Posts Tagged 'art'

Incidence

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Barack Obama + Hillary Clinton = Scarlett Johansson!

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Oui, oui, je sais, quel drôle de titre…

C’est que je suis tombé tantôt sur un billet de Benoit Descary qui pointe un nouveau service de recherche d’images similaires nommé GazoPa. Étant donné que je me suis déjà fait piquer une image, je me suis amusé à essayer les images contenues dans ma page « Art/Graphisme/Dessins », pour voir, puisqu’il est permis de simplement entrer une adresse d’image, et le tour est joué! Autre truc vraiment intéressant et qui pourra me servir, il y a possibilité de dessiner quelque chose directement sur la page en guise de recherche.

Je n’ai pas démasqué de violeur de « Creative Commons License », même qu’il semble que la personne qui m’avait piqué mon « Renart à poil » l’a retiré. Par contre, je suis tombé sur une concordance assez drôle quand j’ai essayé mon damier composé des visages de Barack Obama et d’Hillary Clinton : les deux premiers résultats sont la même photo de Scarlett Johansson !

Barack Obama + Hillary Clinton = Scarlett Johansson

Pour en finir avec le lipdub, entre autres…

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Un certain David Descôteaux (affilié à l’IEDM : un organisme de charité, soit dit en passant!), est venu me spécifier voilà quelque temps (à la suite d’un vieux billet, « La peur d’Anne Dorval ») qu’il a signé une chronique dans le journal Métro et que ça devrait m’intéresser. Si vous vous souvenez, le billet, c’était au sujet des subventions aux arts, à l’époque où Stephen Harper coupait dans le gras du bide des méchants zartissses. Vous vous douterez que sa chronique ne vante pas les mérites des subventions étatiques…

Donc, voilà, là où le bât blesse, c’est qu’en guise de point de départ pour prouver que les artistes n’ont pas besoin d’argent public il choisit l’exemple du très populaire lipdub de l’UQAM qui utilise, comme trame musicale de fond, la chanson « I Gotta Feeling » des Black Eyed Peas.

Premièrement, il n’y a rien d’artistique (ou si peu) dans le lipdub, et la toune de BEP, j’aime mieux ne pas trop en parler — de toute façon, elle est secondaire en tant que telle. Le plus important, c’est qu’elle a été choisie parce qu’elle est consensuelle, et dans une optique de pub virale, c’est plus payant que de choisir une toune obscure de quelqu’un ou d’un groupe qui est plus artistique qu’entertainer, justement. (Personnellement, je trouve que cette chanson est une comptine pour adulte…)

Si le lipdub est l’avenir de l’art, il y a beaucoup de gens, dont moi, qui ont complètement perdu leur temps pour parfaire leurs techniques et leurs démarches artistiques au cégep et à l’université. Je ne veux pas dénigrer les petites filles, mais la seule différence qu’il y a entre un spectacle de danse de petites filles à l’école primaire et le lipdub, c’est qu’il y a plus de moyens et d’organisation pour ce dernier. Même que je dirais que les petites filles sont souvent plus originales, ce qui pour moi est encore quelque chose d’important en art.

On reprend un concept maintes fois repris sur le web, on prend une des chansons les plus populaires de l’heure, tout ça me semble être à l’antithèse de l’originalité. C’est certain, le but de tout ça était de faire de la publicité, pas de faire un chef d’oeuvre qui sera encensé par le milieu artistique.

Alors, ce que je peux dire, c’est que David Descôteaux induit en erreur les lecteurs du journal Métro en utilisant cet exemple. Mais bon, il se reprend plus loin en pointant quelques artistes qui réussissent à tirer leur épingle du jeu sans subventions. Par contre, personnellement, je ne connais que Denis Villeneuve dans le lot (et en plus, il pointe son court métrage « Next Floor», qui n’est pas le plus connu, à ce que je sache — « Un 32 août sur Terre », « Maelström » et « Polytechnique » ont tous bénéficié de subventions).

Je ne dis pas non plus, point de salut sans subventions, mais je suis loin d’être convaincu que les subventions sont complètement inutiles, encore plus quand il s’agit de long métrage. Par exemple, pour un musicien, il est beaucoup plus facile de faire sans, idem pour les courts métrages.

Et puis un artiste qui doit travailler des heures et des heures pour payer son ordinaire ne passe pas ce temps à travailler sur son art. Il y a même des prestations d’aide sociale qui ont bien contribué à notre paysage culturel, il ne faut surtout pas l’oublier.

Il n’y a que l’idéologie pour rejeter tout ça du revers de la main sans broncher.

(Photo : impossivel)

Ajout :

Un message Twitter de mon cru :

LIPDUB : Leurre Insignifiant Pour Dépeindre Une Banalité

Voiture obèse morbide

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Erwin Wurm "Fat Car"

Je suis tombé là-dessus dernièrement. C’est une oeuvre, nommée « Fat Car », de l’artiste autrichien Erwin Wurn.

