Voilà, c’est officiel, je suis déménagé à cette adresse :
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Qui m’aime me suive! 😉
(Photo : Werner Schnel)
Opinion, humeur, politique et poésie!
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(Photo : Werner Schnel)
Toujours à l’affut des nouveautés, épluchant des pages et des pages de données pour vous dénicher des informations essentielles, je n’hésite pas à enfiler café sur café, dans mes blanches nuits, pour vous servir. Tout ça pour que vous puissiez vous vanter auprès de vos amis d’être le premier à l’avoir su!
(Pour lire la suite, au sujet d’un nouveau concept alliant la vidéo au magazine papier, ça se passe du côté de Christian Vanasse chez BV!)
Via le fil RSS de Science Presse, je suis tombé sur un article surprenant paru dans le magazine Courrier International, édition du 2 juillet 2009. Il s’agit de la traduction d’un article de Don MacPherson, (« It’s easy to understand why francophones think there’s too much English », paru dans le journal The Gazette), qui « s’est fait passer pour un francophone le temps d’un reportage à Montréal. Et il a découvert avec surprise qu’il n’était pas facile d’y parler la langue de Gilles Vigneault. » Son titre : “Sorry, I don’t speak French”.
Force est d’admettre que le fait que ce soit un anglophone qui expose ces faits et ces impressions y donne pas mal de poids. Une tonne de brique! Un francophone qui soulève ce même genre d’anecdote est souvent regardé de travers. Comment est-ce possible que ce soit devenu suspect à ce point de simplement pointer la réalité?
Pour avoir habité à Montréal pendant presque 20 ans, tout ce qui est relaté dans l’article ne m’est pas étranger. J’ai raconté ici quelques anecdotes (si quelqu’un a du temps à perdre pour les retrouver, go for it!), mais je n’aurais jamais osé comme lui signaler que « Même lorsqu’on le sert en parlant français – la majorité du temps, y compris dans le centre-ville –, il entend le personnel et les autres clients discuter en anglais autour de lui et ne se sent pas à sa place. » Ça, c’est le plan numéro un pour se retrouver dans le clan des stigmatisés…
Autre chose, parlant de la situation montréalaise, et ça fait longtemps que ça me brûle, alors allons-y allons-Ô! Je ne suis pas le seul à le voir, mais le Plateau Mont-Royal est en train de devenir une franchise du ghetto McGill. Vous ne trouvez pas? (Enfin pour ceux qui comme moi côtoient ce coin assez régulièrement — et régulièrement dans le sens de plusieurs fois par semaine, par mois; pas deux fois en deux ans…) Ce quartier qui est un symbole fort de la québécitude francophone. Ainsi va la vie, mais je ne peux pas m’empêcher d’être mélancolique en pensant à ça.
En faisant mes recherches pour ce billet, je suis tombé sur le fait que ce journaliste est francophile. C’est très important, et pour deux raisons. La première est du domaine pratique : il faut minimalement aimer une langue pour y consacrer du temps et l’apprendre; encore plus pour le français, puisque même son statut de langue officielle n’a pas réussi à empêcher cette situation que même un anglophone est capable de constater (il a beau être francophile, son premier choix est coulé dans le béton!).
L’autre raison c’est que la « philie » a son contraire, la phobie. Le dernier terme est peut-être trop fort, mais il fait ressortir les rivalités qui empêchent les rapprochements linguistiques. Et ces rivalités trouvent leurs sources dans le débat lié à la souveraineté du Québec, qui pour les uns signifie entre autres de calmer la crainte de perdre, qui pour les autres signifie essentiellement la crainte d’une perte — alors que je crois au contraire qu’ils gagneraient beaucoup à s’inscrire pleinement dans la démarche d’affirmation du fait français : la gratitude donnant de meilleurs fruits que la confrontation. Et je ne parlerai pas des « satisfaits », même s’ils sont, et le problème, et la solution…
Pour terminer en beauté, je termine avec un passage qui ne se retrouve que dans la version originale anglaise :
(Yes, I know English-speaking people are also treated rudely sometimes in Quebec, and don’t always get the service in their language that they should. But today’s column is about the perceptions of francophones.)
Le blogueur Éric de Scotch et sloche pose une foutue bonne question par rapport à cette photo-là : Info ou vidange? Pour ceux qui ne la reconnaissent pas, c’est Rihanna qui venait tout juste de se faire battre par son amoureux Chris Brown. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c’est une chanteuse pop, originaire de la Barbade, qui trône plus souvent qu’à son tour depuis quelques années au sommet des palmarès mondiaux. (Voir sa page sur Wikipédia et/ou une recherche d’image sur Google pour voir la différence.)
