

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À l’heure où la blogosphère semble devenir un simple appendice de son microcousin Twitter, l’annonce de la possible mort du très populaire blogue personnel « La belle et la bête » me donne un coup dur. Malgré mon optimisme avoué, j’ai (entre les lignes) depuis quelque temps un pessimisme collé à la tête, pressant mes tempes de son bourdonnement suceur d’énergie. Tellement que j’ai fait avorter bon nombre de billets, ce qui m’arrivait assez rarement jusqu’à voilà deux semaines. Et même sans me compter, j’ai remarqué un creux quasi généralisé.

Pour revenir à moi, on dirait que l’étincelle est trop paresseuse, en plus d’être petite. Pourtant, ça ne devrait rien changer au fait qu’elle puisse être capable de provoquer une explosion. Mauvais exemple, peut-être. Une étincelle dans le vide, ça reste quand même loin de toute possibilité.

J’ai mes positions, je constate qu’il y en a d’autres, mais au lieu de titiller ma combativité, ça contente mon sens de la mesure. Et c’est loin de m’indiquer que c’est un bon point de départ pour quelque chose d’intéressant. Du moins pour le lecteur. (Et ce personnage-là, je suis trop loin de m’en foutre!)

Et j’ai toujours en tête que le corps a le gros bout du bâton d’intelligence que le cerveau n’a pas. Donc, je ne m’avouerai pas vaincu aujourd’hui. Par contre, j’accepte maintenant de voir toute la procrastination que peut contenir l’activité d’écrire dans ce moule que j’ai moi-même fabriqué, même si l’écriture en soi reste toujours un véhicule défendable, au moins par-devers soi. Au danger de se mentir à soi-même.

Et je n’en suis même pas à l’abri.

Qui peut bien se targuer de l’être?

Ce doit être ce qu’on appelle le doute.

(Photo : Lodonnext)

De l’importance du RT

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(Notice : si vous n’aimez pas ou que vous n’êtes tout simplement pas intéressé par Twitter, passez votre chemin au lieu de me le faire savoir, merci! Et si malgré tout vous vous commettez dans ce sens, ne soyez pas surpris si je pète une coche…)

Avec mon expérience sur Twitter, je constate souvent que beaucoup de gens sous-estiment l’importance de RT. À chaque fois que quelqu’un me réplique (seulement) qu’un de mes messages est intéressant (ou quelconque appréciation), j’ai envie de lui répondre :

— Ça ne doit pas être si vrai que ça puisque tu n’as pas pris la peine de le diffuser dans ton réseau…

Parce que c’est ça à la base faire un RT : un signe d’appréciation, et tellement qu’on n’est pas gêné de s’approprier le message, de le cautionner aux yeux des autres. Ça l’air gros dit de même, mais c’est quand même ça.

Et ce qui est bien aussi avec les RT, c’est que les gens qui vont sur Twitter moins souvent ont plus de chance de tomber sur des trucs intéressants si les messages se promènent dans le temps. Mais c’est certain que pour ceux qui sont plus assidus il y a en effet beaucoup de répétitions, mais c’est peut-être un signe qu’il faudrait décrocher un peu… 😉

Vrakota

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Si vous avez suivi la dernière saison de l’émission « En route vers mon premier gala Juste pour rire » au canal Vox, le nom d’Etienne Dano ne vous est sûrement pas inconnu, puisqu’il en a été le grand gagnant.

J’ai adoré ses prestations à l’émission et même qu’il était dans mes favoris depuis la première saison. Son humour est vif, viril et surtout, intelligent. Ça fait drôle à dire quand le gars est capable de passer un numéro complet sur le sujet du ketchup! C’est qu’il a su lui développer une finesse insoupçonnée!

La vidéo plus haut fait partie de son nouveau projet nommé « Vrakota », où, sous les traits de Steeve Gariépy, coupe Longueuil à l’appui, il vante les mérites de produits absurdes comme de la colle à steak, un homard télécommandé et un collier à chien mp3. Un tordu mélange entre les pubs de Canadian Tire et, bien sûr, de Lakota.

Tout simplement tordant! Son canal YouTube est par là : VRAKOTA

(Via @jboivin sur Twitter)

SynChronique

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Je ne sais pas si ça vous arrive parfois de jeter un oeil dans ma colonne de droite. Je passe beaucoup de temps à fouiner sur le web pour dénicher des trucs intéressants. Pour ce qui est plus sérieux, c’est dans ma section « Billets choisis de mon agrégateur », et dans ma section « Babillages (Twitter) » c’est plus varié.

Tout ça pour dire qu’il m’arrive aussi de pointer plus particulièrement sur mon blogue certaines choses, comme les billets que je vous proposerai à l’instant. Le premier provient du blogue « La Terre va trembler » de celui ou celle qui se (pseudo) nomme Mac, ayant pour titre : « Soulèvement ». Il « soulève » le fait que la corruption semble être un problème politique global, au-delà des exemples récents au niveau municipal. Et bien d’autres constats bien justes, et bien d’autres idées inspirantes, dont celle « d’annuler les élections municipales prévues le 1er novembre. » Et son titre n’est pas une image…

Et j’ai surtout l’impression que ce genre d’écoeurantïte aiguë s’attrapera comme le populaire virus, enfin, selon l’hypothétique des prédictions. À moins que nous soyons vraiment trop pris dans notre « bonheur illusoire de consommateurs abusés », comme l’écrit bien le Mouton Marron dans le deuxième billet que je vous propose, nommé : « L’état de nos rues. » Il a été publié à moins de 20 minutes d’intervalle du premier, et on sent une certaine fratrie thématique. Il aurait même pu aussi titrer son billet « Soulèvement », comme en fait foi sa finale :

Les bouttes d’asphalte décollés du pavé voleraient. En veux-tu du nid-de-poule en vlà.

Le web social comme détonateur d’indignation, j’achète!

(Photo : fwsalmon)

Ajout:

Coudon, la révolution est dans l’air! : http://manumayer.wordpress.com/2009/10/21/citoyen-de-la-terre/

Un dinosaure dans la blogosphère

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Dans ce monde virtuel, malgré une veille assez large, malgré des alertes Google, malgré la technologie de notification des liens entrants, l’humain est toujours utile. C’est qu’à la suite de mon premier billet en lien avec le suicide de Nelly Arcan, quelqu’un est venu m’indiquer qu’un autre commentateur, qui signait « Georges Fedorov », était en fait Maurice G. Dantec, romancier (surtout de la science-fiction) et essayiste (dans la mouvance conservatrice — il « défend ouvertement le rétablissement de la peine de mort au Canada »). Mais à la base, pourquoi avoir endossé cette burqa anonymisante au lieu de commenter courageusement et ouvertement?

Autre bavasserie de l’utile humain : l’écrivain a pondu, suite à son séjour en mes terres (hé hé!), une galette (objet de forme ronde et plate) où il vise mon blogue et/ou moi et/ou les gens qui nous regroupons ici pour discuter. Et la répétition des « et/ou » n’est pas une tentative stylistique, tout ça me fait encore barboter en pleine confusion…

Lisez plutôt :

Le premier mensonge que la société québécoise post-modernisée est en train d’élaborer, c’est qu’elle n’est absolument pour rien dans cette « mort volontaire » (c’est en effet le mot juste), et surtout qu’il s’agit là de la « mort d’un être humain », entendez : comme tous les autres.

