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Tant qu’à être dans la poésie, continuons!
De Claude Péloquin, je ne connais pratiquement rien, sauf bien sûr sa chanson ultra connue : Lindberg; et son célèbre « Vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves ? C’est assez. ». J’ai bien dû lire sans trop m’en rendre compte quelques poèmes de lui dans quelques recueils et anthologies que j’ai achetés dans mon jeune temps… (comme si j’étais très vieux!) en tout cas, dans le temps où j’en lisais beaucoup, beaucoup plus qu’aujourd’hui. Et à force de lire les gros titres de son brasse-camarade avec Guy Laliberté, je me suis demandé si je ne pouvais pas le lire son fameux poème pour l’eau (Nipi) en ancienne grande vedette dans l’infini de l’espace et dans le faux fini de l’espace économico-médiatique. Avec encore dans une bulle-nuage le feutre de Mistral qui me titillait : je sens qu’il est déjà rouge d’avoir seulement vu ce nom! (Il en a remis en plus!)
Je tombe sur cet extrait sur le site de Radio-Canada :
Les sages gardiens de l’humanité étaient alignés
Leur regard fixé dans la direction de l’eau
Qui les a remerciés d’être là pour elle
Car elle ne se sentait plus bien
Bien personnellement, j’espère qu’ils n’ont pas choisi le meilleur passage… J’ai vu plus belle voltige poétique! Mais bon, focus! ça m’a tout l’air d’emprunter plus à la fable qu’à l’éclatement verbal auquel je m’attendais. Néanmoins, la finale, « Car elle ne se sentait plus bien », m’apparaît maladroite, quand même. Il me semble que quelque chose comme « elle ne se sentait plus à sa place », par exemple, aurait moins l’air d’une queue de poisson… Mais c’est juste mon opinion, et il faut bien noter que je ne reçois pas 125 000 $ pour vaquer à soupeser le poids des mots!
Il y a un document audio de l’oeuvre, je vais tenter de l’englober le plus possible de ma gloutonnerie auditive. C’est le mieux que je peux faire. Et en ajoutant à ma gourmandise les lettres trouvées sur Cyberpresse.
Voilà, c’est mangé. J’ai bien trouvé quelques deux trois bons bouts comme « Que plus personne au monde ne meure d’eau », mais l’ensemble ne me convainc pas plus. Je n’irai pas plus loin, par respect pour sa peine d’amitié.
Mais ça ne me surprendrait vraiment pas que Yann Martel fasse mieux.
Jacques Demers ferait mieux, bordel de dieu. Yann y arrivera probablement aussi.
Quand des gars écrivent comme des trous de cul, qu’est-ce qui empêche quiconque de le dire et de l’écrire?
Ton poème est tripant, by the way.
Tu dois connaître La Nuit de La Poésie 70 de Jean-Claude Labrecque:
http://onf.tv/film/Nuit_de_la_poesie_27_mars_1970_La/
vers 66: 15, Pélo arrive et il fait son show…
Ce sont « Les Lundis des Ha Ha », 12-13 avant leurs créations!
Mistral,
« Jacques Demers ferait mieux, bordel de dieu. »
pouhahahahaha!
Et c’est bien gentil pour le « tripant »!
Jean Vitchier,
je connais la Nuit de la poésie 70 comme événement, mais je n’ai jamais vu le film, faudrait bien que je me le tape au complet un de ces quatre!
Sinon, en écoutant le bout de Péloquin, je me demande juste sur quoi il est!