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La réciprocité

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Dans le merveilleux monde des médias sociaux, la mécanique, la technique influencent beaucoup la perception, voire même la philosophie sous-jacente à l’utilisation de ces outils. Je le savais, mais depuis que je me suis inscrit sur Twitter et que je l’ai utilisé, ça devient encore plus clair, surtout du côté de la réciprocité. En notant que ma perception est collée avec mon utilisation sociale du blogue, de Facebook et de Twitter.

Pour les blogues, la réciprocité est floue. Elle se construit librement et lentement et, à la limite, elle n’est pas essentielle : ultimement, on peut seulement publier du contenu sans se commettre ailleurs, sans adhérer à des communautés, sans ajouter de blogoliste à son blogue et être lu, au minimum par le hasard des résultats de moteur de recherche. Au niveau de l’utilisation sociale, je dirais que mon blogue est une oeuvre ouverte…

Pour Facebook, c’est le contraire. Sans réciprocité il ne se passe pas grand-chose puisque le site est construit ainsi. J’ai accès à tous les comptes de tous les gens qui ont accès au mien. Pas d’équivoque. On a un portrait global de sa communauté. Bien sûr, il y a bien des gens qui ont un compte public — comme il existe des blogues privés —, mais ça ne semble pas la norme. Et, pour ma part, ma communauté Facebook rassemble des amitiés et des connaissances qui ne sont pas en lien avec le web, mis à part quelques blogueurs.

C’est avec Twitter que ça se complique. La réciprocité est à la base de la possibilité de dialogue, mais elle n’est pas enchâssée comme elle l’est pour Facebook. Mais surtout, l’absence de réciprocité est plus facile à cerner que sur les blogues. Quand j’appuie sur le bouton pour suivre quelqu’un, j’indique que je suis intéressé par cette personne, alors s’il n’y a pas de retour, on peut se perdre facilement en conjectures… enfin, pour certaines personnes, surtout si elles ne nous sont pas étrangères. Ce fut donc pour moi un choc. (Je sais qu’on peut ne pas vouloir recevoir de courriel nous indiquant que quelqu’un nous suit, mais je doute fort que beaucoup de gens ne soient pas intéressés à le recevoir…)

Je suis bien capable de prendre tout cela à la légère, enfin presque, mais il y a un cas parmi d’autres qui m’a fait réfléchir. Ça me chicotait depuis longtemps, et c’est le fait de vaquer à Twitter qui m’a éclairé sur ce cas, que je pourrais appeler, d’intérêt unidirectionnel. Donc, voilà, je trouvais un blogueur intéressant. Je le citais souvent dans mes billets, il était dans ma blogoliste, je laissais des commentaires chez lui et tout et tout. Mais il n’y a eu aucun retour, enfin seulement une fois un message indirect et ambigu. Alors, en suivant cette personne sur Twitter et en constatant son inintérêt de me suivre en retour, j’ai compris. C’est correct, je ne peux pas plaire à tout le monde. (Dans la réalitosphère, c’est moins compliqué : un regard, et le tour est souvent joué! À ce niveau, je trouve qu’on est pas mal dans le flou dans la virtualité, il y a un déficit de langage corporel…)

Au moins là, je suis fixé. Et ça m’aide aussi pour d’autres.

Je fais un peu de ménage dans ma blogoliste.

(Photo : dmswart)

Texture 3

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texture-3

Ça, c’est une autre, avec la même technique que la précédente. Faite à partir d’une photo que j’ai trouvée naguère. Une photo d’une tasse brisée, je crois.

Plus décorative, je l’ajoute ici parce qu’elle caresse bien l’oeil, justement.

Ça ne m’inspire pas un poème, non plus.

Elle a un petit côté « fond d’écran ».

Personnellement, mon rhume est sur la pente descendante. La couleur de cette image représente vaguement ce vers quoi je tends.

Un bleu comme ça ne peut pas donner d’envies de noirceur.