Il va sans dire qu’il est un artiste engagé :

Malgré une apparence de démocratie, déclare l’artiste, nous vivons sous une forme de dictature économique de plus en plus forte. Les inégalités se creusent et nous vivons les uns les autres dans des réalités de plus en plus éloignées. Mon travail est très lié à ce constat. J’ai été élevé dans les années 1960-1970 et le monde d’aujourd’hui est de plus en plus dominé par l’argent, que ce soit le monde du travail, celui de la mode ou même de l’art… J’en fais partie et par conséquent je pose des questions.

Autopiratage

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Autopiratage

Voilà ce sur quoi j’ai passé pas mal de temps. Ça m’a fait du bien. Et en plus, ça plaît à Douce, ça devrait donc se retrouver prochainement imprimé et encadré sur un de nos murs.

Plaidoyer pour l’art contemporain

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Mon confrère Yan Barcelo a, six fois plutôt qu’une, exposé sur Les 7 du Québec tout le mal qu’il pensait, et de l’art contemporain, et des institutions qui le supportent ( SIDA de civilisation – Les arts : Partie 123456). Et l’idéateur de ce blogue, Pierre JC Allard, a résumé sa pensée par ce qui va suivre :

la musique concrète est une forme de bruit particulièrement désagréable, et une bonne part de ce qui est accroché aux murs du Musée d’Art Contemporain est du niveau de la Période Jaune de mes enfants, c’est à dire celle où ils mouillaient encore occasionnellement leurs couches

Je ne peux pas faire autrement que de leur répondre, au moins minimalement, puisque je suis de l’autre côté de la clôture : étant Bachelier ès Art Plastique, ayant autrefois parfait une démarche singulière que l’on pouvait imbriquer dans la catégorie « art contemporain », et étant bien sûr un amateur dudit art, encore aujourd’hui.

À la base, je vois l’art dans une perspective historique, donc il me semble normal que les démarches des artistes tendent à se répondre, ce qui donne comme résultat que le public se retrouve souvent à la remorque, j’en conviens. Mais la question principale est : est-ce qu’il serait souhaitable de freiner la créativité des artistes parce que la majorité du public ne comprend pas (ou plutôt, ne veut pas comprendre) leurs oeuvres?

L’argument principal de Yan Barcelo tient dans le fait que l’art contemporain est beaucoup subventionné, donc qu’il devrait être redevable du public qui contribue par ses deniers. Comme réponse, j’ai le goût de faire un parallèle avec la recherche scientifique via les deux premiers paragraphes de la fiche « Financement de la recherche » sur Wikipédia :

Les activités de recherche scientifique, et particulièrement de recherche fondamentale, ne peuvent pas garantir une rentabilité commerciale à court ou moyen terme. Elle ne peut donc que marginalement être financée dans la cadre de la loi du marché en attirant des investisseurs au sens classique du terme.

Les États ont donc développé des systèmes spécifiques de financement pour ces activités, qui peuvent faire intervenir aussi bien des fonds publics que privés. Ces modes de financement doivent être adaptés à l’exigence d’autonomie de la science, et soulèvent le problème de l’évaluation de la pertinence des travaux effectués.

C’est tout à fait comme ça que je vois le financement étatique de l’art contemporain (cela, sans faire entrer là-dedans le débat de société concernant la place de l’État dans nos vies…). Pourquoi les résultats des recherches des artistes seraient-ils moins importants que celui des scientifiques? Parce qu’ils ne sont pas du domaine de l’utilitaire? Je suis bien d’accord que l’apport des artistes à la société est beaucoup moins palpable, surtout quantifiable, mais qui ira jusqu’à dire sérieusement qu’il est complètement nul?

Parfois, je me dis que j’aurais dû noter le nombre de fois où j’ai vu des influences de l’art contemporain dans des domaines comme le graphisme, la déco, la mode, même le style de vie, le web, et j’en passe. Et j’espère ne pas être le seul à le remarquer. En fait, je pense que je ne le note pas parce que je suis bien, contrairement aux détracteurs, avec le fait que l’art contemporain fait partie de la vie, conjoncturellement, qu’il n’est qu’une dénomination permettant de pointer l’art vivant aujourd’hui, et non pas un complot pour empêcher les vrais artistes de s’exprimer!

Pour terminer avec le problème de l’inaccessibilité des oeuvres, il n’y a que l’éducation pour le régler. Quand on pense qu’à l’époque où les impressionnistes commençaient à déconstruire la représentation, la majorité n’y voyait que des gribouillages, et aujourd’hui, c’est ce que les gens aiment, même que les peintres « populaires » répètent inlassablement la même formule. Est-ce que l’art contemporain serait alors un art pour le futur? Si la réponse est oui, moi je pense que le futur, c’est maintenant!

(Photo : oeuvre de Sam Jinks, trouvée sur Mange mon blog.)

Ajout :

Si le sujet vous intéresse plus amplement, Simon Dor a publié un billet où il réfute les arguments de Yan Barcelo : http://www.simondor.com/blog/2009/07/lart-contemporain-nest-pas-un-sida-de-civilisation.html

Chatouiller l’oeil, entre autres…

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J’ai vu ça hier soir et j’avais simplement le goût de le partager avec vous, qui que vous soyez, amateurs ou non d’art, juste pour savoir si ça vous chatouillait l’oeil autant qu’à moi. Je voulais arrêter le commentaire simplement là, mais jusqu’à ce que je me décide à écrire/éditer/publier, le hamster s’est dégourdi un peu dans la roue.

