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Un creux parmi tant d’autres

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À l’heure où la blogosphère semble devenir un simple appendice de son microcousin Twitter, l’annonce de la possible mort du très populaire blogue personnel « La belle et la bête » me donne un coup dur. Malgré mon optimisme avoué, j’ai (entre les lignes) depuis quelque temps un pessimisme collé à la tête, pressant mes tempes de son bourdonnement suceur d’énergie. Tellement que j’ai fait avorter bon nombre de billets, ce qui m’arrivait assez rarement jusqu’à voilà deux semaines. Et même sans me compter, j’ai remarqué un creux quasi généralisé.

Pour revenir à moi, on dirait que l’étincelle est trop paresseuse, en plus d’être petite. Pourtant, ça ne devrait rien changer au fait qu’elle puisse être capable de provoquer une explosion. Mauvais exemple, peut-être. Une étincelle dans le vide, ça reste quand même loin de toute possibilité.

J’ai mes positions, je constate qu’il y en a d’autres, mais au lieu de titiller ma combativité, ça contente mon sens de la mesure. Et c’est loin de m’indiquer que c’est un bon point de départ pour quelque chose d’intéressant. Du moins pour le lecteur. (Et ce personnage-là, je suis trop loin de m’en foutre!)

Et j’ai toujours en tête que le corps a le gros bout du bâton d’intelligence que le cerveau n’a pas. Donc, je ne m’avouerai pas vaincu aujourd’hui. Par contre, j’accepte maintenant de voir toute la procrastination que peut contenir l’activité d’écrire dans ce moule que j’ai moi-même fabriqué, même si l’écriture en soi reste toujours un véhicule défendable, au moins par-devers soi. Au danger de se mentir à soi-même.

Et je n’en suis même pas à l’abri.

Qui peut bien se targuer de l’être?

Ce doit être ce qu’on appelle le doute.

(Photo : Lodonnext)

Trésors du web…

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Je suis tombé sur un site en cliquant sur un lien venant de Twitter, si je me souviens bien. Toutes les photos qui suivent proviennent donc du site The Chive. J’ai passé un bon moment à fouiller sur le site et j’ai eu l’idée de vous garder mes préférées.

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Celle-là, je n’en reviens tout simplement pas… Ça sent le divorce-minute! (Si c’est un appareil numérique qui a été utilisé…)

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Ç’a le mérite d’être clair!

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Une annonce de Chiclet?

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Je ne sais pas pourquoi c’est classé dans la section « weird ugly people exist », ce n’est pas drôle, mais ça vaut le coup d’oeil!

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C’est peut-être juste bien personnel, mais j’ai eu le fou rire quand je l’ai vu!

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Je me demande si c’est bien ce que je pense, s’il y a un lien avec le vert qui sert à l‘incrustation, donc qu’on pourrait intégrer l’image de n’importe quel gars sur lui… hé hé!

Ajout :

Tant qu’à faire, je l’ai fait!

Chiclets pub

La chasse à la cigogne

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CigogneMorte.jpgL’envie d’aborder un sujet un peu plus personnel m’attaque. Mais comme on dit, souvent, un sujet qui concerne un seul être humain a beaucoup de chance de parler aux autres, surtout s’il concerne ce qui est commun à toute l’humanité, soit la procréation, et tout ce qui vient avec. Cependant, à bien y penser, j’aime mieux avertir tout de suite que je n’y inclurai pas la sexualité, même si c’est un sujet toujours bien populaire…

(Pour continuer votre lecture, ça se passe du côté de Christian Vanasse. Cela réfère partiellement à mon billet : Pour que l’anarchie soit un plat digeste.)

Ce n’est pas la nature qu’il faut sauver, c’est nous!

