Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/
Je pense au fait que pour certains le vaccin contre la grippe A (H1N1) serait une conspiration pour éliminer une grande partie de la population planétaire. Et si c’était le contraire, justement : on installe dans la population la peur du vaccin pour que le virus tue le plus de monde possible…
C’est un vrai cauchemar toute cette histoire.
Màj :
Encore autre chose…
@lawgri Vaccin fait à partir de cellules cancéreuses d’animaux http://bit.ly/jQImn
Tu devrais passer le mot à François Paradis, sa 28e émission sur le sujet serait au moins intéressante.
Je pensais à François Marignan.
Hé hé!
Coincidence, l’idée a été lancée sur une chaîne de commentaires du blogue des 7 du Québec il y a quelques semaines… Demander à Amir Khadir ce qu’il pensait de toute cette histoire. Le docteur Khadir, infectiologue de formation, est connu pour ses positions politiques, sa crainte envers l’industrie pharmaceutique et n’est pas toujours fermé aux idées de « complot ».
L’idée donc, a été reprise par Patrick Lagacé hier sur cyberpresse. À ma grande surprise… Et le docteur Khadir n’hésite pas une seconde à recommander la vaccination.
J’ai changé d’idées trois ou quatre fois au cours des dernières semaines. Cette recommandation d’Amir m’a convaincu. J’irai donc me faire vacciner. Faut bien faire confiance à quelqu’un à la fin. Et je préfère l’opinion d’Amir Khadir à celle d’un François Marignan ou de ceux qui voient des complots partout…
Renart, t’es pas reposant avec tes doutes! hehehe
Internet est un merveilleux outil de recherche et d’information, mais il faut aussi avoir un sens critique pour assimiler certaines info. Quand les média traditionnels s’en mêle et sément eux aussi la confusion, j’avoue que ça n’aide pas au bon jugement.
Nombreuses sont les vidéos anti-vaccination, tantôt on dit que le vaccin est un moyen de tuer du monde par millier, tantôt c’est cancéreux, tantôt ça sera quoi encore? J’veux pas vous décevoir mais il y a tant de choses autour de vous que vous mangez, que vous touchez ou juste que vous fréquentez qui sont un pas de plus vers un cancer potentiel. Moi je n’en peux plus d’avoir des yeux tout le tour de la tête. Minimiser les risques majeurs d’accord, mais il ne faut pas virer fou!
J’ai connu le Dr Amir Khadir bien avant qu’il ne soit politicien, il a pris en partie soin de mon père lors de son hospitalisation. C’est un homme humain et à la fois très concret et scientifique. J’avoue que c’est un des seul médecin (microbiologiste) en qui j’ai eu confiance au cours de ces dernières années.
La question monétaire de l’industrie pharmaceutique est pour moi un détail, même si c’est vrai qu’il y a un complot pour faire du cash, il est évident qu’il y aura toujours du monde qui se fera de l’argent avec toutes sortes de situations possibles. Mais honnêtement, je préfère les rendre plus riches que risquer peut-être de mourir. L’argent, l’argent… comme dit souvent ma mère… l’argent il y en aura toujours, même quand nous on sera plus là! La pire invention de l’Homme!
Un élément de plus dans la liste grandissante des éléments de paranoïa populaire. La peste avait au moins le mérite d’être concrète et de faire l’unanimité.
Je me demande d’ailleurs d’où vient, dans notre société, cette perte de confiance contre les médecins. J’ai ma petite opinion là-dessus bien sûr.
Étrangement, quand les gens sont malades, ils se présentent à l’urgence ! Et quand ils vont mieux ils repartent avec le sourire et des mercis dans les mains.
La société a ses paradoxes…
Être médecin est à la fois très gratifiant et très frustrant.
Je me demande si les vétérinaires ou les dentistes ont le même problème…
Vincent,
pour ma part, il est arrivé trop souvent que je me présente même juste à une clinique et que j’en ressorte pas contente du tout.
Malheureusement, beaucoup de médecins se prennent pour des rois, des dieux ou justes des personnes écoeurées de rencontrer toutes sortes de gens et, par conséquent, prennent tous leurs patients pour des imbéciles.
Moi quand je me pointe à l’urgence c’est parce qu’il y a une URGENCE, ce n’est pas le cas pour tous les patients qui s’y trouve j’en conviens et donc ceux qui ont vraiment besoin d’attention en ces lieux en ont pas!
C’est permis pour ma part de faire des erreurs, tout le monde est humain. Mais la négligence, ça, je ne la tolère pas et surtout pas venant d’une personne qui a choisi la vocation de prendre soin d’autrui.
Je pourrai si vous le désirez vous écrire une petite mésaventure que j’ai eu personnellement avec un médecin, un vieux cr*t*n qui m’a pris pour une conne!
L’histoire de mon père… fera partie peut-être de mon roman ou de mon film si je parviens un jour à l’écrire.
Tant qu’à moi, les vétérinaires et dentistes aussi n’ont pas mon entière confiance. Il y en a des bons et moins bons, je suis toujours sur le qui vive quand je consulte ces professionnels! Je ne sais pas si ce sont leur années d’études qui font souvent qu’ils ont l’impression de parler à des trou de cul… mais rare sont ceux qui ont du respect pour leurs clients.