Fini les angles morts


Comme tout le monde, j’ai suivi mon cours de conduite, selon les standards de la SAAQ, et j’ai appris à vérifier mes angles morts… Sauf qu’à un moment donné, j’ai entendu parler, sans doute par mon beau-frère en premier, féru de course automobile, et lui-même excellent courseur (d’après ce qu’il me dit!), de la technique des miroirs. Ce qui, semble-t-il, est la bonne technique. Et je l’ai appris à mes dépens…

C’est que le jour de la naissance de ma fille Charlie, j’étais crevé raide, j’avais dormi seulement 2 heures sur un fauteuil-lit d’hôpital, je voulais aller dormir un peu chez moi dans mon lit et j’étais loin d’être dans le meilleur état pour conduire. À un moment donné, je veux faire un changement de voie, donc je vérifie mon angle mort, c’est beau, je tourne, je me retourne et là je vois une voiture arrêtée devant moi. Je freine en panique, mais trop tard, je lui rentre dedans, bing! Plus de peur que de mal…

Tout ça pour dire que si je n’avais pas quitté des yeux le devant de ma voiture, il ne se serait rien passé. Et, maître de la procrastination comme je suis, ça m’a quand même pris un mois pour m’y mettre!

Je ne savais pas comment m’y prendre, mais j’ai trouvé un truc tout simple, et ça fonctionne : je règle mes miroirs pour voir le côté de ma voiture en me penchant, attaché, jusqu’à ce que ça bloque naturellement (donc sans forcer) d’un côté comme de l’autre. Plus besoin de vérifier mes angles morts, puisqu’il n’y en a plus. Je me demande bien pourquoi ce n’est pas ce qu’on enseigne dans les cours de conduite, puisque c’est ce qui est fait dans les cours avancées.

Vous devriez vous y mettre, c’est un vrai charme. Et, terminé les petites raideurs au cou.

(Photo : louisa&greg)

L’Halloween du côté de l’originalité

Comme vous le savez, à défaut de consacrer toute ma vie à en faire de la façon requise, j’aime bien parler d’art contemporain. En ce jour d’Halloween, voilà, ci-haut, un exemple d’un concept génial qui démontre bien où en est rendu l’art aujourd’hui, et ce qui le différencie de l’illustration.

Il y a là-dedans les deux éléments, dichotomiques, les plus importants de cette fête : l’horreur et l’enfance. Les clichés convenus pour illustrer l’Halloween consistant à ne montrer que l’horreur, sans faire entrer le niveau sociologique. Et c’est là où le regard artistique va plus loin que l’illustration. L’illustration s’occupant de développer une « manière », un style, un crayonné (un coup de pinceau!), un graphisme aguichant pour l’oeil, ce qui est aussi très bien. Et ce n’est surtout pas une tentative de dénigrer les illustrateurs…

C’est convenu, les détracteurs de l’art contemporain pointeraient, dans l’exemple de la photo de l’ourson aux ciseaux, une certaine facilité technique : c’est donné à n’importe qui de faire ça! La belle affaire…

Pour ma part, je regarde ça et je suis juste jaloux de ne pas avoir eu cette idée, parce que je sais très bien, contrairement à la population en général, que ce n’est pas donné à tout le monde.

(Trouvé via My Arts)

Oh! le beau cadre!

Du côté des conservadéquistes (ou, plus imagé, les adéquistes en conserves), devant l’éruption du volcan artistique, il y avait une carte à sortir de leur manche et je vous la donne en mille : les mesdames qui font des tableaux en macaroni! Mais oui, j’exagère. Regarder le tableau qui orne ce billet, c’est évidemment plus de ce côté que vont les « artistes » à contre-courant qui soutiennent le Parti Conservateur, plus précisément le candidat Luc Harvey, celui-là qui a parrainé le symposium Plaines Couleurs.

Et cette carte repose bien sûr sur la tenue de cet événement supposément sans subventions. À voir sur le site, soit les bannières du site touristique du gouvernement du Québec, de Patrimoine Canadien, du Gouvernement du CanadaCommission des champs de bataille nationaux — et du candidat conservateur Luc Harvey, c’est assez difficile à croire que « Le symposium […] n’a bénéficié d’aucune subvention, assure Mme Beaudoin, ni des gouvernements, ni d’un budget discrétionnaire de député. » Au moins, on voit que la dame connaît l’expression « budget discrétionnaire de député »…

Mais en même temps, ce n’est pas si important, puisque les peintres qui font dans le classique (paysages, portraits, scènes de village, etc. — et même de plus en plus les tableaux abstraits décoratifs) n’en ont pas besoin, pour la plupart, de subventions, car il y a un marché, ça vend, c’est du travail presque à la chaîne, il n’y a pas de recherche et développement à faire (pour les premiers, ça été fait aux alentours de la fin du 19ième siècle avec l’avènement des impressionnistes, les derniers, pendant tout le 20ième siècle…). Donc, si on parle des artistes actuels qui font de l’exploration et qui ont donc besoin d’un peu d’aide, ils travaillent pour le futur, si vous me suivez.