Je pense à la récupération dans toute sa splendeur, cependant, pas la plus positive. Regardez bien le concept de cette oeuvre, vous pouvez être certain qu’elle sera récupérée quelque part ailleurs que dans le monde de l’art contemporain prochainement. Que l’artiste soit même cité est facultatif. Alors, on ne parle même pas d’argent!

Ça me fait penser à un commentaire lu chez Nicolas Racine, d’un spécimen qui venait polluer ici jusqu’à ce que je lui ferme le clapet pour de bon. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas partager avec vous une de ses dernières « oeuvres » :

Je n’ai qu’une réponse si quelqu’un fait du fric avec vos oeuvres publiés sur internet, le fric lui revient. Sinon c’était à vous de [vous]démerder pour faire du fric avec vous (sic) oeuvres.

Il faut bien avoir un cerveau trop mou pour étayer autant de bêtises en deux phrases aussi mal foutues. Être artiste et ne pas avoir la bosse des affaires serait une assez bonne raison pour se faire voler maintenant! Selles de boeufs!

Et je repense aussi à une discussion assez enflammée que j’ai eue avec Yan Barcelo, un des collaborateurs des 7 du Québec, à la suite d’un de ses billets en plusieurs parties, qu’il intitule : « SIDA de civilisation ». Et je citerai la quatrième partie, même si j’ai commenté la troisième :

En renversant simplement tous les termes-clés qui définissaient les arts traditionnels, on obtient l’essentiel de l’esthétique de l’art contemporain. Ainsi, aux termes de beauté, d’harmonie, de joie, de courage, d’allégresse, il suffit de substituer les termes d’illusion de la beauté, de dissonance, de désespoir, de cynisme.

L’oeuvre de Jerzy Goliszewski qui chapeaute ce billet est bien pour moi la preuve que le travail de généralisation de mon confrère est voué à l’échec. Et parce que les goûts sont dans la nature, et parce que l’appréciation de l’art est beaucoup une question de subjectivité. Cette oeuvre est bien une oeuvre d’art contemporain et pourtant je sais pertinemment que beaucoup de gens, dont moi, la trouvent et la trouveront belle, harmonieuse, joyeuse, courageuse, remplie « d’allégresse ». Il est même possible que cet artiste ait produit ou produise plus tard une oeuvre qui joue sur l’« illusion de la beauté », la « dissonance », le « désespoir », le « cynisme » : est-ce que cette oeuvre sera alors moins appréciable?

Je soupçonne les plus virulents contradicteurs de l’art contemporain d’ériger leurs goûts traditionalistes en dogme quasi religieux et de se complaire dans une idéalisation de l’art qui évacue l’originalité totale, l’imagination qui ne se laisse pas enfermer dans aucun cadre. Aussi, il y a une similarité idéologique avec le conservatisme politique qui ne me plaît guère.

Et je terminerai avec une citation d’un de mes commentaires dans cette « discussion assez enflammée » qui est, je crois, une belle image à l’attention des gens peu à l’aise avec l’art contemporain, soit la majorité de la population :

Pour aimer l’art contemporain, il faut commencer par comprendre que l’artiste est un obsédé qui ne veut que matérialiser ses fantasmes. Il faut donc plus être voyeur que spectateur.

(Photos : Jerzy Goliszewski – Kai, via Whitezine.)

Niaiseries de fin de semaine

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Niaiseries : le mot est faible. C’est supposé être des apparitions divines, pourtant, si on se fie seulement sur les seules probabilités que ce genre d’images apparaissent quelques fois, par-ci par-là, dans notre monde, il n’y a que dans le cerveau de celui qui regarde que ça peut être ça.

En guise d’introduction, pour ceux qui ne sont pas trop au courant de ce qui s’est passé en art, naguère, ça commence par un tableau de René Magritte (La Trahison des images, 1928-29).

(Le billet se poursuit après les images.)

Divine Apparition 1

Divine Apparition 2

Divine Apparition 3

Divine Apparition 4

Divine Apparition 5

Divine Apparition 6

Divine Apparition 7

Divine Apparition 8

Divine Apparition 9

Divine Apparition 10

(Images trouvée sur odee.com, via un billet de Stéphane Pageau.)

Et le pire c’est que j’ai une anecdote familiale à propos d’une image du genre.

Ma grand-mère avait pris une photo dans les nuages en avion où on voyait clairement une représentation du Christ. Elle nous l’avait passé pour que nous puissions la montrer. Elle était sertie dans un cadre en carton.

Mon père, séparé de ma mère, nous recevait aux deux fins de semaine et cette fois-là, c’était mon tour, je devais coucher par terre sur un lit de camp à côté du lit qu’il partageait avec sa nouvelle femme. La photo en question était sur une commode dans la chambre. Nous nous sommes réveillés au matin et le cadre de carton était déchiré en une dizaine de morceaux.

Me, Myself & Jorge Colombo

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Renart dans le rouge

Je me suis acheté un programme de lettrage qui s’appelle Art Text. En le survolant pour la première fois, j’ai remarqué qu’on pouvait charger des images. J’ai essayé avec une de mes photos. Ça donne ça. Bizarroïde.