À Nicole,
Je côtoie des collègues, et une minorité d’entre eux correspond à l’image que vous décrivez. Malheureusement, il semble que la population en général ne retienne que ces cas minoritaires puis généralisent à l’ensemble des médecins 😦
Ce que je remarque par contre, c’est que les attentes des patients sont parfois très grandes et irréalistes. Les médecins ne sont pas des dieux en effet, malgré la mythologie grecque. Je veux dire, il y a des choses qui sont inconnues encore en médecine. Il y a encore des choses incurables. Il y a aussi des choses qui évoluent dans le temps et qu’il était impossible de détecter au tout début. Mais souvent le patient va traiter un médecin d’incompétent ou dira qu’il n’a rien fait pour lui (bien que quelque fois ce soit vrai). Certains préféreront aller voir un charlatan qui lui trouvera facilement le problème (!) et lui offrira un onéreux traitement qui garantira (!) le rétablissement du patient…
Concernant les études, elles ne sont pas plus longues qu’un PhD.
N’oublions pas une chose, le gouvernement décharge ses problèmes et ses erreurs politiques sur le dos des médecins et infirmières. Il y a grande surcharge de travail, ce qui peut expliquer que quand tu travailles 70-80 heures dans ta semaine avec plusieurs gardes de nuit et 5 minutes pour manger tout croche, que tu as une grande pression pour voir un maximum de patients avec um minimum de ressources, tu deviennes irritable et fatigué, ce qui peut malheureusement déteindre sur certains patients (et entraîner des erreurs).
Vincent,
Puisque je trouve pas moyen de te joindre directement je t’écris ici. Pardonne-moi Renart pour cette bifurcation.
Alors nous n’avons pas été chanceux faut croire! On ne voit pas souvent des médecins (je touche du bois) mais quand on le voit ça l’a donne mal pour nous!
Les erreurs comme je dis sont acceptables dans une certaine mesure. Je répète c’est la négligence qui ne les pas.
Depuis quelques temps je recommence à moins craindre les médecins. Mais j’avoue qu’à une époque, j’avais une expression en tête en italien qui dit, «vaut mieux être mort que d’être entre les mains d’un médecins»! J’ai eu l’occasion dernièrement, entre autres avec ma première grossesse d’être bien suivi et satisfaite du traitement des médecins à mon égard.
Toutefois, quand un médecin avec sa grosse lumière frontale, ses espèces de lunettes avec loupe intégrée, ne parvient pas à voir dans un pouce une écharde «gigantesque» en prétendant que c’est de la peau qui a séchée avec le sang et cela même si la patiente se tord de douleur, qu’il finit par faire un beau gros bandage en disant : «Ce n’est rien ma p’tite madame, ça vous passera!» Il n’y a aucune excuse à son erreur dans ce cas-ci.
C’est mon père, qui est loin d’être docteur (analyste informatique et bricoleur) qui a fini par m’enlever cette foutue écharde qui était longue d’un centimètre et plier en «L» sous l’ongle de mon pouce. Tout ça avec une simple loupe et une paire de pince à cils! Après avoir souffert toute la journée, en passant l’avant-midi à attendre à la clinique (et non pas à l’urgence), en sentant mon coeur battre au bout de mon pouce comme s’il voulait en sortir (sous le cristie de bandage), j’ai fini par demander l’aide de mon héro préféré! Voilà où m’a mené à l’époque la confiance aux médecins ;o)
Et ça c’était juste une écharde, je n’ose imaginer si c’était quelque chose de plus grave!!! Ah oui, j’oubliais, le service de secourisme au Cégep avait bel et bien vu l’écharde c’est eux qui m’ont envoyé à la clinique en disant qu’ils ne pouvaient pas intervenir puisque c’était considérer une intervention médicale. On m’a quand même traité de «p’tite madame « conne »»!
Chacun choisit son boulot, le système est mal fait, mais ça se sait depuis longtemps alors si on décide d’embarquer dans le bateau, faut ramer au mieux. L’excuse de la fatigue est compréhensible, mais ne peut être la justification de mauvaises décisions.
Mon père s’est fait renvoyer à la maison par trois (3) fois de l’urgence d’un hôpital à MTL et cela même si ça faisait deux (2) fois qu’il avait été voir un doc en clinique qui lui disait qu’il devait aller à l’urgence parce qu’il voyait bien que mon père avait quelque chose d’anormal mais il n’arrivait malheureusement pas à détecter quoi. Bref, très mauvaise expérience avec les urgences… bien que ma confiance se restaure envers les médecins, j’espère ne jamais avoir besoin du service d’urgence.
Je ne doute pas qu’il existe de bons médecins aux urgences, juste pas de chance, on est tombé sur trois médecins qui croyaient peut-être qu’on s’amusait à attendre dans une salle d’urgence et qu’on avait rien de mieux à faire! Et ça je ne compte pas les autres médecins qui ont suivi par la suite…
Comme le disait Vincent, je me permets de rappeler que ceux-ci et la majorité du personnel paramédical se trouvent présentement dans des conditions de travail affreuses. Très longues heures de travail, peu de temps pour se reposer, stress intense, et climat général d’absurdité créé par des gestionnaires technocrates pour qui les soins sont un poste budgétaire à limiter, sans plus.
Très peu de gens dans notre société vivent de conditions aussi extrêmes. De grâce, ne leur demandons pas d’être parfaits en plus!
Enkidu, je ne vois pas qui demande la perfection?
Cyberpresse aurait bien pu choisir une autre photo…
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/la-grippe-a-h1n1/200910/21/01-913504-le-vaccin-approuve-par-ottawa.php
là, on dirait que c’est Staline qui mange des enfants!
@ Nicole,
À te lire, c’est l’impression que ça me donnait.
Si je me trompe, tant mieux.
Cela dit: on est plusieurs à avoir des histoires de médecins pas fameux à raconter. Mais ayant travaillé un certain temps en milieu hospitalier, je pense qu’il est pertinent de rappeler les conditions carrément inhumaines auxquelles sont soumis le personnel clinique. Ça, on n’en parle jamais dans les médias, trop prompts à critiquer les médecins, alors que pas un seul journaliste ne travaille dans de telles conditions.
