Posts Tagged 'coeur'

Contraste

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Je suis tombé sur ces deux images une à la suite de l’autre, via mon agrégateur, la première qui se trouve dans un billet des 7 du Québec, l’autre dans un billet de Stagueve.

Un hasard.

Mais j’ai le coeur qui me gonfle jusqu’à la gorge.

Rien à faire.

Je ne devrais pas trop m’inquiéter, la nuit est comme toujours une sorte de lobotomie.

L’interdiction de fumer est payante pour la vie

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

Via Jardin de soleil, je suis tombé sur un article de La Presse Canadienne qui relate que l’« interdiction de fumer dans les lieux publics a un impact rapide et significatif », selon deux études. Pour ceux qui, comme moi, ont vu d’un bon oeil cette interdiction — même si je fumais encore à ce moment-là —, la lecture de cet article n’est rien de moins que jouissive.

C’est qu’une réduction significative de l’incidence des crises cardiaques, « plus particulièrement chez les non-fumeurs », qui peut aller parfois jusqu’à 40%, ce n’est vraiment pas rien. Mais j’entends encore les ayatollahs de la liberté qui ne pouvaient voir dans cette interdiction que la violence de l’État qui saignait sa symbolique statue immaculée… À choisir, en parlant de sang, un vrai coeur a le rôle de le pomper, le reste importe beaucoup moins.

Il faut s’entendre, je n’ai rien contre la liberté, bien au contraire. J’aime la liberté quand elle est toute relative, comme elle devrait toujours l’être, assujettie à la conjoncture, à la réalité, et non à quelconque système idéologique, même quand son vol est gracieux et enivrant pour le cerveau.

Sérieusement, les gens qui sont tombés d’avoir succombé à un trop-plein de nicotine, de goudron, de monoxyde de carbone, de formaldéhyde, d’acide cyanhydrique, de benzène, etc., étaient-ils simplement libre, avaient-ils pleinement conscience de s’être précipités dans une marmite qui allait tranquillement les faire bouillir?

Je pense que ceux qui sacrent intérieurement d’avoir à se diriger à l’extérieur quand le manque se fait sentir devraient penser à l’épargne de mortalité qu’ils encouragent de leurs quelques pas, même si oui, il y a contrainte.

La liberté individuelle absolue est la plus grande utopie, de toute façon.

TLMEP : Jacques Demers, un bon bougre…

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Je me suis tapé en différé TLMEP. Ça m’a un peu réconcilié avec Jacques Demers, car, visiblement, il ne prend pas tout ça à la légère. Je ne dis pas non plus que la formule Jacques Demers égale sénateur cesse pour autant d’être fautive, mais tout n’est pas aussi catégorique que peut l’être la mathématique.

Le problème, c’est qu’il déborde tellement de coeur que c’est écrit en grosses lettres qu’il va y avoir du gaspillage puisque le reste ne pourra pas suivre. C’en est triste. En espérant quand même que ce sera enrichissant… pour lui!

Comme vous voyez, quand même, c’est le côté humain qui m’a intéressé, c’est l’optimisme qui a chaussé mes yeux et réchauffé mes oreilles. Preuve que son travail de relation publique a fonctionné. Comme on disait autrefois : donner le bon Dieu sans confession. Enfin presque.

Mais, sur Twitter, tantôt, je suis tombé sur cette question que j’aurais dû formuler :

@webpresse est-ce que Guy A Lepage aurait dû mentionner à Jacques Demers que les lois ne s’appliquent pas différemment d’une personne à l’autre?

Et en fouinant dans mon agrégateur, je suis tombé sur un billet du TViste, « Jacques Demers: notre honte nationale au sénat. », qui me force à annuler ma petite lune de miel… Un extrait :

Êtes-vous pour ou contre la peine de mort ?

À cette question, la maladresse et le manque de connaissances de Jacques Demers sont à faire rire ou à faire pleurer, c’est vous qui choisissez. Le Québec et le Canada ont choisi d’abolir la peine de mort. C’est une question réglée et même si il n’est pas interdit de ramener le débat, c’est complètement ridicule comme sénateur de dire : Ah oui moi ce qui me touche, ce sont les abuseurs d’enfants et dans ces cas-là je ramènerais la peine de mort. Vive le moyen-âge, moi ce qui me touche ce sont les meurtriers en série, est-ce que je peux les tuer ? Ah moi je préfère les fraudeurs financiers, je peux les tuer ? Non moi je trouve que ce sont les gens accusés de sorcellerie qu’on devrait tuer. La peine de mort à la carte, votez pour votre préféré. 1$ par appel.

