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Sans un changement culturel radical qui ferait de la surconsommation un interdit, voire un tabou, les politiques écologiques et les changements technologiques en cours mènent l’humanité tout droit à un cul-de-sac écologique et économique, estime le Worldwatch Institute de Washington, dans son «état du monde» pour 2010.
Ce qui précède est un extrait d’un excellent article de Louis-Gilles Francoeur paru au journal Le Devoir, à lire en entier, bien sûr. Genre d’article qui donnera de l’urticaire à quelques-uns qui se reconnaîtront, je n’en doute point…
Je pointe cet extrait parce qu’il débute avec l’expression « changement culturel ». C’est important. Parce qu’ici le concept de culture me semble en contradiction avec celui de liberté. Qu’on me dise que les gens sont libres de consommer comme bon leur semble, je rétorquerai que ce désir de consommation est culturel et qu’il peut donc être modifié. C’est la logique même.
Alors, où se retrouve ta liberté si tu es conditionné depuis ton plus jeune âge à répondre sans trop y penser aux offres des publicitaires et celui encore plus insidieux des médias qui modèlent la culture (dans son sens le plus large — s’il faut le spécifier)?
Ainsi, si le système fonctionne comme sur des roulettes, c’est que la liberté est un luxe que peu de gens possèdent. Ce qui relègue les sous-catégories, soit la liberté économique et celle qui se place en faux contre l’État, à un niveau de l’ordre du domestique.
Pensez-y, philosophiquement, y a-t-il plus centré sur l’humain que la culture?
(Image : Nano)
Pochitude
Published avril 2, 2008 blogosphère , humeur 52 CommentsÉtiquettes : agrégateur, attitude, Blogue, Blogueurs, Blonde, Chronique, Commentaire, Gratuité, Humain, Humanité, Privé, Public, Publicité, réputation, Tout Le Monde En Blogue, vengeance
Donc, tout cela pour introduire le fait que j’ai découvert un nouveau blogue que je trouvais intéressant voilà quelque temps. Je laisse un commentaire à la suite d’un billet vierge de commentaires et il n’apparaît pas : modération! J’en laisse un deuxième parce que j’avais oublié de spécifier quelque chose. Ils n’apparaissent pas tandis que d’autres commentaires d’autres blogueurs apparaissent. Interrogations…
Un autre billet est publié un peu plus tard, j’écris un autre commentaire, en spécifiant le fait que mes autres commentaires ne sont pas apparus auparavant et celui-là non plus n’apparaît jamais. Sur le coup, j’ai même envoyé un courriel personnel au blogueur pour lui faire part du problème, encore et toujours sans réponse… Tantôt, je remarque qu’un autre commentaire est apparu à la suite du deuxième billet susmentionné. Il va sans dire que le rouge m’est monté à la figure!
Petite vengeance : je viens d’éliminer dans mon fureteur l’onglet avec son blogue et surtout son blogue de mon agrégateur (je garde dedans même des blogues que j’exècre alors…). Et vous remarquerez que je n’indique pas le blogue en question et c’est bien voulu : je ne fais pas de pub gratuite pour ce genre de personne… Depuis que je blogue, c’est la première fois que ça m’arrive. J’essaye encore d’entrevoir la possibilité d’un problème technique, mais ça ne colle pas. Alors, je me dis que le gars me connaît de réputation (je suis dans la même catégorie que lui sur le site TLMEB) ou qu’il me lit parfois, ne m’aime pas du tout, considère un commentaire de ma part sur son blogue comme de la lèpre, et considère que c’est une immense perte de temps que de me répondre pour me donner l’heure juste.
Il me semble que de décider d’avoir un blogue public (au contraire d’un blogue privé) est synonyme d’ouverture sur les autres, au moins un minimum. Quand quelqu’un te salue, il est normal de lui retourner la salutation, même si cette personne te semble antipathique au premier abord. Il semble qu’il y en a qui n’ont pas compris ça dans la blogosphère… et surtout le concept des six degrés de séparation…
Certains trouveront tout cela futile, mais je crois que dans la vraie vie et dans la blogosphère il y a de bonnes attitudes et des attitudes de merde. Les humains dans les deux mondes me déçoivent tout autant. On n’est pas des bêtes! Mais bon, je sais qu’il faut focaliser sur la majorité des gens, vous tous mes amis, qui avez de la classe!
(Photo : dyne45 – modifiée par mes soins)