Donc, à la question de savoir si c’est de l’info ou de la vidange, je ne vais pas m’enfarger dans les fleurs du tapis en écrivant que tout ce qui touche à la musique commerciale, au star system états-unien, c’est tout simplement de la marde, conséquemment ce qui en ressort aussi. Nan… Même si c’est sûrement profitable pour le magazine qui a sorti la photo, elle ne nous parle pas moins. J’irais même jusqu’à dire que pour une fois ce champ de pourriture qui avilit notre belle société pourrait servir à quelque chose de constructif, au lieu de simplement nous gaver de sucre, de calories vides!
Mais c’est certain que mon regard là-dessus est complètement biaisé, vu que j’ai la violence conjugale de tatouée dans ma fibre depuis tout petit. Et il l’est encore plus puisque je gagne ma vie à faire se trémousser les demoiselles, qui par définition préfèrent majoritairement au sang les bonbons… Je leur donne ce qu’elles veulent, et ça fait longtemps que j’ai arrêté de croire que la plus grosse partie de mon travail c’est d’éduquer musicalement une meute en chaleur. Ça me fait même beaucoup plaisir de le faire ce travail. Sauf que j’ai quand même mes limites, justement, je n’ai jamais voulu jouer des chansons de ce Chris Brown : là, ça commence à trop sentir cheap! Un peu comme Celine. Bon, je divague.
C’est dommage, mais les histoires de femmes battues anonymes ne réussiront jamais à faire autant réagir et réfléchir que celle-là et je crois qu’il faut en profiter (même si ça s’avérait au pire une farce de très mauvais goût…). Et les hommes battus ne sont surtout pas en reste dans le calcul. Qu’une ou un trou de cul se permette de violenter la personne qui par définition devrait lui faire le plus confiance, ça ne me rentrera jamais dans la tête comme quelque chose de sujet à débat, sur le fond. Et pis fuck l’alcool et tout le reste comme bémol aux actes! La violence conjugale, c’est la pire des trahisons après l’abus sexuel.
Oui cette histoire pue, mais rien en comparaison de la puanteur des violents de l’amour.
Eh! bien oui, je m’embarque encore dans un autre projet! Ça fait un moment que je songe à ça, et je me lance aujourd’hui (lire mon billet du jour sur Blogosphère).
Donc, je pars à la découverte des recoins qui me sont inconnus de la blogosphère et vous pourrez me suivre les lundis, mercredis et vendredis là-bas. Et, vu que je vais seulement consacrer quelques lignes à cette aventure en fin de billet, en plus de mon sujet principal, je vais sûrement en parler plus librement ici.
J’adore les possibilités que nous offre le web.
Comment broder autour de l’hypersexualisation des adolescents et des enfants (bientôt les poupons?) sans tomber dans l’hypervictimisation ou l’hyperculpabilisation? Dans le monde boursoufflé des hyperliens, les réponses sont trop subtiles en vérité…
Je regarde autour de moi et ça ne ressemble pas à ce que j’entends, dans le sens de lire sur les lèvres des gens et de mon écran : c’est facile de monter sur ses grands chevaux même si après une grande respiration on finit par constater que ce n’est pas si pire… Ce qu’on voit dans les clips, dans les magazines, dans les pubs est grandement dilué dans le réel, comme si les deux mondes ne pouvaient se regarder avec franchise. C’est seulement de l’épice même si elle est souvent trop piquante pour plusieurs, dont moi, parfois.
Je me souviens d’une autre époque où une grande vedette d’aujourd’hui m’éveillait de sa jeunesse et réveillait autrement mes soeurs et les filles autour de moi. Madonna, je me souviens, n’avait que le dodu de son corps à offrir au départ, s’enveloppant d’un style désinvolte comme l’époque, en proie au clinquant d’un côté et à la déprime de l’autre, après ces années soixante-dix de sexe, de drogue, de spiritualité et de rock-prog-funk-disco… C’est à l’approche des années quatre-vingt-dix qu’elle a gagné la stature, gravit le piédestal qui a tant inspiré, celui de l’artistique femme d’affaire forte, et fortement sexuée.
Il y a bien là un déclic qui a opéré, mais je ne pourrais pas mettre tous mes oeufs dans le panier de la Madonne. Non, car la recette qui consiste à mélanger le sexe, le pouvoir, l’argent, la religion, en dosant différemment selon l’humeur, est du domaine archétypal, il ne faut pas s’en cacher! Toujours jouer en émoustillant les uns et en ne confrontant pas trop les autres est un jeu qui est de moins en moins dangereux quand on regarde derrière, puisqu’à la base les années qui passent servent de tremplin à la nouveauté de plus en plus nouvelle, à des questionnements qui ne nous effleuraient guère, même l’année dernière. Le futur a souvent peur de la redondance.