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les-maladies-de-bebe-2817575kjdgz_1350.jpgAprès tout ce bleu, étourdissant pour certains, sombre pour d’autres, en attendant le rouge noyé sous la pizza et la bière des déménagements, il serait bon de retourner à la réalité. Une de celles-là, c’est que les contaminants qui nous entourent diminuent « l’écart de poids à la naissance entre les garçons et les filles. »

(Pour lire la suite, ça se passe du côté de Pascal Henrard, que je remplace.)

Questions d’éthique (Première partie)

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Mes dernières pérégrinations sur le web, les blogues, Facebook et Twitter m’ont fait voir que l’éthique — la néthique, et par extension, la nétiquette, termes qui semblent aussi synonymes — est un thème qui ressort beaucoup depuis quelque temps. Comme une poussée d’acné.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je juge bon de citer l’article sur la nétiquette de Wikipédia, question de jeter des bases solides à la série de billets que je veux vous proposer :

S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire.

Pourquoi ne le ferait-on pas en face? Parce qu’en face, les claques ne se perdent pas…

J’ai quelques exemples à faire ressortir tout au long de cette série, mais le premier en sera un bien personnel, qui m’est arrivé hier. Il y a un froid entre moi et un blogueur (lire : animosité, de son côté), et j’ai tout fait pour m’en éloigner depuis les derniers soubresauts de cette histoire, voilà plus d’un an. Je ne le lis plus, je l’ai banni du mien, mais bon, la blogosphère étant ce qu’elle est, assez petite — encore plus que le monde! — ça m’arrive de tomber sur ses écrits en commentaires ailleurs, puisque nous avons beaucoup de fréquentations en commun.

En sirotant mon café, je tombe sur un billet d’un blogue où on me cite, et le blogueur en question en profite pour exposer tout le mal qu’il pense de moi, même si cette autre personne est déjà parfaitement au courant de notre différend. La même chose, sur un autre blogue. Et ce n’était vraiment pas la première fois. C’est sporadique. Et je ne réplique jamais rien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus d’acné…

Le premier blogueur a effacé le commentaire désobligeant et a écrit un billet pour expliquer son désir de neutralité dans les « guéguerres » entre blogueurs, et avec raison. La deuxième a effacé la partie me concernant, dirigeant l’explication en privé, par courriel, avec le principal intéressé.

Ce gars-là a tout à fait le droit de m’abhorrer, mais pas de contaminer les autres espaces avec sa haine pour m’atteindre par un chemin indirect. Et en plus, en regard de la règle que j’expose plus haut, si le gars agissait de la sorte dans la réalitosphère, il aurait sûrement le visage beaucoup plus boursoufflé (et coloré par endroits) que ce qu’on peut voir sur la photo qu’il arbore dans sa bannière (oui, je suis allé une fois, par curiosité…).

Pour vous dire, je commence vraiment à en avoir assez de ces enfantillages. Mais comment les faire cesser? Je me verrais mal faire une plainte à la police pour harcèlement et tentative de ternir ma réputation web…

Je me demande si ça serait possible un boycottage organisé : des blogueurs solidaires à ma cause qui enlèverait son blogue de leurs blogolistes et de leurs agrégateurs pendant un certain temps, par exemple, question de lui faire perdre de la visibilité et ainsi lui faire comprendre que son comportement est inacceptable, et à tous les autres qui font de même, par la même occasion. S’il n’y a pas de lois et de sanctions applicables, organisons notre propre justice! Ça serait comme une épée de Damoclès qui pendrait au-dessus de tous.

C’est une idée que je lance comme ça, en espérant qu’elle rebondisse au bon endroit. Pour ce qui est du moment, c’est là, pas le choix. Mais il y a un côté de moi qui la trouve ridicule cette idée, comme si un problème ridicule trouvait sa solution et qu’elle devait être absolument aussi ridicule…

(Photo : NY_Doll)

Les célébrités du web chez Christiane Charette

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J’ai écouté ce matin l’émission de Christiane Charette, la section où Dominic Arpin, Michelle Blanc et Bruno Guglielminetti y étaient pour dévoiler le top 10 des personnalités québécoises du web, concocté à partir des tops 25 des trois participants.