Mais bon, il semble tellement être un bon bougre, comment lui en vouloir? S’il a réussi à m’amadouer, gageons qu’il a réussi avec beaucoup de gens. Et gageons que Stephen Harper a bien fait le tour de la question avant de le choisir.

(Photo : Le Soleil, Patrice Laroche)

Les fatiguants (et les langues brunes)

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Je ne sais pas si c’est l’été tardif ou si c’est parce que ma petite Charlie et ma Douce font battre mon coeur la chamade, pour ne nommer que les belles choses, mais tout m’éloigne de mon écran d’ordinateur. Les gens qui commentent ici ont beau être généralement agréables, il n’en reste pas moins que je n’ai plus de patience pour ceux qui le sont moins, à différents niveaux. Et cela devient lourd.

Quand je publie quelque chose ici, il faut que je m’attende à ce qu’on réagisse, c’est la dynamique que j’ai installée en répondant majoritairement à tout le monde qui se donne la peine de commenter. Mais est-ce qu’il faut pour autant que je me censure quand quelque chose me dérange pour ne pas heurter la liberté d’expression de la personne qui l’a écrit? La liberté d’une personne s’arrête là où celle d’une autre commence et le débat se situe sur cette ligne de démarcation. Si quelqu’un prend la liberté ici d’écrire quelque chose, il doit prendre en considération que j’ai la liberté de placer une balise qui fera reculer la sienne.

J’ai banni beaucoup de personnes depuis quelque temps pour cette raison. Et je sais que certains se disent que je fais un « trip » d’égo, mais ils sont vraiment loin du compte. A contrario de ceux qui sont stoïques devant l’adversité, ou même ceux qui sont seulement je-m’en-foutistes, le dialogue qui se passe ici me tient beaucoup à coeur. C’est pourquoi je veux me concentrer sur le dialogue qui vaut la peine. Exit l’enfantillage langagier, l’hystérie réactionnelle, les débordements dus à la frustration, les tentatives de démonstrations de supériorité en tout genre! Si votre commentaire ne passe pas la rampe du respect, je réagis de même : allez vous faire voir ailleurs! Le bannissement sert beaucoup dans le cas où il y a un déficit de comprenure…

Et pour ceux qui ne comprennent pas encore le lien entre l’image plus haut et ce billet, c’est que j’ai l’impression parfois qu’on pense que je bannis des gens parce qu’ils ne me flattent pas dans le sens du poil : foutaise! À un compliment, même si c’est agréable, je vais préférer amplement un commentaire critique, bien sûr s’il est écrit avec respect et qu’il me fait avancer, même si c’est pour me conforter encore plus dans ma position en fin de compte.

Il y a déjà assez de langues brunes, je ne vais surtout pas les encourager!

(Image trouvée via Packaging | UQAM)

Les artistes de L’autre St-Jean s’expriment

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J’ai trouvé ça sur le blogue de David Corleone. Son billet, « René Lévesque a tout gâché », et les commentaires sont à lire, enfin, je vous y invite.

J’ai eu un malaise à regarder les artistes francophones s’exprimer en bégayant, comme si une brique allait leur tomber sur la tête, et les artistes anglos prouver qu’ils n’ont pas une connaissance assez bonne du français pour exprimer leurs points dans cette langue.

Certains me diront que je suis intolérant, mais je m’en fous. Le français comme langue usuelle commune est ce qui me tient le plus à coeur. Il n’y a rien là-dedans de nationaliste, ni d’extrémiste, ni rien. Ce n’est qu’une question de respect. La base, quoi.

Et ce n’est pas en disant que ce n’est pas grave que ça va s’améliorer.

Michaëlle Jean écoeure, fuck!

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Michaëlle Jean médium saignantMichaëlle Jean qui mange un coeur de phoque :

Après avoir coupé vigoureusement la chair de l’animal, Mme Jean s’est tournée vers une femme qui se trouvait à ses côtés et lui a demandé avec enthousiasme si elle pouvait « essayer le coeur ».