Un « être humain » comme vouzémoâ, avec ces pulsions maladives, ces problèmes personnels et professionnels, relationnels et intimes, bref, ce mensonge a pour but d’ôter toute singularité à ce qui fore le mystère du suicide d’un écrivain. Car c’est en tant qu’écrivain (sic) que Nelly Arcan a été « suicidée » ; comme le dit fort justement, et dans une perfection lapidaire, une certaine CalamitySandrine sur un blog québécois (1)  où j’ai vainement tenter de discuter, « on l’a tuée de sa propre main ». Mais comment cette société, qui a produit les conditions suffisantes et nécessaires à l’émergence puis à la disparition d’un tel écrivain (sic), aurait-elle le cran de se regarder bien en face, dans le miroir de ses constantes trahisons ?

Le blog en question est à ce titre tout à fait représentatif de cette tendance, j’oserais dire cette force d’attraction collective vers la pop-psychanalyse, l’humanisme new-age, l’égomanie consensuelle et le syncrétisme post-moderniste, on est ici pour verser quelques larmes, en précisant parfois que l’on n’a rien lu d’elle (quel intérêt, en effet, s’agissant d’un écrivain) et s’offusquer dès lors que l’on ose remettre en question le « modèle québécois », qui est précisément le seul et unique responsable de cette mise à mort dont il s’agit de supprimer toute la singularité en la mixant aussi vite que possible dans le « moule démocratique ». Cet appendicule de la sphère internet aura forgé sans le savoir la nécessité d’écrire ce texte, tout autant qu’il aura servi de test « en temps réel » des formes diverses et variées qu’a prises le néo-conformisme démocratique. Pour un blog se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque.

Et, en fin de texte :

1- Il se reconnaîtra assez vite sans que j’ai besoin de le citer.

Et là, je viens de relire ses commentaires à la suite de mon billet et je crois comprendre que l’homme n’est pas loin d’être un analphabète du web 2.0 (une preuve de plus, il publie ses billets sur un site statique) :

Vous n’êtes pas le seul blog dans ce cas

Je pouvais bien ne pas comprendre : pour lui, il semble que mon blogue est une entité fermée, un système, pas un espace de diffusion de mes productions et surtout, d’interaction libre. En vérité, ce n’est pas un monolithe idéologique : des gens avec des avis très divergents viennent croiser le fer ici, mais il a réussi à tous nous mettre dans le même panier. Il n’a pas compris que la blogosphère, dont je fais partie, mais pas lui (et c’est bien son droit), est un ensemble de paniers percés (dans le sens que tout est mis en place pour que l’information circule), et surtout, sans agendas.

Et j’en arrive à cette conclusion parce que je n’ai pas théorisé au sujet de ce suicide dans mon billet, non plus en commentaire. Je me suis repris un peu dans mon deuxième billet, mais je ne crois pas qu’il l’ait lu, puisque j’ai bien mis l’emphase sur le fait que je crois (comme lui — enfin, en partie) que ce suicide est singulier (surtout au niveau de ses répercussions dans la société). Alors, comment peut-il pointer le « cas » de mon blogue si le principal intéressé (moi) n’a, pratiquement, que lancé le sujet? Parce que Renart L’éveillé n’a été seulement qu’une petite crotte dans son calcul. En conséquence de quoi, je me sens nullement insulté, juste intrigué, comme devant un grand puzzle dont je n’aurais pu voir le résultat final dans sa totalité afin de me guider (et le pire, c’est que ces casse-têtes existent, j’en ai déjà donné un à Douce).

Aussi, comment dois-je comprendre sa notice de fin de texte où il m’annonce que je vais me reconnaître « assez vite »? Pensait-il avec une assurance disproportionnée que je suis un de ses lecteurs assidus? Désolé, mais ce n’est pas le cas. Si ce n’avait été du porte-panier qui est venu m’annoncer la grande nouvelle, il aurait écrit quelque peu dans le vide… (Tout cela m’a quand même fait penser d’ajouter « carnet résistant  » à mes alertes Google, je l’en remercie). Et, pendant que j’y pense, justement, qu’est-ce qu’il a bien pu vouloir dire par « se dénommant sans rire « carnet résistant », c’était disons… cohérent avec l’époque. »? (Si je puis l’expliquer rapidement, en choisissant « carnet résistant » je voulais jouer avec la dichotomie entre l’image — humoristique — de la solidité matérielle et la résistance abstraite, plus explicitement au simple fait de ne pas céder au silence confortable — donc, objectivement, M. Dantec aurait pu nommer son propre site de cette manière et cela aurait été très logique, puisque, même s’il ne se réclame pas de la même pensée que la mienne, nous avons en commun quelque chose comme un désir de sortir la tête de l’eau pour voir où le courant va — ce que j’ai l’impression de partager avec la majorité de la communauté virtuelle, enfin, celle que je côtoie le plus…)

Encore plus, j’aimerais comprendre d’où il tient que mon blogue est représentatif de la « pop-psychanalyse », de « l’humanisme new-age », de « l’égomanie consensuelle », du « syncrétisme post-moderniste » et du « néo-conformisme démocratique ». Serait-ce moi qu’il vise, ou l’ensemble de l’oeuvre, incluant les contributions des autres blogueurs et simples commentateurs? J’opte toujours pour le deuxième choix, et ça me semble complètement surréaliste, comme je le soulève dans mon titre. Le dinosaure arrive avec ses gros sabots, cependant myope comme une taupe.

Et comme la vie est souvent faite de beaux hasards, je suis tombé plus tôt via Twitter sur un très bon billet de Thierry Crouzet où il arrive à la conclusion que les critiques assassines du web que fait le philosophe Alain Finkielkraut sont finalement basée sur sa non-maîtrise de l’outil :

Finkielkraut finit par avouer qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance. Il aurait pas pu commencer comme ça notre philosophe. « J’ai la trouille, j’y comprends rien, j’ai l’impression que le monde que j’aime fout le camp. » Au lieu justement de nous parler de lui, de ses tripes, de ce qui à la limite n’est pas information, il tente de construire un discours vide car il n’a pas l’expérience de ce dont il parle. Il évoque l’ascèse, l’étude. Mais sait-il vraiment ce qu’est l’ascèse, sait-il ce qu’est une véritable expérience philosophique ?

Je ne dis pas que Maurice G. Dantec est ce genre de dinosaure là, ce serait trop simpliste. Et même insultant pour lui, étant donné le gouffre idéologique qui les sépare. Finkielkraut manque de référents pour appuyer sa critique, Dantec devrait s’exercer à référer et à référencer…

Un marteau ne peut pas fracasser un crâne de lui-même, il lui faut une intention et surtout un corps mouvant pour l’arracher à la gravité.

