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Ma grosse face à l’écran

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Dans mon billet « En direct », je vous parlais de ma participation à une « émission » de Pierre Côté sur Ustream, eh! bien c’est en ligne si ça vous intéresse, par ici. Ce que je trouve dommage, c’est qu’on n’a pas accès au chat qui se déroulait en même temps. Il faut donc être présent en direct pour ça.

Je n’ai pas eu le courage de me regarder, mais j’ai eu de bons commentaires jusqu’à maintenant, je ne dois pas trop avoir l’air fou! Je suis pas mal présent au début, je me présente, et on tombe dans le vif du sujet :

VOULEZ-VOUS DE REALTIME RÉALITÉ ???

J’ai repris les thèmes qui ressortaient de mon billet sur lui, et surtout, de vos commentaires à sa suite. Beaucoup de critiques, mais ce qui a ressorti de tout ça me semble très positif.

Donc, si tout va bien, j’aimerais que chaque lundi soir on se retrouve pour jaser de choses et d’autres, ce qui s’est passé dans l’actualité, sur les blogues, etc. Je serais bien ouvert à préparer un petit quelque chose, surtout si d’autres gens se joignent à moi. Pour ceux qui se sentent gênés de se montrer la face, il y a le téléphone.

En direct

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Si ça vous intéresse, je serai demain soir (lundi 20h) en compagnie de Pierre Côté sur Ustream via Skype pour jaser de diverses choses, dont son sondage maison qui a comme question (qui tue) :


VOULEZ-VOUS DE REALTIME RÉALITÉ ???

Crié aussi gentiment, on ne peut pas faire la sourde oreille…

Et si, en lisant ces quelques lignes vous vous dites « de quossé? », je crois que vous devriez faire un tour vers mon billet « Pierre Côté, l’interaction globale, les trolls, la monétisation, etc. », sans oublier la section commentaire. Certain que ça vous plongera dans l’ambiance qui prévaudra demain.

En espérant vous y voir en grand nombre nous nourrir via le chat, ou encore mieux le téléphone.

Mais mon plus grand souhait concerne l’absence de mauvaise foi, et surtout, que nous serons dans un environnement libre de trolls.

(Photo : betrsport)

Ajout:

Un Français m’a demandé quelle heure ça donnait, par chez eux. S’il y en a d’autres qui se le demandent, voilà : 2h du mat!

Pierre Côté, l’interaction globale, les trolls, la monétisation, etc.

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Hier soir, j’ai vécu une expérience intéressante. Avec Pierre Côté et quelques internautes, dont le sympathique blogueur Minic (Ste-Croix) et deux espèces d’ados attardés en guise de trolls (ça, c’était la partie moins intéressante…).

Je ne crois pas que Pierre Côté sera fâché que je dise de lui qu’il est un drôle de personnage. Pour ma part, je me suis cogné le nez quelques fois avant de pouvoir embarquer dans son univers… Mais, avant de continuer, ça demande des explications.

Son projet, c’est Realtime Réalité (« un show transmedia immersif interactif  en direct »). Il utilise les outils que sont Twitter, Twitpic, Ustream, Blogger, Qik, YouTube et Facebook pour informer, divertir, provoquer, toucher, partager, enseigner et réfléchir (dixit son site web). Il compte sur la générosité des internautes pour le payer (il demande : « Quelle est la valeur de mes services? » et suggère : « C’est à vous de décider. ») et affiche son taux horaire (facultatif) selon les donations (je lui ai donné 5$ hier). « Son objectif: créer son propre emploi et en vivre. »

(Source de la citation précédente et de la suivante : un article d’Anne-Caroline Desplanques sur bénéfice.net.)

