En cette journée des Patriotes, je suis tout questionnement… envers mon moi de manifestant beaucoup plus festif que maniaque… J’ai le moi patraque, mais pas autant que d’autres… car je m’accroche encore à l’écoute des petites voix en dehors des murs de carton. Il y a de la vérité en dehors de sa propre couche corporelle, voilà une pensée à répéter aujourd’hui, et encore plus demain, et ainsi de suite!
Il n’y a rien à faire, « patriote » sonne quand même plus blessant pour le dialogue que « fleur ». Et je ne suis même pas à bout de métaphores, c’est la qualité qui prévaut sur la quantité. La stupidité d’un Louis ou d’un autre y verra de la mollesse : grand bien leur fasse, et surtout lui fasse, ce patriote absolutiste, ce mauvais exemple : je le laisse s’empêtrer dans sa mélasse de grande noirceur, avec l’aide de son hoquet idéologique! Non, « idéologique » c’est trop, car il n’a pas les idéaux logiques, seulement l’idiome idiot. Je daignerai peut-être l’aider quand il en aura si proche du nez que sa respiration causera de minuscules vagues…
Justement, quand le terme « patriote » a toutes les lettres d’une maladie mentale, je m’éloigne de la souche infectieuse, comme les autres copains–copains qui ont fait de même, à différents niveaux et à leur manière… En cette journée de fierté, je suis donc fier de ne pas endosser le patriotisme à la sauce uhecéenne du repli sur soi, de l’échafaudage puéril d’ennemis, de l’exclusivité de pensée, de la terreur née du détail, du courage qui ne se résume qu’à la rage, de la haine offerte en partage à tous les vents.
Je ne suis pas ça. La négative est plus évidente, c’est certain. Si je suis patriote, mon arme est le pont, pas la barrière qu’il s’est forgé du fer de ses lubies. Si je ne le suis pas, c’est qu’il me font, me fait trop peur, ou plutôt trop pitié, avec son petit air fantomatique.
Et il n’a surtout pas compris qu’un contrat se discute au jour le jour, en ayant le front vers l’avant, l’avenir, car le passé est toujours extrémiste en raison de son caractère statique. C’est un siège confortable, mais trop engloutissant. Le pire, c’est que je me suis bien démené pour le lui dire, en toute amitié…
*
Avant de terminer, j’aimerais tomber dans l’anecdotique. Il y a un détail que j’ai gardé pour moi jusqu’à aujourd’hui et je vais m’en servir pour terminer en beauté cette histoire de séparation. Cela concerne l’élément qui m’a fait comprendre qu’UHEC ne pouvait plus être ma niche politique, puisque cela était la preuve que son élément central, Louis, a pour moteur un égocentrisme crasse malgré une façade qui s’acharne à démontrer l’inverse.
Bon, voilà, peu de temps avant qu’il publie son billet contre le blogue Angry French Guy, un ami — avec lequel je faisais du covoiturage, et qui est un très grand ami de ce blogueur — me dit :
— Eh! Tu t’es fait déclasser par AFG sur TLMEB y parait!
Je réponds :
– Ah! ouin… je n’ai pas remarqué, il me semble que mon rang n’a pas bougé depuis un bout…
En arrivant chez moi, j’ai vérifié et j’avais raison, ma position dans la section « Opinion » n’avait pas bougée, mais en même temps il était aussi vrai qu’AFG avait déclassé UHEC dans la section « Politique », et j’étais encore un collaborateur de ce blogue donc…
Alors, quand j’ai lu ledit billet après-coup, je me suis dit qu’il était évident que Louis avait écrit ce texte plus par frustration de s’être fait dépasser sur TLMEB que pour toutes les autres raisons évoquées… Et je savais pertinemment comment pour lui tout ce qui tournait autour des statistiques était important, même que de juste écrire « important » n’est pas assez fort! Je me souviens qu’il avait pondu un billet contre antagoniste.net à la suite d’un dépassement du genre…
Autre preuve, après m’être assez fait insulté par ses soins, j’ai rétorqué en action en inscrivant mon blogue dans la section « Politique » sur TLMEB pour rabaisser sa position — et ainsi lui rabaisser le caquet —, puis, une vingtaine de minutes plus tard, je recevais de sa part un courriel m’expliquant, pour des raisons vagues, que nous étions, à ses yeux, maintenant ennemis…
Y’a-t-il encore quelqu’un qui le prend au sérieux maintenant?
(Vous remarquerez que je n’ai pas ajouté d’hyperlien le pointant directement, mais je sais qu’il va quand même se manifester ici ou ailleurs, j’ai presque le goût de démarrer un « pool »…)
Ajout :
Wow! c’est du rapide! Même pas trois heures plus tard, Louis s’est commis sur son blogue par rapport à ce billet. Je le sais parce que j’ai reçu un trackback, que j’ai immédiatement effacé… Et je n’inclus pas ici l’hyperlien vers son billet pour la simple et bonne raison que je ne le sais pas, je n’ai aucun goût ni intérêt à lire les élucubrations de ce petit despote de pacotille sans autre saveur que celle âcre de l’extrémisme. Surtout, ça ne me tente pas de fouiller dans les poubelles…
Un autre ajout :
Il y a une fin heureuse à cette histoire, cliquez ici.
(Photo : allthekingsmentoysoldiers.com)
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