Ajout :

Citation de Noam Chomsky (gracieuseté de Lutopium) :

Les intellectuels ont un problème: ils doivent justifier leur existence… La plupart des choses qui sont comprises, à part peut-être certains secteurs de la physique, peuvent être exprimées à l’aide de mots très simples et dans des phrases très courtes. Mais si vous faites cela, vous ne devenez pas célèbre, les gens ne révèrent pas vos écrits. Il y a là un défi pour les intellectuels. Il s’agira de prendre ce qui est plutôt simple et de le faire passer pour très compliqué et très profond. Les groupes d’intellectuels interagissent comme cela. Ils se parlent entre eux et le monde est supposé les admirer, les traiter avec respect, etc. Mais traduisez en langage simple ce qu’ils disent et vous trouverez bien souvent ou bien rien du tout, ou bien des truismes, ou bien des absurdités

Ce que je n’ai pas encore pu dire au sujet de Nelly

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Nelly Arcan floueAu figuré, je me mords les doigts presque au sang depuis mon petit billet d’humeur suite à la mort de Nelly Arcan. Attendre que la poussière retombe pour être certain de ne pas me précipiter stupidement dans le regret. Mais en même temps, comme le souligne bien justement Christian Mistral, n’attend-on pas quelque chose : « si elle a laissé un mot »?

Il y a un voyeurisme fort qui germe avec ce genre d’événement, et j’en ai eu la preuve. Depuis le 25 septembre, donc depuis cinq jours, 10 476 fois des gens ont cliqué sur ce billet-là, la très grande majorité provenant des moteurs de recherche. La première journée, 9381, mon record d’achalandage depuis les deux ans et demi que je blogue. Pas besoin de dire que la mort de Pierre Falardeau n’a pas créé autant de trafic par ici, même si dans les faits, c’était possible. Incomparable… Cependant, ce n’est pas le sujet, ni non plus les fluctuations statistiques de mon humble demeure, d’ailleurs. Mais bon, c’est un portrait comme un autre, dans toute son imprécision.

David Desjardins soulève l’idée qu’elle a gagné ainsi la jeunesse éternelle. Et je rajoute, pour le plaisir de l’écrire : en empêchant les affres du temps d’égratigner le vernis qu’elle a si soigneusement appliqué, à coups de ce qu’elle a voulu. C’est horrifiant d’y penser : elle vivait finalement pour mieux éblouir dans sa mort qu’elle ne l’avait réussi au jour le jour, accompagnée de la banalité, des moments morts, fades, de ses cheveux défaits, parfois, du crayon qui coule de l’oeil rougit, de l’etcétéra incluant les matins dégoulinant de réel.

Au-delà de l’inéluctabilité de la mort, il y a quelque chose de romantique dans ce suicide. Une utilisatrice de Twitter (@EveCatherine29) espère que Nelly Arcan ne sera pas morte en vain. J’en doute fortement pour cette raison. Il n’y a rien dans cette mort qui ressemble au suicide d’un de mes amis, un gars comme les autres pour ceux qui ne le connaissaient pas. Rien à voir. Juste le nombre de spectateurs est incommensurablement disproportionné, ça ne peut que créer des remous diamétralement différents : elle savait cette équation. Lui, il ne s’est tué que lui-même, tout simplement malgré le drame d’autant plus dramatique — il avait femme et enfant — sans possibilité de participer à l’Histoire par son geste (et de se payer l’éternité, comme me l’écrivait aussi @EveCatherine29). Et me contredire ici reviendrait à la traiter d’idiote, ce qu’elle n’était visiblement pas.

Pour revenir à mon précédent billet, on a tenté de me faire sentir mal parce que mon passé me liait minimalement à cette femme et que j’en ai fait état, aussi minimalement que possible, justement par respect, mais on a essayé de me faire porter le chapeau de l’impudence. J’ai eu beau me faire répéter que je n’avais rien écrit de mal, rien à faire, je bouillonne encore de constater la facilité avec laquelle on peut lire blanc et comprendre noir. Oui la mort de cette femme a résonné différemment en moi, et parce qu’au-delà d’avoir lu Putain j’ai entendu sa voix au téléphone me glacer le sang. Un peu comme voilà presque 20 ans où j’ai perdu par ma stupidité de jeune adulte une amoureuse qui quelques mois plus tard s’est fait tuer dans un accident de voiture après une soirée très arrosée dans un bar et que lors de ses funérailles ça été la dernière fois que j’ai vu live un cadavre dans un cercueil. Qu’on ne tente pas de m’appliquer mon vécu sur le visage comme si c’était un masque d’Halloween, ou encore pire, le visage de quelqu’un qui m’est antipathique!

Alors oui je vais la raconter cette histoire, et ce sera pour ceux, les courageux, qui m’auront suivi jusqu’ici. Je vous l’avoue, c’était dans mon plan d’en arriver à ça à la fin d’un long billet. Un rempart.

Voilà, je m’inscris sur Réseau Contact, et dès le départ je remarque la photo d’une très jolie femme qui me dit vaguement quelque chose, et je lui fais signe, selon les règles du site. Après quelques  jours, n’ayant pas eu de réponse, je lui envoie un message lui disant quelque chose du genre : c’est dommage, il me semble qu’on avait quelques points en commun. Bonne chance pour l’avenir. Elle me répond finalement que je ne devrais pas abandonner si vite… Je ne me souviens plus trop de l’entre-deux, mais on a fini par se donner rendez-vous un soir, en se disant qu’on se contacterait quelques heures avant pour finaliser le tout au sujet de l’endroit et de l’heure.

Il faut que je spécifie que j’ai fini par comprendre que la jolie femme qui se prénommait Isabelle était aussi Nelly, publiquement. Il va sans dire que cela augmenta de beaucoup ma fébrilité, surtout parce qu’elle était romancière et que j’en étais à la première année de travail de mon roman. Et encore plus, parce que je sortais d’une relation avec une femme trop différente de moi et que je cherchais sur ces sites de rencontre une relation d’affinités. Aussi, étant donné que je savais qu’elle était journaliste, je me suis bien sûr dit qu’elle devait peut-être travailler un article sur les sites de rencontre… Mais, qui ne risque rien n’a rien!

Le grand soir arriva et je ne fis qu’attendre qu’elle se manifeste suite à mes quelques messages. Elle m’avait visiblement posé un lapin, et je lui ai envoyé un message expliquant ma déception. Pas d’excuse ni rien, elle m’a banni, je ne pouvais aucunement correspondre avec elle. Mais je ne pouvais pas lâcher le morceau sans avoir au moins une explication. Après avoir tâtonné, j’ai fini par la contacter de nouveau en créant un autre profil. Elle m’a laissé son numéro de téléphone et nous avons discuté quelques minutes.

En gros, elle m’a dit qu’elle correspondait avec beaucoup d’hommes et qu’elle en rencontrait souvent, ce qui expliquait son oubli, si c’était le cas, mais sans confirmation de sa part. Elle m’expliqua aussi qu’elle recherchait un gentleman et que ma réaction lui prouvait que je n’en étais pas un… qu’elle avait besoin d’un homme attentionné, à l’écoute, etc. Je n’ai même pas tenté de lui faire changer d’idée tellement il était clair pour moi que nous n’étions pas dans le même monde. Ma réaction était tout à fait normale dans les circonstances et on ne juge pas les autres à partir de leur réaction à nos propres gaffes! Et en plus, ce n’est surtout pas gratuit un homme attentionné, même ceux qui ont cette tendance ont tendance à l’abandonner parfois… ou même à ne jamais la manifester — dans le cas où la terre est trop pauvre.