Par conséquent, dans ce débat, la question à savoir si cette aide se fera par le mécénat ou les subventions participe à la confusion. Et c’est voulu comme ça. Dans cette vague du « tout de suite dans ma poche », c’est certain que le slogan « pas avec mes taxes! » soulève les passions et surtout, réduit la pensée. Je n’ose imaginer la place du Canada dans des symposiums d’art contemporain avec des petits tableaux manichéens qui montrent des églises… C’est bien sûr une blague puisque ça n’arrivera pas. Il se trouvera toujours quelqu’un d’assez courageux pour se sacrifier à son art contre vents et marées (j’ai pensé en être, plus jeune), même sans subvention ou mécène. À moins que Stephen Harper fasse lui-même le choix des artistes pour représenter le Canada…

Sur ce, je ne vois pas de différence entre les sportifs olympiques et les artistes en art contemporain, mis à part le fait que la population s’intéresse beaucoup plus aux sports. Ce qu’ils ont en commun : le dépassement et le progrès. Pour les sportifs, c’est un progrès plus technique, pour les artistes c’est un progrès qui se classerait plus du côté de l’originalité. Ce genre d’originalité qui jurerait trop pour la majorité, dans son salon.

(Peinture : Yvon Lemieux – P.S. Même si ça n’est pas trop dans mes goûts, je suis capable de voir la qualité de ce genre d’oeuvre, là n’est pas du tout mon point. Et j’ai bien hâte de voir si on va m’enlever l’autorisation d’afficher cette photo de peinture ici, comme ça m’est déjà arrivé…)

Ajout :

Sujet connexe, j’ai publié aujourd’hui sur BRANCHEZ-VOUS! (en remplacement de Fabien Major) un billet en lien avec le retrait par Stephen Harper de « la disposition du décrié projet de loi C-10 qui proposait un contrôle moral sur l’admissibilité au crédit d’impôt pour les films et les vidéos. »

Ajout (bis) :

Une photo d’une oeuvre d’art contemporain que je viens de trouver via CreaNova, comme ça, en passant :

Un flash!

Je travaille depuis quelque temps sur le remaniement (technique et esthétique) du blogue politique « Les 7 du Québec » et Pierre JC Allard me demandait de faire quelque chose que je ne croyais pas pouvoir faire : afficher séparément dans la colonne de droite les derniers billets des 7 auteurs et les billets de la catégorie « Salon des Invités », puisque prochainement nous inclurons des billets d’auteurs extérieurs au groupe. Il semble que Patrick Lagacé en sera, de source sûre, et attendez-vous, blogueurs politiques, à recevoir prochainement une invitation de ma part!

Bon, revenons au problème. Pour ceux qui connaissent bien WordPress, je me disais que la seule manière de faire ce que PJCA me demandait aurait consisté à dédier deux widgets « texte » et y inscrire au jour le jour les codes pour faire apparaître les billets des deux catégories… Rien de bien joyeux quand comme moi on préfère nettement écrire que de bizouner dans la section « Tableau de bord ». Et en plus, ce qui me semblait triste, c’est que le widget « Articles récents » faisait bien le travail pour afficher automatiquement les derniers billets publiés, et qui ne semble pas autrement programmable.

Alors que je m’apprêtais à baisser les bras, j’ai eu un flash! Pourquoi ne pas essayer d’inscrire l’adresse attitrée à une catégorie (l’adresse-du-blogue/slash/le-nom-de-la-catégorie) dans un widget « RSS » pour voir ce qui se passerait?

Ça marche comme un charme! J’ai réglé mon problème chez les 7 et je me suis même amusé à en installer 7 ici chez moi, avec les 5 derniers billets de mes catégories les plus artistiques et philosophiques : « art », « critiques », « culture », « humanisme », « littérature », « musique » et « philosophie ». Ils sont en bas de mon « nuage de mots-clés », c’était vide, en espérant par cela faire découvrir de vieux billets à quelques fureteuses personnes d’entre vous.

Alors salut! je vais aller répondre à quelques commentaires ici et là-bas, et ensuite plancher sur quelques essais graphiques pour une nouvelle bannière pour le blogue des 7, celle qui trône au-dessus de ce billet et là-bas est un en attendant, un autre blanc à combler le plus simplement du monde.


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