Et selon moi, ça explique que des erreurs peuvent être commises. On ne peut pas blâmer quelqu’un pour des erreurs commises dans un contexte où prévalent de telles conditions. Il est temps que ce soit les administrateurs et les fonctionnaires du Ministère qui soient pointés du doigt.
Jeanne Émard,
justement, j’ai parlé d’Amir Khadir en commentaire et fait une mise à jour sur mon autre texte à ce sujet.
Nicole,
« J’veux pas vous décevoir mais il y a tant de choses autour de vous que vous mangez, que vous touchez ou juste que vous fréquentez qui sont un pas de plus vers un cancer potentiel. Moi je n’en peux plus d’avoir des yeux tout le tour de la tête. Minimiser les risques majeurs d’accord, mais il ne faut pas virer fou! »
Tout ça, c’est peut-être aussi un grand test psychologique… 😉
DarK Rémi oF DooM,
j’espère que tu parles de mon ajout et non de mon billet!
Jean Vitchier,
c’est drôle, toutes les photos que j’ai vues de gens se faisant vacciner ont des mimiques intenses de douleur… Essai subliminal?
Je serai le premier en ligne pour me faire vacciner. Pour une raison simple, je préfère mourir d’une complication dû à la vaccination, que de me faire transmettre le virus dans le Temps des Fêtes par un chauffeur de Honda Civic qui m’aurait toussé devant la face alors que je m’apprêterai à acheter les cadeaux des enfants. Et comme pour suivre les clichés des gens qui habitent en région, je veux être propre propre pour enculer ma vache, mes truies et mes dix-huit poulets!
Le gouvernement devrait mobiliser les artistes de Tivia pour faire sortir le peuple du fourneau à peurs multiples qu’est devenu ce vaccin. Il me semble que si j’étais une matante bien bâtie et que j’avais la chance de pouvoir placoter avec Mario Pelchat ou Michel Louvain alors qu’on me shoote de la survivance dans le bras, j’en profiterais pour m’habiller comme du monde et j’irais m’offrir le fix qui t’éloigne du cimetière.
Des artistes partout dans chaque « piquerie », un Boum Desjardins qui valse avec Henriette juste avant qu’elle s’évanouisse sur le siège, une Mitsou qui vient donner du courage à Normand, lui qui s’était mit à brailler juste avant d’entrer dans la Ruche. Une Michèle Richard qui fait des spots… Oh, mauvais exemple!
Même le gars de La Clique Du Plateau pourrait y participer, saupoudrant des « Commentaires inutiles à m’envoyer » à ceux qui lui demandent: « est-ce qu’on va tous y passer avec ça dans l’bras? »
Ah! Jean! Tu peux jamais être sérieux! 😉
Le première phrase est sérieuse, me semble-t-il!
En gros ça dit que je vais me faire vacciner avec le sourire fendu jusqu’au postérieur. Pas de peur, pas d’Armée des Ombres et de complots loufoques, juste une bonne dose de sécurité payée d’avance par notre maman gouvernementale. Ne cherchez pas l’ironie, elle est en vacances dans le sud!
Les gens sont rendus à se faire épiler le poil du trou d’cul au laser pour se sentir vivants, pis ils ont la chienne de se faire « complotiser » par un vaccin. Hey les chromosomes, les riches sont riches parce qu’il y a des masses de pauvres en dessous d’eux-autres qui travaillent comme des paumés, ils ne vont pas vous tuer, sacrament, ils ont besoin de vous-autres pour se maintenir au top du top… Le vrai complot, c’est justement qu’ils veulent que vous restés en santé, parce malades dans votre lit en train d’écouter des soaps américains l’après-midi, vous ne faites pas rouler la roulette chanceuse de leur bonheur.
C’est gratis, c’est sécuritaire, tu as une chance sur 4 de tomber sur une belle infirmière qui va te désinfecteur le bras avec professionnalisme. Que demander de plus, sinon une Marie-Soleil Michon déguisée en infirmière qui me prend par la main juste avant la dose et qui me chuchote à l’oreille: « Belle pièce d’homme, je te protège et ça m’allège, laisse toi piquer et tu auras du miel à volonté! »
Mais oui, mais oui, je te taquine!
C’est le temps des outardes et des bernaches. Voici d’autres oiseaux qui volent haut en baptême!
http://medecinenouvelle.com/forums/showthread.php3?s=109add7ab0979ff3e20afe09307911f5&threadid=705
Il y a beaucoup de stock ici capable de tutoyer le Festival Juste Pour Rire… Nenki est sympathique et honnête, mais maudit que des fois il doit avoir de la misère à s’endormir!
http://www.conspiration.cc/
@Enkidu,
vous lisez entre les lignes de mes lignes, je crois.
N’ai-je pas écris : «C’est permis pour ma part de faire des erreurs, tout le monde est humain.» «Les erreurs comme je dis sont acceptables dans une certaine mesure. Je répète c’est la négligence qui ne les pas.»
Je suis la première à dire que les médecins sont humains et non pas des dieux, même si certains adoptent ce comportement parfois.
Les mésaventures hospitalière sont arrivées bien avant toute cette période de surcharge dans les hôpitaux et cela, sachant que de toute manière les hôpitaux sont depuis toujours remplis de patients.