Nos artistes de plus en plus internationaux visent large à l’image de la globalité, imprégnée à la société par la répétition des mantras éconocentristes. Ils sont des marques déposées tout comme les autres, et on peut à peine leur en vouloir, car ils ne sont que des miroirs formatant, formatés, fictifs, la preuve de nos soubresauts d’élévation vers une certaine perfection psycho-corporelle, toute vide qu’elle soit.
Pour ne parler que d’elles, points de mire, nos jeunes filles ne sont pas dans notre monde, et je me demande pour qui c’est le plus un jeu. La mère qui joue à la poupée avec sa fille, dans le pire sens de l’expression, a le poids des années comme longueur d’avance. Et le père? Qu’il acquiesce ou qu’il laisse faire, il reste en phase avec son rôle de con-voyeur… Mais la réflexion n’a plus bon goût, comme une gomme collée sous la table.
(Peinture : rodparker)
Je me suis retrouvé au début de l’été avec une copie d’un journal gratuit : La Grande Époque. Je ne me souviens plus si quelqu’un me l’a donné ou si je l’ai pris dans un présentoir, mais cela m’avait marqué, j’ai eu un réflexe de suspicion à cause du nom du journal, car il me semblait, comment dire, propagandiste?
Je l’ai lu en presque totalité, ça ressemblait pas mal aux journaux gratuits dans le métro, mais avec un côté plus sérieux, moins magazine. Et j’ai remarqué un petit texte critique contre le communisme : c’est tout ce qui sortait de l’ordinaire. Sans penser à aller sur mon Mac pour faire un peu d’investigation sur le web, j’ai tenté de trouver une piste dans le journal lui-même, mais sans succès… J’y repense et je me demande bien pourquoi j’ai mis le journal dans le bac de recyclage et n’y ai plus pensé. Sherlock Holmes peut bien rester habillé…
Alors que je cherchais à lire des infos pour me documenter sur les dernières frasques d’exportation de l’industrie chinoise, je suis tombé sur un article du site www.lagrandeepoque.com. Ni une ni deux je me retrouve sur Wikipédia afin de lire l’article sur ce journal.
Ce journal est effectivement en partie propagandiste et « a été fondé en 2000 par un petit groupe d’étudiants chinois issus de la diaspora et vivant dans le New Jersey. Ils affirment avoir souhaité fournir à leurs compatriotes chinois des informations non contrôlées par les autorités de leur pays d’origine. En 2004 la version anglaise a été lancée à New York suivie en 2005 des versions françaises, allemandes et espagnoles. »
Aussi, La Grande Époque a publié un pamphlet critique sous le titre : Neufs commentaires sur le Parti communiste chinois. Ce texte a provoqué l’ire des autorités chinoises et, selon La Fédération internationale des journalistes, elles font grande pression sur le journal depuis : « Des agressions physiques et des destructions de matériels sont également mentionnées. » Encore mieux, le journal insiste sur le fait que cette publication des « Commentaires » a entrainé la désertion de plus de 18 millions de membres du Parti communiste chinois. « De nombreux témoignages publiés par le journal viennent corroborer ces affirmations, reprise également par des médias chinois indépendants. » Par contre, les médias de l’occident font la sourde oreille…
Ceci est seulement un petit encas, je retourne à l’écriture de mon texte principal.
Summum de la copie
Published septembre 14, 2009 blogosphère , médias , société , Twitter 9 CommentsÉtiquettes : Alain Rochette, anonyme, aventure, billet, blogosphère, Blogue, blogueur, Cent Papiers, Citoyen, communautaire, copier, copier-coller, Enquête, Folliculaire, Folly, Internet, intervenant, Journaliste, journalistes-citoyens, Les trucs pour réussir son suicide, Magazine, média, Profil du suicide: comment intervenir autour de nous, Raymond Viger, réaction, rédacteur en chef, reportage, Suicide, Summum, texte, trouvé, Twitter
Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/
J’ai publié plus tôt un lien sur Twitter vers un petit billet de Raymond Viger. Rapidement, quelques personnes l’ont relayé et je vais le pointer ici aussi, étant donné que je sais que Twitter ne vous a pas tous gagnés.
Le magazine Summum a copié un texte trouvé sur un blogue qui date de deux ans :
http://les7duquebec.wordpress.com/2009/09/12/magazine-summum-du-copier-coller-d-un-blogue-vieux-de-2-ans/
C’est assez incroyable, quand même! C’est en plus un texte de Folliculaire, un blogueur que j’ai rencontré au début de mon aventure dans la blogosphère, un gars très généreux en plus…
Je ne sais pas s’il vient faire son petit tour ici de temps en temps, mais je l’espère!