Ce que j’ai ressenti à ce moment-là, c’est qu’elle plaçait un mur, une distance entre elle et les autres, d’un genre qui la plaçait au-delà d’elle-même et du résultat recherché. Elle avait échafaudé un trop parfait scénario relationnel, ce qui ne pouvait que la décevoir en passant le test de la réalité. Et si je regarde tout ça d’un oeil actuel, les liens ne cessent de s’ajouter. Pas de compromis avec la vie, on pousse la note jusqu’à casser la corde (vocale) et on se perd dans le mythe des choses.

Alors, si on trouve un « mot », une explication, ça ne viendra qu’ajouter au récit qui déjà se brode, ça me surprendrait même que ça réponde à quoi que ce soit.

C’est la triste réalité : Isabelle Fortier se décompose tandis que son pseudonyme est mûr pour se retrouver dans un premier tatouage, s’il n’y en a pas déjà. Sur un sein, de préférence.

Ajouts :

Pensées suicidaires? Des gens peuvent t’aider.

À voir, la dernière entrevue de Nelly Arcan à Club Social.

TLMEP : Jacques Demers, un bon bougre…

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Je me suis tapé en différé TLMEP. Ça m’a un peu réconcilié avec Jacques Demers, car, visiblement, il ne prend pas tout ça à la légère. Je ne dis pas non plus que la formule Jacques Demers égale sénateur cesse pour autant d’être fautive, mais tout n’est pas aussi catégorique que peut l’être la mathématique.

Le problème, c’est qu’il déborde tellement de coeur que c’est écrit en grosses lettres qu’il va y avoir du gaspillage puisque le reste ne pourra pas suivre. C’en est triste. En espérant quand même que ce sera enrichissant… pour lui!

Comme vous voyez, quand même, c’est le côté humain qui m’a intéressé, c’est l’optimisme qui a chaussé mes yeux et réchauffé mes oreilles. Preuve que son travail de relation publique a fonctionné. Comme on disait autrefois : donner le bon Dieu sans confession. Enfin presque.

Mais, sur Twitter, tantôt, je suis tombé sur cette question que j’aurais dû formuler :

@webpresse est-ce que Guy A Lepage aurait dû mentionner à Jacques Demers que les lois ne s’appliquent pas différemment d’une personne à l’autre?

Et en fouinant dans mon agrégateur, je suis tombé sur un billet du TViste, « Jacques Demers: notre honte nationale au sénat. », qui me force à annuler ma petite lune de miel… Un extrait :

Êtes-vous pour ou contre la peine de mort ?

À cette question, la maladresse et le manque de connaissances de Jacques Demers sont à faire rire ou à faire pleurer, c’est vous qui choisissez. Le Québec et le Canada ont choisi d’abolir la peine de mort. C’est une question réglée et même si il n’est pas interdit de ramener le débat, c’est complètement ridicule comme sénateur de dire : Ah oui moi ce qui me touche, ce sont les abuseurs d’enfants et dans ces cas-là je ramènerais la peine de mort. Vive le moyen-âge, moi ce qui me touche ce sont les meurtriers en série, est-ce que je peux les tuer ? Ah moi je préfère les fraudeurs financiers, je peux les tuer ? Non moi je trouve que ce sont les gens accusés de sorcellerie qu’on devrait tuer. La peine de mort à la carte, votez pour votre préféré. 1$ par appel.

Mais bon, il semble tellement être un bon bougre, comment lui en vouloir? S’il a réussi à m’amadouer, gageons qu’il a réussi avec beaucoup de gens. Et gageons que Stephen Harper a bien fait le tour de la question avant de le choisir.

(Photo : Le Soleil, Patrice Laroche)

Une rue pour Falardeau, et René Lévesque encore amputé de la sienne…

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Avec le décès de Pierre Falardeau, la question du nom de la rue Amherst a refait surface avec un groupe Facebook :

Changeons le nom de la rue Amherst en rue Pierre-Falardeau

Je me suis inscrit et j’ai publié, et sur Twitter, et sur Facebook, une annonce et l’hyperlien.

Sur Facebook, un ami a commenté dans ce sens :

Tu préfères pas finir la job à Dorchester ?

Je ne me souvenais plus de ce détail, mais, c’est vrai, la rue Dorchester n’a pas laissé toute la place à René Lévesque :

Une portion de la rue se trouvant dans la ville de Westmount retient le nom officiel de boulevard Dorchester. Lors de la mort de l’ancien premier ministre (René Lévesque), certains, particulièrement dans les milieux anglophones, ont critiqué la précipitation avec laquelle les autorités ont procédé au changement de nom. D’autant plus que le nom de ce premier ministre indépendantiste, fondateur du Parti québécois ne leur paraissait pas adéquat pour un boulevard hébergeant les principales places d’affaires montréalaises, la plupart anglophones.

Ça me donne le goût d’être aussi mal engueulé que feu Falardeau…

(La photo provient du site http://www.gouvprovisoireduquebec.org/ )

Quelqu’un a des nouvelles de Pierre Falardeau? (Màj)

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La mort de Nelly Arcan a vraisemblablement été annoncée sur Facebook et ensuite sur Twitter par Marie-Julie Gagnon (elle s’en confie dans son billet nommé « Mea Culpa »). Elle soulève le danger de la facilité avec laquelle l’information est relayée maintenant avec ces outils en temps réel :

Même si j’avais eu la confirmation du décès de l’auteure par une autre source que mon amie Facebook, j’ai profondément regretté d’avoir relayé l’information. La nouvelle n’était pas encore sortie dans les médias. 1- Ce n’était absolument pas à moi à le faire. 2- J’ai réalisé les multiples interprétations que mon élan spontané a pu prendre. Toutes mes excuses si j’ai pu offenser qui que ce soit. J’étais sous le choc: j’ai partagé la nouvelle. Il ne faut pas chercher plus loin.

Et là, une rumeur circule sur Twitter à l’effet que Pierre Falardeau serait décédé. Par curiosité, j’ai tapé « mort de Falardeau » sur Google et je suis tombé, en première place, sur un billet de Fono.ca publié a 00h36 ce 26 septembre 2009 qui annonce, de « source sûre » qu’il est mort.

Je souhaite vraiment que ce ne soit pas vrai, mais pourquoi quelqu’un s’amuserait à inventer ça?

Màj :

Voilà, la rumeur n’en est plus une.

J’aimerais avoir au moins le quart de la détermination de cet homme pendant qu’il était encore en vie.

Mes condoléances aux proches.

Ajout :

Citation de Pierre Falardeau trouvée sur le blogue de David Corleone :


On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part

Trésors du web…

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Je suis tombé sur un site en cliquant sur un lien venant de Twitter, si je me souviens bien. Toutes les photos qui suivent proviennent donc du site The Chive. J’ai passé un bon moment à fouiller sur le site et j’ai eu l’idée de vous garder mes préférées.