Il se décrit lui-même comme étant un, entre guillemets, journaliste nouveau genre, « puisqu’il se déplace avec son iPhone pour filmer discours, conférences de presse et autres évènements en tout genre en fonction de ses intérêts. » Mais en ce qui me concerne, je vais plutôt me concentrer sur ce qu’il a fait hier via Ustream. On pense à une ligne ouverte à la radio, mais magnifiée par les possibilités d’interaction qu’offre le web. Donc il est là, en direct, filmé par une webcam, il y a une section chat à côté, et il commente de vive voix ce qui s’y passe. Et il demande aux gens d’appeler, ce que j’ai fait.

Le thème de base étant « on parle de nos frustrations », j’ai un peu parlé de mon billet d’hier, de mon blues automnal, et ç’a bifurqué sur la situation médiatique, celle du web versus la traditionnelle, de la monétisation, etc. J’y reviendrai. Et plus tard il a demandé si quelqu’un pouvait l’appeler via Skype, et le dénommé Minic a répondu à l’appel : il s’est retrouvé coanimateur avec son image à côté de celle de Pierre.

Aussi, il a passé quelques vidéos de musique que les internautes ont suggérés (ce qui à mon avis ne devrait pas trop faire partie de la formule) et les deux trolls ont monopolisé une bonne partie du temps qu’a duré l’« émission », puisque Pierre leur donnait beaucoup de jeu. Et il a fallu que quelques internautes, dont moi, insistent, pour qu’un des deux soit banni… Donc, si je peux lui donner un conseil, et surtout répéter une évidence : s’il veut que son projet d’interaction « live » fonctionne bien et qu’il ait du succès, il faudra qu’il soit vigilant avec les trolls, ces plaies…

Sinon, à l’instar du copain Le TViste et a contrario de Patrick Lagacé, je trouve sa démarche digne d’intérêt. Je ne dis pas que c’est parfait, et le principal intéressé non plus d’ailleurs, mais je peux au moins lui donner qu’il pave la voie, enfin une. Et je suis prêt à l’aider humblement ici.

Mais, avant de terminer, j’aimerais revenir sur le sujet de la monétisation du contenu web. Pour certains, je le sais, les cheveux se dresseront sur la tête. Donc, voilà, je trouve absolument courageux la dynamique qu’installe Pierre Côté à ce sujet. Parce que c’est clair que son projet repose essentiellement monétairement sur les épaules des internautes, et dans le contexte où nous sommes habitués de ne rien payer pour le contenu et où la pub est un mal nécessaire, mais visiblement insuffisant pour beaucoup. Le château de cartes tient en quelque sorte par la solidarité.

Et la question reste à savoir s’il va réussir à poursuivre son aventure en citoyen indépendant (enfin presque, il a déjà une commandite de Black Label) avec les contributions volontaires, s’il va être intégré à un autre média, ou carrément laisser tomber devant l’évidence de son frigidaire vide…

Et tout cela trouve grandement écho de mon côté, vous devez bien vous douter pourquoi.

R.I.P.

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J’ai déjà parlé ici du chat de Douce nommé Caliméro. « C’est la version chat de Forrest Gump, en moins sociable et moins intelligent, et surtout, moins habile sur ses pattes… » Juste avant qu’on déménage, pendant que Douce était encore enceinte, nous avons vécu une expérience assez traumatisante grâce à lui que je raconte dans « Ma plus grande frayeur ».

Depuis que nous sommes dans notre nouvelle maison, ça ne va pas. Nous devons mettre une planche devant la porte patio pour ne pas qu’il voie quelqu’un ou un chat dehors. Sinon, c’est la crise de panique à tout coup! et souvent en prime il attaque Bobino, son coloc chat. Ça commençait à être lourd, surtout qu’il passe le plus clair de son temps dans le garde-robe de notre chambre depuis que nous sommes arrivés dans la maison…

Avec le printemps qui arrivait, on s’est dit que ça allait être l’enfer étant donné qu’on voudrait souvent ouvrir les fenêtres et la porte-patio. Et puis le chat est rendu vieux, et surtout malheureux. Ça fait environ un mois qu’on attend le moment (surtout Douce) pour aller le porter chez le vétérinaire. Euthanasie est le mot.