« essayer le coeur »

Il y a quelque chose dans cette expression qui glace le sang…

Parce que la dame est une touriste dans cet « ancien rituel culturel ». Et le coeur, ce n’est même pas très usuel de le manger, même cuit, quand il s’agit par exemple du poulet. Je le répète, c’est du tourisme. Complètement absurde. Du sensationnalisme accompagné de voyeurisme (bucal!) qui ne fera sûrement pas avancer la cause qu’elle défend. Qu’est-ce qu’on en a à cirer qu’elle aille le coeur assez solide? Elle ne fait pas partie des Jackass!

Sinon, c’est tout un tout l’autre, on consomme ou pas des produits animaux. Si le phoque était un animal domestique, j’dis pas…

Màj :

La conclusion du billet de La terre va trembler, sur le même sujet, va comme suit :

Je me demande combien de caisses de Gravol ça va prendre pour qu’Élizabeth II s’en remette.

Hé hé!

Ma plus grande frayeur

Ce billet sera hautement personnel ou ne sera pas. Voilà une méthode comme une autre pour avertir…

Ce que je vais vous raconter s’est passé la nuit dernière. Mais avant de commencer, il faut que je spécifie que Douce a un chat, nommé bien justement Caliméro, qui a une déficience mentale et un problème de motricité. La plupart du temps, il n’y a pas trop de problème avec lui, sauf une chose : certaines nuits, il se met à crier/cracher parce qu’il voit au travers du moustiquaire un chat étranger sur le balcon. La dernière fois que c’est arrivé, il a poussé la rage jusqu’à s’attaquer à Bobino, l’autre chat de la maisonnée, qui s’était trop approché de lui. Laissez-moi vous dire que c’est quand même assez effrayant de l’entendre et ensuite de lui voir l’air affolé, quand on tente de calmer le jeu.

Alors, vous aurez deviné, il s’est encore commis. Mais la différence, c’est que moi aussi je dormais, contrairement aux autres fois où seulement Douce était assoupie. Ce qui est arrivé exactement est passablement flou pour moi dans la suite des événements, puisque je n’étais pas tout à fait réveillé, encore un peu dans l’ambiance floue de mon rêve — dont je n’arrive nullement à me souvenir —, et que ça s’est passé en moins de 2 secondes.

Donc, j’ouvre les yeux avec le rugissement aigu du chat, je sens que Douce se lève, court vers la cuisine (où se trouve la fenêtre qui donne sur le balcon) et, l’adrénaline dans le tapis, je me lève aussi à la course. J’entends alors des bruits disparates : Douce qui accroche quelque chose qui tombe, un chat qui court vers nous, la voix de Douce en grande panique. Et aussitôt je la vois par terre, je pense au bébé dans son ventre et en la regardant droit dans les yeux je crie comme un cinglé : c’était la seule façon disponible pour moi à ce moment-là pour lui demander si tout allait bien en elle, et lui signifier ma peur, mon inquiétude, tout cela mêlé à l’angoisse qui avait grandi exponentiellement en moi du seul fait des événements et de la situation. Je m’approchai d’elle assez rapidement les yeux écarquillés et elle m’a agrippé, me serrant contre elle, me disant que je n’avais pas à m’inquiéter, qu’il ne se passait rien de grave.

Et j’ai remarqué les deux chats tout près de nous. Tout ce branle-bas de combat avait calmé Caliméro à la seconde. Nous nous sommes recouchés après avoir fait le tour de l’appartement. Douce s’est seulement éraflé le genou et la cheville (et s’est fait finalement un bleu sur l’autre jambe) et nous avons ressassé l’événement en boucle, comme il faut.

Nous avons eu beaucoup de difficulté à nous calmer, donc à nous rendormir, moi d’autant plus — j’avais un point de douleur au sternum —, et j’ai décidé qu’il me fallait me changer les idées en ouvrant la télé. Le water-polo, le canot-kayak et le canot tout court ont fini par avoir raison de mon angoisse résiduelle.