Ce qui suit, je l’ai réalisé après avoir eu un flash à la vue d’une photo d’une utilisatrice Twitter. Il y avait un jeu d’ombres et de lumières qui donnait l’impression de pixélisation dans son visage à certains endroits, de loin. Mais je me suis plus amusé avec la couleur.

Autoportrait double

Ça me fait penser que l’art numérique a fait un pas de géant avec la dernière couverture du New Yorker, entièrement réalisé sur un iPhone par l’illustrateur, photographe et designer graphique Jorge Colombo.

On est loin du peintre angoissé dans sa cave humide…

Rigolo ricochet de Zhom à Valium!

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Oh! les amis, je viens de me taper une séance de rire à ne plus savoir comment m’arrêter…

Ça faisait longtemps que je n’avais pas éventé autant mon cerveau!

La cause : un billet de Zhom, la bébitte derrière Le jour des vidanges. Où j’ai écrit presque sans m’en rendre compte :

J’en pleut au point de ne plus en être!

Ce texte, c’est de la haute voltige langagière, toujours sur la frontière avant l’incompréhensible.

Ça me fait un peu penser à Henriette Valium, le fameux bédéiste maniaque, figure emblématique de l’underground des années 90 qui se passait beaucoup aux Foufs, que j’ai redécouvert dernièrement en ressortant mes vieux fanzines. Dans le temps où le terme « hipster » n’existait pas…

L’hyperlien plus haut c’est son site et l’image qui chapeaute ce billet est aussi de lui. Je suis heureux de le retrouver par ce ricochet.

Faites le tour de son site, c’est du bonbon pour les yeux et du poison pour le cerveau!

Le Grand Singe

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le-grand-singe

Question de pousser vers le bas l’image précédente, en voici une autre plus joyeuse. Je suis tombé dessus en fouillant mon dossier « graphisme ». Originalement, le haut se trouvait à droite, et les proportions n’étaient pas les mêmes. Je trouve que la composition se tient mieux comme ça, et je vois même maintenant un grand singe, d’où le titre.

C’est bien sûr toujours sans prétention autre que d’aviver mon espace. Sinon, je pourrais écrire que c’est de l’art instantané, bien empreint dans l’ère de l’informatique et du web. Assez pour s’y perdre quelques longues secondes…

Au lieu de…

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au-lieu-de

C’est thérapeutique de jouer avec les couleurs. Et ça ne vous coûte rien de voir le résultat. Ma paye c’est d’avoir caressé mes yeux tout au long du processus.

Je sais que cela relève de l’inutilité, mais je crois que je vais, une fois de temps en temps, publier ici quelques traficotages dans le genre. J’en ai pas mal qui traînent.

Ça va mettre de la vie dans mon espace. Et j’espère dans votre tête.

Mes caricatures pour vous!

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caricatures

Comme vous avez pu le voir depuis quelque temps, j’investis beaucoup de temps de mon poignet sur ma tablette graphique à concocter des caricatures. C’est sûr que j’aimerais qu’elles soient vues par le plus grand nombre, alors si vous écrivez un billet et que votre sujet rejoint celui d’une de mes caricatures, je vous invite chaleureusement à vous en servir pour l’illustrer. Tant que vous indiquez la source (le billet où elle apparaît ici et mon nom — ou seulement mon pseudo), y’a pas de problème! Et même si vous voulez seulement en afficher une sans rien ajouter, ça me fera plaisir!

Pour dire vrai, j’ai bien l’impression que d’avoir baigné dans la blogosphère d’opinion depuis deux ans m’a bien servi de tremplin pour utiliser mon apprentissage (académique et autodidacte) du dessin (et de l’art en général) à bon escient. Aussi, je me souviens qu’en fin de BAC à l’UQAM mon prof Michel Goulet (à voir aussi sur Wikipédia) m’avait dit qu’il voyait de l’humour dans mes oeuvres et que je devais pousser dans ce sens. J’ai l’impression aujourd’hui d’acquiescer un peu à son commentaire, même si je sais bien que je n’exposerai jamais mes caricatures dans un musée d’art contemporain… quoique, maintenant on ne sait jamais!

Je ne peux pas jurer, mais j’ai l’impression qu’il y aura peut-être un peu moins de mots ici à l’avenir…

Ménage et ajouts

Bon, voilà, j’ai fait un petit ménage dans ma blogoliste. Étonnement, je n’ai pas retiré beaucoup de blogues. Avec ma règle des « trois mois sans publier alors j’enlève », il y en a quelques-uns qui ont failli, dont un d’une semaine, mais en général ma blogoliste est très active, mis à part que je remarque un certain essoufflement, surtout du côté de ceux qui y sont depuis le début.

Par contre, ma blogoliste grandit encore, elle qui paraît interminable pour certains…

21 nouvelles entrées, quand même! Les voilà :

Y s’pogne le beigne : un très récent dans mon agrégateur. Sympathique.

Dominic Arpin : incontournable.

Patrick Dion : lui je ne comprends pas pourquoi il n’y était plus… Y’a eu un bogue quelque part à un moment donné!

Air fou : il était temps!

Isabelle Ménard : elle aussi! Et en plus je la connais personnellement. Une bonne humoriste à découvrir.