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Celle-là, je n’en reviens tout simplement pas… Ça sent le divorce-minute! (Si c’est un appareil numérique qui a été utilisé…)

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Ç’a le mérite d’être clair!

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Une annonce de Chiclet?

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Je ne sais pas pourquoi c’est classé dans la section « weird ugly people exist », ce n’est pas drôle, mais ça vaut le coup d’oeil!

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C’est peut-être juste bien personnel, mais j’ai eu le fou rire quand je l’ai vu!

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Je me demande si c’est bien ce que je pense, s’il y a un lien avec le vert qui sert à l‘incrustation, donc qu’on pourrait intégrer l’image de n’importe quel gars sur lui… hé hé!

Ajout :

Tant qu’à faire, je l’ai fait!

Chiclets pub

Le marionnettiste états-unien et l’Iran

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Rouge sur VertIl est tout à fait drôle de voir comment certaines informations sont séduisantes, et d’autres beaucoup moins. On se souvient à quel point la révolution verte iranienne a enflammé les comptes Twitter et les grands médias, laissant les critiques à la risée générale. C’était très à la mode de se peinturlurer en vert et j’en vois même encore aujourd’hui. Alors, émettre un doute quant à la participation de la Maison Blanche à tout cela était vraiment le meilleur moyen pour jeter l’opprobre sur soi…

Pourtant, Hillary Clinton a avoué à CNN le 9 août dernier que les États-Unis ont manipulé la « révolution verte » en Iran.

Traduction française d’une citation :

Ainsi nous avons fait beaucoup pour renforcer les protestataires sans nous afficher. Et nous continuons à parler avec et à soutenir l’opposition.

Et pour dire vrai, je suis tombé là-dessus alors que je cherchais des informations sur un autre sujet en lien avec l’Iran, soit que « Washington est derrière la rébellion sunnite en Iran » : une autre information qui n’est pas sexy… bien qu’elle provient d’une source tout à fait sérieuse, l’Agence France Presse (AFP).

Ça ne semble pas s’être rendu jusqu’au Québec, et dans la francophonie la nouvelle a été reprise par beaucoup de médias alternatifs, bien peu chez les autres : les premiers résultats sur Google avec les mots-clés « Washington derrière rébellion sunnite Iran » donnant deux médias belges.

Alors, il me vient un questionnement. Est-ce que l’épithète « conspirationniste » servirait en fait souvent à qualifier les gens qui pointent autre chose que les choix éditoriaux des grands médias?

Summum de la copie

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no copyright

J’ai publié plus tôt un lien sur Twitter vers un petit billet de Raymond Viger. Rapidement, quelques personnes l’ont relayé et je vais le pointer ici aussi, étant donné que je sais que Twitter ne vous a pas tous gagnés.

Le magazine Summum a copié un texte trouvé sur un blogue qui date de deux ans :

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/09/12/magazine-summum-du-copier-coller-d-un-blogue-vieux-de-2-ans/

C’est assez incroyable, quand même! C’est en plus un texte de Folliculaire, un blogueur que j’ai rencontré au début de mon aventure dans la blogosphère, un gars très généreux en plus…

Je ne sais pas s’il vient faire son petit tour ici de temps en temps, mais je l’espère!

Qu’êtes-vous donc devenus?

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À partir de demain (demain étant réellement tout de suite, mais personnellement à jour après un dodo), et pour une semaine, je vais remplacer Cécile Gladel et sa chronique « L’Événement sur le web ». Comme chaque fois, je fais le tour de mon agrégateur pour sentir le pouls, voir un peu quels sont les sujets les plus chauds. Je viens de terminer et c’est loin d’être même tiède…

Je vais aller voir un peu mon compte Twitter et je reviens faire un compte rendu.

Finalement, j’ai trouvé mon sujet via un gazou qui pointait un article de Canoë, sujet qui était déjà dans ma mire, dans le domaine du possible, puisque je me trouvais devant mon téléviseur qui diffusait le Téléjournal entre 18 et 19 heures.

Donc, constatation, la blogosphère est partiellement en hibernation malgré la chaleur ambiante.

(Photo : AmiBe)

P.S. Y’a Safwan qui reprend du service!

V : la bataille finale?

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v07.jpgComment rester de glace devant l’extraterrestre V, cette nouvelle station au logo jaune, ce jaune qui fait penser aux yeux des lézards de la série culte, du même nom, monoconsonantique, des années quatre-vingt. La coïncidence est assez drôle, d’autant plus qu’il y a un long-métrage et une autre série en préparation.

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de Christian Vanasse que je remplace pour ce qui reste du mois d’août.)

Twitter (était) en guerre

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Twitter est indisponible depuis ce matin. Il est en guerre contre des pirates. Je pensais que c’était parce qu’il était victime de sa trop grande popularité. Ce qui revient presque au même…

Je vais en profiter pour pointer la différence notable entre les blogues et ce service de microblogage. Twitter est centralisé tandis que les blogues sont quand même assez indépendants. Je dis « quand même assez » puisque par exemple un problème chez WordPress pourrait m’empêcher de bloguer pendant un certain temps, ce qui ne toucherait pas bien sûr les usagers de Blogger.

Donc, est-ce que Twitter ne devrait pas pousser l’évolution de son service en partitionnant son service en régions par exemple? Ce qui en plus permettrait d’offrir un service plus personnalisé, comme ce n’est vraiment pas le cas en ce moment. Je serais intéressé d’être tenu au courant des sujets les plus chauds au Québec sur Twitter, mais ça ne semble pas possible facilement, même pas du tout.

Il faudrait bien que les développeurs de service web cessent de croire en l’absolu internationaliste. Je pense à WordPress qui offre son service dans beaucoup de langues, mais bon, ils n’ont pas poussé la note jusqu’à séparer le service pour le Québec, ce qui serait une bonne idée, un peu comme TLMEB le fait.

Bon, Twitter est revenu, il a gagné cette manche!

Màj :

Mais je ne peux pas encore rien publier…

Pedobear, une histoire d’amour…

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J’ai entendu parler de Pedobear, soit l’ours pédophile, via un usager de Twitter. À la base, pour tomber dans un langage spécialisé, c’est un mème (qui pullule sur le web) : « un élément culturel reconnaissable (par exemple : un concept, une habitude, une information, un phénomène, une attitude, etc.), répliqué et transmis par l’imitation du comportement d’un individu par d’autres individus. » (Source : Wikipédia.)

Et la photo qui chapeaute ce billet, je l’ai trouvé sur un site (Encyclopædia Dramatica : un wiki ironique se spécialisant dans les mèmes et autres phénomènes Internet) qui explique qu’il provient originalement du Japon, mais qu’il est maintenant principalement une des mascottes du forum et site d’images 4chan (la version états-unienne du japonais 2channel, où il est né).

Je voulais comprendre, et je suis tombé sur une explication en langue française :

Pedobear est donc né du désir des utilisateurs de 2channel puis de 4chan de faire des blagues pédophiles en utilisant un personnage fort sympathique et innocent (comme tous les pédophiles en apparences), aux airs d’ours abruti. De fait, l’on retrouve à présent Pedobear dans un tas de situations, et lorsque l’on voit une jeune fille dénudée (bien souvent en mangas) ou dans une tenue/posture sexy, il est coutume de dire une prière à Pedobear ou d’y placer son célèbre « PEDOBEAR SEAL OF QUALITY » (Marque de qualité), dans le but de tourner au ridicule l’acte pédophile et son horreur.