Au moment où j’écris, (même si je n’ai pas sous les yeux celui de Dominic Arpin), je constate — oui, je prêche pour ma paroisse! — que la blogosphère qui se concentre sur l’actualité, la politique, les sujets de société, donc l’opinion, est sous-représentée, pour ne pas dire inexistante… Le seul nom que je peux clairement y raccrocher en ce moment, c’est celui de Michel Dumais.

Le but n’est vraiment pas de « tirer des tomates » (petit clin d’oeil à Michelle!) : ces choix vont de soi, puisque Michelle et Bruno se shootent sûrement surtout à la techno pour le travail, et assurément à des trucs plus perso pour le divertissement. Pour être optimiste, à regarder la blogoliste de Dominic Arpin, il se pourrait qu’on en retrouve quelques-uns dans la sienne.

Même à ça, pour la jouer un peu personnel, je ne peux pas m’empêcher de ressentir un certain défaitisme face au si faible rayonnement médiatique de cette blogosphère qui est, je crois, une belle réponse à ce qui se passe dans notre monde, nonobstant de ce qui se passe dans la virtualité. Surtout que je sais pertinemment que les blogueurs qui oeuvrent de ce côté espèrent majoritairement se faire entendre par le plus grand nombre, pour que la dynamique du dialogue fasse son oeuvre — de changement? d’influence? C’est parce qu’il me semble que c’est toujours comme ça!

Pourtant — si on peut seulement parler en terme de visites —, en faisant par exemple à l’instant le tour du palmarès général de Tout Le Monde En Blogue (dans la région du Québec), il y a quand même du trafic de ce côté : on trouve Antagoniste.net en 13e position, Les Nouvelles Internationales en 20e, AmériQuébec en 28e, Le Journal de la rue en 32e, moi-même en 34e et Le Blogue du Québécois Libre en 47e, juste dans le top 50. Ce qui n’est pas rien, même si je sais bien que tous les blogues québécois n’y sont pas inscrits et que le trafic généré par les moteurs de recherche compte…

Je continuerai peut-être après avoir vu la liste de Dominic Arpin.

Wah!

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Je viens de m’acheter une tablette graphique! Des heures et des heures de plaisir en perspective et un retour au dessin après tant d’années… Moi qui rêvait plus jeune (beaucoup plus jeune…) de devenir bédéiste-caricaturiste. Et je vais pouvoir mettre une touche encore plus personnelle aux images que je traficotte pour mes billets sur BRANCHEZ-VOUS!

Confortable nonchalance

Oui, je sais que ce n’est pas très politiquement correct de parler du fait français (et de la  souveraineté) pendant cette élection fédérale, mais je vais le faire quand même. Et oui aussi, désolé, ça sera un long billet, j’en ai gros sur la patate.

J’écoutais hier à Télé-Québec la série « Cinéma québécois » et le thème de l’émission était « La politique ». Je regardais cette effervescence révolutionnaire des années 50 jusqu’au référendum de 80, ce désir de souligner en gras l’existence du fait culturel francophone québécois et ça m’a fait me rendre compte de mon insuffisance, de notre mollesse actuelle :

La vérité que vous ne voulez pas entendre, la voilà: le Québécois moyen rêve d’être un Nord-américain ordinaire. Il ne veut plus de cette identité marginale héritée de la révolution tranquille et il s’apprête à congédier l’élite nationaliste comme autrefois son clergé moyenâgeux. Et l’indifférence face aux coupures n’est qu’un aveu, un signe avant coureur (sic) de la rupture qui s’en vient…

(Cette citation provient d’un commentaire laissé ici par un dénommé Le Canadien errant à la suite de mon billet « La peur d’Anne Dorval ».)