Nicolas Langelier : incontournable aussi! Une référence pour les wannabe-journalistes.

Carl Charest : il était temps aussi, d’autant plus que c’est le Directeur des contenus et rédacteur en chef de BRANCHEZ-VOUS.com. Salut Boss!

Grand maître des anonymes : je suis tombé sur le cul quand j’ai constaté qu’il n’y était pas encore! (Mais il me semble que tu y étais, hein! Vincent!)

Martinpm : petit nouveau dans mon agrégateur, que j’appelle affectueusement Agrégo! Blogue de caricature très axé sur la politique, en tout cas pour l’instant!

Mike Ward : il me fait bien rire celui-là. Et il a parfois des opinions pleines de bon sens, voir son billet : « Le “big 3″ ».

BullacarO : vive la résurrection!

Goudaille : un autre incontournable!

Normand Baillargeon : le maître ès scepticisme. Grand intellectuel parmi les intellectuels, auteur du classique « Petit cours d’autodéfense intellectuelle ».

Chantal Hébert : bien sûr, si la politique vous intéresse!

Nouvelle Société : un blogue qui vole haut!

La Plaine : désolé Nicolas, t’aurais dû y être depuis que je te connais… Procrastination quand tu nous tiens!

Geloso-Breguet : excellent! pour des gars de droite… 😉

Burp : beaucoup de musique et un peu d’autres choses.

Le Dubois : une découverte récente qui vaut le détour!

Blog My Arts : blogue sur les liens entre les arts et la vie.

Le TViste : actualité, télé, de la bonne analyse.

Avis aux blogueuses et blogueurs: un petit commentaire ici est un ajout presque automatique à mon agrégateur, surtout si vous êtes civilisé! Où y’a d’la gêne, y’a pas de plaisir!

(Photo : Lolo_)

Potins graves

politique-spectacle

Non mais, qu’elle est vaudevillesque la situation politique fédérale! Je suis ça du côté de la potineuse politique Chantal Hébert et c’est presque excitant!

C’est bien en blague que j’écris « potineuse » pour désigner Chantal Hébert, mais en y regardant de plus près, et en enlevant le fait que le jeu politique a bien plus de poids sur nos vies que les insipidités des lofteurs torrides et des occupants troubles, il n’y a pas tant de différence entre l’« analyse » politique et le potinage.

Peut-être qu’il y a là une clé pour expliquer le cynisme face au politique. Et je pars du fait que l’on désigne de plus en plus ce jeu comme étant de la politique-spectacle. À choisir entre deux spectacles (quand on veut se faire éblouir par autre chose que de l’art), celui des jeunes pitous et pitounes part avec une longueur d’avance au niveau du divertissement…

Quand le snobisme d’une politicienne est un enjeu important, nous ne baignons pas vraiment dans l’intellectualisme.

L’Halloween du côté de l’originalité

Comme vous le savez, à défaut de consacrer toute ma vie à en faire de la façon requise, j’aime bien parler d’art contemporain. En ce jour d’Halloween, voilà, ci-haut, un exemple d’un concept génial qui démontre bien où en est rendu l’art aujourd’hui, et ce qui le différencie de l’illustration.

Il y a là-dedans les deux éléments, dichotomiques, les plus importants de cette fête : l’horreur et l’enfance. Les clichés convenus pour illustrer l’Halloween consistant à ne montrer que l’horreur, sans faire entrer le niveau sociologique. Et c’est là où le regard artistique va plus loin que l’illustration. L’illustration s’occupant de développer une « manière », un style, un crayonné (un coup de pinceau!), un graphisme aguichant pour l’oeil, ce qui est aussi très bien. Et ce n’est surtout pas une tentative de dénigrer les illustrateurs…

C’est convenu, les détracteurs de l’art contemporain pointeraient, dans l’exemple de la photo de l’ourson aux ciseaux, une certaine facilité technique : c’est donné à n’importe qui de faire ça! La belle affaire…

Pour ma part, je regarde ça et je suis juste jaloux de ne pas avoir eu cette idée, parce que je sais très bien, contrairement à la population en général, que ce n’est pas donné à tout le monde.

(Trouvé via My Arts)

Contre-vidéo aux artistes : ha ha ha!

Voilà à quoi ressemble la réponse vidéo (enfin une — j’espère pour les zélateurs anti-art…) à Culture en péril, trouvé via Christian Rioux (ça sert à ça aussi de s’abonner au fil de syndication des blogues idéologiquement antipathiques!).

Voyez le biais complètement ridicule (ainsi que la musique de fond) qui oppose (entre autres) des images du dernier film d’Astérix et Obélix avec Stéphane Rousseau pour symboliser les « artisses » à des images symbolisant nos services, comme celle très hilarante d’une voiture de police devant le musée d’art contemporain.

L’art d’être complètement maladroit. Tant artistiquement, idéologiquement, conceptuellement, esthétiquement, etc.

Culture en péril

Ajout :

Michelle Blanc se dresse contre cette initiative artistique citoyenne. J’y reviendrai.

Ajout (bis) :

Mon billet du jour, « Le buzz autour de « Culture en péril »« , chez Branchez-vous!