En début d’après-midi, je suis descendu par les escaliers et il était devant moi à les dévaler. Rendu au niveau du plancher, je l’ai vu essayer de se faufiler vers le sous-sol, mais la porte était trop peu entrouverte, et il y avait un sac de réfrigération qui bloquait partiellement le chemin. Il s’est aplati, m’a regardé et a craché intensément son venin aérien. Quand il a vu Bobino tout près de lui, il a crié haut, s’est attaqué à lui. J’ai pris panique et les ai séparé. Caliméro est remonté à l’étage en vitesse, Douce l’a enfermé dans la chambre. Je lui ai expliqué ce qui venait de se passer et on a décidé que c’était pour aujourd’hui…

C’était assez bizarre de voir que le chat était le plus calme qu’il n’a jamais été dans une boîte en plastique. Il miaulait un peu dans la voiture. Mais rien rendu chez le vétérinaire. Je me suis même baissé pour le voir et il n’avait pas l’air terrorisé comme il l’a été alors qu’on l’apportait dans sa nouvelle demeure. Rien entendu entre le moment où j’ai donné la cage et le moment où elle m’est revenue vide.

Ça a pris un certain temps avant que Douce ne s’accroche à la raison. Nous en sommes venus à la conclusion que contrairement à toute la maisonnée, il n’aimait pas cette maison. Elle n’est pas plus vide de lui, il n’y était pas vraiment. Et sa maîtresse regrette le chat qu’il a été, celui d’avant le déclic incompréhensible. Moi, je n’ai jamais vraiment fait partie de sa vie, j’étais seulement un coloc souvent trop bruyant pour sa nervosité.

J’ai un peu de peine. Plus pour Douce.

(Photo : Heliotrophe)

Philippe Couillard et kétaine dans un même texte!

Il y a de ces dialogues fortuits dans la blogosphère qui ne demandent qu’à s’affranchir du non-lieu, du non-lien. Je survole mon agrégateur et je fais des ponts, des liens, des questions se posent et des réponses se donnent, tout pour ne pas s’abandonner au cynisme.

Je lis un billet de Nicolas Langelier sur le sujet de l’expression « Bouche bée » où il démontre son abasourdissement devant la nouvelle affiche du Festival du film du monde de Montréal — qui arbore comme marketing un chat bête portant le chapeau melon à la Chaplin, la lunette 3D et le noeud papillon bleu —, la traitant de kétaine. Et je venais de lire quelques minutes plus tôt un billet de Sylvain Allard qui m’est apparu comme sa réponse, enfin, une explication connexe :

Parmi les nombreuses hypothèses des origines du mot «kétaine» [..] celle qui m’a toujours parut la plus crédible est celle de mot kitten (petit chaton) mal prononcé.

Et ce billet « Bouche bée » commence par sa stupéfaction face à l’entrée de l’ancien Ministre de la Santé Philippe Couillard dans l’arène turgescente du privé, grâce à ses bons soins… Pour ma part, c’est le rire qui a fait brasser ma cage thoracique quand j’ai entendu la nouvelle au Téléjournal, puisque j’écrivais le 20 juin dernier à son propos (en plus de lui avoir toujours trouvé un air hypocrite, mais ça, c’est en extra, cette gratuité due au fait de faire parti du peuple…) :

Quand on sait « qu’il obtiendra immédiatement un nouvel emploi dans une organisation internationale ou dans le secteur privé », quand on regarde en arrière avec son ouverture d’esprit au privé en santé, et l’évolution positive de ce dossier pendant son règne, il est tellement facile de faire le lien et de biffer « dans une organisation internationale ou »…

Est-ce que ça compte pour une prédiction Alain B.?