Oui, d’un côté je me sens très concerné, et d’un autre je me sens mal de ressentir cette colère envers les gens irrespectueux, ceux qui s’en foutent, ceux qui auraient préféré (consciemment ou inconsciemment) naître seulement anglophone parce que ça semble globalement plus facile, ceux qui ne semblent pas avoir remarqué que les mots qui trainent partout dans leur environnement sont majoritairement tirés de la langue française… Vous me trouvez négatif? Moi je trouve que je suis réaliste. François Parenteau l’est encore plus, quand il parle du documentaire La génération 101 de Claude Godbout :

Le portrait est bien différent, cependant, chez les jeunes immigrants récents. Arrivés en plein marasme souverainiste, dans un centre-ville où le français reculait sans même se battre, ceux-ci carbureraient plus à l’identité nord-américaine, se sentiraient très peu concernés par les débats politiques québécois, et le français représenterait moins pour eux. Ce qui n’est pas sans entraîner des conséquences dans leurs choix scolaires puis culturels et politiques.

Moralité de l’histoire? Le pire ennemi du Québec francophone n’est pas la défaite. C’est le défaitisme.

Autre chose qui m’attriste? C’est ce genre de discours, trouvé chez Tym Machine, un fier Canadien-Français :

Laporte se plaignait que des candidats de Sorel chantaient en anglais. 

C’est à cause de ce genre de raisonnement paranoïaque que le Québec ne sera jamais une grande nation ouverte sur le monde et tolérante mais plutôt une nation d’insulaires frileux à l’idée de s’ouvrir vers de nouveaux horizons culturels. 

Que les Stéphane Laporte de ce monde se le tienne (sic) pour dit, la liberté individuelle prime sur la suprémacie (sic) du français en province.

Je ne suis vraiment pas un admirateur de Stéphane Laporte, et encore moins de Star Académie, mais cet homme a bien le droit de s’élever contre la suprématie culturelle mondiale anglophone si ça lui chante (oui, je sais, j’extrapole sûrement beaucoup…), c’est bien de sa liberté individuelle de l’exprimer dont il s’agit. La liberté n’est pas unidirectionnelle et ne mérite pas de se faire bâillonner. Tout le monde y a droit. Même un défenseur de la langue française. Mais je trouve que cette prise de position (celle de Laporte on s’entend) est en déficit. Quand quelque chose n’est plus ouvertement important à défendre, on sait bien ce qui se passe.

Et puis, pour l’ouverture sur le monde, j’ai bien hâte qu’on en revienne, il y a notre voisinage aussi, notre proximité qui compte. Encore un beau mot à inscrire en grosses lettres : ÉQUILIBRE.

Je terminerai tout ça avec une anecdote personnelle. Je déménage prochainement et mon propriétaire m’envoie des gens pour visiter mon appartement. Pour mettre en contexte, il décore la façade du fleurdelisé à la St-Jean et de l’unifolié à la fête du Canada, et bien bien également. Par souci d’équité, il s’empresse de me spécifier si les gens qui vont venir sont anglophones ou francophobes, comme si je faisais du service à la clientèle…  Une première anglophone m’a appelé pour changer l’heure du rendez-vous, elle réussissait à se débrouiller un peu, un point pour l’effort. Elle avait un nom d’origine arabe. (Pourquoi l’indiquer? Ça aura son importance pour la suite de l’anecdote.) Elle ne s’est jamais présentée, va savoir pourquoi!

Tantôt, un autre anglophone est venu. Il avait un nom bien anglophone et semblait natif d’ici : ses frères habitent dans le coin, et il habite depuis 6 ans pas très loin. Il ne parlait pas français ni ne comprenait grand-chose à ce que je lui racontais quand je ne savais pas comment le dire en anglais. Il avait à remplir un formulaire en français et il a fallu que je lui traduise pratiquement tous les mots.  Même les plus faciles : « nom », « prénom » et « rue » (celui-là, c’est un foutu mot qu’il voit sur les poteaux de la ville depuis qu’il est né!).