Du pain et des jeux…

Entre le pain et les jeux, il y a un flou. C’est là où se trouve l’art, la culture. Plus une oeuvre d’art se rapproche d’un de ces deux pôles, soit les besoins et le divertissement, moins c’en est une.

La culture est un ajout à l’humain, elle transcende le domestique et demande beaucoup d’attention. Est art ce qui tend vers l’inédit et l’indicible.

(Inspiré par ce billet. Photo : legojeff)

Ajout :

Pour l’évolution de l’humanité, est-ce qu’on devrait prôner l’amélioration de la compréhension humaine envers l’art ou on devrait seulement prôner la disparition de l’art qui n’arrive pas à rejoindre la majorité?

Einstein nous parle de Dieu

Une lettre d’Einstein, datée du 3 janvier 1954, un peu avant sa mort, contient ces mots : « Le mot Dieu n’est pour moi rien de plus que l’expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives qui sont néanmoins assez puériles. »

Moi qui ai toujours pensé que cet homme de science portait Dieu en lui de la manière commune, un grand pan de mur idéologique me tombe dessus et j’en ressors fortement indemne, vivifié même! Ce n’est pas tous les jours qu’un monument sort de sa retraite poussiéreuse pour parler au monde. J’écoute et j’applaudis à tout rompre!

Le plus beau, c’est que les zélateurs et les menteurs ne pourront rétorquer à autant d’éloquence. Tandis que les livres soi-disant sacrés des trois monothéismes sont des ramassis d’illogismes et de contradictions, voilà un baiser de plus pour l’amour du prochain, qui grandit mieux dans la logique que dans le dogme, puisque le prochain est tout sauf soi, faut-il encore le rappeler?

Comme je l’écrivais à l’instant chez Martin Beaudin-Lecours, le pointeur de cette nouvelle, si je peux croire en quelque chose, c’est bien le commun, le relatif, dans le sens où Einstein l’entendait. Enfin, pas le « peut-être »… Les forces positives et négatives sont des énergies archétypales qui nous accompagnent depuis le début, et elles donnent lieu à de beaux folklores, à de la culture, à de l’art, etc., mais je crois qu’il faut maintenant les aborder de front pour ne pas tomber dans la demi-mesure interprétative des directeurs de La Vérité. Non, la vérité est trop importante pour la laisser à quiconque d’autre que soi-même : d’où l’idée de la relativité.

Tant que nos vérités dialoguent, tout va bien. Mais je n’accepterai jamais de me faire frapper à la tête, même avec la Bible, le Coran ou la Torah pour amortir le coup…

(Photo : Magic fly paula)

Votez pour ce texte sur Cent Papiers!

Les yeux collés

Je suis presque tout à fait de retour. Je retrouverai bien mes aises comme on retrouve son talent pour skier après des années.

Il se dresse encore devant mes yeux comme de la vaseline sur une lentille. Même le temps me paraît surréaliste : voilà dix minutes il neigeait des balles de golf et là je me retourne, plus rien n’y parait à part l’asphalte bleu-gris maintenant réflexive. Les voitures sur la rue laissent des traînées sensorielles.

J’ai pris deux fois plus de temps pour écrire ces quelques mots malgré mon expresso bien sucré. C’est normal, j’ai les neurones et les jointures rouillées.

Tout autour de moi, même ultra familier, est une bonne raison à la distractivité, à la contemplation inutile : sur un cordon qui pend devant mon haut-parleur droit, aux yeux de la tête d’Elmo porte-crayon qui regarde dans le vide à ma gauche, vers le mur vert devant moi, percé d’une ancienne feuille de note encadrée de blanc (bien mystérieuse même pour moi qui l’ai griffonné jadis), tachée de café, de signes délavés, de calculs mathématiques, dont un texte écris au verso point sans être le moindrement lisible.

Après cette trop longue phrase j’arrête, essoufflé, j’ai encore trop la conscience molle… nous méritons mieux.

(Photo : Limbo Poet)

Air, fumée et nuages

Renart L’éveillé / Air, fumée et nuages

Camouflage états-unien

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Renart L’<p>éveillé / Camouflage états-unien

J’avais fait ce montage photographique pour l’ajouter à mon texte « États-Unis : une nouvelle guerre avant la fin des présidentielles? », mais du projet à l’écriture il s’est passé un bon moment, alors j’ai complètement oublié…

Comme on dit : une image vaut mille mots!

Le baiser

Je suis tombé là-dessus sur le blogue de Christian Vanasse, sur Branchez-Vous! Je ne sais pas pour vous, mais je trouve ce montage assez hypnotisant. C’est une oeuvre de Randall Cosco, parue sur la couverture du magazine no 70 de Adbuster, selon les informations du blogueur. J’ai fait de la recherche pour trouver une copie de meilleure qualité, mais rien, niet! Sur le site Adbuster, le no 70 n’arbore même pas la même image… Mais pourquoi donc? Je vais aller lui demander! Christian!!!!!

