Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/
(Désolé pour ceux qui sont tannés d’entendre parler des histoires de blogosphère, revenez plus tard : comme toujours, ça va bien finir par passer…)
Patate essaye de relativiser la vacherie du Voyou du Bayou à l’égard de Noisette Sociale en la comparant aux blagues méchantes envers les personnalités publiques, et il termine en pointant l’humour méchant de Rock et Belles Oreilles, entre autres. Je ne trouve pas que ce sont de bonnes comparaisons. Je lui ai écrit :
Si t’avais mis des vacheries que les adolescents se disent dans les cours d’école, ça se tiendrait. Mais ça n’aurait pas vraiment servi ton propos.
Ensuite, j’ai poursuivi en expliquant plus amplement la différence entre Noisette Sociale et les personnalités publiques, différence qui tient beaucoup dans le 2.0, l’interaction :
Admettons que quand la majorité des Québécois te connaît au moins de nom, les divers dividendes sont quand même souvent là pour amortir le coup, et la distance, et l’égo gonflé de gloire rendent les méchancetés pas mal moins acides… Qu’est-ce qu’elle gagnait Noisette à bloguer? Une vie sociale enrichie, un exutoire, une audience et du respect. Pas trop les moyens de s’en foutre quand la gratification tient du rapport aux autres, et pas filtré par la scène, la télé, la radio, etc.
Quand je dis 2.0, c’est pas pour rien. Il y a une proximité qui rend tout ça plus réel, plus tangible. On se parle en pensant qu’on est loin, comme si on avait besoin de mégaphones, mais on se chuchote dans le creux de l’oreille. Je pense aussi à l’expression : les murs ont des oreilles… Cependant, il y a justement le choix de prêter oreille ou non, la curiosité qui entre en ligne de compte. Alors, quand on appuie sur « publier », il faut s’attendre à faire face à la musique parce qu’hypothétiquement le message se rend.
Et là je n’ai pas le choix d’inscrire la vacherie en propre, ici, avec hyperlien à l’appui, pour faire ça dans les règles de l’art :
Mettons que Noisette Sociale m’aimait et que je l’aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu’un jour j’écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l’attention et de l’intérêt de tant de gens après avoir écrit sur son blog qu’elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu’elle avait les dents croches comme le criss, qu’elle était, jusqu’à récemment, dopée à tous les jours, etc. J’aurais jamais pensé qu’un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu’un pourrait avoir le goût d’énumérer ses tares à ce point là.
Cela servant d’introduction à la suite de mon commentaire :
Si on décortique le commentaire coupable de la crise, c’est évident qu’il y a eu soit une recherche, soit un intérêt (marqué? maladif?) pour la vie de Noisette. Pour faire mouche à ce point en une phrase aussi assassine, qui en plus fait une énumération chirurgicale des points moins reluisants de sa vie (ses « tares », comme il l’écrit), il faut connaître son dossier… Même moi qui l’ait rencontré à plusieurs reprises et qui la lisait toujours, je n’aurais pas pu faire mieux. Quand on dit que c’est l’intention qui compte… écrit ici ça donne un tout autre sens!
Comment savoir, mais j’ai l’impression que le Voyou est un personnage ou lui-même seulement quand ça lui sert. Par contre, ce que je suis certain, c’est qu’il ne fait pas partie d’un groupe humoristique.
Comment faire passer des pommes pour des oranges…
Le pire dans tout ça, c’est que je n’essaye nullement de démoniser le Voyou. Il s’explique assez bien dans son billet intitulé « Autopsie d’un scandale » que j’ai lu voilà un moment et je le crois sincère. Par contre, je ne crois pas qu’il soit si dupe de l’influence qu’il a, donc de l’impact qu’il a lorsqu’il appuie sur « publier », personnage ou pas. C’est parce que je le sais intelligent que je ne peux pas gober ce déni de responsabilité.
Celui-là, je l’ai en grippe depuis longtemps parce que les seuls échos que j’en avais concernaient sa haine envers mes écrits. Je ne l’ai jamais lu pour cette raison. (Je suis comme ça, contrairement à Noisette qui prenait un malin plaisir à le suivre malgré son antipathie à son endroit. J’ai pris mes distances, pas elle, et je lui ai fait remarquer. Ça me sert bien puisque je n’ai pas accès à toutes les niaiseries sur mon compte : quand je vois qu’on pointe vers chez moi et que c’est un ennemi, je ne vais tout simplement pas lire. Idem pour le cas où on rapporte. C’est utile pour l’équilibre mental. Je sais déjà que je ne fais pas l’unanimité. Pas de problème.) Et voilà quelque temps, j’ai pris la peine d’aller lire une dizaine de ses derniers billets.
J’ai été assez surpris de voir que je n’étais pas si souvent que ça en désaccord avec lui (mais bon, peut-être qu’il était seulement dans une bonne passe…). J’ai trouvé ça intéressant, assez bien écrit, même que je me suis dit que c’était dommage que nos rapports, à la base, ne se soient pas bâtis au moins au neutre. Comme avec Patate, j’aurais bien pu y trouver quelque chose de digne d’intérêt malgré tout. C’est la vie.
Désolé pour la longueur du billet, mais je tenais à partager ça.
*
Parlant du Voyou, y’a un nouveau, La Chèvre qui bitch, qui s’est donné comme projet de faire comme celui qui notait les blogues, dans le temps. Devinez qui est sa première victime?