Admettons que ce n’est pas le genre de situation qui me donne espoir, surtout quand je sais qu’il n’y a pas beaucoup de francophones pour s’en émouvoir. Il n’y a pas à dire, la liberté de ce monsieur de s’exprimer en société en anglais semble plus importante que la mienne de m’exprimer en français. Et c’est par connivence nationale (prenez-le dans le sens que vous voulez…).

C’est ça qui est ça.

Ma plus grande frayeur

Ce billet sera hautement personnel ou ne sera pas. Voilà une méthode comme une autre pour avertir…

Ce que je vais vous raconter s’est passé la nuit dernière. Mais avant de commencer, il faut que je spécifie que Douce a un chat, nommé bien justement Caliméro, qui a une déficience mentale et un problème de motricité. La plupart du temps, il n’y a pas trop de problème avec lui, sauf une chose : certaines nuits, il se met à crier/cracher parce qu’il voit au travers du moustiquaire un chat étranger sur le balcon. La dernière fois que c’est arrivé, il a poussé la rage jusqu’à s’attaquer à Bobino, l’autre chat de la maisonnée, qui s’était trop approché de lui. Laissez-moi vous dire que c’est quand même assez effrayant de l’entendre et ensuite de lui voir l’air affolé, quand on tente de calmer le jeu.

Alors, vous aurez deviné, il s’est encore commis. Mais la différence, c’est que moi aussi je dormais, contrairement aux autres fois où seulement Douce était assoupie. Ce qui est arrivé exactement est passablement flou pour moi dans la suite des événements, puisque je n’étais pas tout à fait réveillé, encore un peu dans l’ambiance floue de mon rêve — dont je n’arrive nullement à me souvenir —, et que ça s’est passé en moins de 2 secondes.

Donc, j’ouvre les yeux avec le rugissement aigu du chat, je sens que Douce se lève, court vers la cuisine (où se trouve la fenêtre qui donne sur le balcon) et, l’adrénaline dans le tapis, je me lève aussi à la course. J’entends alors des bruits disparates : Douce qui accroche quelque chose qui tombe, un chat qui court vers nous, la voix de Douce en grande panique. Et aussitôt je la vois par terre, je pense au bébé dans son ventre et en la regardant droit dans les yeux je crie comme un cinglé : c’était la seule façon disponible pour moi à ce moment-là pour lui demander si tout allait bien en elle, et lui signifier ma peur, mon inquiétude, tout cela mêlé à l’angoisse qui avait grandi exponentiellement en moi du seul fait des événements et de la situation. Je m’approchai d’elle assez rapidement les yeux écarquillés et elle m’a agrippé, me serrant contre elle, me disant que je n’avais pas à m’inquiéter, qu’il ne se passait rien de grave.

Et j’ai remarqué les deux chats tout près de nous. Tout ce branle-bas de combat avait calmé Caliméro à la seconde. Nous nous sommes recouchés après avoir fait le tour de l’appartement. Douce s’est seulement éraflé le genou et la cheville (et s’est fait finalement un bleu sur l’autre jambe) et nous avons ressassé l’événement en boucle, comme il faut.

Nous avons eu beaucoup de difficulté à nous calmer, donc à nous rendormir, moi d’autant plus — j’avais un point de douleur au sternum —, et j’ai décidé qu’il me fallait me changer les idées en ouvrant la télé. Le water-polo, le canot-kayak et le canot tout court ont fini par avoir raison de mon angoisse résiduelle.

Voilà pour l’anecdote. Et je viens à peine de réussir à en rire, en compagnie de Douce qui désinfectait sa plaie. J’ai eu mal à l’âme et au coeur tout l’après-midi, même si j’écrivais — en urgence — un billet sur les blogues d’humoristes…

Je ne peux m’empêcher de faire un lien énorme avec les sentiments qui m’ont habité quand j’ai eu des crises de panique, naguère. Mais la différence, c’est qu’hier j’avais des raisons réelles de paniquer, même si elles se sont avérées exagérément amplifiées, alors que dans le temps c’était des réactions qui prenaient leurs sources nulle part, enfin, quelque part de trop bien caché pour le pointer, encore aujourd’hui.