(Photo : Bernard & Theresa)

Ma plus grande frayeur

Ce billet sera hautement personnel ou ne sera pas. Voilà une méthode comme une autre pour avertir…

Ce que je vais vous raconter s’est passé la nuit dernière. Mais avant de commencer, il faut que je spécifie que Douce a un chat, nommé bien justement Caliméro, qui a une déficience mentale et un problème de motricité. La plupart du temps, il n’y a pas trop de problème avec lui, sauf une chose : certaines nuits, il se met à crier/cracher parce qu’il voit au travers du moustiquaire un chat étranger sur le balcon. La dernière fois que c’est arrivé, il a poussé la rage jusqu’à s’attaquer à Bobino, l’autre chat de la maisonnée, qui s’était trop approché de lui. Laissez-moi vous dire que c’est quand même assez effrayant de l’entendre et ensuite de lui voir l’air affolé, quand on tente de calmer le jeu.

Alors, vous aurez deviné, il s’est encore commis. Mais la différence, c’est que moi aussi je dormais, contrairement aux autres fois où seulement Douce était assoupie. Ce qui est arrivé exactement est passablement flou pour moi dans la suite des événements, puisque je n’étais pas tout à fait réveillé, encore un peu dans l’ambiance floue de mon rêve — dont je n’arrive nullement à me souvenir —, et que ça s’est passé en moins de 2 secondes.

Donc, j’ouvre les yeux avec le rugissement aigu du chat, je sens que Douce se lève, court vers la cuisine (où se trouve la fenêtre qui donne sur le balcon) et, l’adrénaline dans le tapis, je me lève aussi à la course. J’entends alors des bruits disparates : Douce qui accroche quelque chose qui tombe, un chat qui court vers nous, la voix de Douce en grande panique. Et aussitôt je la vois par terre, je pense au bébé dans son ventre et en la regardant droit dans les yeux je crie comme un cinglé : c’était la seule façon disponible pour moi à ce moment-là pour lui demander si tout allait bien en elle, et lui signifier ma peur, mon inquiétude, tout cela mêlé à l’angoisse qui avait grandi exponentiellement en moi du seul fait des événements et de la situation. Je m’approchai d’elle assez rapidement les yeux écarquillés et elle m’a agrippé, me serrant contre elle, me disant que je n’avais pas à m’inquiéter, qu’il ne se passait rien de grave.

Et j’ai remarqué les deux chats tout près de nous. Tout ce branle-bas de combat avait calmé Caliméro à la seconde. Nous nous sommes recouchés après avoir fait le tour de l’appartement. Douce s’est seulement éraflé le genou et la cheville (et s’est fait finalement un bleu sur l’autre jambe) et nous avons ressassé l’événement en boucle, comme il faut.

Nous avons eu beaucoup de difficulté à nous calmer, donc à nous rendormir, moi d’autant plus — j’avais un point de douleur au sternum —, et j’ai décidé qu’il me fallait me changer les idées en ouvrant la télé. Le water-polo, le canot-kayak et le canot tout court ont fini par avoir raison de mon angoisse résiduelle.

Voilà pour l’anecdote. Et je viens à peine de réussir à en rire, en compagnie de Douce qui désinfectait sa plaie. J’ai eu mal à l’âme et au coeur tout l’après-midi, même si j’écrivais — en urgence — un billet sur les blogues d’humoristes…

Je ne peux m’empêcher de faire un lien énorme avec les sentiments qui m’ont habité quand j’ai eu des crises de panique, naguère. Mais la différence, c’est qu’hier j’avais des raisons réelles de paniquer, même si elles se sont avérées exagérément amplifiées, alors que dans le temps c’était des réactions qui prenaient leurs sources nulle part, enfin, quelque part de trop bien caché pour le pointer, encore aujourd’hui.

Je n’avais pas besoin de cette preuve, mais au moins je sais encore plus que ma Douce et ma Charlie sont ce qui compte le plus pour moi. C’est bien beau les théories, mais le corps parle toujours bien mieux, en fin de compte.