Malheureusement, on ne peut blâmer un gouvernement ou des politiciens lorsqu’une erreur survient sur une table d’opération ou lors d’un diagnostic. On a eu dû mal à faire porter le blâme d’une situation parce qu’à l’interne les médecins se protègent comme des fous, on ne me fera pas à croire qu’on parvienne à dire un jour que ce n’est pas de la faute du docteur s’il a mal fait sa job, mais plutôt à cause du système qui le surmène!
Déjà si les citoyens étaient plus responsables et au lieu de se pointer aux urgences au moindre petit bobo, ça l’aiderait un peu au fait que certains doc sont blasés de voir ce genre de patient et au fait que les urgences regorgent de ces «faux-patient».
Par exemple, le fait de se faire vacciner, ça évitera peut-être qu’un paquet d’individus pris de panique se pointent aux urgences pour une grippe.
Bref, je sens que vous avez lu ce que vous vouliez bien lire… je ne sous-estime pas l’ouvrage incommensurable que font les médecins. Et même si ma confiance en eux a été jadis anéantie, je recommence à croire qu’il en existe des vraiment bons et pas que techniquement mais aussi humainement. J’ai un énorme respect pour le travail qu’ils font.
Il y a une chose toutefois que je ne tolère pas, l’attitude de prendre les gens pour des cons, je trouve ça insupportable, et la négligence face à une situation parce qu’on ne considère pas les explications du patient et/ou des ses proches. La négligence dans l’évaluation de certains faits, fatigué ou non, je ne la pardonne pas, c’est un geste irresponsable selon moi. J’espère avoir été assez clair cette fois-ci.
Nicole,
Il y a de tout dans tout. Je ne sais pas quel est votre travail, mais je suis sûr qu’il y a des gens négligents aussi dans votre travail. Doit-on pour autant condamner l’ensemble des travailleurs similaires ? Évidemment non.
Il y a des mécanismes de plaintes heureusement en médecine et un organisme indépendant qui analyse les plaintes.
Tous les médecins auront une ou des plaintes à un moment donné dans leur carrière, ce qui est très stressant et fait trembler, je vous assure. Elles peuvent être fondées ou pas. Moi, j’en ai eue une en cinq ans de pratique qui a été abandonnée après que j’eus parlé avec la plaignante pour m’expliquer. J’étais de garde la nuit et elle se présentait à l’urgence en fin de nuit avec son bébé de 6 mois qui avait une grippe, mais elle était très inquiète de cette grippe. L’infirmière l’avait vue et tout était stable, l’enfant allait bien. Au même moment, j’avais un patient âgé aux soins intensifs qui avait aussi une grippe, mais avec une fibrillation auriculaire cardiaque rapide et instable nécessitant un traitement d’urgence. J’ai donc priorisé le patient âgé. La mère a attendu, sans savoir pourquoi elle attendait (l’urgence était vide) et a pensé que je ne voulais pas voir son bébé ! Elle a donc fait une plainte pour cela. En ville, elle aurait attendu 6 heures à l’urgence… Ici, après une heure, elle a fait une plainte… Même si elle a abandonné la plainte après que je lui eus fourni des explications et des excuses verbales (et oui, qu’est-ce qu’on ne ferait pas), il reste que ce papier demeure dans mon dossier professionnel pour le restant de mes jours.
La morale de cette histoire, faites-vous vacciner 😉
Les gens sont parfois très exigeants et ne s’imaginent pas le travail que fait le médecin quand il n’est pas auprès d’eux.
Vincent,
je suis maman à la maison pour l’instant mais je travaille dans le domaine des communications écrites et graphiques. Disons qu’entre une grosse bêtise écrite ou imagée et la santé d’une personne il y a une grande différence. Des incompétents dans mon domaine, il y en a toute une pelletée… peut-être le suis-je aussi aux yeux de certains qui sait! 😉 Mais les conséquences de leurs gestes sont moins dangereuses.
Dans le cas qui me concerne, si les gens en placent avaient pris le temps d’écouter davantage et ne pas rester collé à leurs résultats scientifiques, ils auraient pris le patient en considération plus tôt. Nous avons fais des plaintes, elles ont été entendues et un médecin en particulier a été «réprimandé» pour son attitude et son comportement à notre égard.
Par la suite avec les avocats on s’est bien rendu compte que les médecins se protègent entre eux, ils ne salissent surtout pas la réputation d’un médecin de renommé qui a fait des découvertes scientifiques pour un simple patient qui dans sa mal chance est resté en vie grâce aux efforts insensés, et cela, dans des conditions plutôt inhumaines.
Des gens dans le domaine nous ont dit, chaque médecin urgentologue, chirurgien a pour but une chose… que le patient sorte vivant de son service. Ce qui arrive après lui importe peu c’est rendu dans les mains d’un autre. Et avec les enquêtes ont a bien vu que c’est vrai. S’ils peuvent se lancer la balle ils le font et si la balle devait s’arrêter là où il ne vaut mieux pas, il y a quelqu’un pour l’arrêter!
Bref, le temps passe, mais faut croire que j’ai vraiment dû mal à digérer ce qui est arrivé dans mon passé avec une personne qui m’était très chère. Je ne me sens pas le devoir de pardonner, je n’en veux pas à personne en particulier, j’en veux un peu à moi-même de ne pas parvenir d’accepter facilement qu’il fallait que ça se passe ainsi. Je me dis ça aurait pu être autrement… mais non.
Une chose dont je suis contente au moins, c’est que le cas de mon père aura changé un petit quelque chose chez bien des gens, qui l’on croisé durant son hospitalisation et qui nous ont croisé comme membre de la famille (4 mois de coma ce n’Est pas chose fréquente dans tous les hôpitaux apparemment). Parfois faut-il un mal pour qu’il y ait un bien…
D’accord avec vous, sur la morale de l’histoire!