Je n’avais pas besoin de cette preuve, mais au moins je sais encore plus que ma Douce et ma Charlie sont ce qui compte le plus pour moi. C’est bien beau les théories, mais le corps parle toujours bien mieux, en fin de compte.

(Photo : Esther_G)

Désamorcer les malentendus…

Vous avez sûrement remarqué à droite, la liste de liens vers des billets de ma blogoliste. En tout cas, il y a une personne qui l’a tellement remarqué cette liste que j’ai eu en prime un déchirage de chemise en règle parce qu’un de ses billets ne s’est pas retrouvé dedans… Ce qui a signé, pour cette personne, unilatéralement, la fin de notre amitié virtuelle, rien de moins!

Le but ici n’est pas de pointer cette personne (mais si elle vient ici se manifester comme étant cette personne, la discussion – possiblement la prise de bec – qui va s’en suivre sera de sa propre faute, cela va de soi), mais bien plutôt d’expliquer à tout le monde comment je vois cette liste, qui est bien sûr beaucoup en lien avec ma blogoliste, que l’on peut consulter bien sûr sur une page dédiée. Il y a parfois aussi des billets qui ne parviennent pas de blogues de ma blogoliste qui y apparaissent, étant donné que j’ajoute de temps en temps de nouveaux blogues à mon agrégateur. Certains d’entre eux se retrouveront assurément dans ma blogoliste prochainement, même si certains la trouvent interminable… Premièrement, je crois que les blogueurs actifs (le masculin étant utilisé ici pour alléger le texte) devraient être privilégiés, donc je préfère avoir sur ma page principale un suivi de nouveaux billets qu’une blogoliste statique.

Avant toute chose, il faut que je spécifie que mon agrégateur me fait parvenir les nouveaux billets d’une base de données d’environ 150 blogues, avec en moyenne une trentaine de billets par jour. Selon le temps que j’ai à ma disposition, mon humeur, mes goûts, je sélectionne les billets que je veux partager, et en plus je n’ai pas le temps de les lire tous… Je n’ai pas de règles bien précises, mais un billet discutant de problèmes de société aura plus de chance de s’y retrouver qu’un billet racontant une anecdote personnelle; un billet original, drôle, cocasse aura plus de chance de s’y retrouver qu’un billet déprimant. Et je ne crois pas avoir besoin d’expliquer ce que veux dire « plus de chance »… Et tout cela, avec dans l’idée que si j’ajoute tous les billets que je reçois, ça fait moins de visibilité pour tout le monde…

Alors de grâce, ne le prenez pas personnel si votre dernier billet ne se retrouve pas dans ma liste. Primo, parfois Google Reader prend bien du temps à actualiser mes choix. Deuxio, parfois je n’ai pas le temps de consulter mon agrégateur avant un jour ou deux. Tertio, ne pas se retrouver dans ma liste est rarement parce que j’ai hais complètement ou en partie un billet. Quand c’est le cas, souvent, je ne me gêne pas pour aller le dire directement, ou du moins aller confronter les idées. En somme, je ne crois pas avoir à justifier mes choix en détail!

En faisant tout ça, j’espère aider les autres et leur apporter des lecteurs (même si c’est peu) alors pour moi il n’y a que du positif. Si vous portez trop d’attention à ça et que vous me jugez en retour, la balle est dans votre camp, vous devriez réviser vos priorités, et surtout vous calmer les nerfs.

Avec l’été qui arrive (et qui devrait bien arriver un jour!), les occasions seront bonnes…

(Photo : owenbooth)

Ajout :

Charity Bernhart m’a mis en lien cette super pyramide :


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