Voilà pour l’anecdote. Et je viens à peine de réussir à en rire, en compagnie de Douce qui désinfectait sa plaie. J’ai eu mal à l’âme et au coeur tout l’après-midi, même si j’écrivais — en urgence — un billet sur les blogues d’humoristes…

Je ne peux m’empêcher de faire un lien énorme avec les sentiments qui m’ont habité quand j’ai eu des crises de panique, naguère. Mais la différence, c’est qu’hier j’avais des raisons réelles de paniquer, même si elles se sont avérées exagérément amplifiées, alors que dans le temps c’était des réactions qui prenaient leurs sources nulle part, enfin, quelque part de trop bien caché pour le pointer, encore aujourd’hui.

Je n’avais pas besoin de cette preuve, mais au moins je sais encore plus que ma Douce et ma Charlie sont ce qui compte le plus pour moi. C’est bien beau les théories, mais le corps parle toujours bien mieux, en fin de compte.

(Photo : Esther_G)

Coeur précoce

C’est officiellement officiel qu’il y a un mini-nous dans le ventre de Douce. Elle en est à sa dixième semaine. Même pas eu besoin de confirmation par prise de sang, la petite pompe de cette petite boule de vie s’est déjà fait entendre, ce qui est rare, il paraît. Serait-ce un signe?

Je ne pouvais pas l’accompagner là-bas alors imaginer comment je suis ému, même si c’est un peu en différé. En plus, pour Douce (et pour moi son compagnon de vie), je crois que le pire, les désagréments du début de grossesse, sont passés, et je l’entends manger comme une affamée derrière moi : son médecin lui a gentiment demandé de prendre du poids…

Il faut déjà que je travaille à me faire tout petit dans le lit!

CHercher le trouble…

Je ne me ferai peut-être pas seulement des amis, mais à chaque fois que je vois un char avec son drapeau du CH, le mal de coeur me pogne…

Le pire, c’est que le mal de coeur me pogne aussi quand j’en vois un du fleurdelisé, et encore plus de l’unifolié, mais au moins ces deux-là ne me démontrent pas que les personnes qui l’arborent iraient péter des vitrines.

Encore pire, en fin de semaine, en fin de nuit au sortir d’un bar, j’étais pas très loin d’un groupe de quatre jeunes hommes qui ressassaient avec joie leurs plans de vandalisme lors du moment fatidique…

(En réponse d’un billet de Patrick Lagacé.)

Je suis un perdant

(Notice pour une meilleure compréhension du texte : « Je » n’est pas moi, mais bien quelqu’un d’autre. Et cela est la suite de la situation que je décris dans « Histoire de pêche ».)

La haine me sert d’économie d’essence. Je passe des heures à creuser et à trouver des moyens pour exulter ma rage sans me faire prendre, et j’ai beaucoup de temps à perdre, puisque mon temps se vend au prix ridicule de celui qui n’a pas de talent. Mon vide se remplit et se dévide, car rien d’autre que moi-même ne s’accroche à mon existence. Tout est conditionnel à mon égo, je suis un monstre intrinsèque et acceptable : je ne tue que la positivité et l’ouverture d’esprit, encore plus l’espoir d’entraide, malgré la difficulté des extrêmes.

J’utilise la stratégie du caméléon multiple et quand ça ne semble pas trop marcher je me déguise en hypothétique ami. Aussi, étant donné que l’expectative me fait jouir, j’attends quelque temps pour semer le doute, ce doute qui est si facile à faire coïncider en un seul homme, surtout s’il est vraiment humain. À ce doute, j’ajoute exponentiellement la possibilité d’agents doubles, de traîtres, d’hypocrites, je transforme la blogosphère en terrain miné. Je me transforme en confident pour mieux creuser dans son coeur, mais pas trop. Et ce coeur dégoulinant, je le hache en macédoine, le grille à feu doux, doux, doux, comme un murmure à l’oreille. Je suis l’inconscient.

Mais je suis un perdant, et mon conscient ne veut pas en entendre parler. Je suis en dehors du réel, mais je pense donc j’essuie mes larmes acides sur les autres, surtout sur lui, le catalyseur. Mon vice, mon trouble m’empêche de voir que j’ai finalement et avec trop de jubilation imaginé ce coeur ennemi, présumé à tort sa très grande peine pour sa trop petite tête, étant donné que mon plan est tellement banal et clairement identifiable, comme la douleur d’un coup de deux par quatre entre les jambes. Le plus crétin des enfants me verrait venir avec mes gros sabots.

Et surtout, je ne suis pas assez assidu et concentré : son prénom n’est pas Daniel.


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