Bonne soirée et bon courage pour les prochaines semaines, espérant que vous n’aurez pas trop de patients grippés!
@ Nicole,
Désolé si je t’ai lu de travers, mais tu insistais pas mal sur les torts des médecins, et franchement, j’en ai ma claque de voir tout le monde tomber sur le dos du personnel soignant alors que les problèmes actuels ne viennent pas d’eux.
C’est beau parler de responsabilité, mais encore une fois, si des technocrates créent des conditions de travail impossibles pour les médecins et les infirmières, pourrait-on parler de la responsabilité de ces fonctionnaires et des politiciens, SVP? Autrement, le personnel soignant devient le bouc émissaire pendant que des colons à cravates sabotent le système.
Cela dit, désolé pour ton père, j’espère qu’il a pu s’en tirer.
Moi aussi j’ai connu une mauvaise expérience pour mon père (il est décédé plutôt prématurément). Nous avions porté plainte concernant le travail de son cardiologue: disons qu’il y avait une différence énorme entre son diagnostic et le rapport d’autopsie! Ce qui me fait dire qu’un médecin sait tout à fait ce que vous avez une fois que vous êtes bien froid et que le médecin est pathologiste. Que voulez-vous, ils ont la contrainte de ne pas tuer le patient lors des investigations diagnostiques…
Mais cela ne me fait pas douter de la bonne volonté de la plupart des médecins, quoique depuis ce temps-là, je prends tout diagnostic avec un grain de sel…
@Enkidu
Mon père est décédé 5 ans après avoir été opéré en catastrophe (vu la négligence précédente des médecins) au cerveau à cause d’une maladie «rare» qu’ils disaient, un abcès gros comme une orange. Je vous épargne les détails des erreurs ou disons des mauvais choix que les médecins ont pu faire.
Bref, après 4 mois de coma suite à sa méningite dû à l’éclatement de l’abcès, il s’est réveillé mais évidemment il n’était plus le même. Il a survécu près de 5 ans au bon soin de ma mère qui l’a gardé chez elle (chez-nous) alité durant tout ce temps. Ma mère, une femme qui a toute mon admiration d’ailleurs, je ne sais pas si j’aurai pu faire ce qu’elle a fait! Et cela même si j’ai été son soutient toutes ces années à elle et ma famille, je ne lui arrive pas à la cheville.
S’en est-il bien tiré? Je ne sais pas trop, si mourir comme il est mort c’est une belle fin. Personnellement, j’aurais choisis l’euthanasie, mais mon père a malheureusement eu la malchance de ne pas pouvoir choisir vraiment, bien qu’il communiquait, il n’avait plus toute sa tête.
Bref, navré pour votre père également, qu’ils reposent tous deux en paix!
@Enkidu,
Ça fait du bien de lire ça, car des fois on se sent un peu seuls face au monstre administratif…
Un exemple de décision administrative stupide :
L’été 2008, je reçois à l’urgence un pêcheur tombé à l’eau, noyé et en hypothermie à 30 degrés.. Il est en arrêt cardio-respiratoire. Je tente de la réanimer. Mais je dois aussi le réchauffer à 34 degrés avant de constater son décès puisque certains cas d’hypothermie se sont remis à avoir une activité cardiaque une fois réchauffés (c’est un standard de pratique). Je suis dans un milieu maritime où l’eau est glaciale et où il fait des blizzards l’hiver. Or, à ma stupéfaction, je n’ai pas le matériel pour le réchauffer activement, sauf quelques couvertures dans un réchaud, ce qui est nettement insuffisant. Je n’ai pas le choix de constater le décès du patient froid.
J’en fais part à l’administration avec une demande de matériel approprié que l’on retrouve dans d’autres urgences de la province. L’inhalothérapeute, tout aussi consternée, fait de son côté la même demande ainsi que des soumissions auprès de compagnies. Or, plus d’un an après l’événement, l’administration n’a rien fait. Elle a préféré, sans consulter les médecins, acheter des pompes à soluté plus modernes ou des chariots dispendieux plus modernes dont nous n’avons pas besoin et qui serviront à ranger des pansements…
Dans un milieu nordique et maritime, l’hypothermie est pourtant un risque élevé et facilement corrigible ! Après, c’est moi qui ai l’impression de mal faire mon boulot parce que je n’arrive pas à réchauffer le patient… Et c’est moi qui puis subir le reproche direct de la famille ou de collègues…
Et là je ne parle pas de ce qu’ils font avec les infirmières, c’est parfois catastrophique.
Ouf! Je comprends ta méfiance envers les médecins.
Dans le cas de mon père, l’erreur du médecin n’aura pas changé grand chose au bout du compte. Dans le cas du tiens, on peut effectivement se poser la question. Et ce qui a suivi dans son cas, ce n’est vraiment pas jojo…
Salutations
@Nicole:
Très malheureux en effet…
Mais puis-je savoir quelles étaient ces négligences dont vous parlez ? Merci.
Vincent,
l’histoire est un peu compliquée, mais disons que les négligences ont été de divers types (techniques professionnelles et humaines).
La plus importante c’est que lorsqu’ils ont posé un diagnostic, évidemment pas besoin d’être médecin pour savoir que mon père avait quelque chose à la tête. Les doc ont donc fait une liste de 5 diagnostics possibles. Parmi ceux-ci bien qu’étant le dernier dans la liste l’abcès au cerveau était présent.
Les négligences c’est que moindrement on soupçonne un abcès, de multiples précautions doivent être prises afin d’éviter son éclatement. Ne pas augmenter la pression avec une injection et vice versa, ne pas diminuer la pression avec des diurétiques par exemple ou une ponction.