Ajout (18h25) :

Christian Vanasse a dit le 1 décembre 2007 à 14H24 @renart léveillé
à propos de l’oeuvre de Randall Cosco.
Je sais c’est vraiment bizarre et je ne m’explique pas que sa photo ne fasse pas la couverture du no 70 sur le site internet de Adbusters mais pourtant sur mon exemplaire no 70, «canadian edition» (voilà peut être la réponse) acheté en kiosque mars/avril on voit bien Bush&Harper s’embrassant.
La question devrait donc être posée à Adbusters ou Randall Cosco directement.
bonne chance donc?

Renart L’éveillé a dit le 1 décembre 2007 à 18H22 Merci pour ta réponse, mais je ne démarrerai pas une commission d’enquête là-dessus… Hé hé!

Hope & Fear Series by Phillip Toledano

J’ai découvert le photographe Phillip Toledano via le copain iamwormbuffet aujourd’hui, ou plutôt hier, vu qu’il est passé minuit. J’ai pas mal fait le tour des photos sur le site et c’est celle-là qui m’a semblé la plus proche de notre actualité…

Matt Stuart

Belle découverte sur Hou-Hou blog que ce photographe du nom de Matt Stuart. Son site vaut le détours. Aussi, alors qu’il m’était impossible d’ajouter un exemple de photographie directement à partir d’un lien de son site, je me suis rabattu sur une recherche Google Image pour tomber sur un blog photo assez impressionnant, d’où provient l’exemple ci-haut, une des photos que j’ai beaucoup aimé. C’est ici. Et un exemple (du photographe Jan Von Holleben) :

Musée

En l’honneur du Blog Action Day, sous le thème de l’environnement, voici une petite fiction de mon cru :

Elle se promène dans un espace blanc, éclairé violemment, où, disséminés un peu partout, trônent des présentoirs vitrés de toutes les grandeurs. Son regard voyage autour et rencontre des objets d’un autre temps. C’est le jour d’ouverture.

Soudain, elle s’arrête devant un cube translucide et observe un objet noir, oblong, en une matière dure et d’aspect satiné, garni de petites protubérances en rondeurs et d’autres plus carrés, ornés de chiffres et de lettres. Ce langage est pour elle indéchiffrable et impénétrable, tout autant que l’objet. Devant tant de mystère, elle détourne les yeux vers une fiche qui a pour titre : Télécommande multifonction pour des instruments audio-visuels.

Après avoir assimilé le concept de l’objet par mécatélépathie, elle s’en détourne pour continuer sa visite, un sourire aux lèvres devant tant d’archaïsmes.

Elle s’arrête devant un engin rouge immense, lourd, qui est à l’air libre, et le peu d’odeur qui s’en dégage la dégoûte. Il est scintillant et repose sur des formes rondes et mattes. Au milieu, une sorte de cage vitrée en émerge. Elle essaye de comprendre son utilité et abandonne, se tournant vers la fiche qui indique : Appareil de transport en acier, qui permettait de franchir de longues distances.

Elle assimile attentivement l’historique de l’engin et essaye de se mettre dans la peau d’un ancien humain, en vain. Tout cela lui semble si insignifiant. Absurde.

En se retournant, elle aperçoit de loin une grosse masse verte et cela l’attire; elle y court pratiquement. Cela semble être l’attraction principale, car il y a beaucoup de gens autour, et ils sont incrédules. Même si elle ne comprend pas de quoi il s’agit, elle trouve cela très beau, et surtout, hors du commun. Tellement qu’elle est déçue de voir que c’est dans un immense cube vitré. Plus elle regarde, plus elle veut être à l’intérieur, et s’y perdre.

Ce sont des formes, des arabesques parfaites et imparfaites à la fois. Tout semble avoir son utilité, bien que la proposition d’ensemble paraisse libre d’intention. Au niveau du sol, c’est un tapis imparfait composé d’une multitude de minces tiges irrégulières, de toutes les longueurs, fichées dans une matière brunâtre et poudreuse. Il y a des excroissances, des amoncellements de matière. Ici et là, de grandes et minces tours pointues et garnies de minuscules touffes d’épines viennent ponctuer la surface, comme des sculptures vivantes. Cela lui semble si extraordinaire et en même temps si familier.

Quand ses yeux eurent assez bu de cette vision ancestrale, elle se dirige vers la fiche, que les gens contemplent d’un air pensif. Il y est inscrit : Forêt boréale, ensemble d’organismes naturels.

À la fin de l’explication, une larme lui fend la joue. Elle se rend rapidement vers la sortie.


Autres participations au Blog Action Day, pour l’instant (vous pouvez me les spécifier en commentaire et je les ajouterai plus tard) : Y-man, Folliculaire, La p’tite semaine, Un taxi la nuit et Ze Canada.

Ajout (14h) :

D’autres blogueurs se joignent au mouvement : Caroline et Martin Petit.

Ajout (17h) :

Capitaine Virgil a pondu un très bon texte sur l’environnement, en lien avec les droits et libertés. Voilà un extrait :

En ce sens, il serait intéressant de voir un droit à l’équité pour les générations futures, un droit à un environnement sain, ou avec un autre intitulé qui reviendrait à définir spécifiquement que tous les individus sont rattachés d’une manière nécessaire à la terre et que, par conséquent, il nous faut protéger le seul endroit où l’espèce humaine peut vivre et perdurer.

Ajout (mardi zéro heure) :

Autre collecte de billets : Colourful vision, Tétoine, Jean-François Dubé, Mario tout de go et Raymond Viger.