Je précise que ceci est de l’humour TRÈS noir, et je conçois que beaucoup n’y adhèrent pas. Rappelons que si rire de la pédophilie c’est bien, la pédophilie en elle-même c’est Mal. Ceci fait pourtant parti de la culture du net, et à présent vous pourrez vous vanter de dire « je connais ».

J’ai beau être un nouveau père, je dois avouer que j’ai bien ri en voyant l’image qui suit, trouvée sur un site consacré à cet ours :

Mais bon, en même temps, je ne peux pas m’empêcher de voir où et pourquoi certains seront outrés par tout ça. Par contre, entre le statut de tabou et celui qui frôle la banalisation, on doit se demander, au bout du compte, qu’est-ce qui sert le mieux les enfants?

Réponse à Patrick Lagacé

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(Ce qui suit est une réponse à ce billet de Patrick Lagacé me concernant : « Mais je suis pas journaliste ! »)

Patrick,

il faut que je l’admette d’abord, je suis impatient, impulsif parfois, j’aime battre le fer quand il est chaud et ma vie blogale, j’aime bien la vivre au grand jour — manière de parler… C’est pourquoi ce message se retrouvera sur mon blogue en plus du tien, s’il n’est pas bloqué par la modération. Justement, parlant modération, si mon commentaire l’avait passé, je ne serais pas en train de t’écrire en ce moment, tu aurais répondu sur ton blogue en commentaire, ou non, ça serait beaucoup plus « propre ». Pourtant, absolument rien de ce qui était écrit dedans justifiait la censure, mon commentaire respectait la nétiquette. Qui ne se serait pas dit alors que c’est son propos qui était embarrassant?

J’avoue aussi que j’ai joué sur la fine ligne qu’il ne faut pas dépasser, et je continue de croire que je ne l’ai pas dépassée. Ce qui était une question frondeuse et drôle — « Tu ne ferais pas une petite expérience blogosphérique Pat? » — est devenu un « gros doute ». C’est là où se trouve un peu du fondement que j’avais, et je ne peux que m’excuser d’avoir appuyé sur « publier » pour toutes les raisons que je donne au début. Pour dire vrai, mon hypothèse, c’est que le gars t’as demandé de l’aider à se faire connaître pour son « expérience » et que tu as dit : oui, entre « collègues », on peut bien s’aider!

Mais il ne faut pas oublier que le but de tout ça c’était de faire ressortir que Pascal-Pierre Fradette est une fiction, malgré le fait qu’il essayait de nous faire croire le contraire, pas de te pointer. Le seul lien que tu as avec lui, dans les faits, c’est que tu l’as inscrit dans ta blogoliste alors qu’il débutait, et le fait que tu le relatais quelquefois. Dans l’optique où j’« enquêtais » sur lui, ça me questionnait. Et ça tombe que je te lis souvent, je sais tout ça. Et maintenant, en plus, je sais que tu te « fiche bien de savoir qui il est » après avoir écrit qu’il était un « collègue qui […] couvre de honte la profession »… Oublie-pas que je me prends pour Sherlock Holmes!

Et je ne suis pas d’accord avec ton exemple concernant le type sur Twitter. C’est vraiment trop différent pour tricoter un lien. Est-ce que j’ai embarrassé ton entourage comme lui avec ma question? Je ne crois pas. Ça ne fait que faire s’agiter « la petite blogosphère québécoise », on s’amuse comme on peut! Et, comme l’écrivent quelques personnes sur ton blogue, les gens sont assez intelligents pour faire la part des choses, et encore plus entre une hypothèse et quelque chose qui se propose comme vrai. Tu as reçu beaucoup de questions au sujet de PP Fradette? Surtout, penses-tu vraiment que mon questionnement te fait préjudice?

J’ai lu que je me suis « fait blaster solidement ». De mon côté, ça ressemble plus à : je me suis fait « blaster » surtout par deux personnes, deux rigoristes chacun à leur façon. Un premier qui de toute façon pratique la chasse à courre depuis assez longtemps, ce n’est qu’une occasion de plus… Et un deuxième qui s’est donné la mission de te défendre parce qu’il croit que je te « mords » « régulièrement ». Sans blague Patrick, il a beau t’avoir donné du jus pour ton billet, il est dans les patates, je n’écris même pas « régulièrement » à ton sujet, encore moins contre toi! J’ai soulevé quelques petites questions sur toi dans ma chronique Blogosphère chez Branchez-vous! il y a environ un an, hooooooouuuu…

Et je remarque que tu utilises le terme « allégation ». Je ne crois pas que ce soit synonyme avec « hypothèse », — reprends-moi si ce n’est pas vrai! —, ce qui est vraiment un terme bien choisi pour ma situation, s’il faut le répéter. Et je vais répéter encore aussi que mon but n’était pas de te faire du mal, mais bien de discuter de ça avec toi sur ton blogue. J’ai quand même eu ce que je voulais au bout du compte : dans ce cas, personne ne se fera passer un sapin (il y en avait quand même des agréables!) comme avec Ton Papa me fourre, Élodie Gagnon-Martin, etc. Rendu-là, savoir qui c’est exactement est secondaire, et on ne sera pas surpris si un jour un reportage s’annonce comme étant un voyage au coeur de la blogosphère…

J’aimerais terminer avec ton ajout concernant le garçon cancéreux. C’est un faux blogue? Inventé par Fradette pour pouvoir « basher » sans remords sur une cible qu’absolument tout le monde va prendre en pitié? C’est drôle quand même, c’était l’élément le plus discutable de la jeune carrière blogosphérique du « journaliste-pigiste ». Si un jour il se dévoile, tout le monde va pouvoir l’applaudir, finalement.

Le spectacle iranien tire à sa fin

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

De prime abord, il faut que je vous avoue que je n’ai pas du tout été happé par ce qui se passe en Iran et je n’arrive pas encore à m’expliquer pourquoi, exactement. Enfin, pas avant la fin de semaine dernière. C’est que j’ai parlé avec un ami qui m’a fait part de sa vision des choses, vision qui ne cadre pas du tout avec ce qu’on entend par les temps qui courent. Surtout pas en phase avec la pratique qui consiste à afficher sa photo en vert sur Twitter pour appuyer les partisans de Mir-Hossein Mousavi. Et la lecture d’un billet de mon confrère Pierre JC Allard, « Twitter et démocratie », a fini de me convaincre d’aller voir de ce côté.

Premièrement, la CIA. Ils ont fait le coup une fois en 1953 de fomenter un soulèvement populaire afin de renverser un gouvernement démocratiquement élu. C’est assez logique de se poser la question aujourd’hui si ce n’est pas seulement une répétition de l’histoire, avec les moyens technologiques actuels, mais ça ne viendra pas de nos médias « mainstream ». Alors, on va du côté alternatif, mais pointer ça c’est réellement suspect… Parce qu’on ne peut pas réellement rien faire d’autre que soulever la question, étant donné que les seuls échos proviennent de ce qu’on peut appeler le « journalisme citoyen », même si l’expression est galvaudée, via Twitter, YouTube, Facebook, etc.