Bref, ils ont dû se dire que c’était impossible que ce soit ça parce que x, y , z raisons dont je ne vous expliquerai pas ici et donc bien qu’ils l’aient nommé comme possibilité il n’en n’ont pas tenu compte et ont tout fait ce qu’ils ne devaient pas pour finalement faire éclater l’abcès. C’est à ce moment là que en l’espace de quelques minutes, pouf le dernier diagnostic en liste se retrouve le premier.
Nous avons fait beaucoup de recherches et tous les symptômes qu’on décrivait au doc démontrer bien que c’était un abcès et non pas un cancer, des métastases ou d’une tumeur.
Négligences de prendre en considération ce que nous, ma mère et moi (étant non patient pour eux) disions. Mon père avait du mal à s’exprimer et donc ma mère parlait à sa place, mais ça rentrait dans une oreille et ça sortait de l’autre. 30 ans de vie commune ça ne veut rien dire, elle connaissait son mari comme si elle était lui, mais non fallait que ça vienne de lui. Tout cela a retardé le diagnostic de manière efficace.
Bref, histoire courte… mon père n’est pas mort sur la table d’opération, même si le chirurgien nous a dit clairement après l’opération, on m’a amené un homme mort et je l’ai récupéré. BRA-VO! Toute une fierté! Enfin, puisqu’il est resté en vie, nous ne pouvions pas confirmer hors de tout doute que les négligences médicales ont été la cause de sa situation par la suite (méningites, coma). On nous a clairement dit que s’il était mort suite à l’éclatement il aurait été plus facile de prouvé que les gestes posés étaient la cause de son décès.
Voilà j’espère que ça vous aura éclairé, il vous en manque plusieurs bouts, mais ça peut vous donner une idée de ce qui est arrivé. Il faut savoir que mon père n’avait jamais eu de maux de tête de sa vie et «jamais» c’est vraiment pas une blague. La ça faisait près de 2 semaines qu’il avait mal et qu’il était allé voir un doc en clinique à quelques reprises pour finalement se faire envoyer à l’urgence parce qu’après quelques radiographies, le doc n’arrivait pas à comprendre ce qu’il avait. À l’hôpital on s’en est bien foutu! Je crois que ça c’est la plus grande négligence de ne pas prendre au sérieux son patient et les membres de sa famille.
Enfin, c’est du passé… merci d’avoir posé la question.
Dans ce dossier, mieux vaut une certaine dose de prudence, sans sombrer dans la totale paranoïa des conspirationneux primaires et des fascistes de la santé publique. Attendons d’en savoir encore plus…
Une chose est claire cependant, si la vaccination est générale pour la grippe H1N1, elle devra l’être aussi pour la grippe saisonnière, très mortelle elle aussi!
« Même si elle a abandonné la plainte après que je lui eus fourni des explications et des excuses verbales (et oui, qu’est-ce qu’on ne ferait pas), il reste que ce papier demeure dans mon dossier professionnel pour le restant de mes jours. »
Holà, je vous en prie Vincent, vous n’allez pas m’attirer la pitié avec ça! Sincèrement, les employeurs refusent d’engager des gens pour des trucs encore moins pires que ça!
@David :
Ça ne m’empêchera jamais d’avoir une job (et j’ai la chance d’avoir des offres qui croulent de partout d’un océan à l’autre et même des USA), mais c’est une tache à mon dossier. Je suis peut-être juste un peu trop sensible à ce genre de chose…
Intéressant, plusieurs infirmières de mon milieu m’ont dit qu’elles ne voulaient pas se faire vacciner. Quand je leur ai demandé pourquoi, c’était un cafouillage en guise de réponse. La peur finalement. En leur disant que moi je me ferais vacciner sans inquiétude, elles ont semblé plus rassurées.
J’ai eu mon premier cas « bénin » de deuxième vague de grippe aujourd’hui. Une jeune dans la vingtaine qui consultait à l’urgence pour abattement général, mal de tête, mal de gorge, morve verte, toux et grande fatigue… Elle voulait des antibiotiques. Je l’ai renvoyée chez elle avec de l’eau, des Advils, du lavage de main et du repos.
Pour ceux que ça intéresse, le Collège des Médecins qui s’adresse aux médecins concernant le virus A(H1N1) et le vaccin.
Pas besoin d’être médecin pour comprendre ce qu’il dit, si cela vous intéresse :
@Vincent Sremed
Au moins, ce vidéo ressemble plus à un exposé scientifique que les délires hystériques des conspirationneux primaires et des fascistes de la santé publique. Ceci dit, si la vaccination est généralisée dans ce cas, il faudra faire la même chose à toutes les années!
« Je suis peut-être juste un peu trop sensible à ce genre de chose… »
Possible. Cette tache involontaire à votre dossier n’est pas une bonne chose 😦 , mais chez la plèbe, les employeurs placent des gens sur une liste noire pour des choses bien moins pires que ça.
Faudrait aussi que les professionnels de la santé donnent l’exemple en ce qui concerne les mesures d’hygiène avant de donner des leçons de morale à la plèbe…
Le discours classiste n’est pas ma tasse de thé…
Personnellement, je me lave les mains entre chaque patient. Plus pour me protéger moi, en fait. Je redouble d’ardeur quand je soigne quelqu’un qui a une infection grippale ou tout autre infection. Je remarque que mes étudiants et mes collègues font de même. C’est devenu un automatisme pour beaucoup, même si des fois les mains deviennent sèches et gercées, surtout l’hiver…
Mais hier je me suis fait tousser dans la face à quelques reprises par un bébé de un an… Ça me mets chaque fois intérieurement en beau maudit… La mère, elle, trouve ça drôle…
Comment dire…
Étrange!