J’y reviendrai.

Dernier ajout (12h55) :

Alain B. et La Plume souverainiste (qui a ajouté plein d’autres liens vers d’autres textes du BAD).

Un gros gros doute

J’avais déjà vu cette image amusante, mais là, un copain m’a envoyé un lien vers le site où il y a toute une série du même genre, et je ne sais pas pour vous, mais moi je ne gobe pas ça…

Sur ma littérature, la méchanceté, la publicité et la gratuité

Pour ceux qui lisent mon roman, vous vous rendrez compte que je viens d’enlever mon sondage qui demandait aux gens s’ils étaient intéressés à la possibilité de payer pour une copie papier. J’ai eu l’idée de ce sondage pour voir si je devais pousser dans le sens de le faire publier par une maison d’édition ou même de le sortir à compte d’auteur. Malgré le fait que je dois bien avoir quelques lecteurs fidèles dans le lot des 1329 clics que j’ai eu à ce jour sur le site, je n’ai eu que trois réponses positives, une réponse pour « peut-être » et trois réponses à « non ». En plus de me rendre compte que je n’aurais pas dû inclure le choix négatif dans mon sondage (parce qu’il ne m’est pas utile à autre chose qu’à savoir qu’il y a soit des gens gratuitement méchants, soit des gens qui ne veulent payer pour rien si c’est déjà offert gratuitement), je me rends compte que ça serait très risqué de tenter l’aventure de l’édition à compte d’auteur.

Dans le fond, il semble que je devrais juste continuer de me dire que mes cinq ans de travail sur cette oeuvre n’auront pas été faits en vain si quelques personnes me lisent, même gratuitement. Penser plus loin que ça me déprime et déprimerait n’importe qui. En espérant que je ferai un jour un bon coup qui fera beaucoup de pub pour aider tout le reste… Et François Avard, le co-auteur des Bougons, pour sa part, le sait très bien…

Mais, au-delà de mes sentiments personnels, ça me fait penser à toute la question de la gratuité sur le web qui encourage donc la publicité et, par ricochet, le contenu populaire, pour ne pas dire populiste.

Je peux donc vous avouer que je pense de plus en plus à intégrer de la pub sur mon blogue, pour cette raison, même si je n’ai pas encore assez de trafic pour que ça en vaille vraiment la peine. Donc, ça serait plus symbolique : si les gens ne veulent payer pour rien en particulier qui se retrouve à la télé et sur le web, ils donnent raison à la pub intrusive et au système marchand dans lequel nous évoluons… Et moi qui suis beaucoup contre ce système dans l’état où il est en ce moment, je me voyais l’obligation de ne pas l’encourager dans mon blogue en n’installant pas les pubs Google Adsense.

Est-ce que je devrais changer mon fusil d’épaule et espérer que ça devienne payant un jour?

Portrait de Bush formé à partir de photos de militaires morts au combat

Je viens de trouver ça sur le blogue Ya Basta! Pour l’instant, je ne sais pas qui l’a fait, mais ça ne va pas tarder! Mais là c’est RRRRRRRRRRRR ZZzzzzzzzzzzzzzzzzz…..

Ajout (mercredi 11h50) :

Je viens de faire des recherches et je ne trouve pas l’auteur de ce montage qui, quand on y regarde de plus près, n’est pas si sorcier à faire, même si c’est long : sur photoshop, prenez plein de photos et alignez-les comme ci-dessus (ce qui donnera une bouillie informe); faites-en un « layer » autonome et ajoutez-le par-dessus une photo de Bush; réglez la transparence et le contraste des deux éléments et le tour est joué!

Je ne l’ai jamais essayé, mais je suis certain de ce que j’avance! Y’a-t-il un graphiste de profession dans la salle?

11 septembre 2001 : six ans déjà


Au-delà de l’onde de choc qui continue de se faire ressentir encore aujourd’hui, l’anniversaire de cet événement continue d’alimenter la controverse. Pour ma part, je crois qu’il est absurde de croire que la version officielle est la bonne, car il y a trop de zones grises. Mais saurons-nous un jour la vérité? J’en doute.

Ainsi, en ce mardi 11 septembre gris à point, je me souviens clairement où j’étais et comment je me sentais en cette pareille date, 6 ans plus tôt, alors que le vent du monde a changé de bord.

Le montage-photo ci-dessus a été fait par votre hôte pas très longtemps après la catastrophe.

Ajout (mardi 16h) :

Et cette photo ci-dessus en est une d’une des poutres sectionnées en biseau, à la base de quelques théories conspirationnistes.

Ajout (mercredi 12h20) :

Un ami blogueur, Hugo, vient de me donner en commentaire une explication scientifique de ce phénomène des poutres sectionnées en biseau, je tenais à l’ajouter dans mon message principal, puisque je ne suis pas un conspirationniste, même si je suis capable d’écouter et de considérer ce qu’ils ont à dire :

Une poutre d’acier n’a pas une résistance infinie, ni une flexibilité infinie. Si elle est soumise à une très puissante force de cisaillement, elle peut se rompre; la rupture suit la ligne de moindre résistance, qui est généralement une ligne droite diagonale.


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