Réponse à Patrick Lagacé
Published juin 26, 2009 blogosphère 36 CommentsÉtiquettes : allégation, Élodie Gagnon-Martin, Blogoliste, blogosphère, blogosphérique, Blogue, bloqué, Branchez-vous!, cancéreux, Censure, Chronique, collègues, Commentaire, doute, embarrassant, expérience, fiction, fondement, garçon, hypothèse, impatient, impulsif, intelligent, journaliste-pigiste, lien, Modération, nétiquette, Pascal-Pierre Fradette, Patrick Lagacé, préjudice, publier, Québécois, question, reportage, respect, Sherlock Holmes, synonyme, Ton papa me fourre, Twitter, vrai
Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/
(Ce qui suit est une réponse à ce billet de Patrick Lagacé me concernant : « Mais je suis pas journaliste ! »)
Patrick,
il faut que je l’admette d’abord, je suis impatient, impulsif parfois, j’aime battre le fer quand il est chaud et ma vie blogale, j’aime bien la vivre au grand jour — manière de parler… C’est pourquoi ce message se retrouvera sur mon blogue en plus du tien, s’il n’est pas bloqué par la modération. Justement, parlant modération, si mon commentaire l’avait passé, je ne serais pas en train de t’écrire en ce moment, tu aurais répondu sur ton blogue en commentaire, ou non, ça serait beaucoup plus « propre ». Pourtant, absolument rien de ce qui était écrit dedans justifiait la censure, mon commentaire respectait la nétiquette. Qui ne se serait pas dit alors que c’est son propos qui était embarrassant?
J’avoue aussi que j’ai joué sur la fine ligne qu’il ne faut pas dépasser, et je continue de croire que je ne l’ai pas dépassée. Ce qui était une question frondeuse et drôle — « Tu ne ferais pas une petite expérience blogosphérique Pat? » — est devenu un « gros doute ». C’est là où se trouve un peu du fondement que j’avais, et je ne peux que m’excuser d’avoir appuyé sur « publier » pour toutes les raisons que je donne au début. Pour dire vrai, mon hypothèse, c’est que le gars t’as demandé de l’aider à se faire connaître pour son « expérience » et que tu as dit : oui, entre « collègues », on peut bien s’aider!
Mais il ne faut pas oublier que le but de tout ça c’était de faire ressortir que Pascal-Pierre Fradette est une fiction, malgré le fait qu’il essayait de nous faire croire le contraire, pas de te pointer. Le seul lien que tu as avec lui, dans les faits, c’est que tu l’as inscrit dans ta blogoliste alors qu’il débutait, et le fait que tu le relatais quelquefois. Dans l’optique où j’« enquêtais » sur lui, ça me questionnait. Et ça tombe que je te lis souvent, je sais tout ça. Et maintenant, en plus, je sais que tu te « fiche bien de savoir qui il est » après avoir écrit qu’il était un « collègue qui […] couvre de honte la profession »… Oublie-pas que je me prends pour Sherlock Holmes!
Et je ne suis pas d’accord avec ton exemple concernant le type sur Twitter. C’est vraiment trop différent pour tricoter un lien. Est-ce que j’ai embarrassé ton entourage comme lui avec ma question? Je ne crois pas. Ça ne fait que faire s’agiter « la petite blogosphère québécoise », on s’amuse comme on peut! Et, comme l’écrivent quelques personnes sur ton blogue, les gens sont assez intelligents pour faire la part des choses, et encore plus entre une hypothèse et quelque chose qui se propose comme vrai. Tu as reçu beaucoup de questions au sujet de PP Fradette? Surtout, penses-tu vraiment que mon questionnement te fait préjudice?
J’ai lu que je me suis « fait blaster solidement ». De mon côté, ça ressemble plus à : je me suis fait « blaster » surtout par deux personnes, deux rigoristes chacun à leur façon. Un premier qui de toute façon pratique la chasse à courre depuis assez longtemps, ce n’est qu’une occasion de plus… Et un deuxième qui s’est donné la mission de te défendre parce qu’il croit que je te « mords » « régulièrement ». Sans blague Patrick, il a beau t’avoir donné du jus pour ton billet, il est dans les patates, je n’écris même pas « régulièrement » à ton sujet, encore moins contre toi! J’ai soulevé quelques petites questions sur toi dans ma chronique Blogosphère chez Branchez-vous! il y a environ un an, hooooooouuuu…
Et je remarque que tu utilises le terme « allégation ». Je ne crois pas que ce soit synonyme avec « hypothèse », — reprends-moi si ce n’est pas vrai! —, ce qui est vraiment un terme bien choisi pour ma situation, s’il faut le répéter. Et je vais répéter encore aussi que mon but n’était pas de te faire du mal, mais bien de discuter de ça avec toi sur ton blogue. J’ai quand même eu ce que je voulais au bout du compte : dans ce cas, personne ne se fera passer un sapin (il y en avait quand même des agréables!) comme avec Ton Papa me fourre, Élodie Gagnon-Martin, etc. Rendu-là, savoir qui c’est exactement est secondaire, et on ne sera pas surpris si un jour un reportage s’annonce comme étant un voyage au coeur de la blogosphère…
J’aimerais terminer avec ton ajout concernant le garçon cancéreux. C’est un faux blogue? Inventé par Fradette pour pouvoir « basher » sans remords sur une cible qu’absolument tout le monde va prendre en pitié? C’est drôle quand même, c’était l’élément le plus discutable de la jeune carrière blogosphérique du « journaliste-pigiste ». Si un jour il se dévoile, tout le monde va pouvoir l’applaudir, finalement.