Ce n’est pas pour un vaccin de grippe A, mais pour la grippe saisonnière. Ça va faire le tour d’internet encore plus vite que la contamination itself!
Dès le premier coup d’œil, je peux dire que c’est du fake. ce n’est PAS un trouble neurologique réel, ce n’est pas une dystonie. Ou elle simule, ou elle a un trouble psychiatrique d’hystérie de conversion.
Voici d’ailleurs l’opinion d’un neurologue :
Voici encore une entrevue où un médecin partage la même opinion. Même un étudiant en médecine verrait que c’est du fake. Ça arrive, on voit ça rarement des gens qui ont un tel trouble psychiatrique, mais on en voit. Attention à ce que vous voyez sur Internet et dans les médias !!! Rappelez-vous l’histoire du ballon d’hélium avec le gamin de 6 ans…
Il y a un mois, déjà…
La naissance de la paranoïa.
http://rms.radiox.com/player/radiox2/?startPlayingContext=CKYK&extraitid=16533&__utma=107071768.1199218330.1253795729.1253798129.1253799493.3&__utmb=107071768.6.10.1253799493&__utmc=107071768&__utmx=-&__utmz=107071768.1253799493.3.3.utmcsr=google|utmccn=%28organic%29|utmcmd=organic|utmctr=radio%2520x&__utmv=-&__utmk=215382551&api=flash2
Un conférencier qui gagne sa vie avec le N.W.O… C’est toujours la même calice d’affaire!
Ça contraste avec S.Martel du Gros BS
http://www.grosbs.com/?p=2311
du Dr Marc Vercoutere, 25 Octobre dernier…
http://www.dailymotion.com/video/xaxt7l_dr-marc-vercoutere-depose-plainte-2_news
Partie 2
http://www.dailymotion.com/video/xaxtch_dr-marc-vercoutere-depose-plainte-2_news
et le cas allemand…
http://www.planetenonviolence.org/Allemagne-Scandale-D-Une-Vaccination-A-Deux-Vitesses-Un-Vaccin-Contre-le-H1N1-De-Meilleure-Qualite-Plus-Sur-Pour-Les_a2044.html
Partie 3
http://www.dailymotion.com/video/xay2dw_dr-marc-vercoutere-depose-plainte-2_news
ça commence à parler de la Puce!
Partie 4
http://www.dailymotion.com/video/xay31i_dr-marc-vercoutere-depose-plainte-2_news
Je commence à être moins pressé de me faire vacciner… Ça explique les récentes recherches sur le grand étourdissement publicitaire autour du phénomène…
Pour les intéressés qui veulent savoir ce qui se passe sur le terrain, la réalité donc :
Une belle grappe de H1N1 chez six ados aujourd’hui dans mon dispensaire isolé d’un village de 850 habitants (ont joué au hockey ensemble en fin de semaine dans le village voisin).
J’en ai mis un au Tamiflu (asthmatique).
Tous 39 de température, prostrés, moches, tousseux. L’un est allé se coucher sur la civière quand je lui parlais, trop épuisé… La moitié de l’école locale n’est pas allée en classe ce matin, selon la mère d’un ado. Les parents des malades sont inquiets, ne vont pas travailler pour prendre soin de leurs jeunes. Mais que des cas « bénins », donc, pour l’instant, c’est-à-dire sans besoin d’hospitaliser : acétaminophène, eau, repos, hygiène, isolement. On verra dans les prochains jours. Des cas bénins, mais un beau bordel… Un beau bordel évitable pour d’autres avec la vaccination. La 2e vague est arrivée de plein fouet, comme la Santé publique l’avait prédit. Ils m’impressionneront toujours, ces médecins de la Santé publique!
Le vaccin n’est pas encore arrivé ici dans ce village. Ça commence jeudi. Trop tard pour eux (et leurs proches… les prochains).
Je n’ai jamais vu ça avec la grippe saisonnière. Ce virus est beaucoup plus contagieux et touche les jeunes en santé (quatre sur les six ados d’aujourd’hui) ou pas (un asthmatique et un avec une maladie génétique très rare), ce que je n’ai pas l’habitude de voir avec la grippe saisonnière. Ça m’impressionne, vraiment ! Moment historique dans ma carrière médicale. J’ai honnêtement perdu un temps fou, pour le jeune avec la maladie génétique rare, à téléphoner au spécialiste de Montréal afin de savoir s’il me recommandait ou non de lui donner le Tamiflu ou d’autres mesures particulières, etc. Perte de temps qui a allongé les délais d’attentes d’autres patients dans la salle d’attente… Et l’infirmier clinicien était épuisé à la fin de la journée…
La vaccination : une action citoyenne concrète. Soyons blogueurs-citoyens-solidaires et encourageons-la.
Je ne suis pas médecin mais comment peut-on savoir si ça n’a pas été causé par le vaccin? Je m’en fou moi si madame de l’université de Médecine du Maryland n’a pas trouvé de « Littérature » démontrant une telle réaction. La science change constemment et ces vaccins sont produits en énormes quantité à une vitesse fulgurante ce qui nous porte à douter des ingédients utilisés dans le processus de fabrication de ces vaccins.
Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de ces effets secondaires.
Avez-vous vu le documentaire suivant?
Je ne suis peut-être pas médecin, mais comment peut-on être si certains que les effets secondaires de la petite cheerleader ne sont pas causés par son vaccin? Je m’en fou moi si madame la médecin du Maryland n’a trouvé aucune documentation démontrant de ceci dans le passé. Nous savons tous que la science et l’humain change constemment et que ces vaccins sont produits en quantité industrielle à une vitesse fulgurante pour répondre à la demande actuelle.