(Photo : Esther_G)

Mises au point, flous et autres bagatelles…

S’il faut que je l’inscrive en grosses lettres : je reviens de vacances. J’appuie un peu plus fort pour être certain qu’Antipollution comprenne, étant donné que la blogosphère à des oreilles, et surtout des yeux (merci Anarcho!). Alors non, je n’étais pas trop occupé avec mes lecteurs… je l’étais beaucoup trop avec les maringouins abitibiens!

Aussi, après avoir aidé le papa à Douce avec un problème de glissement de terrain qui nous a pris deux de nos après-midis, j’ai eu le goût d’occuper mes yeux avec l’aide de ma nouvelle caméra Canon G9, petit bijou de qualité et de facilité d’emploi. Je vous offre donc quelques clichés pour le plaisir, en guise d’introduction à mon retour ici :

Ça c’est mon beau-père, devant son Mac Book Air, ensevelit par son environnement. Aucun trucage.

Un bouleau, de près. Il paraît qu’il va mourir dans pas long…

Encore le même bouleau.

Essai graphique avec des plantes. Un parmi tant d’autres.

Mur épicé.

Divan dur à cuire.

Faux champignon.

Lucarne. Ou oeil-de-boeuf.

Le chien de la maisonnée, le même que sur la photo qui orne ce billet.

Traces des plaisirs vinaires.

Pelage et moustache de Zorro, le vieux chat qui miaule le plus mal sur la planète…

Une petite pensée pour vous mesdames…

Sous-bois aux chiens. Les chiens de traîneau d’une amie d’enfance de Douce.

Une autre.

Champignons jaunes. Découverts dans le sous-bois. Ils m’ont tout l’air vénéneux.

Voilà, c’est seulement une petite sélection. Légère. Pour quelque chose avec plus de substance, j’ai publié mon premier texte en remplacement de Patrick Dion sur Blogosphère. J’en ai pour trois semaines. Lui de même au Viêt Nam. Le chanceux. Mais non, pas chanceux : il le mérite bien!

La science et les animaux au service de la liberté sexuelle et morale

J’ai trouvé quelque chose d’intéressant dernièrement sur le HOU-HOU BLOG. Et je vous en fais ici une libre traduction, puisque ce blogueur semble croire que les internautes francophones sont tous, sans exception, à l’aise avec l’anglais…

Les résultats de divers tests réalisés avec la technologie d’imagerie du cerveau indiquent clairement que l’orientation sexuelle est une caractéristique biologiquement déterminée.

Les tests révèlent que chez les homosexuels, les structures principales qui régissent l’émotion, l’humeur, l’anxiété et l’agressivité ressemblent beaucoup à celles des personnes du sexe opposé.

Les résultats prouvent que les facteurs biologiques aident à déterminer l’orientation sexuelle et qu’ils laissent une signature neuroanatomique.

Pour les sources, elles sont chez lui.

Non, mais, vraiment, vive la science! Un autre point de gagné contre la stupidité religieuse qui rend l’homosexualité amorale… Il n’y a pas de libre arbitre qui tienne dans le comportement sexuel de ces gens, ils ne font que vivre selon leur biologie. La même chose pour les humains hétérosexuels qui, parfois, trouvent réconfort sensuel et sexuel chez des personnes du même sexe. Sans oublier les gens bisexuels, bien sûr! C’est un besoin biologique, émotionnel, il faut le combler. Au diable la morale!

Et même les animaux ne sont pas en reste. J’ai deux spécimens de chat mâles chez moi qui font l’amour (ou plutôt miment faire l’amour) de temps en temps. Étant donné qu’ils sont castrés depuis longtemps, il serait très difficile de présumer sur le pourquoi, mais qu’est-ce que ça change : ce sont des gays-chats, voilà!

Humains et animaux, même combat!

Ça me fait penser, assez en diagonal, à une histoire relatée par l’ami Le Détracteur Constructif, au sujet d’un lionceau apprivoisé et qu’on retourne dans la nature. Allez lire ça, pleurez comme je l’ai fait, et revenez ici après avoir bien remercié le blogueur pour sa recherche et sa bonté.