Parlant Facebook, justement, saviez-vous que « la CIA est un des principaux investisseurs »? « En effet, la vénérable institution n’a pas hésité à y placer 40 millions $ à travers ses sociétés de capital de risque. » Qui me répondra sans rire que le but de ça est seulement pécuniaire? Parlant contrôle, concernant le web plus général, saviez-vous que l’« Iran possède un système à ce point sophistiqué de pistage des paquets Internets qui circulent sur son réseau, et non seulement l’état détient-il un monopole sur tout ce qui se nomme communication, mais il peut aussi prendre le contrôle de ce qu’il veut bien »? En sachant cela, il est tout à fait plausible de douter fortement de ce qui réussit à passer jusqu’à nous, d’un côté comme de l’autre. Entre un agent de la CIA et un simple citoyen iranien, qui a plus de chance de réussite?

Tout le monde sait que l’Iran est depuis longtemps une épine dans le pied des États-Unis. Et la seule manière d’arriver à mater Mahmoud Ahmadinejad, ça serait par la voie arrière, puisque par devant c’est bloqué diplomatiquement. Sommes-nous certain que ce spectacle de Twitter-réalité ne soit pas seulement un spectacle, du moins en partie, pour préparer une quelconque légitimité guerrière?

Je ne dis surtout pas que j’ai raison, mais ces questions se posent. Et là tout « semble revenir à la normale dans les rues de Téhéran, et aucune manifestation n’est prévue » après que le porte-parole du Conseil des gardiens de la Constitution ait annoncé sur une chaîne officielle : « Heureusement, lors de la récente élection présidentielle, nous n’avons constaté aucune fraude ni infraction majeure. Par conséquent, il n’y a pas de possibilité d’une annulation du scrutin. »

Quelqu’un est surpris?

Questions d’éthique (Première partie)

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Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :

S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire.

Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…

J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.

En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…

Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.

Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).

Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…

Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.

C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…

(Photo : NY_Doll)

Me, Myself & Jorge Colombo

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Renart dans le rouge

Je me suis acheté un programme de lettrage qui s’appelle Art Text. En le survolant pour la première fois, j’ai remarqué qu’on pouvait charger des images. J’ai essayé avec une de mes photos. Ça donne ça. Bizarroïde.

Ce qui suit, je l’ai réalisé après avoir eu un flash à la vue d’une photo d’une utilisatrice Twitter. Il y avait un jeu d’ombres et de lumières qui donnait l’impression de pixélisation dans son visage à certains endroits, de loin. Mais je me suis plus amusé avec la couleur.

Autoportrait double

Ça me fait penser que l’art numérique a fait un pas de géant avec la dernière couverture du New Yorker, entièrement réalisé sur un iPhone par l’illustrateur, photographe et designer graphique Jorge Colombo.

On est loin du peintre angoissé dans sa cave humide…

Twitter pour les nuls – Màj : aRT

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Quelqu’un m’a demandé par courriel de lui donner un petit cours au sujet de Twitter. Je ne suis vraiment pas un expert, mais j’ai bien compris quelques trucs, alors je peux bien les partager avec lui, et avec vous par la même occasion.

Court le message, court l’hyperlien

À la base des bases, chaque message (twit; et en français on tente de faire entrer dans l’usage le terme « gazou », diminutif de « gazouillis », qui est parfois utilisé) doit se faire à l’intérieur de 140 caractères. Donc, il faut l’optimiser pour entrer dans ce cadre. Pour hyperlier (des sites, des pages, des blogues), il existe plusieurs sites où rapetisser les URL (adresses web) puisque certaines adresses peuvent bien gruger la presque totalité des caractères disponibles, sinon tous. Les sites que je rencontre le plus souvent pour ce faire : http://bit.ly/, http://tr.im/, http://tinyurl.com, http://cli.gs/, http://ow.ly/, etc.

@

Pour pointer un autre utilisateur Twitter, il suffit de faire précéder le signe « @ », bien collé au nom d’utilisateur. Donc, par exemple, si quelqu’un veut attirer mon attention, me citer ou répondre à un de mes messages, il inscrit : @renartleveille . Remarquez que j’ai ajouté un espace entre « @renartleveille » et le point dans la phrase précédente : si un quelconque signe vient modifier le nom d’utilisateur, comme une parenthèse ou un guillemet, Twitter ne le considérera pas comme il se doit.

RT

Il est possible, et souhaitable, de reprendre un message d’un autre utilisateur et de le republier sur son profil pour le faire connaître à son réseau, et ainsi de suite. Il suffit donc de copier et de coller le message de quelqu’un (avec le nom de l’utilisateur) sur son propre profil et d’ajouter RT (ReTwitting) pour l’indiquer. Ne pas oublier d’ajouter « @ » devant le nom de la source (l’utilisateur, l’auteur du twit) et de s’assurer qu’il est bien dégagé, comme je l’indique dans la partie précédente. Pour ma part, à chaque fois que je copie-colle, le nom de l’utilisateur se colle sur le début du gazouillis… Pour les visuels, un exemple : RT @renartleveille Twitter pour les nuls http://ow.ly/9z7Z

#

Ce dernier élément, je pense le comprendre moins. Par contre, je sais que « # » est synonyme de « sujet », si je ne m’abuse. Donc, si vous parlez de météo dans un gazou et que vous voulez être accessible facilement pour quelqu’un s’intéressant à ce sujet, vous inscrivez « #météo » dedans.

Toute information pertinente sur le fonctionnement de Twitter serait appréciée en commentaire. Merci!

Màj :

J’ai eu une idée, et ça ne semble pas déjà exister. Si on veut republier un de ses propres messages, on indique aRT devant!

L’anglomania chinoise

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Chinese childrens

(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Je publiais dimanche dernier sur mon blogue un petit billet au sujet des langues, que je terminais comme suit :

ce sont de bonnes petites raisons, avec celles plus grandes culturelles, pour espérer que jamais la planète se contente d’une seule langue, que ce soit l’anglais ou le mandarin ou toute autre.

En commentaire, moi et Tym Machine nous discutions du taux de pénétration de l’anglais dans le monde. Il m’avait écrit :

l’anglais a pas mal atteint son niveau de pénétration maximal de nos jours et que si le mandarin était aussi facile à apprendre que l’anglais, ce serait la dernière chose “red hot”, le buzz de l’heure, tout le monde voudrait apprendre le mandarin parce que les chinois, économiquement parlant, tiennent les États-Unis et bien d’autres pays par les couilles. Le monde leur appartient quasiment à toute fin pratique.

Et je tombe, via un gazouillis (Twitter) de @altuslogic, sur une partie de conférence de l’entrepreneur Jay S. Walker qui explique que 2 milliards de personnes dans le monde apprennent en ce moment l’anglais. Mais le plus étonnant c’est quand il explique la situation chinoise, qui est en train de devenir, et par loi, la plus grande nation parlant anglais. Et il nous montre des cours d’anglais en plein air, avec des milliers de personnes qui répètent des trucs comme : i wanna speak perfect english! I wanna change my life!