Combien de maladies et réactions et guérisons n’ont jamais été vues auparavant? Des centaines d’exemples. On ne peut pas être certains tant qu’on ne passe pas de tests supplémentaires sur cette fille. Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de ces effets secondaires! Il faut arrêter de paranoier! Jusqu’à aujourd’hui même pas 1000 personnes sont décédées du H1N1 dans le monde! Savez-vous combien de personnes meurent de maladies bien plus bénignes et soignables aujourd’hui? Combien d’enfants ne déjeune pas encore le matin au Québec même? Peut-être leur santé serait-elle plus forte si on se concentrait sur mieux les nourir en partant!
Combien de gens meurent et souffrent encore du SIDA chaque année et combien de personnes en sont atteintes sans même le savoir car il n’existe pas de test gratuit pour le commun des mortels au Québec à part pour les gai. Il faut prendre rdv pour se faire tester! Et la plupart du temps payer! C’est immoral!
On a plus de chance de se faire foudroyer que de mourir du H1N1 en ce moment. Prenez les précautions nécessaires habituelles d’hygiènes pour vous protéger de la grippe et si vous êtes malades, restez chez vous et soignez vous et n’entrez en contact avec personne comme vous le feriez normalement c’est tout! Elle est plus forte, OUI, mais c’est la grippe! On est pas à l’époque de la grippe espagnole! C’est un délire!
Regardez le vidéo suivant et vous m’en reparlerez!
Ne pas confondre « brouhaha causé par la grippe » avec « brouhaha causé par l’augmentation soudaine des consultations médicales ».
Un homme de science n’aime pas que les campagnes peurologiques soient contaminées par des biais de sélection.
« (quatre sur les six ados d’aujourd’hui) »
Normalement, ces quatre ados ne seraient pas venus le voir…
Sophie, il ne faudrait quand même pas sombrer dans le déni et la paranoïa inversée! pfffffffffffffff….
…sauf peut-être concernant le SIDA ou je vous suis! 🙂
« Jusqu’à aujourd’hui même pas 1000 personnes sont décédées du H1N1 dans le monde! »
Attention, le pire s’en vient!
Difficile d’avoir des informations vraiment scientifiques dans ce dossier, peu importe le côté!
@Sophie : vous le dites vous-mêmes, vous n’êtes pas médecin.
Les médecins, eux, disent que c’est dans sa tête. Il y a de la « littérature » très abondante sur des cas de faux troubles neurologiques qui sont en fait psychiatriques, comme ce cas-là très évident. Mais c’est sans doute la première fois que cela survient après un vaccin, probablement favorisé par toute cette campagne de peur anti-vaccin. Ce n’est pas un effet secondaire du vaccin, c’est plutôt un effet secondaire de la peur du vaccin.
Sophie, pour moi, 1000 décès facilement évitables sont 1000 décès de trop. Et ce n’est qu’un début. L’hiver n’est même pas commencé…
Le documentaire de peur que vous citez est rempli de faux arguments que je pourrais réfuter l’un à un. Je manque de temps et de motivation, désolé.
Je ne vois pas le rapport avec le VIH et la faim au Québec, etc. Vous dites n’importe quoi concernant le dépistage du VIH. Cela est un bon indicateur de la valeur du reste de votre commentaire.
@ Sophie
je ne sais pas où vous détenez certains chiffres, mais à ma connaissance dans le «monde» il y a près de 4000 morts, c’est au États-Unis seulement qu’il y en a 1000 jusqu’à ce jour.
Et comme disent certains, je ne vois pas combien il faut de morts pour agir en conséquence! Il y a plein de mort, pour plein de chose dans la vie… mais là il n’est même pas question de mortalité (même si ce n’est pas négligeable quand même comme argument) il s’agit d’une contamination fulgurante d’un virus dont tout le monde pourrait se passer d’avoir.
Une personne n’ayant jamais même eu la grippe saisonnière… je me souviens de l’avoir eu jeune adulte et je ne le souhaite à personne, j’en pleurais tellement j’en étais malade et les gens qui me connaissent savent qu’il m’en faut pas mal avant de chialer pour des maux. Bref, être malade ça n’a rien de divertissant, en tout cas pas pour moi.
Le jeune garçon de 13 ans à Toronto mort, en bonne santé, sans aucune maladie ou problème apparent, j’pense qu’il aurait mieux aimé rester en vie pour jouer au hockey.
Des fois, je me surprends à souhaiter qu’il y en ait une couple en «parfaite» santé qui meurent juste pour que la population réalise qu’il ne faut jamais sous-estimer la nature et les virus qui y circulent!
Je corrige 4700 décès ont été enregistré par l’OMS dans le monde… on s’entend que ce sont juste les décès déclaré et certifié comme étant H1N1. – en date du 23 octobre – On dit maintenant plus de 5000 morts.
«La pandémie de grippe H1N1 a fait plus de 1.000 morts et nécessité au moins 20.000 hospitalisations aux Etats-Unis depuis son apparition au printemps» – en date du 25 octobre – D’où la raison pour laquelle Obama a décrété le niveau 6 de pandémie dans son pays.
Bref, en moins de deux semaines du début de cette 2e vague, 3 décès en Ontario et ceci est exponentielle vu le nombre de personne qui en seront contaminées prochainement.
Médecin ou pas, par chez-nous on a pas besoin d’avoir un dessin pour comprendre que d’ici quelques semaines, ça risque d’être un beau bordel partout…