C’est fait? (Sinon vous manquez vraiment quelque chose!) Après ça, qui peut bien croire en la suprématie de l’humanité pour cause d’histoires tordues comme l’Âme, dans une optique religieusement doctrinale, qui relaye les animaux à de simples mécanismes biologiques sans plus d’importance que l’utilité qu’on leur fait porter…

Si nous avons une âme, ils en ont une. Mais je crois qu’ils n’en ont pas, tout comme nous. S’il reste quelque chose de nous après notre mort, cela serait sûrement de l’énergie liée, à force d’avoir été si longtemps dans un même espace. Alors, je ne vois pas pourquoi ça serait différent avec les animaux, quoi que soit la vérité.

(Photo : gruntzookie)

Billet sexiste

Ne vous inquiétez pas, je ne serai pas intolérant. Mais ce billet parlera bien sûr d’intolérance en général, et plus amplement de sexisme. (Ajout : donc un billet entre autres au sujet du sexisme) J’irai même du côté de la politique, c’est pas peu dire…

Mon petit tour de la blogosphère a fait ressortir ce matin quelques billets où je crois qu’il y a disproportion et/ou analyse défaillante. Le premier, un billet de Christian Vanasse, avec lequel je suis majoritairement d’accord, pointe premièrement le sexisme anti-masculin dans la pub avec, entre autres, l’exemple suprême de la pub de Jeep, où :

Un petit couple se fait proposer par un vendeur de chars des rabais en argent ou en matériel à l’achat d’un véhicule neuf. Le vendeur propose d’abord 1000$ d’accessoires de camping d’une marque connue. La femme du couple s’imagine aussitôt en vacances dans un décor bucolique faisant une ronde avec ses enfants avec en fond sonore une petite musique téteuse. Notez en passant que l’homme est absent du décor. Le vendeur parle ensuite de 1000$ d’essence gratuite. Aussitôt, l’homme du couple s’imagine au volant de son 4X4 spinnant dans la bouette et riant comme un malade sur fond de musique rock and roll. Yeah. Évidemment, le gars est tout seul à se faire du fun en brûlant 1000 piasses de gaz.

Par contre, il ajoute dans le lot la pub de nourriture pour chat Whiskas, où le chat de la maison est représenté par un homme, ce qui je trouve est pas mal tiré par les cheveux. Je lui ai fait savoir en commentaire :

Michel Brûlé a déjà pointé cette pub sur le site « Les dents du Québec » dans la vidéo nommée « Les hommes québécois sont de parfaits imbéciles! », où il fait étalage des pubs misandres… (et où dans sa conclusion il dit que l’« ennemi » n’est pas l’homme, mais l’Anglais!). J’ai bien de la misère à voir dans cette pub du sexisme envers les hommes puisqu’il est clair que la psychologie féline est bien loin de celle du mâle humain… Je crois donc que c’était plus une question de « casting » : qui entre les hommes et les femmes aiment plus les chats en général?

Il aurait été alors assez bizarre de mettre en scène une maîtresse et une chatte, donc pas d’hommes dans la pub, oups! et encore plus un maître et une chatte : quel publicitaire stupide aurait choisi cette dernière solution?

Alors, je crois que la solution de la maîtresse et du chat représenté par un homme est la meilleure solution, celle qui risquait de froisser le moins de monde par rapport à ce concept de pub. (Pour la valeur du concept, c’est une autre question!)

Je n’aime pas les pubs qui utilisent le sexisme, mais je trouve que de classer cette pub là-dedans est un peu parano…

Un autre billet m’a fait réagir aujourd’hui, et c’est celui de Mandoline qui a pour sujet l’histoire sordide d’un père autrichien qui a séquestré sa fille pendant 24 ans et qui lui a fait 7 enfants… Elle débute son texte en lionne, et je cite :

y’ a des soirs comme celui-ci où il me plairait de broyer un homme de mes propres mains…

Ma réaction :

En lisant ce bout de phrase, je me dis que les hommes normaux ont la couenne dure…

Imagine une histoire sordide mettant en scène une femme et que tu lisais, à la suite de ça, un texte de ma plume qui contiendrait cette phrase : y’ a des soirs comme celui-ci où il me plairait de broyer une femme de mes propres mains…

Bobo dans les tripes hein?