Inutile d’écrire que cela serait pratiquement impossible au Québec, même si cela se passe, mais autrement, par la proximité. Et sur le web, nous sommes tous virtuellement proches. Je me demande aussi comment les Français voient la situation. Est-ce qu’il y en a pour avoir peur de la pénétration de l’anglais en France?

Pour ma part, et je le répète encore, c’est de l’unilinguisme anglophone dont j’ai peur, étant donné que le statut de l’anglais comme langue commune mondiale est une bonne raison pour un anglophone unilingue de ne pas apprendre la langue de la majorité, comme il y en a au Québec. Et quand la totalité (enfin, la presque…) du globe parlera anglais, gageons que les langues extra-anglophones seront de plus en plus folkloriques…si ce n’est pas déjà commencé.

Gazouillis dignes de mention

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Trophée TwitterCréez facilement de la nouveauté : adaptez n’importe quel concept existant version Twitter…

RT « La poésie est la cocaïne de la littérature. » (via @lusoncle )

Le vent dans les arbres me fait un décor mouvant de piste de danse.

RT @mimonette Suggestion: utiliser « gazou » (diminutif de gazouillis) pour franciser «message Twitter».

L’héritage, c’est une pâte à modeler. Si c’est figé, ça casse.

Écrire un twit de 135 caractères et plus est une bonne manière d’empêcher le retwittage.

-T’es pas un peu vieille pour avoir un ami imaginaire? (enfant à une dame qui a un t-shirt « Dieu est partout ») : http://ow.ly/6ncm

« Il vaut mieux tirer avantage des bénéfices que peut nous apporter Internet plutôt que d’en être la victime.» http://ow.ly/6gb4

Twitter est un canal communicatif concis. Ça pratique le sens de la formule. Vous le saviez déjà, je sais… Mais il faut exulter parfois…

RT @lusoncle Un beau mot valise de Gherasim Luca : Silanxieux ou Silanxieuse …

Question de langue

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Bouche ouverteJe suis heureux d’avoir comme langue le français pour échanger avec les gens via le web. C’est qu’à l’instant, comme voilà quelques jours, je viens de recevoir un message d’un de mes amis sur Facebook, et je sais pertinemment que c’est du polluriel (spam), puisque c’est écrit en anglais et que personne ne s’adresse à moi dans cette langue. La même chose avec mes courriels.

C’est comme sur Twitter, quand je reçois une notice que quelqu’un des États-Unis me suit… Les francophiles sont plutôt rares!

Y’a aussi un bon côté à être francophone tout en connaissant minimalement l’anglais. Et je prends pour exemple le truc d’un couple d’amis avec leur petite fille (que nous allons leur piquer, bien sûr!). Quand ils ne veulent pas que la petite comprenne, ils parlent anglais. C’est pratique. Les unilingues anglais, par exemple, n’ont pas ce loisir…

Ce n’est pas grand-chose, mais ce sont de bonnes petites raisons, avec celles plus grandes culturelles, pour espérer que jamais la planète se contente d’une seule langue, que ce soit l’anglais ou le mandarin ou toute autre.

Petit quizz pour découvrir le sophiste

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Cliché 2009-05-11

J’ai pris ce cliché sur le blogue de quelqu’un que je ne fréquente plus, parce que j’ai suivi un hyperlien trouvé sur Twitter…

Qui est-ce?

(Et j’ai modifié le cliché, de la couleur aux tons de gris, pour augmenter la difficulté.)

En fait, l’identité de cette personne est plus ou moins importante, mais la teneur de sa question l’est, de par ce qu’elle induit. Mettre sur le même pied d’égalité une question de Justice et une question de Morale, en les rassemblant insidieusement sous le vocable « criminel », tient de la bien belle et juteuse sophistique. On ne peut pas dire qu’Henry Morgentaler est un criminel puisqu’il y a la loi humaine comme solide base pour le protéger, pour ne pas qu’il se fasse renverser par le vent de la loi divine. La qualifier de vent est trop poli, c’est plus une brise…

Les cathos, fachos, chrétos, crétins auront beau sortir de leurs poches des chapelets composés de foetus avortés qu’ils brandiront à la face du monde, ça continuera de faire moins de vagues médiatiques que les images de blanchons et de phoques se dévidant de leur sève rouge sur la banquise blanche, moins de sueurs froides collectives que des grippes porcines, aviaires, alouette!

En rafales de la Fête des Mères

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Je vais commencer par une bonne nouvelle qui me concerne. Je suis en nomination pour les Grands prix du journalisme indépendant de l’AJIQ dans la catégorie « Illustration éditoriale ». Merci à ceux qui, par un petit vote, m’ont aidé à choisir la caricature que j’ai proposée.

Pour ceux qui m’ont lu dernièrement, vous savez que j’ai vu la nuit en voiture le cul d’un orignal de pas mal proche. Vu qu’il paraît que c’est à « cause du sel et du calcium qui a fondu avec la neige et qui imbibe les accotements » qu’ils s’y trouvent parfois, j’ai eu l’idée de proposer à Transports Québec de faire installer des blocs de sel (comme pour les chevaux) à une bonne distance aux abords des routes pour que les orignaux laissent les véhicules vaquer à leurs transports tranquilles. Je ne sais pas, mais ça devrait bien coûter moins cher à la société que des accidents… Est-ce que c’est une bonne idée?

Ça faisait un petit bout que je voulais le faire et voilà, un bestove de quelques twits depuis que j’y suis, antéchronologiquement :

— Quelqu’un est malade comme un cochon?

— @veroniquemartel tu dilues ton café de tes larmes?

— je fais le ménage / Morphée balayé sous le tapis / régler la luminosité / le contraste à la hausse / à grands coups de caféine

— Le temps est un tueur en série.

— Réalitosphère : l’univers physique, ce qui nous entoure. Puisque le web est dans la vraie vie, dans la réalité.

— lancer des mots comme ça en l’air / des possibilités / jusqu’à ce que ça s’arrête / par la force de la règle / sur les doigts / rouge # 3210

(Pour celui-là, je m’étais donné comme contrainte d’arriver à 140 caractères, juste!)

— Je suis tanné d’entendre parler de Susan Doyle… Du trémolo dans la voix et dans les réactions, j’ai le coeur dans les cordes vocales!

Parlant bestove, y’a le copain Gaétan Bouchard qui fête ses deux ans dans la blogosphère et il en a concocté un, où il met en vedette un billet par mois. Un autre qui essaye d’éclipser la Fête des Mères

Et je termine justement avec le thème du jour. Je reviens de voir la mienne, ma soeur qui l’est aussi, pas eu le temps de voir la mère de ma fille sur Skype pour cause de problème de débordement de couche… Bon, je sais que l’analyse ce n’est pas le fort de tous… mais j’hyperlie ici deux billets de grincheux de la Fête des mamans :

Chroniques Blondes : Prière de ne pas envoyer de fleurs

Patrick Dion : La Fête des mères

Dans votre face!

(Photo : argo_72)


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