T’inquiètes, je ne suis pas fâché, j’essaye juste de relativiser…

Cette histoire est le comble de la méchanceté et de la folie, j’en conviens, mais ce n’est pas un homme qui l’a perpétré, mais bien un monstre! Et pour moi un monstre est asexué… même si sa faute est sexuelle.

Donc, voilà pour moi quelques petites dérives possibles quand il s’agit de réagir au sexisme. Dans le premier cas, c’est d’utiliser la mauvaise grille d’analyse et dans le deuxième cas c’est de réduire un problème particulier à une généralité, ce qui n’aide pas du tout à amoindrir l’impression de « guerre des sexes » perpétuelle…

Du côté de la politique, la dérive sexiste se transforme en intolérance et en analyse partisane. L’exemple que je donne à Christian Vanasse avec Michel Brûlé et sa proposition de détournement de la haine des hommes vers la haine des « Anglais » est probant. Comme si la misandrie devenait acceptable quand il s’agissait d’un homme anglophone…

Un autre exemple de mauvaise grille d’analyse revient à David Chrétien et son dernier billet au sujet de la position de l’ADQ et du PQ par rapport à la question du français. Il utilise la proposition du PQ, pour un renforcement de la loi 101, pour critiquer la position de Maka Kotto au sujet des dernières affiches de l’ADQ. Il faudrait que ce jeune homme se réveille, puisqu’il manque un élément clé dans son analyse : le PQ n’inclut pas la question de l’immigration dans son projet tandis que l’ADQ l’a inclus dans son affiche. C’est bien ce lien implicite entre un recul du français et une augmentation de l’immigration qui était fortement discutable, et non seulement la question du français. Alors, de pointer le PQ comme étant contradictoire (ou plutôt proche idéologiquement de l’ADQ) est d’un simplisme enfantin : le lecteur moyen est capable de comprendre la différence entre un parti qui propose une loi et un autre qui alimente la peur. Voilà où mène la partisanerie : on occulte des données pour faire transparaître un argumentaire qui a un semblant de logique, ce qui n’est pas le cas après un examen approfondi. Au moins, il est clair que cela sourira seulement aux plus stupides des mariodumontistes… enfin, j’espère!

En somme, je vois dans tout cela un manque de perspectives externe à soi. Qui se dresse contre une tendance lourde pointe souvent tout ce qui peut y ressembler, même de loin. Qui se dresse violemment contre une situation particulière en vient à faire des liens inutiles pour appuyer ses dires. Qui dénonce en profite pour user d’opportunisme et relancer la balle dans un autre sens. Qui se sent attaqué cherche par tous les moyens à fabriquer des liens pour se sortir de l’impasse.

Serait-ce par hasard si difficile de se mettre dans la peau des autres, et surtout dans la tête des autres?

(Photo : granty)

En vrac

Avec toute cette histoire, j’ai délaissé un peu l’exploration de la blogosphère, et je dis bien un peu, car j’ai quand même quelques petits trucs intéressants pour vous.

Sur Blog Story, il est fait état d’une nouvelle invention assez cocasse, bien que cela semble tout à fait sérieux. Le HumanCar « est une automobile hybride alimentée électrique/humaine ».

En Russie, d’après Associated Press, via RadioActif, les blogueurs prennent la relève des médias, malgré les difficultés d’accès à internet, puisque ces derniers ne se risquent pas à critiquer Vladimir Poutine, quand ils ne sont pas carrément censurés. Bon point pour nous!

Dans la veine du grand débat en cours sur la santé, il y a une pétition à signer qui se place contre le privé, c’est ici. (Ils en sont à 5213 personnes alors que j’édite ce billet.)

Vous avez peut-être entendu parler du moteur de recherche « soi-disant » éthique « Ethicle » qui donnerait (dans le sens de don monétaire) alors que les internautes l’utilisent? D’après Michelle Monette, il faut faire attention, plus de détails ici.

L’ami Détracteur Constructif a pondu un excellent texte par rapport aux sujets des conversations dans les bureaux qui monopolisent l’espace social, avec le hockey en tête de liste. Je ne suis pas un amateur de hockey, je trouve que c’est une perte de temps et d’énergie (le pire, c’est que j’y trouve quand même une certaine beauté, mais il y a de la beauté partout, même en politique, même si c’est difficile à voir…), alors je peux bien l’écrire là-bas et le répéter ici, quand bien même c’est du blasphème, que « le hockey, c’est un analgésique social… »

Et je pense ici à la gent féminine et son légendaire amour pour les chats en vous dirigeant vers une vidéo montrant un chat qui aime l’eau, le rêve! (Trouvé via Le Blog à Max.) Vous ne pouvez pas dire que je ne vous aime pas!!!

De retour bientôt avec un sujet un peu plus sérieux, et surtout, un peu plus approfondi!

(Photo : freddie2310)

Minute les rats!

Mon ami Eric Bondo m’a suivi du côté de wordpress.com et le résultat est assez (sur)prenant, avec ce regard de Minute, mon ancienne féline coloc!

Le pire, c’est que son premier billet à ce nouvel emplacement discute d’une expérience faite avec des rats qui démontre un système inné entre individus, où il y a des exploitants et des exploités, comme de notre côté, surtout des frissons devant l’inéluctable…

Caliméro la gaffe!


Tantôt, nous sommes couché sur le lit, moi et Douce, après avoir écouté Les Francs-Tireurs, pas de cigarette au bec parce qu’on ne fume plus, et on entend un gros boum! à côté du lit.

Mais avant, il faut que je vous parle de Caliméro, celui sur la photo. C’est la version chat de Forrest Gump, en moins sociable et moins intelligent, et surtout, moins habile sur ses pattes…

Alors, le boum!, que je croyais être un objet tombé du meuble à étage à côté de notre lit, était en fait Caliméro, qui a essayé de sauter du meuble au lit — ce qui doit bien faire une distance juste un plus large que lui, en largeur, pas en longueur — et qui a raté son coup. Et en plus, il n’est pas capable de retomber sur ses pattes comme tout bon chat normal. Mais bon, c’est un coussin ambulant, il n’a pas dû se faire trop de mal (il a déjà déboulé un étage dans un escalier en fer forgé et puis tombé sur une dalle de béton sans trop de dommages alors…).

Douce, de sa voix douce et apaisante, de sa poigne maternelle a rattrapé le « fêlin » et l’a posé sur le lit. Dans ces cas-là, il s’écrase comme une crêpe. Et nous de rire de bon coeur devant tant de splendeur animale!

Tout de go, j’ai lancé :

— C’est un objet con descendant!

Le pire, c’est qu’il est amplement capable de sauter sur le lit même si ça lui demande un gros effort. Et il vient à l’instant de sauter encore sur le même meuble pour aller rejoindre Douce, même s’il y a un rideau qui sépare la chambre de l’endroit qui nous sert de salon et de cabinet de travail. Je l’ai entendu grimper et je me suis retourné pour voir : il me regardait de son air vide.

Je n’ai pas pu m’empêcher de me lever et de lui donner mon aide en le prenant et le déposant sur le lit. J’ai tellement bon coeur!

À la légère

Alors que nous sommes en train de finir de nous obstiner sur un sujet quelconque, ma douce, en guise de conclusion puisque nos avis sont divergent, tout en flattant Bobino son chat, me dit :

– En tout cas, c’est pas mal moins compliqué au rayon des minous!

Ma réponse fut de me rouler par terre!


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